11/08/2015
l'europe meurt en burkini
La ville d'Oslo autorise le «burkini» dans ses piscines
La ville d'Oslo a décidé d'autoriser le port dans les piscines municipales du «burkini», maillot de bain islamique interdit ou critiqué dans plusieurs autres pays européens, a rapporté vendredi la radio NRK. «Certains expriment le besoin de se couvrir. Nous estimons qu'il est important que la majorité des gens qui vivent dans cette ville puissent se baigner et utiliser les piscines», a déclaré le responsable des questions sportives de la municipalité, Jan Zander, à NRK. Selon un nouveau règlement municipal cité par la radio, «les nageurs qui se couvrent le corps, pour des raisons religieuses ou culturelles, doivent se laver et utiliser des vêtements de bain propres avant d'utiliser saunas et piscines». (source)
Des piscines suédoises introduisent des horaires de baignade différents pour les hommes et les femmes.
La semaine dernière, dans la ville suédoise d’Östersund, une piscine municipale a commencé à mettre en vente des « burkinis » tandis que certaines piscines du pays ont instauré des horaires de baignades différents pour les hommes et les femmes. Sur le site internet de la télévision suédoise SVT, l’activiste irakienne des droits des femmes, Sara Mohammad, s’interroge sur la raison pour laquelle le gouvernement suédois cède face aux islamistes : « Nous sommes nombreuses (du Moyen-Orient) à avoir fui la répression culturelle et religieuse, le contrôle de la sexualité des femmes et le déni d’égalité entre hommes et femmes. Nous sommes arrivées ici en Suède avec des attentes élevées d’une société libre. Nous voulions faire partie d’un pays libre. Mais aujourd’hui, nous observons, inquiètes, la manière avec laquelle les forces religieuses accroissent leur influence en Suède. Nous en avons fait l’expérience auparavant, nous le reconnaissons et nous ne voulons pas le vivre à nouveau. La séparation entre hommes et femmes, en introduisant des horaires de baignades différents, est la preuve de la puissance des islamistes et de leur capacité à imposer d’anciennes règles dans un pays moderne. (…) Les femmes musulmanes n’ont pas toujours vécu comme aujourd’hui. Au contraire. Celui qui a vu les photos d’Iran, d’Afghanistan et d’Egypte dans les années 70 peut se rendre compte qu’il s’agit plutôt d’une tendance en sens inverse et d’un retour au Moyen-Age ». Source
Exemple même de l’accommodement raisonnable promu par nos élites progressistes continentales …
Comment dire?
-il est assez curieux de s’étonner de ce genre de revendications communautaires après plusieurs décennies d’immigration massive de groupes communautaires entiers pour l’essentiel africains ou asiatiques et massivement de confession et/ou de tradition musulmane. Ces communautés aux cultures étrangères et, bien souvent, antagonistes aux cultures autochtones européennes ont naturellement vocation à faire sécession et, démographies propres et flux migratoires aidant, à devenir hégémoniques sur ce continent. En ce sens, tous les pseudo débats sur l’identité nationale ou sur le port de la burka ne sont que l’arbre spectaculaire cachant la forêt de la substitution démographique organisée froidement par ces quelques « global leaders » occidentaux qui nous gouvernent, aidés de nombreux idiots utiles libéraux/libertaires, c’est-à-dire progressistes, pour lesquels le sens de l’histoire commande d’abolir toute frontières et toutes distinctions anthropologiques, sorte de Babel métissée et festive peuplée de lemmings décérébrés et se jetant en masse de la falaise (ou de la porte donnant sur la voie),
-sachant que nos sociétés occidentales libérales modernes ne s’organisent désormais plus qu’autour du marché et de droits individuels extensifs à l’infini, à l’exclusion de tout idéal philosophique ou moral partagé, on voit mal au nom de quelle weltanschauung (hormis celle du doux commerce), il pourrait être fait obstacle à la revendication dés lors évidement légitime de pratiques individuelles communautaires : de quel droit pourrait-on s’opposer au port du burkini et pas au port du béret ? Sachant que, multiculturalisme aidant, il n’est évidemment plus question d’imposer aux « nouveaux européens » une culture autochtone encore dominante (pas pour longtemps). En passant, il est étonnant de voir à quel point nos clercs progressistes (les pitres Marcelle et Joffrin, les rebelles en carton de Télérama ou les mutins de Panurge des Inrocks et autres sociologues d’Etat et doctorants en Sciences sociales, peoples aux lèvres gonflées, acteurs de merde en mal de médiatisation et Cali-noïdes, etc.) semblent aveugles et muets devant la convergence évidente (et nullement fortuite) entre les exigences du marché globalisé et la moindre des revendications citoyennes des partis dits « de gauche » appelant à la régularisation immédiate de tous les sans-papiers™ (ce nouveau prolétariat) et à la libre circulation des marchandises et des hommes au nom de la lutte contre toutes les formes de discrimination ™ (donc largement sponsorisée par Vivendi et Anal +). Sans doute un constat inconfortable.
