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12/09/2012

têtes de cons et nihilisme en bermuda

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« Le socialisme a longtemps représenté une grande chose. Il a d’ailleurs été une chose avant d’être un mot, car le mouvement ouvrier, à l’origine, ne se définit pas toujours comme socialiste et moins encore comme de gauche. Lointain héritier des guildes et des corporations, né au XIXe siècle de la prise de conscience d’une solidarité d’intérêts entre les membres de la classe laborieuse, il rassemble des déracinés, fils et petits-fils de paysans brusquement jetés dans les grandes villes par la révolution industrielle et qui, menacés par le paupérisme, tentent à leur mesure de recréer des solidarités disparues et de contrôler les conditions de leur existence. Le socialisme naissant est d’abord cela : l’affirmation, face à l’aliénation du salariat et aux exigences du capitalisme bourgeois, des prérogatives du lien social, du vivre-ensemble grâce à des valeurs partagées. On aurait alors beaucoup étonné la classe ouvrière en lui disant que la gauche, c’était le refus des racines et la « chienlit ». Le socialisme, pour la classe ouvrière, c’était la solidarité et le sens du bien commun, la lutte contre le désordre établi, la revendication de plus de justice et de dignité. Les premiers socialistes se réclamaient de cette « common decency » dont George Orwell a fait l’éloge, de cette honnêteté ordinaire qui impliquait à la fois le refus de l’exploitation du travail, de l’égoïsme prédateur et du nihilisme jouisseur, en même temps qu’un certain conservatisme moral, le sens de l’honneur et de la parole donnée, le goût de la loyauté, de l’entraide et de la solidarité. Si elle était restée fidèle à ses valeurs d’origine, la droite de l’époque aurait dû se solidariser de cette protestation populaire contre le système de l’argent. A quelques exceptions près, elle ne l’a pas fait, habituée qu’elle était à croire à la raison du plus fort, infectée qu’elle était par l’esprit bourgeois dominant.(…) Le socialisme a été remplacé par un moralisme humanitaire et pleurnichard, qui dénonce les « abus » ou les dysfonctionnements du système sans jamais en remettre en cause le socle de légitimité, la question du contrôle de l’économie n’étant plus jamais posée. Qu’on puisse aujourd’hui passer sans heurts de la direction du parti socialiste à celle du Fonds monétaire international (FMI) est à cet égard un symbole proprement étourdissant. Symbole de la dissolution du socialisme dans la mondialisation et de l’immense mépris envers les « gens de peu » de ceux qui vivent dans la bulle du paraître médiatique. » Alain de Benoist

 

Voilà. On mesure l’étendue des dégâts en comprenant que cette enflure multicolore va sans doute incarner le "socialisme" français. Français alsacien d'origine juive ashkénase (aujourdhui remplacé à la tête de la maffia SOS machin par Cindy Léoni, "judéo-sénégalaise", par hasard), parfaite illustration de l'instrumentalisation de l'imposture anti-raciste par des demi-soldes défroquées du trostkysme et étrangement issus de la même communauté. Sans même évoquer l'étrange et comique Dray, ses montres payées 250 000 francs cash, son "rappel à la loi" malgré un dossier bien lourd...

Le « moralisme pleurnichard » de tous ces pitres (la célèbre et comique « lutte contre toutes les formes de discriminations » de tous les Dray et autres Désir) n’est que le masque vertueux destiné à masquer l’hégémonie totale de la barbarie marchande si bien incarnée par cette figure de cul festive et l’abandon de tout questionnement social ou anthropologique. Lucien Jerphagon prétend que le christianisme contrairement au dogme qui en fait un élément liquidateur du monde romain, n’a surgi que parce que ce monde était déjà en décomposition avancée. Toutes les tentatives vaines et émouvantes de réanimation des vieux cultes païens (Julien, Dioclétien…) étaient vouées à l’échec : le chaos engendre autre chose. La béance énorme laissée par la disparition de toute formes de transcendance ne peut être comblée par ce fétichisme de la marchandise et la réification de toute chose et la « bonne gouvernance » avec laquelle se gargarisent tous les ballots raffarinesques et attalinoides du parc de loisirs désenchanté qu’est devenu l’Occident.

Les socialistes d’aujourd’hui sont des minables émétiques envoûtés par le fétichisme progressiste petit-bourgeois et l’imposture anti-raciste United Colors, à des années lumières du socialisme traditionnel et révolutionnaire d’un Orwell ou de la culture ouvrière d’un Sorel. Tous modernes et cons, soumis et arrogants, agenouillés devant trois points de croissance ou quelques lobbys en cour (le CRIF, le MRAP) ou pissant dans leur froc à l’ouverture de Wall street.

