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09/07/2013

retour aux sources ou la course vers Haïti


A Lampedusa, le pape exprime sa solidarité avec... par lemondefr

"Le pape François ne va passer que quelques heures sur cette île sicilienne, située à environ 100 km des côtes nord-africaines et 200 km du reste de la Sicile. Alors que son avion s'est posé aux alentours de 9 heures sur l'île, il doit en repartir vers 12h45. Ce déplacement intervient moins d'une heure après le débarquement de 166 migrants d'un bateau secouru par les garde-côtes italiens. Pour cette matinée, François a un programme chargé. De façon très sobre, il jettera une couronne de fleurs à la mer et présidera une messe en hommage aux victimes, muni d'une croix faite de débris des embarcations de fortune des migrants. La cérémonie sera célébrée dans le petit stade local, où furent à une époque accueillis les migrants «dont personne ne voulait ni en Italie ni dans le reste de l'Europe», a indiqué le curé de Lampedusa, à l'origine de la venue de Jorge Bergoglio. source/Figaro

"Pour son premier déplacement hors de Rome, le pape François a choisi de se rendre lundi 8 juillet à Lampedusa, petite île italienne située entre la Tunisie et la Sicile. Il a profité d'une homélie pour exprimer publiquement sa solidarité avec les dizaines de milliers de migrants qui débarquent chaque année sur l'île : "L'Eglise est avec vous dans votre quête d'une vie plus digne pour vous et vos familles."source/Le Monde

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« Les sentinelles de l'antifascisme sont la maladie de l'Europe décadente. Ils me font penser à cette phrase de Rousseau persiflant les cosmopolites, ces amoureux du genre humain qui ignorent ou détestent leurs voisins de palier. La passion trépidante de l'humanité et le mépris des gens sont le terreau des persécutions à venir. Votre ami Alain de Benoist a commencé d'écrire de bonnes choses là-dessus. Dites-le-lui, il faut aller dans ce sens : la contrition pathologique de nos élites brouille ce qui fut la clé du génie européen ; cette capacité à se mettre toujours en question, à décentrer le jugement. Ceux qui nous fabriquent une mémoire d'oppresseurs sont en fait des narcissiques. Ils n'ont qu'un souci : fortifier leur image de pénitents sublimes et de justiciers infaillibles en badigeonnant l'histoire de l'Europe aux couleurs de l'abjection. Regardez ce qu'écrit Bernard-Henri Lévy sur Emmanuel Mounier... C'est un analphabète malfaisant. En 1942, j'étais avec Mounier à Lyon... en prison ! En épousant l'universel, ils s'exhaussent du lot commun ; ils se constituent en aristocratie du Bien... L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie ! » ( (Pierre Bérard, entretien avec Julien Freund))

«L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie ! »...

Sans doute peut-on retrouver dans cette idéologie égalitaire du Même et cette xénophilie inconditionnelle la trace de l'eschatologie chrétienne sécularisée, devenue religion laïque. En ce sens nombreux sont ceux qui, « attachés dans leur Eglise à tout ce dont celle-ci ne veut plus entendre parler, auront du mal à faire croire que le meilleur moyen d'endiguer la « subversion » est de batailler dans une croyance qui les a déjà abandonnés pour passer à l'ennemi. ». Le christianisme en effet, « après avoir été, nolens volens, la religion de l'Occident, après avoir été portée par un esprit, une culture, un dynamisme européens, qui l'avaient précédé de quelques millénaires, le christianisme, opérant un retour aux sources, redécouvre aujourd'hui ses origines. Pour assumer sa vocation universaliste et devenir la religion du monde entier, il entend se « désoccidentaliser ». (...) Nulle idée n'est plus odieuse aux chrétiens que l'idée de patrie : comment pourrait-on servir à la fois la terre des pères et le Père des cieux ? Ce n'est pas de la naissance, ni de l'appartenance à la cité, ni de l'ancienneté de la lignée, que dépend le salut, mais de la seule conformité aux dogmes. Dés lors, il n'y a plus à distinguer que les croyants des incroyants, les autres frontières doivent disparaître. Hermas, qui jouit à Rome d'une grande autorité, condamne les convertis à être partout en exil : « Vous, les serviteurs de Dieu, vous habitez sur une terre étrangère. Votre cité est loin de cette cité. »» (Alain de Benoist, Droite, l'ancienne et la nouvelle, 1979)

Add: comme l'écrit l'excellent Ivane sur son blog, il faut bien écouter ce que nous dit le "chef des veilleurs", le pape François, "cosmopolite amoureux du genre humain" par nature...

"A Lampedusa, les veilleurs auraient rencontré le Pape François… Ils  auraient pu l’entendre… Ils auraient pu méditer ses fortes paroles, les veilleurs… ils auraient appris - mais nous savons, vous comme moi, que les veilleurs et militants du mariage des pédés qui s’enculent, ils connaissent parfaitement la position de l’Eglise sur ces questions… - que "La culture du bien-être nous rend insensibles aux cris d'autrui (...) et aboutit à une globalisation de l'indifférence" Les Veilleurs auraient entendu leur chef appeler à ce que change cette attitude vis-à-vis des envahisseurs… Nous parlons là d’envahisseurs à la mode Raspail, qui prennent littéralement d’assaut le vieux continent qui ne veut pas se défendre… et pour cause…"

Vraiment compliqué de nos jours, d'être à la fois "chrétien" et "identitaire"...Qu'en pense-t-on urbi et orbi? Le dernier mot à Ferdinand:

"La France hait d’instinct tout ce qui l’empêche de se livrer aux nègres. Elle les désire, elle les veut. Grand bien lui fasse ! qu’elle se donne ! par le Juif et le métis toute son histoire n’est au fond qu’une course vers Haïti. Quel ignoble chemin parcouru des Celtes à Zazou ! de Vercingétorix à Gunga Diouf ! Tout y est ! Tout est là ! Le reste n’est que farces et discours…"
Louis-Ferdinand Céline