31/01/2013
entrisme et percuteurs
"Dés après l'adoption du "mariage homosexuel", Harlem Désir a l'intention, afin de satisfaire la gauche du parti (75 députés, emmenés par Razzy Hammadi, avaient signé une pétition fin octobre 2012) et ses élus d'origine extra-européenne (la nomination de son nouveau directeur de cabinet, Mehdi Ouraoui, est tout un symbole) de relancer le vote des immigrés non européens. L'objectif est de cibler et de faire pression sur la quarantaine de parlementaires centristes ou "humanistes" (comprendre francs-maçons) de droite, dont certains se sont déjà prononcés à titre personnel pour l'octroi de ce droit de vote."Faits et Documents, 1-15/02/2013.
"Président de section au Conseil d'Etat, Rémy Schwartz, qui remplace Arno Klarsfeld à la présidence de l'Office français de l'immigration et apatrides, militait à la ligue communiste révolutionnaire et à l'UNEF-ID quand il était étudiant à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris." Ibid.
"Vœux aux armées: les militaires désarmés. Toutes les armes individuelles des militaires du 12eme régiment de cuirassiers qui a accueilli mercredi, les vœux du président Hollande aux armées ont été neutralisées. Les percuteurs des fusils d'assaut et des mitrailleuses et les platines des pistolets ont été retirés. La section d'alerte a , elle vu ses munitions enfermées dans des sacs plombés. La mesure, ordonnée par les services secrets de la présidence a ulcéré de nombreux militaires." Ibid
peut-être à rapprocher de ceci que j'avais mis en ligne il y a quelques temps...
"JPMorgan Chase a récemment fait don d'une somme, sans précédent de 4,6 millions à la Fondation de la Police de la ville de New York. Le don a été le plus important dans l'histoire de la fondation et permettra à la ville de New York, Département de la police, de renforcer la sécurité dans la grosse pomme. L'argent va payer 1000 nouveaux ordinateurs portables dans les voitures de patrouille, ainsi que les logiciels de contrôle de sécurité dans la base de données principale du Département de police de New York." (et peut-être éviter à quelques oligarques de connaitre un destin à la Sadam Hussein ou à la Kadafi..)
Source: http://www.jpmorganchase.com/corporate/Home/article/ny-13.htm
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et place au LOGOS!
22:18 | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : dray, désir, faits et documents
12/09/2012
têtes de cons et nihilisme en bermuda
« Le socialisme a longtemps représenté une grande chose. Il a d’ailleurs été une chose avant d’être un mot, car le mouvement ouvrier, à l’origine, ne se définit pas toujours comme socialiste et moins encore comme de gauche. Lointain héritier des guildes et des corporations, né au XIXe siècle de la prise de conscience d’une solidarité d’intérêts entre les membres de la classe laborieuse, il rassemble des déracinés, fils et petits-fils de paysans brusquement jetés dans les grandes villes par la révolution industrielle et qui, menacés par le paupérisme, tentent à leur mesure de recréer des solidarités disparues et de contrôler les conditions de leur existence. Le socialisme naissant est d’abord cela : l’affirmation, face à l’aliénation du salariat et aux exigences du capitalisme bourgeois, des prérogatives du lien social, du vivre-ensemble grâce à des valeurs partagées. On aurait alors beaucoup étonné la classe ouvrière en lui disant que la gauche, c’était le refus des racines et la « chienlit ». Le socialisme, pour la classe ouvrière, c’était la solidarité et le sens du bien commun, la lutte contre le désordre établi, la revendication de plus de justice et de dignité. Les premiers socialistes se réclamaient de cette « common decency » dont George Orwell a fait l’éloge, de cette honnêteté ordinaire qui impliquait à la fois le refus de l’exploitation du travail, de l’égoïsme prédateur et du nihilisme jouisseur, en même temps qu’un certain conservatisme moral, le sens de l’honneur et de la parole donnée, le goût de la loyauté, de l’entraide et de la solidarité. Si elle était restée fidèle à ses valeurs d’origine, la droite de l’époque aurait dû se solidariser de cette protestation populaire contre le système de l’argent. A quelques exceptions près, elle ne l’a pas fait, habituée qu’elle était à croire à la raison du plus fort, infectée qu’elle était par l’esprit bourgeois dominant.(…) Le socialisme a été remplacé par un moralisme humanitaire et pleurnichard, qui dénonce les « abus » ou les dysfonctionnements du système sans jamais en remettre en cause le socle de légitimité, la question du contrôle de l’économie n’étant plus jamais posée. Qu’on puisse aujourd’hui passer sans heurts de la direction du parti socialiste à celle du Fonds monétaire international (FMI) est à cet égard un symbole proprement étourdissant. Symbole de la dissolution du socialisme dans la mondialisation et de l’immense mépris envers les « gens de peu » de ceux qui vivent dans la bulle du paraître médiatique. » Alain de Benoist
Voilà. On mesure l’étendue des dégâts en comprenant que cette enflure multicolore va sans doute incarner le "socialisme" français. Français alsacien d'origine juive ashkénase (aujourdhui remplacé à la tête de la maffia SOS machin par Cindy Léoni, "judéo-sénégalaise", par hasard), parfaite illustration de l'instrumentalisation de l'imposture anti-raciste par des demi-soldes défroquées du trostkysme et étrangement issus de la même communauté. Sans même évoquer l'étrange et comique Dray, ses montres payées 250 000 francs cash, son "rappel à la loi" malgré un dossier bien lourd...
