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15/04/2014

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"Le 25 septembre 2013, Noël Mamère annonçait dans Le Monde son intention de quitter Europe Écologie Les Verts, dénonçant « la firme » formée par Cécile Duflot, Jean-Vincent Placé et leurs amis : « Notre parti ne produit plus rien : il est prisonnier de ses calculs et de ses clans. Nous sommes devenus un syndicat d’élus. » Cette transformation est l’oeuvre d’un homme, Jean-Vincent Placé. Formé par Michel Crépeau aux habiletés terriennes rad-soc, ce pur apparatchik franc-maçon, qui n’a jamais travaillé, est surnommé « le Sarko écolo ». Il aura mis sur la touche toute la vieille garde verte et placé ses hommes (et surtout ses femmes) dans le parti. Ce « vert qui mange sa viande bleue » est un ambitieux qui se voit ministre de l’Intérieur ou du Budget. En toute modestie, il déclare : « Je suis un des hommes les plus influents de la république » (Le Canard Enchaîné du 6 novembre 2013).

« Pas la peine de parler aux gens de dérèglement climatique… J’ai une bonne connaissance de la géographie, du sport et de la gastronomie, ça passe toujours. C’est mon côté chiraquien ! » (Le Point du 31 octobre 2013).

« Je l’ai connu du temps où j’étais un chef socialiste et où il me léchait en vain les pieds pour un siège aux cantonales en Essonne dans une ville qu’il n’habitait pas » (Jean-Luc Mélenchon, rapporté par Le Nouvel observateur du 17 décembre 2009).

« Jean-Vincent Placé, c’est l’homme en costume cravate des verts. Un ovni dans le parti écolo. Il aime le pouvoir, les belles femmes et les cigares. Il roule parfois vite et se gare souvent mal. Il dîne aux meilleures tables du 7e arrondissement de Paris, on lui sert du « monsieur le président ». Il copine avec Roger Karoutchi (UMP), Jean-Paul Huchon (PS), Bernard Lehideux (MoDem), François Sauvadet (Nouveau Centre), ou encore… Pierre Charon, le conseiller de Sarközy. D’aucuns le décrivent comme un apparatchik, un cynique un opportuniste sans conviction spécialiste des coups tordus » (Le Point du 15 juillet 2010. Faits & Documents 366 - Octobre 2013


« Quand n’importe quel jeune loup de son âge rêve de l’Assemblée nationale, le numéro 2 d’Europe Écologie – Les Verts (EELV) préfère aller croûter sous les ors du palais du Luxembourg, où l’on n’est pas élu directement par les citoyens, mais à la grâce des tractations » (Mégalopolis du 15 juillet 2011)

Jean-Vincent Placé est, à l’état civil, né le 12 mars 1968 à Séoul (Corée du Sud) même s’il précisera au Figaro du 13 août 2010 que cette date est incertaine. D’abord élevé par des soeurs protestantes hollandaises, il sera adopté sous forme plénière à l’âge de sept ans par une famille normande avant d’être naturalisé en 1977. Dans cette famille française de cinq enfants, le père est avocat et la mère institutrice. S’il a souvent été dit que cette famille était « très à droite et très chrétienne », il semble que la réalité soit à nuancer. En effet, son frère Hervé Placé, avocat d’affaires à Caen, expliquait à Mégalopolis du 15 septembre 2011, à propos de ses géniteurs que « Lui [est] plutôt de droite, elle plutôt de gauche ».

