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24/11/2014

populisme

Pour préparer le changement en 2012, on a besoin de vous.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Pour ne prendre qu’un seul exemple, il y a bien peu de chances que le mot d’ordre Volem viure al païs, qui fut, comme on l’a peut-être oublié, l’étendard des paysans du Larzac, soit désormais perçu par un jeune téléspectateur autrement que comme un appel Poujadiste à rejoindre la bête immonde.

Pour comprendre comment on a pu en arriver là, il est donc nécessaire de rappeler quelques faits.  C’est en 1983-1984 –comme on le sait- que la Gauche française dut officiellement renoncer  (car, dans la pratique, ce renoncement lui était, depuis longtemps, consubstantiel) à présenter la rupture avec le capitalisme comme l’axe fondamental de son programme politique. C’est donc à la même époque qu’elle se retrouva dans la difficile obligation intellectuelle d’inventer, à l’usage des électeurs, et tout particulièrement de la jeunesse, un idéal de substitution à la fois plausible et compatible avec la mondialisation, maintenant célébrée, du libre-échange.

Ce sera, on le sait, la célèbre lutte contre le racisme, l’intolérance et toutes les formes d’exclusion, lutte nécéssitant, bien sûr, parallèlement à la création sur ordre de diverses organisations antiracistes, la construction méthodique des conditions politiques (par exemple, l’institution, le temps d’un scrutin, du système proportionnel) destinées à permettre l’indispensable installation  d’un « Front National » dans le nouveau paysage politique.

C’est donc précisément dans cette période très trouble et très curieuse –pour tout dire très Mitterrandienne- que les médias officiels furent amenés progressivement à donner au mot de populisme- qui appartenait jusque là à une tradition révolutionnaire estimable- le sens qui est désormais le sien sous le règne de la pensée unique."

JC Michéa, L’enseignement de l’ignorance, Climats 2000.

podcast

Commentaires

Quelle époque , tous ces gens qui tendent la main pour savoir s'il pleut ... ! depuis il tombe de la merde et ça bronche pas ... étonnant non ?

Écrit par : EQUALIZER | 24/11/2014

"Par conséquent, règle numéro un de l’opposant politique radical : ne participer à rien de ce qui permet à la partitocratie (et donc, à la bien-pensance) de perdurer. Règle numéro deux : viser les élites, tenter d’influencer les décideurs. Bref, tout le contraire de ce qui se fait majoritairement."

nettoyeur, vous devriez ouvrir des commentaires..

Écrit par : hoplite | 24/11/2014

"Par conséquent, règle numéro un de l’opposant politique radical : ne participer à rien de ce qui permet à la partitocratie (et donc, à la bien-pensance) de perdurer. Règle numéro deux : viser les élites, tenter d’influencer les décideurs. Bref, tout le contraire de ce qui se fait majoritairement."

Et tâcher de devenir nous-mêmes une élite. On a vu pire, même maintenant. Surtout maintenant.

Écrit par : Calliclès | 24/11/2014

@callicles
Pour cela il faut gagner la bataille culturelle. Avant 1983 il y a eut 1968 ( jusque là je pense que tout le monde suit ...), la mise en condition de la population et la prise en main de l appareil étatique.

Écrit par : libherT | 24/11/2014

(Et qu'est ce qu'on fait un-tout- petit peu sur ce blog ...?)

Écrit par : JÖ | 24/11/2014

Duplicité de ce système ...
Couvrir d'encens la "démocratie" tout en crachant sur le peuple ("populisme").
Vanter le "libéralisme" tout en nous faisant passer le message qu'on ne mérite rien d'autre. ... Quels riches trésors de spiritualité judéo-chrétienne !!

Écrit par : Oscar | 24/11/2014

"Tout Le contra ire de ce qui de fait habituellement" "devenir une élite " . Si nous voulons remplacer l'hyperclasse il va falloir la depasser et reussir la ou elle echoue. Cela implique aussi de lui ressembler, et d'avoir un objectif transcendant qui nous soude. Profil recherché QI>120, QE ++, bac >+5, ambition +++, ego zero, serieux +++. Bref, on est foutu.

Écrit par : C2 | 25/11/2014

@le nettoyeur

J'ai visité votre blog . C'est intéressant , mais un peu pessimiste , vous ne croyez pas ?

Écrit par : alain21 | 25/11/2014

@C2

Assez bonne remarque, hélas.

Le problème fondamental, c'est ce que vous appellez 'un objectif transcendant qui nous soude'.

Trouvez-la, trouvez-la, cette transcendance qui s'imposerait à la plupart d'entre-nous ...

Quant à moi, en toute immodestie, je ne la vois pas, cette transcendence commune.

Écrit par : Horpor | 25/11/2014

"Quant à moi, en toute immodestie, je ne la vois pas, cette transcendence commune."

l'amour de votre pays ou de cette culture européenne millénaire dont vous êtes l'héritier?
la volonté de transmettre ça à d'autres, aux vôtres?
le refus de rendre les armes?

Écrit par : hoplite | 25/11/2014

"l'amour de votre pays ou de cette culture européenne millénaire dont vous êtes l'héritier?
la volonté de transmettre ça à d'autres, aux vôtres?
le refus de rendre les armes?"