-dés lors que nos états axiologiquement neutres ignorent toute structure morale ou philosophique (le Bien) partagée, seuls la pression démographique, le jeu des lobbys et le Droit sont désormais à même de dire le Juste. Et donc nécessairement à même d’entériner toute avancée, toute conquête –forcément louable car transgressive- de droits individuels, dont le port du burkini est un excellent exemple. De ce point de vue, il ne fait aucun doute que lorsque Amsterdam ou Bruxelles disposeront d’une majorité de citoyens de confession / de tradition musulmane, le port du burkini et la ségrégations des sexes dans les piscines seront une évidence, comme dans tout pays musulman.
« A partir du moment où les individus sont assez nombreux pour constituer — ou pour reconstituer — un peuple, pour se constituer en fragment d’un vaste peuple qui ailleurs a son propre héritage, sa propre civilisation, sa propre langue, sa foi, il n’y a aucune raison pour ces individus, ou pour la majorité d’entre eux, de s’intégrer à la culture d’accueil et de s’assimiler en elle. » (Renaud Camus)
Or l’économie, le marché, ne fondent pas des sociétés (tout juste des malls climatisés cauchemardesques comme le notait déjà Miller lors de son périple US en 1940 –Le cauchemar climatisé). Nos modernes ilotes progressistes saisis d’effroi devant la moindre cassure des courbes de croissances (nouvel Être Suprême) ont oublié –ou n’ont jamais su, les pauvres- qu’une communauté humaine ne peut espérer survivre que lorsque ses membres partagent les mêmes valeurs et la même vision du monde (et, accessoirement, assurent le renouvellement des générations et disposent d’une xénophobie minimale lorsque l’Autre est perçu comme une menace et -éventuellement- de quelques manches de pioche…).
Comme chacun le sait depuis la nuit des temps à l'exception des lecteurs de Libération aisément reconnaissables à leurs yeux ronds de poissons des Alpes et leur jovialité festive de ballots du Danube:
« L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. » (Aristote, Politique, Livre V)
Tous les discours creux de nos élites progressistes (de droite comme de gauche), tous ces appels foireux et dérisoires au vivre ensemble™, au métissage™, à je ne sais quelle fraternité™ n’y changeront rien, l’avenir proche c’est la guerre civile, la révolte.
Celle des peuples, non pas celle des élites (qui ont déjà fait sécession).
NB1: le titre fait référence à un article de Philippe Muray paru dans ses Exorcismes spirituels intitulé: "L'occident meurt en bermuda"...
NB2: Claudia et Charles sont à l'Ouest et n'aiment pas les burkinis:) "et si quelqu'un te mets une tape sur les fesses , dis toi que ce n'est finalement pas bien grave ... ", une époque aimable..
NB3: cas pratique
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