Il aura fait tout son cursus scolaire à Caen, au collège Villey Desmeserets, puis au Lycée Augustin Fresnel d’où il sortira bachelier (1987). Il obtiendra une maîtrise d’économie à l’université de Caen où il militera à l’UNEF-ID tout en fréquentant le PS Caennais. Entré très jeune en maçonnerie, au Grand Orient de France, il adhère aux radicaux de gauche en 1992. Michel Crépeau (lui-même franc-maçon, membre de la Commission trilatérale, député de Charente-Maritime et maire de La Rochelle et président du groupe Radical-citoyen-vert) le prend sous son aile et en fait son assistant parlementaire (1995-1999). « Le chinois de Crépeau » doit tout à ce « deuxième père » (Le Point, 15 juillet 2010) qui lui apprendra tous les rouages du métier : « Tu sonnes, tu fais parler le mec de lui, tu lui répètes trois fois ton nom et le jour du vote. C’est tout (Le Point, 31 octobre 2013). »

Parallèlement, présent sur la liste PRG menée par Louis Mexandeau, Jean-Vincent Placé se retrouve conseiller municipal d’opposition à Caen (1995-2001). Après la mort de Michel Crépeau (1999), Placé s’installe à Paris et adhère aux Verts (2001). « Il aurait pu entrer au PS, mais pour lui, mieux vaut être un aigle chez les petits qu’un moineau chez les grands (Le Point, 15 juillet 2010). »

Alors que Placé n’a aucun antécédent écologique, Jean-Luc Bennahmias, alors secrétaire national des Verts, lui confie la direction du Cédis (Centre d’éco développement et d’initiative sociale). Destiné à former les élus écologistes, cet organisme, financé grassement par l’État, qu’il dirigera pendant dix ans (2001-2011), lui a permis de tisser sa toile dans le parti (sur le site copains d’avant, il se présente d’ailleurs comme directeur de centre de formation). À son départ, il nommera Christophe Rossignol, un familier de son riad à Marrakech, qui quittera son poste au printemps 2012 (pour la campagne législative infructueuse de la 2e circonscription d’Indre-et-Loire) avant d’être remplacé par Dominique Plancke.

Il est d’abord membre du secrétariat exécutif des Verts d’Ile-de-France en tant que délégué aux élections de 2002 à 2004, puis sera l’un des principaux négociateurs de l’accord régional Verts-PS (alliance dès le premier tour dans quatorze régions). Très fin manoeuvrier, il se fait donc élire tête de liste parisienne aux élections régionales de 2004, puis à la présidence du groupe Vert au conseil régional d’Ile-de-France. L’année suivante il devient membre du comité des régions (CDR) de l’Union Européenne, où il représente la Région Ile-de-France.

« Une fois bien installé au conseil régional, il s’est déployé chez les Verts et a pris une place étonnante. Sans jamais intervenir dans les débats du congrès, il négocie les alliances et propulse son nouveau courant, Espoir en actes, au centre du jeu (Le Monde du 21 mai 2008). » C’est ainsi qu’au congrès de 2006, il réussit à faire nommer sa compagne d’alors, Cécile Duflot (portrait détaillé dans F&D 284), secrétaire nationale bien que minoritaire au sein du parti. Il lancera au député PS Bruno Le Roux : « T’as vu qui est secrétaire nationale ? Ma meuf ! C’est moi le patron maintenant. »

Le Monde du 21 mai 2008 précise : « On lui reproche d’avoir « importé » les méthodes apprises au PRG. Intrigues, alliances dans les couloirs, menaces sous couvert de pressions amicales, peu d’appétit pour les batailles idéologiques qui font le délice des Verts : tout pour déplaire. Et pourtant, il grimpe. »

En 2006-2007, rapidement rebaptisé « expert électoral », il est négociateur en chef des Verts pour les élections législatives. Le premier fait d’arme par le duo Placé-Duflot sera de refuser l’accord électoral avec le PS, malgré une proposition de soutien dans la 5e circonscription de l’Essonne, circonscription dans laquelle Ségolène Royal était arrivée en tête lors du second tour de l’élection présidentielle. La dénonciation d’un accord au rabais avec les socialistes lui permettra de consolider sa base en interne.

Il sera président de Natureparif depuis sa fondation en 2007 jusqu’en 2010, une agence régionale de la nature et de la biodiversité d’Île-de- France (la plus importante agence sur la biodiversité en Europe, avec un budget annuel de 3,4 millions d’euros).

