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18/03/2014

Raspoudouguine

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"Dominique Strauss-Khan, ancien patron du FMI et grand roi de la gaudriole s'est reconverti en septembre dernier dans la banque d'affaire. Il a pris la tête de la société financière luxembourgeoise Anatevka, cotée à la Bourse de Paris. Cette société fondée en 1994 par le financier Thierry Leyne a été rebaptisée pour l'occasion LSK : Leyne, Strauss-Khan & partners. Calquée sur le modèle des banques anglo-saxonnes, LSK intervient dans la gestion d'actifs, le capital-risque, l'assurance et l'intermédiation financière. Elle est valorisée à la Bourse de Paris pour 50,24 millions d'euros. Vous allez me dire, qu'est-ce qu'on en a à faire ?

Et bien, qui est intéressant dans la nouvelle activité de monsieur Strauss-Khan, c'est qu'il a été nommé membre du conseil de surveillance des deux plus grandes institutions financières russes détenues à majorité par les pouvoirs publics russes (entendez Poutine) : le Fonds russe des investissements directs (RDIF) et la Banque russe de développement des régions (BRDR), contrôlée par le pétrolier Rosneft. Rosneft, le géant du pétrole russe devenu le premier groupe pétrolier mondial et qui veut devenir une banque d'affaire à la Rothschild, est contrôlé par Igor Sechin, ami de longue date du président Poutine, soutien politique de première importance pour le président et financier de ses campagnes électorales. Sechin a récemment débauché trois anciens présidents de Morgan Stanley (l'une des principales banques mondiales d'investissement, basée à New-York) : Walid Chammah, Rair Simonian et Elena Titova.

Dans le même temps, Strauss-Khan, par l'intermédiaire d'Arjil, fondée par le groupe Lagardère et rachetée en 2005 par Wladimir Mollof (associé depuis à LSK) est devenu conseiller spécial pour l'économie de la république de Serbie, œuvrant directement avec le nouvel homme fort de Belgrade, le vice-premier ministre nationaliste Alexandre Vucic. Tout ce qui est écrit ici est parfaitement consultable dans toutes les langues sur internet. Pour les russophones, un entretien télévisé de Strauss-Khan sur Ria Novosti expose clairement les vues de l'ex-patron du FMI. Rappelons que Dominique Strauss-Khan est franc-maçon, membre du groupe Bilderberg, de la commission Trilatérale, ami de Zbigniew Brzezinski et de Nicolas Sarkozy ... Voilà le tableau.

Il s'agit ici de comprendre chers camarades que ce qui entoure la crise ukrainienne n'est un enfumage de première bourre. Le scénario qui nous est joué a déjà été scellé par avance. Vladimir Poutine, les Serbes, les Chinois et autres non-alignés de circonstances sont dans le Système. Leur apparente opposition qui s'habille de conservatisme et de valeurs morales (à la George Bush Jr finalement) n'a qu'un objectif : faire reconnaitre leur place par l'Oligarchie. Partout dans le monde, le seul système qui s'instaure est celui de l'autoritarisme libéral, ligne partagée par notre futur président Nicolas Sarkozy. Libre à vous de croire aux grands élans héroïques teintés de stalinisme hollywoodien ou aux prédications du Raspoudouguine, mais réfléchissez que dans cette histoire et où que l'on place le curseur, les seuls à être manipulés, bernés, pourchassés sont les défenseurs de l'identité et de la justice sociale : les nationalistes russes, ukrainiens, serbes ... et nous.

La géopolitique c'est beau et enivrant, mais l'économie est ce qui mène le monde ... Il n'y a rien au-dessus du pouvoir de l'argent. Car l'argent est le pouvoir ... Chauprade l'a bien compris. En 2013, Vladimir Poutine à gagné 96 millions de dollars. Pas mal pour un fils d'ouvrier, ancien officier du KGB."

Arnaud de Robert, Mouvement d'Action Sociale (M.A.S.)

source/ scriptoblog (merci TP)

06/09/2013

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lire aussi:

1/Treize pays du G20 refusent de soutenir les États-Unis et la France sur des frappes anti-Assad: le BAO (bloc américano-occidental) sombre dans le chaos et l'autisme...mais y-a-t il encore un BAO?

2/ Syrie : Assad vendra très cher sa peau:

"(...) Dans la vie des nations comme dans celles des hommes, il ne faut jamais rien faire dont on ne puisse assumer les conséquences. Assad vendra très cher sa peau, les Syriens ne sont pas des Maghrébins ou des Sémites d’Euphrate ou des Bédouins de Tripolitaine, ce sont des gens très durs, déterminés, les Prussiens du Proche-Orient, les partisans du régime sont dos à la mer, ils ne se laisseront pas achever par les mercenaires musulmans, ils préféreront foutre le feu à la région et au-delà s’ils le peuvent.

D’évidence nous ne sommes pas aptes à payer le centième de nos actes en cas de « match retour ». Nous sommes des cibles tellement faciles. Quand on a une cinquième colonne (plusieurs, en fait) immergée dans dix millions d étrangers, des usines chimiques, des labos pharmaceutiques, des TGV, des barrages et des centrales nucléaires protégés par les Gendarmes de Saint Tropez (ou pas) on s’écrase pitoyablement.(...)"