01/08/2015
fatum
« (...) Je suis chaque jour plus convaincu qu'en ce moment nous assistons à un changement dans l'histoire dont l'ampleur égale celle de la chute de Rome, l'avènement de l'Islam ou la découverte des Amériques. Quand les peuples d'Asie et d'Afrique envahirent l'Europe, ce n'était pas de l'impérialisme ; lorsque l'Europe attaqua l'Asie et l'Afrique, ce fut de l'impérialisme. Cette notion nouvelle eut un double usage -pour nourrir le ressentiment d'un côté, la culpabilité de l'autre. L'Occident, certainement à cause de son héritage judéo-chrétien, a une longue tradition de culpabilité et d'auto flagellation. Impérialisme, sexisme, racisme sont autant de termes forgés par l'Occident, non pas du fait que l'Occident aurait inventé ce que nous avons en commun d'héritage humain, et peut-être animal, mais parce que, le premier, il les a identifiés, nommés, condamnés et combattus avec un succès relatif.
Une approche frappante de l'approche contemporaine de cette guerre de quatorze siècles a été donnée le 8 octobre 2002, par le premier ministre français de l'époque, Jean-pierre Raffarin, dans son discours sur l'Irak à l'assemblée nationale. Evoquant devant les députés la figure de Saddam Hussein, il releva qu'un des personnages historiques favoris de Saddam Hussein était son compatriote Saladin, lui aussi originaire de la ville de Tikrit. Au cas ou les députés auraient ignoré qui était Saladin, Jean-pierre Raffarin tînt à préciser qu'il fut celui « qui défit les croisés et libéra Jérusalem ». Qu'un premier ministre catholique présente la prise de Jérusalem par Saladin comme une libération de la domination des croisés, français de surcroît pour la plupart, témoigne d'un cas extrême de nouvel alignement, sinon des loyautés, du moins des perceptions des choses.
Où en est l'Europe ? Aura-t-elle de la chance une troisième fois ? Les musulmans ont en apparence des avantages : ferveur, conviction, ce qui, dans la plupart des pays occidentaux, soit manque, soit est de faible intensité. Ils sont assurés de la certitude de leur cause, là ou les Occidentaux, la plupart du temps, se dénigrent ou s'abaissent. Les musulmans déploient loyauté et discipline, mais l'élément qui joue le plus en leur faveur est la démographie. L'accroissement naturel et les mouvements migratoires entraînent de profondes modifications des populations : il se pourrait que dans un avenir envisageable des musulmans soient majoritaires dans quelques villes européennes, du moins sinon dans quelques pays. Sadiq al-Azm, philosophe syrien, fait remarquer que la question pendante est celle de savoir si c'est l'Europe qui sera islamisée ou l'islam qui s'européanisera. La formulation est pertinente, et grandes sont les conséquences de la réponse qui sera apportée. » Bernard Lewis, L'Europe et l'Islam, Le débat, mai 2008.
