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09/07/2014

Apollo night

 
Oh, the passenger
How, how he rides
Oh, the passenger
He rides and he rides
He looks through his window
What does he see?

02/06/2014

paradigme

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" (...) Pour qui veut imaginer ce que signifierait concrètement un monde centré sur les seules valeurs de l’économie et de la consommation, la République de Nauru offre un exemple privilégié. Cette petite île du Pacifique (21 kilomètres carrés et 4 000 habitants) contenait effectivement dans son sous-sol des gisements de phosphate d’une pureté extraordinaire que les puissances impérialistes (comme l’Angleterre ou l’Allemagne) s’empressèrent d’exploiter à leur profit dès le début du XXe siècle. Il faudra donc attendre 1968, date de son accession à l’indépendance, pour que l’île de Nauru puisse enfin obtenir le contrôle de ses ressources naturelles et bénéficier ainsi, pour la première fois de son histoire, des gigantesques retombées financières liées à l’exploitation de son minerai – devenu, entre-temps, indispensable à l’agriculture chimique et industrielle des pays occidentaux. Bien entendu, en décidant ainsi de poursuivre la politique d’extraction intensive du phosphate inaugurée par les puissances coloniales (et donc de soumettre le destin du pays aux aléas du marché capitaliste mondial), la jeune République se condamnait inévitablement à aggraver dans des proportions encore plus dramatiques la destruction écologique de l’île (disparition accélérée de la flore et des arbres, puis des terres cultivables et, au final, de toutes les activités d’autosubsistance traditionnelles). Mais, d’un autre côté, c’était une occasion unique, pour les habitants de Nauru, de découvrir l’univers enchanté de la consommation capitaliste et de commencer à imaginer – pour eux et pour leurs enfants – des formes de vie merveilleuses qui ressembleraient enfin aux images dont la télévision occidentale abreuve en continu les populations du « tiers-monde ».

L’exploitation et la vente du phosphate allaient, en somme, leur conférer le privilège rarissime de pouvoir émigrer sur place. De fait, la République de Nauru ne mit qu’un temps très court pour rejoindre le camp des pays les plus riches de la planète. Au bout de quelques années, le revenu par habitant y était devenu comparable à celui des Etats pétroliers de la péninsule arabique (et l’un des signes les plus spectaculaires de cette entrée dans le mode de vie capitaliste avait d’ailleurs été la progression foudroyante du taux d’obésité, à présent l’un des plus élevés au monde). Comme l’écrit Luc Folliet « dans les années 1970, Nauru est un paradis pour une population qui n’a pas besoin de se lever pour aller travailler [...]. Ils sont des rentiers et se comportent comme tels. Oisifs et consommateurs ».

Une telle success-story ne pouvait cependant pas durer éternellement dans la mesure où l’idée d’une croissance infinie dans un monde fini est taillée dans l’étoffe dont sont faits les rêves des économistes libéraux. Et ce qui est déjà devenu évident pour la planète l’était a fortiori pour une petite nation insulaire. C’est ainsi que les années 1990 vont sonner «comme le réveil brutal pour tout un pays». À cette époque, « 80 % de la surface de l’île a été creusée » et l’exploitation du phosphate commence à donner ses premiers signes de déclin. En quelques années seulement (sous le capitalisme global – où tout, par définition, est connecté avec tout — les moindres changements de situation peuvent naturellement induire des réactions en chaînes aussi soudaines que catastrophiques), ceux qui avaient cru pouvoir intégrer définitivement le cercle étroit des riches vont ainsi découvrir la réalité du mur écologique et devoir, peu à peu, faire l’apprentissage traumatisant de la véritable pauvreté. Car entre-temps, bien sûr, l’île a été presque entièrement détruite par les travaux de forage industriel : l’agriculture et les activités d’autosubsistance y ont devenues impossibles, les traditions morales et culturelles qui auraient pu donner un sens à une autre manière de vivre ont sombré dans l’oubli progressiste, et les citoyens-consommateurs, en perdant l’habitude de travailler (conformément aux mœurs des pays riches, ils avaient évidemment passé commande de centaines de travailleurs étrangers afin d’être déchargés de toutes les corvées quotidiennes), ont fini par désapprendre les gestes les plus élémentaires d’une vie adulte et autonome. A tel point que le gouvernement se voyait désormais réduit à envoyer les jeunes Nauruanes en « stages de reconditionnement » aux îles Fidji (situées à des centaines de kilomètres) afin qu’elles puissent « réapprendre à passer le balai, nettoyer la cuisine, changer des couches ».

