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28/08/2013

punishing Saddam euhh Bachar!

Madeleine Albright (de son vrai nom  Marie Jana Korbelová), dans ses œuvres (de bienfaisance)..

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"Syrie : fragmentation et radicalisation

Un texte d’un ancien analyste de renseignement du Pentagone devenu journaliste indépendant, Joshua Foust, apporte des précisions très intéressantes sur l’évolution de la situation sur le terrain en Syrie, indépendamment de la crise actuelle autour du chimique. Cette évolution est très rapide et radicale. Elle pourrait d’ailleurs s’en trouver accélérée par une éventuelle frappe aérienne US, conduisant à une situation beaucoup plus complexe et incontrôlable qu’elle n’est aujourd’hui. (Encore ne s’agit-il que d’éléments relativement connus et identifiés, les éventuels bombardement pouvant en faire surgir d’autres dont il y a beaucoup à parier qu’ils iraient dans le même sens.)

(Il est à signaler que le texte de Foust, publié dans defenseOne.com le 27 août 2013, est plutôt favorable à la politique officielle US. Il tient pour assuré que le chimique a été utilisé par Assad. Son analyse est ainsi d’autant plus inintéressante puisqu’elle n’est nullement marquée par une tendance à plutôt peindre une situation défavorable à une entreprise de prise de contrôle de la situation, surtout des éléments rebelles disparates, ce qui est le but des USA et du bloc BAO.)

Plusieurs éléments sont à mettre en exergue.

• La continuelle radicalisation des rebelles, par la prépondérance sans cesse grandissante des groupes islamistes type-al Qaïda, qui amène même certains groupes “modérés” à se rapprocher des islamistes malgré les consignes de leurs dirigeants, répercutant les ordres de Washington à cet égard. Ce dernier point est capital parce qu’il met en question toute la politique US depuis que la présence prépondérante des islamistes a été admise. La politique de Washington était d’éloigner les “modérés” de cette tendance, de les armer lourdement, de les constituer en une force autonome capable d’équilibrer, voire de surpasser les forces islamiques au sein de la rébellion. Il semble bien que ce soit le contraire qui se produise, avec l’intégration grandissante de ce qui reste de forces “modérées” dans les rangs islamistes.

• Le constat d’une analyste qui vient d’effectuer un voyage d’étude en Syrie, qui est particulièrement intéressant. Selon ce constat, les forces régulières syriennes ont de plus en plus tendance à s’appuyer sur des milices, ou à se constituer en milices, sous l’impulsion et souvent l’encadrement de cadres iIraniens ou de membres du Hezbollah, et souvent aussi avec des Iraniens et des membres du Hezbollah à l'intérieur de ces milices pour en contrôler les structures. Ainsi les structures des forces soutenant le régime se rapprochent de celles des rebelles, ce qui leur permettrait éventuellement de mieux les affronter. A contrario, cela tendrait à diminuer le rôle des forces régulières syriennes, dans tous les cas dans leurs structures traditionnelles d’armée lourdement équipée (blindés, armes lourdes, etc.). Cette évolution tendrait à les rendre moins vulnérables à des interventions étrangères du type des “frappes chirurgicales” envisagées par les USA contre des infrastructures.

• Dans la logique de cette évolution, il apparaît que le rôle du Hezbollah et surtout de l’Iran ne cesse de grandir, jusqu’à constituer des réseaux de pouvoir influant très fortement sur la direction syrienne. Ce fait pourrait même poser à terme un problème à la direction syrienne et à Assad. Dans tous les cas, ce dernier élément témoigne de l’implication grandissante de l’Iran, par conséquent de l’élargissement du conflit non par sa géographie nécessairement mais par l’évolution des structures qui s’affrontent et de la nationalité et de l'orientation des forces qui s’y trouvent engagées.(...)" De Defensa

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lire aussi Patrick Reymond, toujours pertinent: "entre effondrement et guerre"...et Brzezinski chez Boreas++

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"Carla Del Ponte : l’arme chimique a été utilisée par les rebelles en Syrie

Selon plusieurs témoignages, ce sont les rebelles syriens qui se sont servis de gaz sarin, un agent neurotoxique interdit par le droit international, a déclaré la magistrate suisse Carla Del Ponte à la télévision. « La commission d’experts n’a trouvé aucune preuve de l’usage d’armes chimiques par l’armée syrienne », a indiqué Mme Del Ponte. Dans le même temps, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a déclaré que les experts avaient besoin de temps afin d’établir les faits et de faire le rapport approprié.

Syrie : la Russie évacue ses ressortissants

La Russie a évacué hier 116 Russes et citoyens d’autres ex-républiques soviétiques, à bord de deux avions du ministère des Situations d’urgence, a indiqué ce dernier aujourd’hui. Le premier avion, un Iliouchine 76, a ramené hier soir 89 personnes de Lattaquié, à l’ouest de la Syrie, selon un communiqué du ministère. Un deuxième avion, un Iliouchine 62, a décollé ce matin de Lattaquié avec 27 Russes à son bord, d’après Irina Rossious. Lattaquié est une ville portuaire, située dans le fief du clan du président Bachar el-Assad." source/ french.ruvr.ru

Commentaires

Concernant la "campagne de Syrie", bon courage aux "simplets" qui nous gouvernent comme les dénomme Patrick Reymond dans son excellent billet. Dommage qu'ils ne s'exposent pas en 1ere ligne, car dans ce type de guerre/arnaque, les victimes sont les "dindons de la farce" tandis que les gouvernants restent bien au chaud, bien carrés dans leurs fauteuils et les pieds dans leur pantoufles, .

