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28/12/2010

anatomie du chaos

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Ceux qui fréquentent Hoplite depuis un moment connaissent mes idées sur la sécession ethnique/culturelle/religieuse/sociale qu’organisent méthodiquement nos modernes libéraux-libertaires par le biais d’un remplacement démographique de grande ampleur depuis plus de quarante ans, par la destruction des cadres sociaux, environnementaux, culturels, politiques, religieux ou philosophiques des peuples européens, par l’anomie galopante et la guerre de tous contre tous : les prémisses d'une guerre civile sous-tendue par les bouleversements induits par le capitalisme globalisé (ou néo-libéralisme).

Christopher Lasch ou JC Michéa qui, au-delà de la critique de la religion du Progrès™, décrivent une autre sécession à l’oeuvre, moins visible mais non moins dangereuse, qui est celle de nos « élites ». Par « élites », j’entends cette hyperclasse hédoniste et nomade, ces insiders, hommes politiques rafarinesques, sportifs thuramo-compatibles, journalistes jofrinesques, écrivains attalinoïdes, sociologues woltoneux, dont le point commun est de vivre bien en étant à l’abri des conséquences désastreuses des politiques qu’ils promeuvent et qui font le malheur de beaucoup d'autres (le peuple, volontiers "populiste"), ces outsiders silencieux, en panne d’éducation, d’instruction, de repères, d’argent, de savoir et de sens…et de traditions (horresco referens).

« Il fut un temps où ce qui était supposé menacer l'ordre social et les traditions civilisatrices de la culture occidentale, c'était la révolte des masses. De nos jours, cependant, il semble bien que la principale menace provienne non des masses, mais de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie. Dans une mesure inquiétante, les classes privilégiées -les 20% les plus riches de la population, pour prendre une définition large- ont su se rendre indépendantes non seulement des grandes villes industrielles en pleine déconfiture mais des services publics en général. Elles envoient leurs enfants dans des écoles privées, elles s'assurent contre les problèmes de santé en adhérant à des plans financés par les entreprises où elles travaillent et elles embauchent des vigiles privés pour se protéger contre la violence croissante qui s'en prend à elles. Elles se sont effectivement sorties de la vie commune. Les mêmes tendances sont à l'oeuvre dans le monde entier. En europe, les référendums qui se sont tenus sur la question de l'unification ont révélé une faille profonde et qui va en s'élargissant entre le monde politique et les membres plus humbles de la société qui redoutent que l'UE ne soit dominée par des bureaucrates et des techniciens dépourvus de tout sentiment d'identité ou d'appartenance nationale. Une Europe gouvernée de Bruxelles sera de leur point de vue de moins en moins sensible au contrôle des peuples. Le langage international de l'argent parlera plus fort que les dialectes locaux. Ce sont ces peurs qui sont sous-jacentes à la résurgence des particularités ethniques en Europe, tandis que le déclin de l'Etat-nation affaiblit la seule autorité capable de maintenir le couvercle sur les rivalités ethniques. Par réaction, la renaissance du tribalisme renforce le cosmopolitisme chez les élites. » (Christopher Lasch, La révolte des élites, 1996)

Christopher Lasch a théorisé cette sécession élitaire, cette trahison de la démocratie, en 1996, dans un livre cardinal, La révolte des élites, qui fut bien sûr ignoré par tout le ban et l’arrière-ban de l’intelligentsia progressiste, notamment en France. Certaines vérités, certaines analyses, trop dérangeantes et anti-conformistes s’enterrant beaucoup plus facilement en les ignorant délibérément qu’en les affrontant. Jean-claude Michéa, dans une courte préface à cet ouvrage, dit l’essentiel :

