20/10/2013
Vote ethnique (2)
« Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ».
Houria Bouteldja, "Nouvelles Questions Féministes", vol 25, 2006.
NB1: Alain Soral fait une lecture intéressante de l'hubris Bouteljienne: selon lui, cette salariée de l'Institut du Monde Arabe largement financé par le Qatar (allié de l'empire) ne serait qu'une idiote utile (encore une, bordel!) du projet de choc des civilisations cher aux idéologues néocons en appellant ses coreligionaires muzz à la guerre civile. Une sorte de jolie conne instrumentalisée par ses pires ennemis, en quelque sorte.
NB2: voir aussi cette sortie à Bagnolet (NOUS NE SOMMES QUE DES LANCEURS DE CHAUSSURES!) appelant les quartiers muzzs à suivre l'exemple des "printemps arabes" en compagnie du cosmopolite Gresh et de l'étrange Ramadan chiant sur la laïcité...(et quand on l'écoute deux secondes, on comprend mieux que c'est vraiment une conne. Jolie. peut-être pour ça qu'elle alimente le spectacle, d'ailleurs). une parfaite indignada..
00:53 | Lien permanent | Commentaires (61) | Tags : houria bouteldja
28/01/2012
Chroniques du vivre ensemble (5)
« Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ».
Houria Bouteldja, "Nouvelles Questions Féministes", vol 25, 2006.
"Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs"...
Et les Français seraient racistes? ha ha! Quel drôle de pays, vraiment.
Et oui, pourquoi faudrait-il débattre?
Débattre de quoi et avec qui ?
Houria Bouteldja est dans son rôle : porte-parole d’une communauté fraîchement immigrée ou d’immigrés de deuxième ou troisième génération, Français sur le papier, mais se vivant comme des étrangers en France. Parce qu’ils sont issus de civilisations dont les valeurs civilisationnelles sont aux antipodes des nôtres, parce que le gap civilisationnel est trop béant pour être franchi, au moins en si peu de générations, parce qu’ils n’ont pas –ou plus pour beaucoup- le désir de le franchir, parce que la France ne demande plus depuis peu à ceux qui viennent vivre sur son territoire de vivre comme eux : à Rome, on ne vit plus comme les Romains mais comme au-delà du limes, parce que ils portent en eux la haine de l’Occident, la haine de ce que porte en lui chaque européen de souche depuis mille ans : ce processus de rationalité critique et de quête d’autonomie (d’auto-institution des sociétés modernes) et d’arraisonnement technicien du Monde, ennemi mortel des civilisations traditionnelles.
Enfin parce qu’ils n’ont pas oublié la guerre de l’opium, le sac du palais d’été, la mise en coupe réglée du monde par les empires européens à la fin du XIXème siècle et l’extermination de 40 millions d’indiens d’Amérique au nom d’une idée de Progrès dont la faillite est évidente à la fin d’un XXième siècle chaotique.
Gauchet explique très bien comment le potentat Saoudien dans sa berline Allemande est le vecteur, à son corps défendant, de cette Weltanschauung occidentale et ça n’est pas un hasard si le reste du monde accède progressivement à la modernité (la technique, les armes, les objets) en rejetant les valeurs civilisationnelles qui les sous-tendent. Le monde se globalise et se modernise mais se désoccidentalise et redécouvre frontières et cultures différenciées, singulières et irréductibles quoi qu’en pensent les nouveaux curés occidentaux des « droits de l’homme ». (Sakineh sera-telle sauvée ? ha ha ! euhh on s’en tape, en fait)
L’impérialisme n’est évidemment pas le propre de l’Occident mais la geste Occidentale est unique par la nature subversive de son projet rationnel d’autonomie et d’émancipation. Or il semble que pour toutes les Bouteldja du monde qui viennent vivre chez nous, l’Occident ait des comptes à rendre.
Ne nous y trompons pas, l’hégémonie occidentale s’achève : l’épuisement du sens, le « retrait dans le conformisme » (Castoriadis), l’anomie consumériste (le cochon pressé de choisir entre deux auges au nom de la « liberté » de Sloterdijk), le déclin démographique sont –paradoxalement- les symptômes d’une agonie civilisationnelle du projet unique d’autonomie sociale et individuelle. Aristote, le droit romain, l’héritage grec, la raison discutante, la rupture avec la théologie, l’époque critique, ce moment de l’Occident semble s’effacer devant ses avatars (la belle Houria, l’ « homme psychologique » de Lasch, dernier avatar de l’individualisme bourgeois).
L’avantage d’une Bouteldja sur un Juppé (le "meilleur d'entre nous" dit-on...ça donne une idée du reste) est que la première, même emplie de haine à l’égard de ce que nous sommes, reste cohérente avec elle-même. Elle sait la décomposition morale de l’Occident et les perspectives démographiques de ce continent. Elle connaît la force de l’Islam, sa résilience absolue à toute Ijtihad depuis 14 siècles, sa haine absolue de toute transgression du dogme coranique depuis les origines.
Juppé, bien qu’appartenant à une génération qui ignore que Mohamed est désormais le premier prénom donné dans les grandes villes européennes, fait partie de cette « élite politique» méprisable au plus haut point parce qu'incohérente et lâche: prônant la mixité sociale tout en scolarisant ses enfants/ petits enfants dans un ghetto leucoderme ou le vivre ensemble tout en accordant moult baux emphytéotiques à moult mosquées et autres « centres culturels » coraniques qui sont autant de places fortes étrangères, prémisses d'une palanquée de revendications communautaires et sécessionnistes sur le sol européen. N’est pas Richelieu qui veut.
Le regard d’Europé, cette princesse asiatique dont nous portons le nom, jadis introspectif et réflexif, est désormais vide.
Il faut espérer que les Européens, confrontés cette altérité Bouteldjiforme, archaïque donc sans concessions et violente, sachent retrouver en eux ce qui fit leur singulière létalité. Mais leur grandeur, aussi.
Entre les cochons de Sloterdijk dans leur porcherie climatisée et Hérodote parcourant les jardins de Babylone ou Eschyle écrivant Les Perses, le cœur ne doit pas balancer.
Sinon? voir le sort des minorités en terre d'islam. Et encore, celles-ci sont portées par autre chose qu'ikéa ou vivendi...
Voilà, voilà !
NB1: Soral fait une lecture différente de l'hubris Bouteljienne; en effet, selon lui, cette salariée de l'Institut du Monde Arabe largement financé par le Qatar (allié de l'empire) ne serait qu'une idiote utile du projet de choc des civilisations cher aux idéologues néocons en appellant ses coreligionaires à la guerre civile. Une jolie conne instrumentalisée par ses pires ennemis, en quelque sorte.
NB2: voir aussi sa dernière sortie à Bagnolet (NOUS NE SOMMES QUE DES LANCEURS DE CHAUSSURES!) appellant les quartiers muzzs à suivre l'exemple des "printemps arabes" en compagnie du cosmopolite Gresh et de l'étrange Ramadan chiant sur la laïcité...(et quand on l'écoute deux secondes, on comprend mieux que c'est vraiment une conne. Jolie. peut-être pour ça qu'elle alimente le spectacle, d'ailleurs). une parfaite indignada (ne manque que le pitre Hessel..)
23:36 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : houria bouteldja