Après les municipales de 2008, il occupera également la fonction de conseiller municipal aux Ulis (jusqu’en 2011), mais se fera surtout remarquer par sa réaction à la victoire de Dominique Voynet à Montreuil : « Dommage qu’elle ait gagné contre un autre élu de gauche. J’espère qu’elle va s’occuper à pleintemps des habitants de Montreuil. » Cette attaque sera la première d’une campagne anti-Voynet pour faciliter la réélection de Cécile Duflot à la tête du parti. Quant à lui il sera élu secrétaire national adjoint des Verts, délégué à l’organisation, aux régions, à la communication interne et aux relations extérieures. De fait, le n° 2 du parti. Dans la lancée du bon score d’Europe Écologie aux européennes de 2009 (16,3 %), il opte pour la constitution de listes autonomes au premier tour des élections régionales de 2010.

Directeur de campagne de Cécile Duflot en Île-de-France (16,58 % au premier tour), il négociera la fusion d’entre deux tours en Île-de-France avec Jean-Paul Huchon et au niveau national avec Claude Bartolone.

Il occupera, de mars 2010 à décembre 2011 le poste de vice-président du conseil régional d’Île-de-France, en charge des transports (un budget annuel de 9 milliards d’euros). « Il s’intéresse à ses dossiers, mais ce n’est pas le roi des transports en Ile-de- France. Ce n’est pas qu’il ne suit pas, c’est qu’il n’en a pas envie. Tant qu’il n’aura pas la présidence du Stif [le bras armé de la région en matière de transport, dirigé par Jean-Paul Huchon, N.D.L.R.], il ne s’y investira pas totalement. Pour lui, pas question de faire le job pour quelqu’un d’autre (Roger Karoutchi dans Mégalopolis du 15 septembre 2011). » Michèle Sabban de conclure : « Il est dans le deal permanent, avec une façon insolente de menacer de ne pas voter s’il n’obtient pas les moyens qu’il réclame (Le Monde Magazine, 16 octobre 2010). »

Ambitieux, il participait en 2010 au forum Sécurité et liberté à l’université du PS, assurant à L’Express du 28 juillet 2010 : « J’espère faire partie de ceux qui dirigeront le pays. Je rêve du ministère du Budget ou de celui de l’intérieur, par attachement à l’ordre républicain. »

Pour la désignation du candidat à la présidentielle de 2012, il coachera Hulot tout en ayant pensé un temps soutenir Duflot contre Eva Joly (« Si vous préférez la vieille éthique à la jeune dynamique »), avant de soutenir cette dernière contre Hulot. Daniel Cohn-Bendit révélera un mail envoyé par un proche de Placé en interne : « On peut leur laisser Eva Joly pour 2012, mais il faut bloquer Cohn- Bendit, Jadot et garder le parti (Libération du 7 juin 2010). »

En réalité Duflot et Placé avancent en binôme pour assurer leur emprise sur le parti. Gaby Cohn-Bendit, les appelle le « Politburo » et Daniel Cohn-Bendit désabusé de constater : « C’est le Richelieu des Verts, il est sans fois ni loi, il se réclame de Mitterrand et de la ruse (L’Express du 28 juillet 2010). »

Le choix de Joly est en réalité un sacrifice volontaire de l’élection présidentielle dans le cadre de négociation avec les socialistes en vue des législatives. Un socialiste constate d’ailleurs dans Le Point (15 juillet 2010) : « Il deal, il arrose à coup de déjeuners, de dîners, de placements de ses potes… Il ne croit qu’au rapport de force, l’écologie il s’en tape ! » et Stéphane Sitbon, conseiller de Cécile Duflot reconnaît : « S’ils n’étaient pas amis [Duflot et Placé], il serait déjà mort (même source). »

Entré chez les Verts à l’adolescence, Stéphane Sitbon, homme clé de la nomenklatura verte, accompagne Placé dans ses négociations où il discute d’égal à égal avec les pontes socialistes en vue des sénatoriales de 2011.