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« Mise au tombeau de notre destinée ? En dépit d’apparences sinistres, mon intime conviction me conduit à rectifier aussitôt cette pensée. Tout ce que l’étude historique m’a appris, ce que je sais aussi des trésors d’énergie masqués, m’incitent à penser que l’Europe, en tant que communauté millénaire de peuples, de culture et de civilisation, n’est pas morte, bien qu’elle ait semblé se suicider. Blessée au coeur entre 1914 et 1945 par les dévastations d’une nouvelle guerre de Trente Ans, puis par sa soumission aux utopies et aux systèmes des vainqueurs, elle est entrée en dormition. Bien des fois dans ses écrits, Jünger a fait allusion au destin comme à une évidence se passant d’explication, ainsi que d’autres évoquent Allah, Dieu, la Providence ou l’Histoire. (…)
Dans l’Iliade, Homère dit que les Dieux, eux-mêmes, sont soumis au Destin. L’épisode est conté au chant XXII lorsqu’il s’agit de trancher du sort d’Hector face au glaive d’Achille. Le Destin figure ici les forces mystérieuses qui s’imposent aux hommes et même aux dieux, sans que la raison humaine puisse les expliquer. Ce n’est pas la Providence des chrétiens, puisque celle-ci résulte d’un plan divin qui se veut intelligible, au moins pour l’Eglise. C’est en revanche, un autre nom pour la fatalité. Pour répondre à cette dernière, les stoïciens et, de façon différente Nietzsche, parlent d’amor fati, l’amour du destin, l’approbation de ce qui est, parce qu’on a pas le choix, rien d’autre en dehors du réel. Approbation contestée par toute une part de la tradition Européenne qui, depuis l’Iliade, a magnifié le refus de la fatalité. Citons le fragment du chant XXII qui suit la décision des Dieux. Poursuivi par Achille, Hector se sent soudain abandonné : « Hélas, point de doute, les Dieux m’appellent à la mort. Et voici maintenant le Destin qui me tient. Eh bien non, je n’entends pas mourir sans lutte ni gloire. Il dit et il tire le glaive aigu pendu à son flanc, le glaive grand et fort ; puis, se ramassant, il prend son élan tel l’aigle de haut vol qui s’en va vers la plaine. Tel s’élance Hector. »
L’essentiel est dit. Hector est l’incarnation du courage tragique, d’une insurrection contre l’arrêt du Destin qu’il sait pourtant inexorable. Tout est perdu mais au moins peut-il combattre et mourir en beauté. (…) Et le lecteur méditatif songera que la tentation est forte, pour l’Européen lucide de se réfugier dans la posture de l’anarque. Ayant été privé de son rôle d’acteur historique, il s’est replié sur la position du spectateur froid et distancié. L’allégorie est limpide. L’immense catastrophe des deux guerres mondiales a rejeté les Européens hors de l’histoire pour plusieurs générations. Les excès de la brutalité les ont brisés pour longtemps. Comme les Achéens après la guerre de Troie, un certain nihilisme de la volonté, grandeur et malédiction des Européens, les a fait entrer en dormition. A la façon d’Ulysse, il leur faudra longtemps naviguer, souffrir et beaucoup apprendre avant de reconquérir leur patrie perdue, celle de leur âme et de leur tradition. »
Dominique Venner, Ernst Jünger, Un autre destin européen, 2009.
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Commentaires
"L’immense catastrophe des deux guerres mondiales a rejeté les Européens hors de l’histoire pour plusieurs générations."
Au milieu de l'actualité, et des commémorations futures de la guerre de 14, où politiques, spécialistes-intervenants, journalistes, écrivains vont reparler de bien des choses essentielles comme du poids des nationalismes, de la figure d'un blanc clemenceau, du rôle des troupes coloniales (qui font d'ailleurs écho au nécessaire vivre-ensemble actuel), de l'usage des guêtres ou des correspondantes de guerre, des cartes postales, ou des pigeons voyageurs aux premiers tanks, permettez-nous de nous intéresser au passage à des choses très contingentes et qui nous restent. Par exemple à l'assassin de Jaurès, Raoul Villain.
Dans son très bon livre "Film Noir', Dimitris Stefanakis présente Zaharoff comme le commanditaire de l'assassinat.
Dans tous les cas, Villain ne fera que quelques années de prison, passant la guerre au chaud, sera finalement acquitté, quand la famille Jaurès sera condamnée à payer les frais de justice du procès... Après divers ennuis et d'autres délits, il mourra finalement, au cours de la guerre civile espagnole.
http://french.ruvr.ru/2012_06_29/Histoire-Raoul-Villain/
Écrit par : dizemanov | 01/08/2015
« Mise au tombeau de notre destinée ? ......
L’immense catastrophe des deux guerres mondiales a rejeté les Européens hors de l’histoire pour plusieurs générations. Les excès de la brutalité les ont brisés pour longtemps. Comme les Achéens après la guerre de Troie, un certain nihilisme de la volonté, grandeur et malédiction des Européens, les a fait entrer en dormition. A la façon d’Ulysse, il leur faudra longtemps naviguer, souffrir et beaucoup apprendre avant de reconquérir leur patrie perdue, celle de leur âme et de leur tradition. »
Il nous faut effectivement beaucoup apprendre avant de prétendre reconquérir ...
Apprenons donc ...
