26/07/2009
pas de marche blanche pour la soeur de mohamed
Femme brûlée à Lyon: le frère soupçonné
AFP 09/07/2009
Un jeune homme de 17 ans, soupçonné d'avoir tué sa soeur pour des raisons "d'ordre familial", avant de brûler son corps dans la cave d'une cité d'Oullins, dans la banlieue de Lyon, a été mis en examen jeudi pour "homicide volontaire", a-t-on appris de source judiciaire.
Le parquet de Lyon a requis le mandat de dépôt à l'encontre du jeune Mohammed, interpellé en début de semaine parce qu'il présentait lui-même de "sérieuses brûlures" aux jambes, pour lesquelles il avait des "explications farfelues", selon la même source. "Le mobile est pour l'instant assez obscur, mais il s'agit d'une famille avec des valeurs religieuses", a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.
Selon cette source, le jeune Mohammed, décrit comme un garçon "violent" et "religieux", n'aurait "pas accepté le mode de vie de sa soeur aînée". Le corps calciné de la jeune femme de 22 ans d'origine maghrébine, avait été découvert le 1er juillet par des pompiers qui intervenaient sur un incendie volontaire dans une cave d'une cité d'Oullins.
La tête de la victime était recouverte d'un sac en plastique et un tuyau d'arrosage était enroulé autour de son corps, accréditant la thèse d'un homicide.
L'autopsie du corps avait notamment révélé que la victime avait eu un récent rapport sexuel avec son petit ami, selon la même source. Entendu par les enquêteurs de la police judiciaire de Lyon, ce dernier avait toutefois été écarté de tout soupçon.
c'est vrai, pourquoi mobiliser la communauté?
c'était une fille,
c'est son frère qui l'a tuée (une affaire de famille, quoi),
surtout, les souchiens ne sont pas en cause (ou partie prenante). ça n'est pas une victime de la représsion policière ou du racisme légendaire des céfrans. aucun intérét, donc.
il n'y aura donc pas de coup de fil du procureur de la république X ou d'un chef d'état Y, ni d'exposition médiatique ("c'est pas porteur, coco! ça pourrait même être discriminatoire, fais moi plutôt un truc sur des rappeurs modérés."), ni de ligues vertueuses ou féministes outragées. (merde c'était un jeune maghrébin! peut pas être coupable, c'est une victime), pas de voitures brûlées ou pas plus que d'habitude.
pas non plus d'imam ou d'autorité de la RATP pour dire combien ce genre de crime est contraire à tous les enseignements du prophète.
le silence et l'opprobre de sa communauté, c'est tout. et la douleur de son petit ami...
bienvenue à Oullins!
10:52 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vivre ensemble
25/07/2009
apartheid
(…) « Là ou l’islam est soluble, c’est dans l’innombrable multiculturel des USA. Plaçons le dans une petite société fragile telle le Québec, il devient le vecteur même de sa destruction, révélant par là sa vérité : 300 000 musulmans sur quelques millions de Québécois déchristianisés et nous avons une problématique Libanaise. Si l’on excepte le moment dialectique de l’Empire ottoman, où, après son établissement, les autres religions ont été tolérées, force est de constater que depuis le VIIème siècle, l’islam ne fait que détruire les sociétés où il s’implante, et aujourd’hui plus que jamais, parce que, ayant digéré Mac Donald’s, Disney et Microsoft, il rencontre un vide spirituel sidéral. Il ne nous est acceptable que par ses femmes et ses mystiques - transactions qui ont lieu dans le secret des chambres ou de l’esprit, et qui m’empêchent de voir cet autre comme l’ennemi absolu. »
(…) « Quelle insanité ais-je proférée en constatant que ce pays n’est pas encore le Brésil ou Cuba mais une nation de race blanche avec des minorités étrangères ! Que l’émigration africaine soit, par exemple, un drame pour les immigrés comme pour les français de souche, qu’une immigration chrétienne soit préférable à une immigration musulmane, voilà qui ma parait relever du bon sens, tout comme le fait que la France ne doive pas se renier elle-même pour maintenir la paix civile menacée par ces minorités. Je me rappelle que le moment où j’ai compris que la France était morte (ou appelée à devenir tout autre chose que ce qu’on m’avait appris qu’elle était depuis des siècles) eut lieu lorsque, enseignant et évoquant tel épisode de l’histoire de France, j’ai cessé de pouvoir dire « nous », sans rien trouver qui remplaçât ce signe d’appartenance heureuse et, dès lors, entrant dans une sorte de déréliction que nul discours politique ne pouvait apaiser. La France que vous me proposez d’aimer, celle que vous me désignez comme la France de demain en me montrant ce groupe de jolies maghrébines et de jeunes noires habillées de manière provocante, cette France là m’est étrangère : pour reprendre votre langage pour le retourner contre vous qui me pensez « raciste », , je dirais que j’y vis dans un apartheid mental, moi que le destin muséal et multiculturel de ce pays horrifie, qui ne crois nullement au repli sur soi, qui ait été élevé dans le cosmopolitisme Beyrouthin. Mais je suis bien obligé de reconnaître que tout ce que j’aime est piétiné quotidiennement au nom du consensus antiraciste et par peur de déplaire à l’islam. C’est vous qui avez fait mourir ce pays en moi, bâtisseurs d’empires boursiers, gauchistes apostats et technocrates si inconséquents que vous avez laissé ce déliter cette langue qui, à elle seule, disait Joseph de Maistre, , définit une nation. George Orwell, lui, pour me référer à un auteur moins compromettant, disait que la dégradation d’une langue va de pair avec la décomposition politique. Qu’est-ce qui agitait donc l’angélique prêcheur qui me vantait la créolisation de la France ? Moins la haine de la France que son désir de voir disparaître des types tels que moi qui errent comme un loup sur les terres du passé, prétendait-il, alors que j’ai toujours été à la lisière, à l’orée, prêt à bondir dans le futur. »
Richard Millet, L’opprobre, 2008
10:21 | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : richard millet