C’est ainsi qu’il entre au Sénat avec neuf autres élus écologistes. Avec la baisse du nombre de sénateurs nécessaire pour la formation d’un groupe (de 15 à 10, pour laquelle il a oeuvré), il se retrouve propulsé président de groupe au Sénat. Il déclare alors : « Je le dis tranquillement avec beaucoup de prétention : sans Aubry, Duflot et moi il n’y aurait pas eu de majorité au Sénat (Le Point, 12 janvier 2012). »

Désormais sénateur de l’Essonne, membre de la commission des Finances, il est désigné comme rapporteur spécial du budget de la sécurité. En bon rad-soc, il négocie ensuite l’accord législatif PS-EELV (sur 63 circonscriptions) qui obtiendra 18 députés.

Avec un score de 2,31 % d’EELV à la présidentielle, le parti obtient donc deux groupes parlementaires, celui de l’assemblée nationale étant présidé par François de Rugy, son ami de quinze ans. Jean-Vincent Placé qui « fait de la politique comme un éléphant du PS ou un baron de l’UMP » (Entourages du 26 novembre 2012) entretient le contact avec les socialistes Jean-Pierre Bel, François Rebsamen et François Lamy avec qui il a négocié les accords entre les deux partis en vue de l’élection de 2012.

Au Sénat, ce mondain est comme un poisson dans l’eau, s’affichant avec les UMP Roger Karoutchi et Pierre Charon, ou encore Jean-Louis Borloo. Laure Lechatellier, une de ses fidèles, se charge de ses relations politiques réservées, et garde un oeil sur le conseil régional d’Ile-de-France dont elle est vice-présidente en charge de l’action sociale.

Séparé (mais en très bons rapports, en particulier politiques, puisqu’il demeure en fait son véritable mentor) de Cécile Duflot, il vit désormais en concubinage avec Éva Sas, la trésorière des Verts. Née en 1970, cette dernière est l’ancienne compagne du ministre délégué au développement Pascal Canfin. Elle fut candidate dans la 18e circonscription de Paris en 1997 sur la liste USQJ (de Pierre Larrouturou) où elle avait obtenu 0,97 % des voix. Elle est aujourd’hui députée écologiste de l’Essonne (le département de Placé), vice-présidente de la commission des Finances de l’assemblée nationale, trésorière d’EELV et cogérante avec Cécile Duflot de la SCI Un toit pour les Verts. Aux élections municipales de 2014, elle doit conduire la liste à Savigny-le-Temple.

En matière de politique étrangère, Placé a toujours été un sioniste, à la différence d’autres élus écologistes. Il a d’ailleurs participé aux deux plus récents dîners de gala du Conseil représentatif des institutions juives de France (2012, 2013). En juin 2013, il s’est rendu, avec Eva Sas, en Israël où Jean-Vincent Placé conduisait la délégation d’élus EELV (avec François de Rugy, André Gattolin, et Christophe Cavard).

Le porte-parole d’EELV, Jean Philippe Magnen fera savoir que le parti ne cautionnait pas ce déplacement qui marque une rupture avec la position historiquement pro-palestinienne des Verts.

Un an avant, il s’était rendu aux cent ans de l’hôpital Hadassah et le président d’Hadassah-France, Sydney Ohana lui avait rendu hommage publiquement : « Il n’a rien à envier au plus sioniste d’entre nous. Jean- Vincent Placé est un ami d’Israël de longue date » et de rajouter : « J’espère que tu sauras populariser un peu la cause d’Israël chez les écolos » (Actualité juive du 14 juin 2012). Il semble qu’il ait été entendu.

http://www.faits-et-documents.com

Commentaires

En parlant de Pussy...

http://stayhungrystayhostile.tumblr.com/post/40983307641

Écrit par : Rob | 15/04/2014

très classe Rob.
Vous avez un peu d'avance pour un "Friday wear"

Écrit par : Popeye | 15/04/2014

Sinon, JV Placé, comment dire...
Non, ne rien écrire.
La XVIIème chambre pourrait s'intéresser à mon opinion.

Écrit par : Popeye | 15/04/2014

"Il aime (...) les belles femmes"

Ah bon ^^

Écrit par : Calliclès | 15/04/2014

Sais pas pourquoi ce type me fait penser a des repliques du bourgeois gentillhomme en beaucoup, beaucoup moins drole...