Le catholicisme, moteur de l’Occident après l’effondrement de Rome est mort avec le cogito de Descartes au XVIIème siècle et le projet inouï d’autonomie et d’émancipation individuelle. L’homme occidental post-moderne (festivus) sans attaches, émancipé et revenu de tout et de tous, habité par l’illusion de la liberté et de l’égalité, recyclant sans fin les dogmes chrétiens sécularisés mais épuisés et désormais vides de sens (qui peut croire encore au Progrès™ en regardant la gueule d'Aubry, de Coppé ou Fear Factor?) est aveuglé par son image de toute-puissance de démiurge au petits pieds, ravageant la planète, épuisant les ressources, délocalisant tout et n’importe quoi, spéculant sur l’essentiel et le vivant, liquidant les fragiles équilibres séculaires et les civilisations millénaires. Comme le Symmaque de Molnar, nos contemporains en bermuda sont perdus, le lien avec le cosmos est rompu, la perte de sens est totale, l’aliénation complète.

L’avenir, le seul, c’est le plurivers, l’irréductibilité et la singularité des cultures et des hommes, non des croyances bidons et pseudo-universelles portées par des VRP à talonnettes encartés Gold™, par des queutards millionnaires et obèses ou des cuistres talmudiques malfaisants. Souhaitons que de ce chaos violent et vulgaire surgisse autre chose que le cauchemar climatisé qui nous est promis.
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Commentaires

Bonjour,

Sans vouloir amoindrir votre talent, c'est Gilles Devers qui en parle le mieux sur son blog: "Pour le PS, il fallait trouver le plus minus des minus, un dont on soit sûr qu’il n’aura jamais aucune idée car il n’en jamais eu aucune, un qui doive tout au PS comme permanent génétique (avec quelques années via la post-colonialiste succursale SOS Racisme), un qui soit incapable de se faire élire sur son nom, un qui ait des convictions en fromage blanc, bref, un enfoiré mondain." (http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2012/09/12/harlem-desir-un-bebe-ps-pour-que-le-ps-reste-un-bebe.html)

Sinon, Frédéric Bastiat avait parfaitement défini le socialisme actuel: "Lorsque la Spoliation est devenue le moyen d’existence d’une agglomération d’hommes unis entre eux par le lien social, ils se font bientôt une loi qui la sanctionne, une morale qui la glorifie." Malheur à celui qui pense mal comme le rapporte H16: http://h16free.com/2012/09/12/17094-sos-racisme-et-cindy-leoni-naiment-pas-internet

Bonne journée

Écrit par : H. | 12/09/2012

"le plurivers"

Pas mal, ça !

Pour donner le change à la notion d'"universalité" telle qu'elle est mensongèrement (religieusement?) admise et enseignée (que dis-je ? imposée !) par toutes les têtes de bite à toutes les faces de gland, on pourrait lui opposer celle de "multiversalité", laquelle, si elle a effectivement le défaut d'être bon gros néologisme bien épais, possède aussi les étonnants avantages primo de correspondre à une certaine réalité vraie, secundo de réussir l'exploit de concilier deux concept intrinsèquement contradictoires au sein d'un seul super-concept cohérent.

Écrit par : snake | 12/09/2012

Bon, elle est de quelle confession la maman de Harlem (et par conséquent lui aussi) ?
Comme celle de Cindy Léoni ?
Bon, ok, c'était facile à trouver, Harlem est moche mais passe toujours à la télé, n'a jamais travaillé, a échappé à la "justice" alors que c'est un escroc comme les autres, est riche (grâce au pognon des subventions et du parasitisme politique, volé dans nos poches), est politicien (il aurait pu être dans un autre poste du showbiz), est pote avec Julien Dray et tant d'autres tribalistes (du PS, comme ils auraient pu être n'importe quoi d'autre), etc...

Écrit par : S10 | 12/09/2012

L'abrutissement par les médias et la lobotomisation du peuple français ne font pas tout.
Ca gueule dans tous les sens et dans tous les coins mais on nous en remet une couche par jour.
C'est donc que le PS et ses alliés sentent qu'ils peuvent en rajouter une couche et demie par jour.
Sinon, ils n'oseraient pas. Ils sont sûrs d'eux, visiblement, et c'est ça qui me fait peur.
Plus ils montrent leur incapacité à quoi que ce soit, plus ils montrent leur nullité et plus ils nous entubent, au moment où cette visibilité de leur forfaiture devrait normalement plutôt les freiner.