Écrit par : Dimezzano | 28/08/2013

J'imagine que l'intervention, dans la tête de ses concepteurs, n'est pas sensée aller plus loin que l'écrasement aérien de toute infrastructure comme en Libye. Sauf que là-bas il avait ensuite fallu aller épauler les rebelles, ceux-ci ayant une plus grande gueule que de grosses balloches.
Maintenant si les Russes ont tenu leurs promesses et ont fourni les armes anti-aériennes promises, ça ne va peut être pas se passer comme-cela . On peut aussi imaginer des manœuvres russes dans le bassin oriental de la Méditerranée pour perturber la ballade militaire occidentale, parce qu'ils ont beaucoup à y perdre. Ils venaient juste de s'y réinstaller et de réactiver Tartous.

Écrit par : Paul-Emic | 28/08/2013

Je crois que la chose est arrivée quelques fois dans le passé lors de la guerre froide : un SNA soviétique qui fait surface au milieu d'un groupe aéronaval américain sans avoir été détecté. Coucou je suis là!
Léger (très léger) embarras sur la passerelle du CVN.
Surtout que dans l'espace relativement restreint de la méditerranée orientale, en fonction des vents de surface, la trajectoire d'un porte-avion en activité aérienne est facilement prévisible. Quant à la détection initiale...facile. Un PA de 400 mètres de long à 30 noeuds ça fait un tel barouf qu'on ne peut guère le manquer. Il suffit de se placer discrètement sur la trajectoire et de laisser venir.

Écrit par : Popeye | 28/08/2013

Dans l'Antiquité, et jusqu'à' la période pré moderne, en gros les guerres révolutionnaires, le chef disait''suivez moi!''

Gageons que jamais nous n'entendrons ça de la part de nauseélites républicaines dans ce qu'on va pouvoir nommer la 2eme guerre coloniale de Hanchois Molleglande....

On a moqué un Bigeard, mais, outre que c'est le pouvoir politique qui l'a envoyé au front ( et quel front ! Ou plutôt quelS frontS ! ) ,il s'en est sorti avec honneur et brio
Pensons maintenant que quelques crapules gauchisantes veulent interdire à ses cendres de reposer en paix à DBP....
Les mêmes crapules, probablement, qui détournent pudiquement le regard lorsqu'elles croisent sur les colonnes moriss,les encarts des magazines clamant''Grollande, chef de guerre''

Mais putain, quelle blague !

Un chef de guerre, ça ?

Écrit par : kobus van cleef | 28/08/2013

Brzezinski quasiment retourné contre le pouvoir US (comme quoi, ça déconne vraiment au pays de Mickey) :

http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2013/08/28/brzezinski-sur-la-crise-syrienne-5150571.html

Écrit par : Boreas | 28/08/2013

@ Boreas
j'ai surtout l'impression que Brzezinski , grand penseur de la stratégie, américaine et mondialiste, à long terme, chaud partisan des interventions tant en Irak qu'en Afghanistan fait son coming out.
Il vient de s'apercevoir, peut-être, que les interventions précédentes au lieu de mettre en place des gouvernements vassaux mettent en place des fous de Dieu complètement irrationnels et imprévisibles . Or l’irrationalité et l'imprévisibilité ce n'est pas la tasse de thé de Brzezinski, par contre je ne parierai pas que ce n'est pas le but de certains.

@ Popeye, un PA ce n'est pas dur à détecter, mais arriver à se glisser au milieu d'un groupe aéronaval , pour un SNA ce n'est pas évident, bien que j'ignore l'état actuel des moyens ASM US. Il y a 30 ans ça relevait de la gageure même si c'est arrivé une fois .
Plus prosaïquement on peut imaginer des destroyers ou des bâtiments d'une taille plus importante passant à raz des PA pendant les manœuvres de catapultage ou autres agaceries du même genre.

Écrit par : Paul-Emic | 28/08/2013

Fillon n'a pas dérogé et a bien fait sa salope habituelle.

Il se contorsionne :
il ne faut pas intervenir en Syrie (surtout quand ce n'est pas l'Ump aux commandes), mais si les armes chimiques ont été utilisées, et il semblerait que ce soit la responsabilité de Bachar, alors là, bien sûr,on ne peut qu'intervenir...

Mais il faut cependant d'abord bien savoir de qui ça vient, si c'est bien Bachar (il l'a dit pourtant dans la phrase précédente)et agir en conséquence.

Donc, l'intervention est justifiée, de toute façon, dit_il.
Mais on ne sait pas qui soutenir, selon lui. Encore que ça penche beaucoup pour les rebelles, évidemment. Mais onne sait jamais hein, faut voir.

Le principal, c'est d'y aller, de bien montrer notre vassalité aux US, au katar et à la saoudite.

Un coup je dégomme les rebelles islamistes, un coup je les embrasse sur la bouche.
Le principal, c'est d'avoir un chef de guerre fringant, même s'il porte de travers.

Écrit par : Carine | 28/08/2013

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