01/06/2016
des hommes
Longtemps j'ai balancé entre Ferdinand et Jünger.
Finalement t'as pas le choix, quand ta classe d'âge et tes potes de ton village ou de ton quartier partent à la boucherie, tu pars aussi.
Qui se rappellera du comique troupier Hollande et de la grosse Merckel et de leur Verdun-Pride dans 100 ans?
Personne évidemment. Verdun est une bataille éternelle comme Salamine ou le Têt.
Les historiens en parleront toujours dans 12 générations.
Alors, les pitreries de quelques politicards progressistes en mal de réélection, vous m'avez compris. Fuck!
Les hommes enterrés à Douaumont ou dans les environs n'en ont cure, ils sont -eux- rentrés dans l'histoire, pour de vrai et depuis longtemps.
--------------------------------------------------------------------------------------
« Un cercle d’allemands et d’anglais nous entourait, nous invitant à jeter nos armes. Il régnait la même confusion que sur un navire qui sombre. J’exhortais d’une voix faible mes voisins à poursuivre leur résistance. Ils tiraient sur nos adversaires et sur les nôtres. Un guirlande de figures hurlantes ou muettes se refermait autour de notre petite troupe ; A gauche deux colosses anglais fourrageaient à coups de baïonnettes dans un bout de tranchée d’ou s ‘élevaient des mains implorantes. Parmi nous, on entendait aussi des voix stridentes : « cela n’a plus de sens ! Jetez vos fusils ! Ne tirez pas camarades ! » Je lançais un coup d’œil aux deux officiers, debout à coté de moi dans la tranchée. Ils me répondirent d’un sourire, d’un haussement d’épaules, et laissèrent glisser à terre leur ceinturons. Il ne me restai plus que le choix entre la captivité ou une balle ; (…) Deux anglais qui ramenaient un groupe de prisonniers du 99éme vers leurs lignes, me barrèrent la route. Je plaquai mon pistolet sur le corps de l’un deux et appuyai sur la détente; l’autre déchargea son fusil sur moi sans m’atteindre ; Ces efforts violents chassaient le sang de mes poumons en spasmes clairs. Je pus respirer plus librement et continuai à courir le long du bout de tranchée. Derrière une traverse, le lieutenant Schläger était accroupi au milieu d’un groupe de tireurs. Ils se joignirent à moi. Quelques anglais, qui traversaient le terrain, s’arrêtèrent, mirent un fusil-mitrailleur en batterie et tirèrent sur nous. Sauf moi-même, Schläger et deux de nos compagnons, tous tombèrent; (…) rien ne m’inquiétait, que la perspective de m’écrouler trop tôt… » Ernst Jünger, Orages d'acier.
21:18 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Bientôt il ne nous restera que nos couteaux de cuisine ou le fusil du grand père non déclaré :-)
Écrit par : Hugues capet | 04/06/2016
Écrit par : hoplite | 04/06/2016
Holleindre a raison, "ils armeront les banlieues pour defendre la Republique".
Écrit par : JÖ | 04/06/2016
Écrit par : Three piglets | 06/06/2016
Cela dit, holleindre a un train de retard: avec la Syrie, ils ont deja armé nos banlieues.
Écrit par : Three piglets | 06/06/2016
En fait j'ai tendance a croire que c'est surtout les presenter comme des defenseurs de la republique qui est important dans la phrase de Holleindre.
Ca semble gros a premiere vue, mais c'est totalement possible, finalement.
Écrit par : JÖ | 07/06/2016
Écrit par : hoplite | 07/06/2016
Les commentaires sont fermés.