Écrit par : JÖ | 15/04/2014

16 04 2014 .... Voilà comment ça se passe à Kramatorsk ce matin : des blindés de l'armée de l'ex-Ukraine sont entrés en ville mais l population les a entouré et ils ont fraternisés ... l'armée a pris le parti des fédéralistes, la'armée ne veut pas faire la guerre au peuple !

http://youtu.be/pGW_wXRdDMY

La junte a vraiment du souçi a se faire !

Écrit par : Dimezzanouille | 16/04/2014

L'armée se range au côté de la population.
Tout le monde fraternise.
Si la guerre survient, ce sera UNIQUEMENT par la volonté de l'OTAN CONTRE les populations, contre les peuples !

Écrit par : Dimezzanouille | 16/04/2014

Et en plus, il ne paie pas ses PV, et en cela, il nous donne l'exemple ^^

Dimezzanouillovitch

Ici, c'est un fil Placé ! T'as pas remarqué ?

Écrit par : Carine | 17/04/2014

Vivement ce soir ? Miss Friday Wear !
On aura peut-être une chance que les Dieux laissent deux minutes à Hoplite pour nous mettre une autre tronche que ce zuif synthétique made in Korea...
Putain la face de citron avec une moumoute quand tu allumes l'ordi, ça commence à gaver ;-)

Calliclès, il y a un "tronc commun", une espèce de charte pour faire partie de la bande ? Histoire de savoir où je me situe :-)
Si c'est plus simple (mais pas moins surveillé) de me répondre par mail, Hoplite dispose d'une de mes adresses.

Écrit par : S10 | 18/04/2014

Boreas semble bien connaitre les Balkans et en particulier le Kosovo.

Écrit par : Dizemanov | 18/04/2014

Non, jamais mis les pieds.

Se cultiver, ce n'est pas qu'une affaire de voyages.

Sinon, le premier touriste venu serait savant.

Écrit par : Boreas | 18/04/2014

et vous n'êtes pas le premier touriste venu ....

Écrit par : Dizemanov | 18/04/2014

Je n'ai pas une mentalité de touriste, et vous ?

La Russie, vous y avez vécu ? Le Viet Cong, pendant la guerre du Vietnam, vous l'avez côtoyé ?

Écrit par : Boreas | 18/04/2014

http://youtu.be/2ePOV4II9GE

Écrit par : Dizemanov | 18/04/2014

Bon triste raclure que veux-tu insinuer par:"Le Viet Cong, pendant la guerre du Vietnam, vous l'avez côtoyé ?" ; je me le permets car t'arrêtes pas de balancer les étiquettes - en apparence imparables - sur tes contradicteurs.
Si mes notions sont bonnes, les Viet Congs incarnaient la résistance d'un peuple à l'envahisseurs ; on pourrait les comparer à la résistance française entre 40 et 44 ; je peux facilement comprendre que pour l'architecture mentale d'un épicier de ton espèce cela représente le mal absolu ; mais aux yeux des gens dignes?

Écrit par : Sclavus | 19/04/2014

Je ne m'adressais pas à toi, ô hypersensible Sclavus aux obsessions aussi sanitaires qu'épicières. Mais comme je suis de bonne composition, je vais te répondre.

Que je sache, la Résistance française n'était pas téléguidée par l'URSS et la Chine pour imposer à mon pays un régime communiste totalitaire et assassin de masse. Et si tu as lu Simon Epstein (ah ben non, pas possible, c'est un "Khazar", donc forcément un menteur, hein), tu dois quand même savoir que la Collaboration était, pour l'essentiel, issue de la gauche et la Résistance, de l'affreuse "extrême droite"...

Le Viet Cong ne saurait "[incarner] la résistance d'un peuple à l'envahisseurs" (sic), sauf dans la propagande communiste que tu reprends telle quelle !