Aujourd’hui, la brève parenthèse consumériste s’étant refermée, l’île apparaît donc comme une « immense casse à ciel ouvert. Il n’y a pas un endroit sans une voiture abandonnée. Des cimetières de ferraille et d’acier sont disposés çà et là dans tous les districts de Nauru : voitures, camions, pneus, matériel électroménager défectueux. Des centaines de magnétoscopes, téléviseurs, chaînes hi-fi s’y entassent aussi. Les vestiges d’un passé prospère forment désormais des monticules de rouille ». En un mot, Nauru est désormais un pays ruiné et sans âme, que seule l’aide internationale contribue encore à maintenir à flot.

L’histoire de cette petite île du Pacifique – autrefois paradisiaque — a évidemment valeur de fable pour l’humanité tout entière. Elle offre un concentré spectaculaire de tous les méfaits engendrés par les politiques de « croissance » (ou, plus exactement, d’accumulation du capital) – telles qu’elles ont été définies par les idéologues arrogants et bornés de la Banque mondiale, de l’OMC ou du FMI, et appliquées sans réfléchir par presque tous les politiciens de la planète (si l’on met à part quelques dirigeants de certains pays du tiers-monde, comme l’Equateur, la Bolivie ou le Venezuela). Elle nous confirme en même temps — à travers l’étrange folie passagère qui s’est emparée de son peuple – que l’imaginaire hypnotisant de la consommation moderne n’est rien d’autre que « le soleil illusoire qui se meut autour de l’homme, tant que l’homme ne se meut pas autour de lui-même » (Marx, Critique de la philosophie du droit de Hegel), et que sans une critique radicale de cet imaginaire aucune émancipation humaine ne saurait être envisagée.

Si la morale de cette histoire devait nous rester étrangère, il se pourrait donc que nous découvrions un jour que le destin de cette petite île des mers du Sud n’était, au fond, que la bande-annonce de celui qui attend l’humanité tout entière. Un simple modèle réduit, en somme, de ce futur Nauru planétaire qui est l’horizon inévitable de toutes les politiques de croissance". JC Michéa, Le complexe d'Orphée.


podcast

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03/02/2010

stooges

17/10/2009

Des viols et du rock ™

« Les résultats d’un sondage anonyme effectué sous la direction de Rachel Jewkes, du Medical Research Council de Johannesburg, auprès de 1738 habitants du Natal et de la région du Cap, révèle que plus d’un quart des hommes de ce pays (28%) ont déjà commis un viol, la moitié d’entre eux admettant qu’ils en ont commis plusieurs. Les deux tiers des violeurs ont commis leur premier viol alors qu’ils étaient encore adolescents ; un sur vingt a reconnu avoir violé une femme ou un enfant au cours des 12 derniers mois. On estime en outre qu’un quart des victimes ont contracté le sida suite à l’agression sexuelle dont elles ont fait l’objet. Le nouveau président sud africain, Jacob Zuma, avait lui-même été poursuivi pour viol il y a quelques années, mais avait été acquitté. Au total, un enfant est violé en Afrique du sud toutes les trois minutes, 88% des viols ne font l’objet d’aucune plainte, 7% seulement des violeurs sont déférés en justice. Les cinq pays où l’on enregistre le taux de viols le plus élevé (par milliers d’habitants) sont l’Afrique du Sud, les Seychelles, l’Australie, la Jamaïque et le Canada. Les Etats-Unis viennent en 9ème position. Les taux les plus faibles sont enregistrés dans les pays arabes, ainsi qu’au Japon, en Inde, en Turquie, en Grèce et en Indonésie. »