Ils sentent que leurs arrières sont protégés. Et en bons lâches, ils appuient là où ça fait mal, sans synthol.

Écrit par : Carine | 12/09/2012

En crooner, j'aurais trouvé ce mec crédible.

Écrit par : Sclavus | 12/09/2012

Peut-être qu'il chanterait bien dans un champ de coton :-)
Si on table sur le côté de son père, bien sûr, parce que du côté de sa mère, bof... quoique, ils chantent dans les syna-gogues (si on met le feu) ?
Lui et toute sa tribu, je les verraient plutôt danser comme rabi jacob, mais au bout d'une corde...

Écrit par : S10 | 12/09/2012

Une brillante synthèse, cinglante, comme souvent. Et un très bon titre!
Tout leur est permis, et ils continuent à berner les foules grâce à la vieille aura du mot "socialisme", à prononcer d'un air grave en cachant sa montre et en envoyant un sms à son escort préférée. Mais ils peuvent vivre sur les ruines d'un mot, se draper dans la vieille dignité du vocable, les souvenirs sépia de 36, se réclamer de Jaurès, bref raviver le vieux folklore qui leur sert d'alibi historique.
Ce qui ne cesse de me surprendre, c'est qu'ils continuent à avoir du crédit auprès de pas mal de gens. En dépit de la taule avec sursis, des photos dans Paris-Match, en dépit de leur seul credo libéral-libertaire. Comment cette supercherie peut-elle encore tenir debout?

Écrit par : Paul Kersey | 12/09/2012

Je vois "Têtes de cons" dans le titre et non...vous ne parlez nulle part d'Aymeric Chauprade?

Écrit par : rocardo | 12/09/2012

"Je vois "Têtes de cons" dans le titre et non...vous ne parlez nulle part d'Aymeric Chauprade?

tss provocation gratuite. il en faut plus pour un hoplite..

Écrit par : hoplite | 12/09/2012

Dis donc Rocardo, faudra penser à renouveler ton dresse-code ; tu fais élimé et vieux-jeux.
Faut t’acheter de nouvelles farces, nouveaux vêtements, nouvel humour…
J’ai une excellente adresse :
http://www.israelchezvous.com/ICV/nav/cat/catalogue/55/Kippa/?gclid=COKUyujvnLICFVF0fAodey4AH

Écrit par : Sclavus | 13/09/2012

C'est marrant camarade Hoplite, votre style a un je-ne-sais-quoi d'incantatoire qui me rappelle Lovecraft, en plus rageur.

Et pourtant, il y a loin des Grands Anciens aux insignifiants histrions du PS. Comme si l'homme de Providence, Rhode Island, redoutait désormais davantage les moisissures que le retour de dieux innommables...

Harlem Désir, tout un symbole de la double évolution clientéliste d'une gôche en carton, mi-antiraciste communautaire en mode CRIF, mi-colorée genre diversité-addict.

Amusant de voir des libéraux tenter de mettre encore ça, avec une obstination de bulldozer sans conducteur, sur le dos du "socialisme" en citant savamment cette merde hypocrite de Bastiat et ses mots issus d'une époque où l'homogénéité ethnique n'était pas le moindre des marqueurs sociaux intransposables à notre temps.

Nous vivons la déliquescence de la psyché humaine.

Écrit par : Boreas | 13/09/2012

"Ils sentent que leurs arrières sont protégés. Et en bons lâches, ils appuient là où ça fait mal, sans synthol."

L'ambassadeur Us en Lybie aussi croyait être protégé.Il vient de vivre un méchant sentiment d'insécurité, c'est bete de se rendre compte qu'il n'était qu'un homme.

Écrit par : Three piglets | 13/09/2012

"L'ambassadeur Us en Lybie aussi croyait être protégé.Il vient de vivre un méchant sentiment d'insécurité, c'est bete de se rendre compte qu'il n'était qu'un homme."

tout le monde ne peut pas vivre à Tel Aviv.
devait y croire, si ça se trouve..l'a du déchanter sévère sur la fin..

Écrit par : hoplite | 13/09/2012

" Bastiat et ses mots issus d'une époque où l'homogénéité ethnique n'était pas le moindre des marqueurs sociaux intransposables à notre temps."

ben oui. mais tout le monde sait bien que Babel finit bien.

