28/02/2009
Le collège est à la rue
Slam. «La rue est dans le collège»
Des collégiens de Pontivy et de Guémené-sur-Scorff ont découvert le slam depuis quelques semaines. Finale en apothéose demain, avec la venue de Grand Corps Malade, pour une journée d'ateliers et de spectacle. Les 120 élèves de six classes de 4eet 3e des Saints-Anges, à Pontivy, et de Sainte-Anne, à Guémené-sur-Scorff, encadrés par ClaudineForest-Lesteven et Jean Morazé, enseignants, participeront demain, à une journée d'ateliers. Autour du projet «La rue est dans le collège», les apprentis slameurs pourront s'essayer à l'écriture assistés par deux slameurs parisiens, Kohn Do et Abdel Hack; découvrir certains arts plastiques tels que la peinture murale (graffitis, fresques et pochoirs avec l'intervention de deux grapheurs du collectif Mac Crew) et voir une exposition sur le thème de la lettre et de ses représentations. À l'occasion de cette journée, ils auront également l'opportunité de rencontrer l'artiste GrandCorps Malade dont la présence est possible grâce à l'enseignante pilote.
Premiers pas sur scène
Le soir, au Palais des congrès de Pontivy, les élèves volontaires (72au total) présenteront du break dance, découvert en cours de sport grâce à la participation d'Anaïs Le Toquin, de la compagnie Quality Street d'Hennebont. D'autres feront leurs débuts de slameurs et présenteront leurs propres textes au public. Le but étant, bien évidemment, de se produire sur scène. Après leurs prestations, c'est Grand Corps Malade ainsi que deux autres pointures du slam, Souleymane Diamanka et JohnBanzaï, qui termineront la soirée. Pratique Spectacleà 20h30. Places en vente dans les établissements scolaires. Étudiants et lycéens: 10€.
Ce qui est bien avec nos modernes progressistes et pédagogistes, c'est que -par définition- il n'y a pas de limites à la glorieuse marche de tous vers un avenir radieux c'est-à-dire divers, festif et métissé...
13:07 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : progressisme et pédagogisme
26/02/2009
"Napoléon s'appelait Bonaparte, et il a mal fini : je m'appelle Malaparte et je finirai bien."
Kurt Suckert, alias Curzio Malaparte,vétéran des deux guerres, diplomate, un temps théoricien du fascisme, journaliste, correspondant de guerre du côté Allemand sur le front Russe, déporté aux îles Lipari pour activités anti fasciste à l'étranger (la publication de son Technique du coup d'Etat) par Mussolini, écrivain immense, grand amateur de duels et de femmes, adhère au PCI en 1957, sur son lit de mort, et lègue sa célèbre maison, la Villa Malaparte, à la République Populaire de Chine...
Qui n'a pas lu la description des paniers d’yeux serbes arrachés amenés par les oustachis à leur leader croate collaborateur des nazis, Ante Pavelic, celle des chevaux du Ladogan ou celle de la chasse aux chiens de partisans russes, n'a rien lu sur la guerre. Si! Même Mailer et Tolstoïn'atteignent pas ce sommet d'horreur flamboyante et iconoclaste baigné de dégout et de pitié (pour les Italiens et l'Italie avant tout, mais aussi pour l'Homme), que révèle la lecture de Kaputt. Si, réflexion faite, il y a Céline...et Soljénitsyne..et Junger.
"Un état totalitaire est un état où tout ce qui n’est pas défendu est obligatoire."
21:50 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : malaparte, kurt suckert
25/02/2009
Visite
«Mais ils ne continueront pas toujours, car leur folie devient évidente à tous.»
C’était il y a six mois environ. Petite chambre propre inondée par le soleil de septembre, quelques photos sur les murs et la table de nuit : une jeune femme jolie et souriante (sa petite fille, brillante. Quatre années à la Sorbonne, docteur !), un homme jeune, moustache et regard clair, en uniforme, la tête de côté, son mari. Madame rosa T, vieille patiente souriante qui attend mes visites en marquant quelques pages. Nous discutions de politique et d’histoire et, évoquant la Palestine, m’avait cité cette phrase de saint Paul tirée du Deuxième Épître à Timothée, que je connaissais déjà, sans avoir jamais lu Saint Paul, grâce à Philipe Murray et ses exorcismes spirituels…
Aujourd’hui, ce fut Dante : « En bas dans la fosse/ je vis des gens plongés dans des excréments/ qui semblaient venir de latrines humaines/ et pendant que des yeux j’examinais le fond/ j’en vis un dont la tête était si chargée de merde/ qu’on ne pouvait voir s’il était laïque ou bien clerc. » (Inferno, XVIII), passage évoquant les fosses pestilentielles ou Dante reconnaît flatteurs et adulateurs, nageant dans la merde…Censé évoquer au mieux sa propre condition ici-bas, dans cette vile maison de retraite à l’odeur de cantine et peuplée de spectres rasant les murs en déambulateurs ou assis, seuls, les yeux vides, avec une peluche dans les bras. La misère, quoi.
On a causé un moment, je l’ai examinée, je l’ai embrassée et voilà. Faut que je relise Dante, bordel.
20:47 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : philipe murray, dante, l'enfer
Tranquillité, poulettes et espérance
"Solitude et société doivent se composer et se succéder. La solitude nous donnera le désir de fréquenter les hommes, la société, celui de nous fréquenter nous-mêmes, et chacune sera l'antidote de l'autre, la solitude nous guérissant de l'horreur de la foule, et la foule, de l'ennui de la solitude."
Sénèque, De la tranquillité de l'âme. 48 apr. JC.
"Il y a dans toute vie un certain nombre de choses que l'homme ne confie pas même à l'être le plus proche. Elles sont semblables à ces pierres que l'on trouve dans l'estomac des poules; la sympathie n'aide pas à les faire digérer."
Ernst Jünger, Premier journal parisien, 2 octobre 1942.
Prométhée: "J'ai oté aux mortels de prévoir leur trépas."
Le coryphée: "Quel remède as-tu trouvé qui les en guérisse?"
Prométhée: "J'ai établi en eux d'aveugles espérances."
Eschyle, Prométhée enchaîné.
09:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénèque, junger
24/02/2009
Run, fucking cowards!
Et combien ont raison ces adeptes de la religion de paix...
On remarquera:
-la connasse indigène utile avec son keffieh, appellant ses nouveaux amis à montrer un visage tolérant et festif aux journalistes occidentaux complaisants,
-le respect que portent ces nouveaux citoyens Britanniques envers les forces de l'ordre, l'insulte "raciste" qui jaillit dés qu'un policeman retrouve l'usage de son bras droit -accessoirement de son baton -à mon avis au péril de sa vie vue la horde de barbares bien nourris qui l'entoure,
-les mots d'ordre appellant à plus de diversité citoyenne tels que "courrez bande de porcs" ou "enculés de lâches" à des fonctionnaires de police certainement dûment chapitrés pour ne point manifester une quelconque animosité à l'égard de ces nouveaux barbares certainement objets de discriminations diverses et multiples (de la part de descendants de colonisateurs insuffisamment repentis) et désireux de manifester leur amour de la Diversité et du Vivre ensemble...
Ouais, fucking cowards.
19:38 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : fucking muslims