« Profondément enracinés dans l’économie planétaire et ses technologies sophistiquées, culturellement libérales, c’est-à-dire, « modernes », « ouvertes », voire « de gauche », les nouvelles élites du capitalisme avancé, celles qui contrôlent le flux international de l’argent et de l’information, manifestent en effet, à mesure que leur pouvoir s’accroît et se mondialise, un mépris grandissant pour les valeurs et les vertus qui fondaient autrefois l’idéal démocratique. Enclavées dans leurs multiples « réseaux », au sein desquels elles « nomadisent » perpétuellement, elles vivent leur enfermement dans le monde humainement rétréci de l’Economie comme une noble aventure « cosmopolite », alors que chaque jour devient plus manifeste leur incapacité dramatique à comprendre ceux qui ne leur ressemblent pas : en premier lieu, les gens ordinaires de leur propre pays (on sait par exemple, que dans le monde de l’élite, situé « nulle part ailleurs », l’homme ordinaire ne peut apparaître que sous la figure moquée des Deschiens). Christopher Lasch a tenu à placer sa critique des nouvelles élites du capitalisme avancé sous le signe du « populisme », c’est-à-dire conformément au sens historique du mot, d’un combat radical pour la liberté,  et l’égalité mené au nom des vertus populaires. On sait à quel point, depuis quelques années, les media officiels travaillent méthodiquement à effacer le sens originel du mot, à seule fin de pouvoir dénoncer comme « fascistes » ou « moralisateurs » (à notre époque, le crime de pensée suprême) tous les efforts des simples gens pour maintenir une civilité démocratique minimale et s’opposer à l’emprise croissante des « experts » que le système a préposé à la défense médiatique de ses nuisances, s’empresseront de faire courir le bruit –pour affecter de s’en réjouir ou pour s’en lamenter- que ce livre est « réactionnaire ». Il n’est cependant pas interdit d’espérer que le lecteur intelligent puisse encore se faire une opinion par lui-même. »

Une précision s’impose concernant le terme de « libéralisme » que j’utilise régulièrement bien souvent pour en montrer les aspects obscurs et destructeurs, bien que célébré par la quasi-totalité des media occidentaux mais pas seulement. Ce mot fait référence chez moi à ce « néo-libéralisme », sorte de capitalisme globalisé devenant, mondialisation oblige, l’alpha et l’oméga des élites globalisées, occidentales ou pas.

Or, l’imposture fondamentale des thuriféraire du néo-libéralisme est de se vendre (le mot est de rigueur) comme les héritiers du libéralisme politique et économique théorisé par les grandes figures de la philosophie des Lumières : cette aberration (cette imposture), en forme d’impasse intellectuelle, éthique et morale est pourtant monnaie courante aujourd’hui et permet à tous les criminels de guerre (économique) du genre de Madoff, Goldman, Sachs, Friedman, Lehman, Volker ou Greenspan (liste non limitative) de faire passer une société malade de son hyperconsommation rabique pour une geste libérale autrement complexe et nuancée des penseurs européens du libéralisme politique et économique des XVII et XVIIème siècles. Nul doute que Smith, Ricardo, Hume, Locke, Montesquieu et de quelques-uns de leurs –véritables- héritiers comme Constant ou Tocqueville ne pourraient reconnaître une seconde leur vision éclairée et subtile d’émancipation, de liberté et d’autonomie (dans un monde ou régnaient absolutisme et religion) dans l’hubris marchande et prédatrice d’un Bernanke ou d’un Friedman et de ses Chicago boys...

L’exploit de ces apprentis sorciers, outre le fait de pouvoir encore s’afficher comme les héritiers de penseurs authentiques de l’autonomie et de la raison, est d’avoir su imposer leur doctrine « néo-libérale » que décryptent Pierre Bérard, Castoriadis, Michéa ou Lasch, à la planète entière, malgré les ravages, les prédations, les bouleversements incroyables que celle-ci produit partout.