Le « moralisme pleurnichard » de tous ces pitres (la célèbre et comique « lutte contre toutes les formes de discriminations » de tous les Dray et autres Désir) n’est que le masque vertueux destiné à masquer l’hégémonie totale de la barbarie marchande si bien incarnée par cette figure de cul festive et l’abandon de tout questionnement social ou anthropologique. Lucien Jerphagon prétend que le christianisme contrairement au dogme qui en fait un élément liquidateur du monde romain, n’a surgi que parce que ce monde était déjà en décomposition avancée. Toutes les tentatives vaines et émouvantes de réanimation des vieux cultes païens (Julien, Dioclétien…) étaient vouées à l’échec : le chaos engendre autre chose. La béance énorme laissée par la disparition de toute formes de transcendance ne peut être comblée par ce fétichisme de la marchandise et la réification de toute chose et la « bonne gouvernance » avec laquelle se gargarisent tous les ballots raffarinesques et attalinoides du parc de loisirs désenchanté qu’est devenu l’Occident.
Les socialistes d’aujourd’hui sont des minables émétiques envoûtés par le fétichisme progressiste petit-bourgeois et l’imposture anti-raciste United Colors, à des années lumières du socialisme traditionnel et révolutionnaire d’un Orwell ou de la culture ouvrière d’un Sorel. Tous modernes et cons, soumis et arrogants, agenouillés devant trois points de croissance ou quelques lobbys en cour (le CRIF, le MRAP) ou pissant dans leur froc à l’ouverture de Wall street.
Le catholicisme, moteur de l’Occident après l’effondrement de Rome est mort avec le cogito de Descartes au XVIIème siècle et le projet inouï d’autonomie et d’émancipation individuelle. L’homme occidental post-moderne (festivus) sans attaches, émancipé et revenu de tout et de tous, habité par l’illusion de la liberté et de l’égalité, recyclant sans fin les dogmes chrétiens sécularisés mais épuisés et désormais vides de sens (qui peut croire encore au Progrès™ en regardant la gueule d'Aubry, de Coppé ou Fear Factor?) est aveuglé par son image de toute-puissance de démiurge au petits pieds, ravageant la planète, épuisant les ressources, délocalisant tout et n’importe quoi, spéculant sur l’essentiel et le vivant, liquidant les fragiles équilibres séculaires et les civilisations millénaires. Comme le Symmaque de Molnar, nos contemporains en bermuda sont perdus, le lien avec le cosmos est rompu, la perte de sens est totale, l’aliénation complète.
L’avenir, le seul, c’est le plurivers, l’irréductibilité et la singularité des cultures et des hommes, non des croyances bidons et pseudo-universelles portées par des VRP à talonnettes encartés Gold™, par des queutards millionnaires et obèses ou des cuistres talmudiques malfaisants. Souhaitons que de ce chaos violent et vulgaire surgisse autre chose que le cauchemar climatisé qui nous est promis.
22:02 | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : dray, désir, dsk
21/06/2010
en dernière analyse
(photo:le choix des armes)
« souciant »…
Entièrement d’accord avec cette autruche progressiste : « pas d’interprétation hâtive » ! On ne sait jamais, il pourrait arriver –dans le feu de la réaction- que l’on sorte quelque bonne vérité et que l’on déroge au politiquement correct et à la langue de bois habituelle… le mieux est de s’enterrer rapidement. As usual.
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« Crise chez les Bleus - Pour Julien Dray, c'est “un règlement de comptes contre la France métissée”
Clap, clap !
Du grand art, juju-la rollex !
Ce qu’il y a de bien avec ce genre d’ordure « anti-raciste », c’est qu’il n’y a pas de discussion possible : quiconque n’est pas de son avis est ipso facto raciste et/ou antisémite !
Cool !
(Je ne sais pas vous mais, en ce qui me concerne, voir le paquebot progressiste du vivre-ensemble festif "black-blanc-beur" sombrer dans la cuistrerie générale comme le Titanic moyen sur un glaçon ne me tire pas des larmes. hu, hu!)
Mais le mieux, devant autant de saloperie intellectuelle, est de relire gentiment Henry Miller :
« Pour celui qui pense avec la tête, la vie est comédie. Pour celui qui pense avec les sentiments, ou qui met ses sentiments dans son travail, c’est une tragédie. »
(H Miller, Ma vie et moi, 1971)
Ou Jünger :
« Le trait propre qui fait de moi un anarque, c'est que je vis dans un monde que, "en dernière analyse", je ne prends pas au sérieux. »
(Ernst JÜNGER, Eumeswill (1977))
19:37 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : junger, miller, dray