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24/06/2008

Miniver ou la force de l'ignorance

 (…)Dans la droite ligne des débordements survenus vendredi soir, de nouvelles agressions ont été répertoriées tout au long du week-end. À l'occasion de la Fête de la musique, des bandes de jeunes éparpillées dans Paris ont réitéré leurs attaques, débarquant une seconde fois dans les secteurs écumés la veille, dont ils savaient qu'ils regorgeaient de futurs lauréats en goguette. «Samedi soir, rue Clerc, donc à proximité du Champs-de-Mars, j'étais en terrasse en train de dîner et un petit groupe de cinq était encore là, témoigne un jeune internaute sur un forum de discussion lycéen. Peut-être ont-ils regretté d'avoir raté la fête de la veille. Ils provoquaient les passants, surtout les femmes.»

Les groupes de perturbateurs ont également procédé à des incursions massives dans les quartiers chics de l'Ouest parisien, à commencer par le XVIe arrondissement, prenant toujours pour cibles des collégiens ou des lycéens. «Plus jeunes, plus vulnérables, ce sont des proies plus faciles que les autres », fait observer un policier. Le commissariat de la rue de la Faisanderie (XVIe) aurait ainsi enregistré plusieurs dizaines de plaintes entre samedi et dimanche.

«Dépouiller tout ce qui passe»

Le mode opératoire des suspects, dont au moins un a été placé en garde à vue ce week-end, est relativement invariable : une bande composée de vingt ou trente individus commence par invectiver les jeunes passants en les insultant puis, dans un attroupement, multiplie les coups. «Ils arrivent en nombre et se divisent au fur et à mesure en plusieurs petites cellules, explique une source policière. Extrêmement mobiles, ils savent très bien où il faut aller et ont pour unique but de dépouiller tout ce qui passe, avant de se volatiliser.» Aussi le phénomène est-il «exactement le même que dans les manifestations étudiantes», résume un spécialiste.(…)

Source.

 

Le gros avantage de ces incivilités à répétition comme disent nos amis sociologues et autres amis du désastre, c’est qu’il devient de plus en plus difficile de cacher la réalité au bon peuple, quotidiennement abruti par la propagande vivrensemblesque de nos media Frankistanais, c’est-à-dire les raids de pillards africains en quête de butin (et d’intégration) hors de leurs bantoustans et la Balkanisation de nos belles provinces…

Autant il est assez simple à une majorité de journalistes pratiquant l’autocensure, bien aidés en cela par le Ministère de la Vérité Frankistanais (AFP, Reuters) de dissimuler à la sagacité de nos contemporains le viol d’une jeune femme Belge par deux barbares en gare de Bruxelles à la mi-journée ou le courageux travail d’historien d’un Tidiane N’Diaye, autant il est difficile –voire impossible d’occulter ce que de nombreux citadins constatent par eux-mêmes régulièrement.

propagande.jpg Intervient alors un travail de déformation de la perception naturelle que chacun de nous pourrait avoir de tel ou tel évènement.

Par exemple, la simple expulsion d’un clandestin entré illégalement sur le territoire conformément à la Loi, devient une mesure discriminatoire et une atteinte aux Droits de l’Homme™ selon les trotskystes de RESF ou les protestants de la CIMADE

Une autre méthode bien connue et largement pratiquée –avec succès- par le camp progressiste est la réductio ad Hitlerum, concept développé par le philosophe Léo Strauss et consistant à décrédibiliser l’auteur d’une thèse ou d’une assertion contraire à la doxa de façon à esquiver le débat de fond et à empêcher l’ennemi de développer ses arguments. Les exemples abondent dans l’histoire du XXième siècle et Vladimir Volkoff a écrit des choses fort justes là-dessus.

Deux affaires récentes ayant trait à l’histoire de la traite esclavagiste ou à l’histoire des racines Grecques de notre civilisation illustrent bien ce type de contre information ou désinformation, et montre que des universitaires et historiens de talent reconnus dans leur communauté intellectuelle peuvent devenir ipso facto l’objet d’une haine sans limite et d’un travail de destruction opiniâtre, dés lors qu’ils contreviennent de façon crédible à la doxa, la propagande progressiste, et, en l’occurrence, à l’historiquement correct.

L'aboutissement de ce travail de désinformation puis de lavage de cerveau a été décrit de façon précise par Orwell dans 1984 sous le nom de double-pensée, terme de la novlangue indiquant une capacité à accepter deux points de vue opposés et ainsi mettre en veilleuse tout esprit critique.

Finalement, le gros avantage des pays totalitaires sur les « démocraties », c’est que les habitants d’un pays totalitaire savent que l’information est contrôlée et orientée par le pouvoir en place et développent donc des réseaux d’information parallèles visant à la ré information.

Dans un pays « démocratique » comme le nôtre, il est probable qu’une majorité écrasante de nos contemporains est persuadée d’être informée correctement et accorde donc spontanément du crédit à des média qui, on l’a vu, pratiquent massivement la désinformation par le filtrage de l’information, l’autocensure et une guerre idéologique de tous les instants.

« Winston laissa tomber ses bras et remplit lentement d’air ses poumons. Son esprit s’échappa vers le labyrinthe de la double-pensée. Connaître et ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s’annulent alors qu’on les sait contradictoires et croire à toutes deux. Employer la logique contre la logique. Répudier la morale alors qu’on se réclame d’elle. Croire en même temps que la démocratie est impossible et que le Parti est gardien de la démocratie. Oublier tout ce qu’il est nécessaire d’oublier, puis le rappeler à sa mémoire quand on en a besoin, pour l’oublier plus rapidement encore. Surtout, appliquer le même processus au processus lui-même. Là était l’ultime subtilité. Persuader consciemment l’inconscient, puis devenir ensuite inconscient de l’acte d’hypnose que l’on vient de perpétrer. La compréhension même du mot « double pensée » impliquait l’emploi de la double pensée. » (1984, 1ère partie, chap 3)

Lire aussi ce post du perspicace Gaston.