Mail & Guardian on line 18/06/09 in Eléments oct-dec 2009.


rape.jpg« Le nombre des viols a explosé en Norvège. Le taux est six fois plus élevé qu’à New York et atteint des records jamais égalés. Deux viols sur trois sont commis par des immigrés d’origine extra-européenne, selon les sources policières. En 2001, un professeur d’anthropologie, Unni Wikan, avait déclaré que “les femmes norvégiennes devaient prendre leur part de responsabilité” car les musulmans les trouvaient habillées de manière provocante. La conclusion de ce “professeur” n’était pas que les musulmans devaient s’adapter aux normes occidentales, mais l’exact opposé : “les femmes norvégiennes doivent réaliser qu’elles vivent dans une société multiculturelle et adapter leur comportement”.

En Suède, selon le Conseil pour la prévention de la criminalité, il existe une probabilité 4 fois plus élevée que le violeur soit né à l’étanger plutôt qu’en Suède. Les personnes originaires d’Algérie, de Lybie, du Maroc et de Tunisie sont prédominants parmi les violeurs potentiels. Anne Christine Hjem, avocate, qui a enquêté sur les crimes violents pour le Tribunal de Svea, rapporte que 85% des violeurs condamnés étaient né à l’étranger ou de parents étrangers.

Certains immigrés musulmans l’admettent ouvertement : “Ca n’est pas aussi grave de violer une suédoise que de violer une fille arabe” déclare ouvertement Hamid, résident en Suède. “Elles ne sont probablement pas vierges de toute façon. Alors que la fille arabe aura des problèmes avec sa famille. Ce sera une source de honte pour elle. C’est important qu’elle reste vierge jusqu’au mariage. C’est presque trop facile de se taper une suédoise. Beaucoup de garçons immigrés ont des copines suédoises quand ils sont ados. Mais quand ils se marient, ils prennent une femme convenable, de leur culture, et qui est vierge. Et c’est ce que je vais faire. Je n’ai pas beaucoup de respect pour les suédoises. Elles se font sauter sans arrêt”.

Au Danemark, où la situation est également catastrophique, un Mufti de Copenhague avait déclenché l’indignation publique en déclarant publiquement que les femmes qui refusaient de porter le voile étaient “des candidates au viol”. »

Bafweb 2006.

 

iggypop1.jpg« Il faut donc ici vivre en permanence dans l’urgence, la jouissance instantanée, maximiser le « délire » en un minimum de temps, sans bien sûr prendre conscience que les tabous d’hier sont devenus la norme en 2009. Le passé, l’éducation, et les gens ordinaire (quelle horreur) sont donc les principaux sujets de rébellion. Le sexe débridé, la drogue, la ville de nuit et la culture de la glande sont en revanche les sempiternels mythes. Le monde de l’underground avait pour règle, dans les décennies passées, de rester en marge de la société et de ses règles. Or, aujourd’hui, ceux qui sont censés animer cette marge et cet art indépendant sont congratulés à chaque note de guitare ou doigt d’honneur subventionné par Canal Plus, des organes de presse comme Les Inrockuptibles, Technikart ou, en Angleterre, le New Musical Express. Mais également par Jack Lang et tous les secteurs économiques du marché des jeunes et des adolescents, qu’ils soient vendeurs de gel capillaire ou de portables dernier cri. Si la dissidence est aujourd’hui synonyme de cela, il serait temps de se préoccuper des dangers révolutionnaires de « Question pour un champion ».

Iggy pop, leader des Stooges, a déclaré il y a quelques années, dans un éclair de lucidité, qu’être réellement rock, aujourd’hui, c’est d’être bien éduqué. En effet, la bohème larvée du cocaïnomane et idole de cette génération, Pete Doherty, dérange qui ?

Voici un exemple de la lutte anti fasciste de retard, concept décortiqué par Pier Paolo Pasolini dans ses savoureuses Lettres Luthériennes. »

Eléments, oct-dec 2009.

07/03/2009

Saturday night: Shadowplay again bordel, Iggy stoned, miss brody and black flag: turn it UP!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!