Écrit par : hoplite | 13/09/2012

J'ajoute qu'ils ne sont que des hommes.
Vous voyez, un serviteur de l'hyperclasse s'est fait liquider là ou il avait commis un crime.
La situation change de facto.
Et visiblement, plus personne n'est à l'abri.
L'anglosphére chére aux enculés d'Ilys ne peut récupérer un Assange sur son propre sol.
Elle se fait attaquer ses ambassades, elle ne peut attaquer la Syrie, et la crise économique fatale continue de plus belle.
Quelle belle fenêtre de tir pour se débarrasser et punir l'hyperclasse (et les classes associées, dont celles qui votent UMPS).
Ils ne sont que des hommes!

Écrit par : Three piglets | 13/09/2012

Tel Aviv n'est pas l'abri.
Le Hezbollah est au nord...
Au final, ils vont périr par quoi ils ont vécu: la mondialisation n'offre aucun sanctuaire!
C'est bête ca!

Écrit par : Three piglets | 13/09/2012

ouais, méfions nous d'une montée aux extrêmes, comme dirait Girard..
ce ne sont que des hommes, mais certains sont capables de tout. de tout. mais tu le sais comme moi. et Tel Aviv n'est évidemment pas à l'abri. me rappelle une discussion que j'ai eu il y a peu avec une patient toute fière de m'annoncer l'alya de sa fille craignant la célèbre "montée de l'antisémitisme" en Europe. J'ai un peu douché son enthousiasme en lui faisant comprendre que l'état juif n'était fort que du soutien US dont les jours sont probablement comptés...et que ce petit pays pourrait fort bien se retrouver relativement seul et isolé (notamment sur la scène internationale) au milieu d'une marée humaine scandant allah akbar.

Écrit par : hoplite | 13/09/2012

Je veux dire que les hommes tentés par une montée peuvent etre arrêtés par d'autres hommes, des hommes libres.
C'est la leçon de l'ambassade de Lybie.
Et nous revenons à notre problème principal: il faut des couilles.
Car l'évidence, ils ne s’arrêteront pas d’eux-mêmes.
BHL le prouve tout les jours.

Écrit par : Three piglets | 13/09/2012

Hoplite, la prochaine fois qu'une juive te parle d'alya, fais une bonne action pour les goyim, dis-lui que c'est super, une très bonne idée, encourage-la, elle, sa famille, ses amis, à faire de même (et ne lui dis pas que les musulmans ont une dent contre les juifs à cause de la Palestine).
Et si tu croises d'autres métèques, n'utilise ton temps à leur parler que pour les convaincre de la justesse de leur mal du pays (même après plusieurs générations à parasiter les blancs) et du bien fondé, avant tout pour eux-mêmes, d'un retour sur leur terre d'origine.
Merci d'avance pour l'existence de notre peuple et l'avenir des enfants blancs !

Écrit par : S10 | 13/09/2012

"Je veux dire que les hommes tentés par une montée peuvent etre arrêtés par d'autres hommes, des hommes libres.
C'est la leçon de l'ambassade de Lybie."

oui. en même temps il est fort possible que ce pauvre fonctionnaire ait été flingué par les nervis d'AQMI, cette légion arabe de la CIA comme dit le preux Chauprade...des "hommes libres" armés par le Qatar et l'AIPAC...ordo ab chaos.

Écrit par : hoplite | 13/09/2012

Possible, mais peu-importe: moi aussi je veux armé par la CIA, si cela me permet d’être équipé à peu de frais.
A un moment donné, faut aller au plus simple.
Cela nous rappelle l'Algérie.

Écrit par : Three piglets | 13/09/2012

"si cela me permet d’être équipé à peu de frais."

?c'est pas déjà le cas?^^

Écrit par : hoplite | 13/09/2012

Usufruit simplement...

Écrit par : Three piglets | 13/09/2012

"Tel Aviv n'est pas l'abri."

Il y a suffisement d'Israeliens qui quittent leur pays pour eviter le service militaire ou parce que l'ambiance y est si paisible...

Que non, Tel Aviv n'est pas vraiment a l'abri.

Écrit par : JÖ | 13/09/2012

"Au final, ils vont périr par quoi ils ont vécu: la mondialisation n'offre aucun sanctuaire!"

Comme le disait chépuki :

En cas de guerre mondiale, moi, je pars à l'étranger !

Écrit par : Jean-Pierre | 14/09/2012

"Et nous revenons à notre problème principal: il faut des couilles."

Et un cerveau aussi, trèèès important.
Rien que des couilles ça fait, comme le dit si bien Ivane, des "gros cons d'extrême droite".

Écrit par : Jean-Pierre | 14/09/2012

Les gros cons d'ED n'ont pas de couilles. En plus de ne pas avoir de cerveau.

Écrit par : Three piglets | 14/09/2012

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