Son ancêtre le Viet Minh, tout aussi communiste et téléguidé, avait imposé au Nord-Vietnam la "libération" de l'affreux colonialisme français. Je suis moi-même anti-colonialiste, mais si la France a eu tort de coloniser l'Indochine et si le régime colonial était certes très imparfait, il a plutôt apporté des améliorations que des souffrances... Aucune comparaison possible avec l'horreur communiste meurtrière d'Hô Chi Minh !

Pour ce qui est du Viet Cong, cette pseudo-"résistance" ne visait qu'à imposer au Vietnam du Sud, indépendant depuis 1954, sous prétexte de réunification et de libération nationale, les douceurs du soviétisme à la chinoise, avec son cortège d'égalitarisme niveleur, de lavages de cerveaux, de meurtres de masse et de camps de "rééducation" dont les opposants sortaient... les pieds devant. Bel idéal, belles réalisations.

Si, à l'instar de l'ineffable Dimezzano, tu ne sais pas raisonner autrement qu'en binaire, sans jamais replacer les choses dans leur contexte historique (en l'occurrence, la Guerre Froide) et par réaction à votre omniprésent axe du mal "atlanto-sioniste", je ne peux vraiment rien pour toi.

Etant personnellement anti-américain et n'aimant pas beaucoup les Juifs, du moins en général et surtout quand leurs lobbies promeuvent le mondialisme, l'ethnomasochisme européen voire l'immigration-invasion, je suis toujours étonné de ce binarisme forcené et sans la moindre nuance, qui voudrait réécrire l'Histoire comme si un Grand Satan américain et "sioniste" avait été à l'oeuvre absolument dans tous les domaines et que n'importe quoi d'autre aurait été mieux.

Il faut dire que je ne suis pas anti-américain primaire, sauf par provocation. Pour ma part, entre, d'un côté, l'Amérique d'Herman Melville et de Nathaniel Hawthorne, de Mark Twain et de Jack London, d'Erskine Caldwell et de James Ellroy, et le cauchemar soviétique, eh bien... Comme Soljenitsyne en son temps (toutes proportions gardées, évidemment : je ne suis qu'un nain ridicule par rapport à ce grand homme), j'ai choisi, et sans hésitation. Ce qui fait de moi, aux yeux des imbéciles et des menteurs professionnels, un "atlanto-sioniste". La belle affaire.

Écrit par : Boreas | 19/04/2014

mais bien sûr que t'es ridicule ; car derrière ton envolée lyrique (un vrai bottin de la culture américaine classique)on devine le nez du télégraphiste qui omet de dire qu'Alexandre Isaïevitch a dit sa vérités à l'Amérique ; pas seulement à l'Amérique mais à l'ensemble de la société libérale occidentale avant de rentrer en Russie ; et que son premier geste sur le sol russe a été d'embrasser la terre russe.
Hein, lopette? La vérité demande à être dite ; elle ne demande que ça. Mais quand on veut manippuler... on se garde bien de la dire.
Concernant les Viets Kongs - que veux-tu? toute aide est bienvenue ; ça relève de la tactique guerrière ; c'est vieux comme le monde. Le but étant de faire déguerpir celui qui s'est approprié leur terre.

Écrit par : Sclavus | 19/04/2014

"qui omet de dire qu'Alexandre Isaïevitch a dit sa vérités à l'Amérique ; pas seulement à l'Amérique mais à l'ensemble de la société libérale occidentale avant de rentrer en Russie (...) La vérité demande à être dite ; elle ne demande que ça. Mais quand on veut manippuler... on se garde bien de la dire."

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Bah justement, champion, une fois de plus, il se trouve que je l'ai dite :

http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2013/08/10/notre-chute-vue-par-soljenitsyne-racines-et-remedes-5138522.html

Tu es vraiment un génie, toi.

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"Concernant les Viets Kongs - que veux-tu? toute aide est bienvenue ; ça relève de la tactique guerrière ; c'est vieux comme le monde. Le but étant de faire déguerpir celui qui s'est approprié leur terre."

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Ah, OK.

Donc, les massacres de masse de ses compatriotes vietnamiens par le régime d'Hô Chi Minh, c'était pour les "faire déguerpir" car ils s'étaient "appropriés leur terre" ?