Or cette croyance (c’en est une, aucun fondement solide autre que la foi de ses fidèles) que l’homo oeconomicus serait une créature rationnelle qui ne court qu’après son meilleur intérêt au détriment de toute autre aspiration, que la cupidité de chacun fait la richesse des nations, que le bien-être social découle d’une moindre intervention étatique dans la marche du marché (sorte de veilleur de nuit..), que les marchés s’autorégulent sans nul besoin d’intervention extérieure –notamment étatique, que la spéculation est une activité naturelle et utile à la société, que les principes économiques sus-cités doivent s’appliquer à toutes les sphères des activités humaines, que le protectionnisme des marchés nationaux ou continentaux est une aberration dangereuse n’est que principes simplistes et hégémoniques érigés en dogme intouchable à travers l’enseignement économique, les media, les bureaucraties internationales et leurs relais utiles nationaux (les Sarkosy, Strauss Kahn, Con-Bandit, Barroso, etc.).

Commentaires

La nouvelle aristocratie de la future féodalité, qui saura certainement s'affranchir des dogmes qu'on vendra au peuple pour lui faire avaller/supporter la crise.

Écrit par : JÖ | 27/12/2010

Cher Hoplite. Actuellement en vacances aux Etats-Unis je touche du doigt, loin de ma petite Martinique, d'adoption, l'horreur de cette période de sur-consommation.

Etrangement je regardais il y a quelques jours un petit film consacré à Temple Grandin spécialiste en équipement pour l'élevage des animaux (si si je vous assure le film était très intéressant).

Elle s'est notamment penchée sur les conditions d'abattage des animaux et remis en cause la façon barbare dont les bestiaux étaint abattus. Elle avait notamment remarqué que les animaux avaient tendance à avancer de façon circulaire et avait adapté les chaînes d'abattage en conséquence.

Voir nos contemporains faire le tour des galleries marchandes puis recommencer m'a fait penser à cette chaîne d'abattage.

Tout ça pour dire : notre époque n'est pas le retour à la barbarie car il y a eu des civilisations barbares et la barbarie n'est pas le contraire de la culture. Le contraire de la culture et de la civilisation c'est la nature et l'animalité. Notre époque est donc celle du retour, du grand retour de l'animal.

Bouffe standardisée et uniquement faite pour gaver. Levée des interdits sexuels. Règlements tatillons qui viennent gérer tous les aspects de la vie quotidienne. Surveillance, flicage. Mépris pour les décisions et opinions du bétail qui ne vont pas dans le sens du bon fonctionnement de l'élevage.

Nos élites sont des gardiens de troupeaux.

Écrit par : TODOMODO | 28/12/2010

Permettez-moi de vous dire que votre deuxième paragraphe bourré de néologismes délicieux; il ne manquait que le "Con-Banditisme" auquel vous faites allusion plus loin.
Bref, j'ai beaucoup aimé ce billet. Bravo Hoplite.

Une remarque à TODOMONDO;
"la barbarie n'est pas le contraire de la culture", elle est le contraire de la culture dominante (point de vue Grec !) et par analogie, il n'est pas interdit de considérer que l'Occident (comme le monde grec, il y a plus de 20 siècles) est soumis à une subversion de même type.

Suivez-vous la situation en Cote d'Ivoire (seul pays africain -à faible teinture catholique- "en voie de développement")? Je n'ai pas une grande sympathie pour Gbagbo, mais là-bas aussi il y a subversion en cours (et donc promesse de dégradation).
Ce matin (mardi) sur RTL, on interrogeait deux citoyens Ivoiriens (Kader et Mouloud) à propos de l'appel à la grève générale lancé par Outarra: ... enfin de l'information objective!

Écrit par : René de Sévérac | 28/12/2010

Juste un mot pour m'abonner au fil de la discussion.

Écrit par : René de Sévérac | 28/12/2010

@rené, suis d'accord avec votre acception du mot "barbare" que les grecs utilisaient pour désigner tous ceux qui vivaient en dehors de l'oekuméné, quelle que soit la grandeur de leur civilisation, au demeurant.

j'écoutais tantôt Lugan sur la situation en Côte d'ivoire: trés éclairant contrairement aux analyses fumeuses et orientées des médiocres journalistes du PAF (surtout éviter de parler d'ethnies et de religions++).