Peut-etre pas suffisant pour des europeens comme transcendence commune...Parfait pour une tribu indienne ou arborigene, mais pas pour nous.
J'ai fouine un peu dans la dissidence US sur demande d'un eveque de la dissidence, et pas trouve grand chose de concret, sauf en retombant sur un des notres:
http://www.radixjournal.com/journal/interstellar-finding-a-new-telos
http://www.radixjournal.com/vanguard-radio/2014/11/14/faustian-identity

Pouvons nous survivre et prosperer sans notre tendance faustienne?

Écrit par : C2 | 25/11/2014

Hoplite, tout cela est vrai et bon, mais cela ne fait pas une transcendence commune, mais, tout au plus, une cause commune, ce qui n'est pas la même chose.

Selon moi, la transcendence tout simplement est, elle ne se discute pas, elle est ; par conséquent, lorsqu'on est en train de chercher une transcendence, qui plus est, une transcendence commune (donc, partagée par la plupart d'entre-nous) !, il est pour moi évident que nous n'avons ni n'aurons une transcendence commune.

Etant donné qu'il n'y a pas de transcendence commune (c'est-à-dire un nexus des idées qui s'impose à une communauté donnée sans que les membres de celle-ci n'y pensent), nous ne pouvons, d'après moi, qu'essayer de trouver d'autres moyens de mobilisation collective, évidemment non transcendants ceux-là.

Alors, oui, nous pourrons parler de l'amour du pays (en toute modestie, c'est assez vague comme idée, cet amour-là), de transmission, même d'un dédain de la mort (votre refus de se rendre), mais il faudra alors être conscient que ce type de valeurs ne mobiliseront que peu de gens dans une société comme la nôtre ; mais il faut en être conscient, car cela nous évitera beaucoup de déceptions à venir.
Donc, pas de transcendence commune, et des valeurs qui n'attirent guère, telle me paraît notre situation actuelle. Et cela n'est pas, comme le dit C2, très glorieux.

Écrit par : Horpor | 26/11/2014

Concernant "le nettoyeur" ...
Déjà rien que le nom : un peu gros, non ? Quant à sa devise, "le massacre est nécessaire", provoc' bizarre. Voire suspect. Il faut être sacrément sûr de son coup pour oser ça. Bref ... plus je lis ce site plus je me dis que c'est un bel exemple d'esprit franchouillard, inutilement cynique et essentiellement stérile, qui ne manque cependant pas de se moquer de cette cynique et inepte stérilité.
Remarquable : "le système des partis est un facteur de divisions et de dissensions". Quoi ? Le fait que les différences s'affirment serait mauvais ? Et donc, le fait de les dissimiler serait bon ?! Sur quelle base ? "Soyons raisonnables" ? Tous chez Fdesouche ? Tous catho-libéraux-à-la-con ?
"Dans nos milieux" on trouve certes de tout et de n'importe quoi, c'est le moins qu'on puisse dire, mais on n'a pas besoin de "nettoyage", on a juste besoin que chaque groupe s'affirme et que finalement, le meilleur gagne. L'Ombre moyen-âgeuse plane sur l'Europe depuis 2000 ans : ce ne sera pas du jour au lendemain qu'on s'en débarrassera. Seule la perspective du désastre final auquel elle amène l'Europe pourrait, et ça n'est même pas sûr, accélérer d'authentiques prises de conscience.

Écrit par : Oscar | 26/11/2014

La transcendance commune c'est la Race, puis un état d'esprit, une philosophie, puis peut-être des choses comme la langue, la nation, la culture.
Si on est pessimiste, c'est mal barré.
Si on est optimiste, on peut se dire que tout peut arriver, même l'émergence d'une nouvelle élite à l'occasion de circonstances exceptionnelles, une élite que le troupeau suivra comme elle a suivi les précédentes.

Écrit par : S10 | 26/11/2014

à S10 ...
"pessimiste" / "optimiste" : faux débat ?
Etre constructif ou ne pas l'être, telle est la question.
Cfr l'allocution d'Arnaud de Robert, porte parole du MAS, lors du récent congrès européen.
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/11/26/allocution-d-arnaud-de-robert-au-congres-du-gud-le-reveil-de-5497872.html
Embrouillés, encroûtés dans notre ornière, tirés vers le bas par la racaille chrétienne, nous prenons du temps pour aller de l'avant, mais nous y arriverons. A voir et revoir :
http://www.youtube.com/watch?v=S6xncXA3rGM
"la révolution des crabes".

Écrit par : Oscar | 27/11/2014

"le refus de rendre les armes?"

Ca c'est transcendant.

Enfin a mon petit avis.

Écrit par : JÖ | 27/11/2014

@ C2

Qu'appelles-tu "tendance faustienne" ? J'ai bien une idée mais je n'en suis pas certain.

Écrit par : Calliclès | 27/11/2014

Une référence à Spengler ?

Écrit par : Calliclès | 27/11/2014

Oscar, oui, bon constat du gars du MAS.
Quand je dis pessimiste, je pense que ça fait des années que ça dure et que rien ne se passe, et que ça pourrait durer encore.
Les grecs ne se sont révoltés.
Certains (pessimistes donc) disent qu'en France ça va être pareil, qu'on va descendre au niveau des grecs.
Quand je dis optimiste, je pense qu'il va se passer quelque chose.
C'est tout simple.
Il n'y a pas de débat sur le constat ni sur ce qu'il faut faire en attendant un hypothétique "réveil" ou plutôt une opportunité, une fenêtre de tir, des circonstances favorables, appelons ça comme on veut, je crois qu'ici à peu près tout le monde est d'accord.

Écrit par : S10 | 27/11/2014

Les commentaires sont fermés.