Je ne savais pas. Accepte mes excuses, ô grand Sclavus. J'ignorais et je pense que tout le monde ignorait (sauf le Parti Communiste Vietnamien, l'URSS et la Chine, bien sûr).

Quels génocides faut-il encore cautionner pour cadrer avec la "tactique guerrière" appropriée aux grands desseins anti-"atlanto-sionistes" qui sont les tiens ?

S'il te plaît, instruis-moi, je ne demande qu'à apprendre d'une si grande lucidité.

Écrit par : Boreas | 20/04/2014

En fait c'est simple - le seul de ce blog qui passe son temps à présenter les tragédies comme s'il s'agissait de petites comédies du théâtre de boulevard, c'est toi.
Le seul qui utilise la tactique parfaitement malhonnête (mensonge systématique, jargon psychiatrique, rhétorique de la guerre froide... ou autres façons dans le but de discréditer le contradicteur)d'escamotage de toute dimension d'un phénomène dérangeant pour les intérêts d'un hypothétique Khagantat au sein de heartland, c'est aussi toi.
Je cite les "espérances planétariennes" et tu transforme illico le nom d'auteur du texte en un sobriquet destiné à le ridiculiser (ricin); façon commode d'éviter de parler du texte qu'est formidable.
Roland (il y qqs mois)poste un truc très documenté sur la géopolitique d'Europe (influence des USA sur... si ma mémoire est bonne)il fallait qu’aussitôt le petit roquet organise une meute pour lui sauter à la gorge.
Etc. etc.
J’avoue qu'en cherchent sur la Chute l'échange que j'avais cité au tout début de notre empoignade, j'ai relu pas mal de tes commentaires ; tous ont l'aire parfaitement crédible encore aujourd'hui ; ton évolution manipulatrice est récente. J'ignore les raisons de cette évolution mais elle est néanmoins trop flagrante.
Une personne de bonne foi et normalement intelligente ne peut réduire aucun des sujets évoqués dans notre empoignade, à leur dimension caricaturale et ridiculement manichéenne, comme tu le fait, et rester crédible.
Aau fait, tu ne m'as jamais dit ce que tu pensais d’Israël Shamir:http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CD0QFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.tlaxcala.es%2Fpp.asp%3Flg%3Dfr%26reference%3D1319&ei=VZ1TU6OEMse1Pc-dgdgK&usg=AFQjCNEKo_fS1om00gVcXVWyfjfp-Fh3eg&sig2=s2XnJLpWvQJ0se2mqcAPdQ&bvm=bv.65058239,d.ZWU&cad=rja

Écrit par : Sclavus | 20/04/2014

Je te ridiculise à chacune de tes sorties, Sclavus.

Il n'y a que toi pour feindre de ne pas t'en rendre compte, en ne répondant jamais quand je te mets le nez dans tes mensonges et en te lançant, à chaque fois, dans de nouvelles diatribes tout aussi mensongères.

Tu es transparent. La pratique de l'inversion accusatoire, c'est uniquement la tienne.

Écrit par : Boreas | 20/04/2014

C'est pas moi qui a écris ça a ton sujet ; c'est Israel Shamir ; faut t'adresser a lui.

Écrit par : Sclvs | 20/04/2014

Et pq "inversion accusatoire" ; je ne t'accuse de rien' je demandais juste ton avis sur une conference de ce mec.
Bon, maintenant après avoir appris une petite bribe de ta biographie: "qui dans la guerre a eu une conduite des plus honorables et est un exemple pour moi".
Je comprends mieux ton raisonnement d'abruti facho ; mais c'est pas de ma faute ; ni celle des Serbes, Grecs, Russes ; ces peuples se sont simplement, dans leur infini dignité battus contre les envahisseurs de leurs patries respectives ; il se trouve que ton papa (officiel) faisait partie de ceux-la. C'est l'Histoire qu'est cruelle et aveugle ; révoltes-toi contre elle.

Écrit par : Sclvus | 21/04/2014

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