@JÖ, vous faites souvent référence à cette néo-féodalité: comment imaginez-vous ça?

@TODOMODO, intéressante comparaison animalière: les brebis sont bien gardées, décidément...
il serait intéressant que vous nous écriviez quelques billets américains, cher ami!

Écrit par : hoplite | 28/12/2010

Lugan dit tout simplement que les bases de la crise en Côte d'ivoire sont ethniques...
Le mot ethnique etant eminament interdit.
(Raciale ce serait pire cependant...)

En fait le feodalisme c'est ce qui succède potentiellement à la chute d'un Empire non ?
Peut etre que l'epoque des Seigneurs de la guerre en Chine pourrait etre un bon modèle avec un bémol:
Regression techniques dues à la pénurie de matières premières.
Ca veut dire fin de la societe de consommation, de la classe moyenne, du mythe du progrès....
(En douceur et en decroissance mode bisounours cela va de soi, c'est pour ca que je pensait a la Chine, completement livrée au chaos dans les années 20...)

Ca s'approche et ca va faire mal.

C'est ca qui peut faire voler en eclat les divers calmants ideologiques qui ont tendance a taper sur les nerfs de la plupart des lecteurs de ce blog.

Parce que là , la réalité, aucun calmant ne sera assez fort pour la nier.

Écrit par : JÖ | 28/12/2010

Excellent billet, et j'aime aussi beaucoup le paragraphe signalé par M. de Sévérac.

Sinon, il est amusant que, parlant de choses n'ayant rien à voir, nous avons tous les deux, ce matin, utilisé le mot "anatomie" dans nos titres respectifs. C'est le syndrome « Quelle horreur, ma boum est gâchée : Kiki et Zouzou ont la même robe !!! »

Écrit par : Didier Goux | 28/12/2010

Votre billet quebecquois est directement dans l'esprit de ce dernier billet d'Hoplite, Mr Goux.

(Les québecquois n'ont pas de problème identitaire, et de critique du "multikulti" comme dit Angela... leur elite, par contre...)

Écrit par : JÖ | 28/12/2010

didier, j'avais zappé ce billet quebecois passionnant; pour une fois que je peux écouter un sociologue sans déplaisir! enfin un gars qui ne fait pas l'autruche.

au fond, cette histoire de multikulti est le gadget de la finance anglo-saxonne et de l'establishment mondialiste pour faire passer la pilule des vagues d'immigrations tous azimuts qui accompagnent la destruction des sociétés par le turbo-capitalisme globalisé. Gadget dont se saisissent tous les crétins multicultureux utiles avec empressement, évidement. Les peuples qui ont une mémoire savent, au contraire, que loin d'être une "avancée", il s'agit d'une machine à disloquer les cultures, les identités et à réinstaurer la guerre de tous contre tous.

pour le plus grand bénéfice des Bush, Bernanke et Goldman.

@JÖ, merci pour la précision. pourquoi pas, à long terme, effectivement. comme solution de remplacement à la liquidation des structures supra-nationales et nationales.

Écrit par : hoplite | 28/12/2010

La question de la féodalisation se pose quand l'Etat est très affaibli par le mondialisme et le communautarisme.
Le mondialisme dépends de moyens (Matieres premières, energie...) dont la viabilité n'est pas garantie.
Le communautarisme peux durer, et se muter en une sorte de "féodalité"

La France là dedans (Quand meme un des Etats les plus anciens, et très présent) risque de payer cher...

Écrit par : JÖ | 28/12/2010

oui. d'un autre côté, je me demande si cette tendance n'est pas condamnée par la mort -proche- de la mondialisation nglo-saxonne et son modèle multiculti. les puissances qui vont prendre le relais (dont l'euroland, j'espère, mais aussi, la russie, la chine etc.) ne sont pas fondamentalement obsédées par le modèle multiculturel, en dehors de la clique superficielle des woltons et des attali.

