07/11/2008
Coaching progressiste, révolte des élites, friday list and coaching africain
Ici, la réalité dépasse la fiction.
Je vais y réfléchir et je reviens.
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"Il fut un temps où ce qui était supposé menacer l'ordre social et les traditions civilisatrices de la culture occidentale, c'était la révolte des masses. De nos jours, cependant, il semble bien que la principale menace provienne non des masses, mais de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie."
"Dans une mesure inquiétante, les classes privilégiées -les 20% les plus riches de la population, pour prendre une définition large- ont su se rendre indépendantes non seulement des grandes villes industrielles en pleine déconfiture mais des services publics en général. Elles envoient leurs enfants dans des écoles privées, elles s'assurent contre les problèmes de santé en adhérant à des plans financés par les entreprises où elles travaillent et elles embauchent des vigiles privés pour se protéger contre la violence croissante qui s'en prend à elles. Elles se sont effectivement sorties de la vie commune."
"Les mêmes tendances sont à l'oeuvre dans le monde entier. En europe, les référendums qui se sont tenus sur la question de l'unification ont révélé une faille profonde et qui va en s'élargissant entre le monde politique et les membres plus humbles de la société qui redoutent que la CEE ne soit dominée par des bureaucrates et des techniciens dépourvus de tout sentiment d'identité ou d'appartenance nationale. Une Europe gouvernée de Bruxelles sera de leur point de vue de moins en moins sensible au contrôle des peuples. Le langage international de l'argent parlera plus fort que les dialectes locaux. Ce sont ces peurs qui sont sous-jacentes à la résurgence des particularités ethniques en Europe, tandis que le déclin de l'Etat-nation affaiblit la seule autorité capable de maintenir le couvercle sur les rivalités ethniques. Par réaction, la renaissance du tribalisme renforce le cosmopolitisme chez les élites."
Cristopher Lasch, La révolte des élites, 1996.
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Et pendant ce temps, chez nos amis progressistes africains, nouveau prolétariat opprimé de ce monde globalitaire, la routine... (via Polydamas et Causeur)
"Personne n’aura remarqué une dépêche de l’agence Reuters faisant part de la lapidation, le 28 octobre, d’une enfant somalienne de 13 ans à Kismayo. Son crime ? Avoir été violée par 3 adultes, alors qu’elle se rendait à pied à Mogadiscio pour y visiter sa grand-mère… Et d’avoir eu la naïveté d’aller se plaindre aux autorités, croyant se placer ainsi sous leur protection… Verdict : la petite victime a été condamnée à la mort par lapidation pour adultère. Conformément à la tradition, la sentence a été exécutée en public devant plusieurs centaines de spectateurs enthousiastes. Peu soucieuses sans doute de pousser au choc des civilisations, les organisations féministes auront été d’une efficacité exemplaire dans la non-médiatisation de ce crime. A moins qu’elles aient été trop occupées à dénoncer le risque mortel que McCain et Palin représentaient pour les droits des femmes du monde entier…"
Mais que font les chiennes de garde, bordel? la ligue des droits de l'homme? Saint Obama? Rama machin? Carli Bruna? (vous me direz, cette gamine n'était pas une terroriste d'extrême gauche, mais quand même), l'abbé pierre? merde il est mort, euh Cécilia? merde elle est partie, pff, frère Tarik?
Rien. Pourquoi? Parceque les africains -aux yeux de nos modernes- sont des victimes, des irresponsables, des sous hommes, quoi qu'ils fassent. Une sous humanité juste bonne à être éduquée au Progrès et aux Droidlom par une heureuse mondialisation unificatrice. Mais ils préfereraient se faire crucifier (raçines chrétiennes) plutôt que de l'admettre, ces enfoirés donneurs de leçon. Après tout, cela n'est qu'une incivilité, pas plus, faut regarder la situation sociale, aussi, merde! Et puis toutes les cultures ne se valent-elles pas? Humm? Et au nom de quoi pourrions nous leur donner des leçons de civilité -de common decency? Allons, un peu de sérieux.
Contrairement à ces tartufes adeptes de l'idéologie du même, j'ai une approche différentialiste de ce type de problème; les Africains sont autres, ils ont une culture, une civilisation différente, éminement choquante pour nous occidentaux par certains aspects, mais éminement respectable en soi sur le fond. Par exemple, nos modernes considèrent que l'extermination annuelle dans nos hopitaux de 250.000 gamins dans le ventre de leur mère est un droit (faisant de l'avortement de masse la première cause de mortalité en Europe). Pas une horreur, un mal nécessaire. Un peu comme les somaliens: une gamine violée par trois hommes doit être lapidée, pour laver l'honneur de la famille (de la gamine, pas des violeurs...). Un mal nécessaire.
Et puis elle a quand même été "enterrée vivante jusqu'au cou" avant d'être lapidée par une foule festive et enthousiaste, suivant la loi coranique. Lapidée une première fois puis déterrée mais des infirmières ayant constaté qu’elle était encore vivante, elle a été remise en terre pour être achevée à coup de pierre.
Il y a quand même une certaine humanité qui s'exprime dans ces circonstances, non (l'infirmière, le travail bien fait)?
Bon WE
19:00 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : my dads gone crazy