"Pour le vulgaire, les événements politiques se déroulent au hasard des circonstances, tandis que pour le véritable homme d’État, ils ne sont que la conséquence d’actions lentement préparées.
Le public renseigné au jour le jour, et n’ayant pas le temps de démêler les causes des effets, ni de prévoir les effets dans les causes, attribue volontiers à des accidents éclatants, mais secondaires, les divers mouvements de l’Histoire.
Il ne voit pas que dans tous les conflits surgissant, soit dans les nations, soit entre les nations, il y a, à l’écart des acteurs apparents, des promoteurs cachés qui, par leurs calculs intéressés, rendent ces conflits inévitables.(...)
Tout ce qui se passe dans l’évolution confuse des peuples, est donc préparé en secret dans le but d’assurer la domination à quelques hommes, et ce sont ces quelques hommes, tantôt illustres, tantôt inconnus, qu’il faut chercher derrière tous les faits publics.
Or, aujourd’hui, la domination est garantie par la possession de l’or.
Ce sont des syndicats financiers qui tiennent, en ce moment, les fils secrets de la politique européenne.
Pour détenir la fortune publique, il leur faut la direction des affaires.
C’est un cercle redoutable dont les hommes d’État ne peuvent s’évader : le pouvoir par l’or, et l’or par le pouvoir.
Les Américains, gens pratiques et cyniques, n’essaient même pas de dissimuler ces nécessités modernes. Ils ont créé, ouvertement, des syndicats d’action politique qui « font » les ministres et les chefs d’État, et les obligent, en échange, à diriger la politique économique du pays pour favoriser les trusts des commanditaires. C’est la ploutocratie affichée.
Dans notre Vieux-Monde où les peuples ont gardé des traditions d’idéalisme, et où les esprits conservent des apparences de principes, de pareils trusts n’oseraient pas se constituer ouvertement.
Mais pour être secrets, ils n’en ont que plus de force.
Il s’est donc fondé, en Europe, il y a quelques années, un syndicat financier, aujourd’hui tout puissant, dont le but suprême est d’accaparer tous les marchés du monde, et qui, pour faciliter ses moyens d’action, doit fatalement, conquérir l’influence politique. (...)
Bien qu’il soit, en fait, Anglo-Allemand, il est, par ses tendances, surtout favorable à l’Angleterre. Non pas que, parmi ceux qui le composent, les Anglais soient les plus nombreux, mais parce que la police britannique est la plus propice à ses desseins. Il lui serait parfaitement indifférent de favoriser le développement de l’Empire de la Grande-Bretagne, si cet empire ne devait lui procurer, en échange, la conquête de l’or et la conduite réelle de l’Europe.
(...)
Et voici qu’un beau jour, à l’improviste, par l’initiative spontanée de leurs chefs d’État, sans publicité préalable, la France et la Russie s’associèrent. Les relations officielles d’Alexandre III et de Carnot, le toast de Cronstadt et de Toulon furent une surprise pour le syndicat financier. C’était peut-être l’écroulement de tous les projets échafaudés, c’était l’obstacle imprévu contre l’impérialisme, et par conséquent contre les desseins financiers de l’association. La France et la Russie séparées, étaient déjà, par leurs tendances historiques, ses ennemies nées. Et, s’il était urgent de les amoindrir isolément, combien plus devait-on les attaquer dans leurs forces vives, du moment qu’elles unissaient leur puissance.
Dès le lendemain du toast de Cronstadt, les agents internationaux se mirent donc en œuvre, avec ce triple but bien déterminé :
Affaiblir la France ;
Affaiblir la Russie ;
Séparer la Russie de la France. »
"NIET. La Russie aujourd'hui", PAPUS (Dr Gérard Encausse) et Jean CARRERE, Ed. Juven, 1902
Écrit par : dizemanov | 01/08/2015
.... A la façon d’Ulysse, il nous faudra longtemps naviguer, souffrir ..... et surtout beaucoup apprendre .... et oui, nous avons beaucoup à apprendre avant de reconquérir notre patrie perdue, "celle de nos âme et de notre tradition".