Écrit par : hoplite | 28/12/2010

"les puissances qui vont prendre le relais (dont l'euroland, j'espère, ...)"

Vous y croyez vraiment? L'Europe puissance n'est pas pour demain et le tsunami financier qui finit de mettre en place ses pions n'en laissera que la carcasse putréfiée... et notre pays en sortira exsangue et atomisé, malheureusement...

Écrit par : daredevil2007 | 28/12/2010

"Vous y croyez vraiment?"

oui, nous n'aurons pas d'autre choix. cela peut être retardé par tous les Barbier/Wolton/sarkosy/Berlusconi du moment mais la recomposition de nos alliances stratégiques se fera vers ces pays, à un moment ou à un autre. non, dans mon esprit, dans un calcul d'allégeance mais de puissance à puissance. il est temps de sortir de cette vassalité merdique que nous impose l'ami US.

l'Europe va devoir trouver son sonderweg au bord du précipice..

Écrit par : hoplite | 28/12/2010

Sauf que l'Europe manque de poids pour faire une puissance du fait de ses divisions, et qu'elle n'a jamais reussi a s'unir (Malgré pas mal de tentatives relativement sanglantes...).

En plus de ca le protecteur pourrait facilement la préferer reduite en miettes...
(Il s'emploie pas si mal à l'affaiblir)

Écrit par : JÖ | 28/12/2010

"En plus de ca le protecteur pourrait facilement la préférer réduite en miettes..."

il la préfère évidemment en miettes et la méprise: le désintérêt marqué d'Obama pour l'Europe et la GB montre le peu de cas qu'il fait de nous, en tant qu'alliés obligés. les Chinois, Japonais, les Russes sont autrement préoccupants et justifient les voyages présidentiels d'Obama.

mais l'Europe peut trés bien ne pas sombrer avec l'Empire, contrairement aux Anglais qui sont morts également.

l'Europe et la Russie ont des siècles d'histoire commune, de guerre mais aussi d'affinités culturelles masqués par le totalitarisme rouge. le géant russe et la péninsule européenne ont trop d'intérêts en commun pour ne pas se rapprocher, une fois le déclin de l'empire américain consommé. des liens en sommeil qui reprendront naturellement lorsque cela sera nécessaire.

l'Europe est la première puissance
commerciale mondiale et le premier marché d'exportation de la planète...

un état qui pourrait trés bien ne plus exister dans 40 ans, par contre, c'est israël...

Écrit par : hoplite | 28/12/2010

Peut etre.

Je vois quand meme plus essentiellement l'Allemagne dans "l'Ostpolitik" (Et faut voir en quoi ca consiste...).
L'Europe actuelle etant modelée pour beaucoup par l'Allemagne...

"Marché d'exportation"...A condition d'avoir les moyens.

Israel c'est possible, mais ils ont l'arme atomique, rappel...

Enfin on verra bien.

Écrit par : JÖ | 28/12/2010

@JÖ, comme vous dites, on verra bien.

concernant Israël, quand les milliards de $ d'aide US vont se tarir et que les organismes internationaux actuels ne seront plus noyautés par les occidentaux ou que de nouveaux organismes seront moins complaisants à l'égard d'une RSA bis (quelles que soient la légitimité de ses choix), il sera difficile de résister à des pressions autrement convaincantes (de celles que subit l'iran actuellement, par exemple).

Écrit par : hoplite | 28/12/2010

Il reste que au moment de la guerre du Kippur, la possibilité d'utiliser l'arme atomique a été envisagée.

Changer des elements de politique, oui.

Remettre en cause l'existence d'Israel, ca sera bouton rouge...
(Evidement si l'Iran récupère la bombe, ca promet de l'ambiance...)

Écrit par : JÖ | 29/12/2010

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