Voilà une émission fort intéressante où, à la fin, à partir de disons 60 mn, M.F. Garaud se livre un peu et sous-entend pas mal de choses, à propos de la finance, des relations internationales ... de notre soumission finalement.
https://youtu.be/Z6SXcbNGSts?t=56m55s
Écrit par : dizemanov | 01/08/2015
L'invasion est là, sous nos yeux. Sa mécanique démographique est entrain de lui conférer un caractère irréversible, ce qui fait que le combat pour notre survie devrait s'imposer de lui-même comme la grande priorité, seule susceptible de fédérer les coeurs européens.
Or, nous sommes peu nombreux à vouloir mener ce combat et sommes, pour certains d'entre nous, au bord du désespoir. Et même si ce petit nombre, encore empli de courage et de détermination, pourrait suffire pour tout emporter, nous nous offrons le luxe de sans cesse nous entredéchirer, comme le prouve le fil des commentaires sur votre blog (depuis trois ans que je vous lis, avec grand intérêt malgré tout).
Il y a un truc qui cloche, non?
Écrit par : Anton | 01/08/2015
Anton
"Il y a un truc qui cloche, non?"
Les Français semblent très bien s'adapter à la mondialisation, en ce sens qu'ils voient en la mondialisation de leurs problèmes un alibi à ne rien faire pour se sortir seuls de l'abîme où on les plonge artificiellement.
Il leur faut un ou des sauveurs venus d'ailleurs.
Cela date du début du XXè.
Nous avons pris l'habitude de compter sur l'intervention étrangère pour nous sortir de la mélasse. Ce fut évidemment le cas des deux guerres mondiales. On nous a plongés dans la merde dont il a fallu nous sortir.
Le sacrifice de nos ancêtres n'a servi qu'à nous aider à nous appeler France quelques années de plus.
Nous payons ce besoin par l'abdication de notre indépendance tant politique qu'économique.
Nous sommes devenus des marionnettes dont "ils" peuvent faire ce qu'ils veulent.
Et le pire, c'est que certains voudraient que ce travers soit partagé par tous les peuples d'Europe et enragent de constater que d'autres peuples font tout leur possible pour affirmer leur besoin d'émancipation des empires.
Ca les défrise, au lieu de les encourager à envisager un refus.
Le minimum serait de le distinguer et d'accompagner les gens libres, ne fût-ce que de loin et moralement. Le moins est un minimum, et d'autres ont choisi leur camp.
Au lieu de cela, l'aigreur de ne pas être capables de faire la même chose chez nous rend les combattants de la liberté absolument insupportables aux yeux de ceux qui attendent Godot.
Et ils trouvent urgent de les discréditer. Un comble...
C'est un des trucs qui clochent. Il y en a beaucoup d'autres, bien sûr. Notamment la personnalisation des échanges écrits.
Une discussion "de visu" ne tournerait pas de la même façon, j'ose espérer.
Mais ce n'est pas le plus grave.
Écrit par : Carine | 01/08/2015
Oui, anton, ya un truc qui cloche...
Nous devrions pouvoir nous retrouver nombreux sur une base metapolitique a minima: transmission et defense de nos traditions, etre des heritiers europeens (au sens d'un Sunic) consequents et fiers, refuser les imperialismes quels qu'ils soient, retrouver une souverainete politique sur notre monde, nos nations europeennes.
Nous sommes nombreux mais atomises et pour beaucoup sans conscience identitaire claire. C'est souvent la confrontation avec l'adversite qui fait naitre cette sensation d'appartenir a un groupe et pas un autre. Souhaitons que suffisament d'europeens puissent se reveiller assez tot pour chasser tous les raffarins du moment et reprendre le controle de leurs destins.
Encore une fois, l'histoire n'est pas écrite.
Écrit par : hoplite | 01/08/2015
Anton
Carine a bien décrit les "trucs qui clochent".
Même la "base métapolitique a minima" que propose Hoplite (et que je partage complètement) ne fait pas consensus... Certains ici, mais surtout dans la "mouvance" misérablement réduite à l'esprit binaire (Europe = UE, Fédération de Russie = anti-système, etc.), rejettent complètement l'idée d'Europe, tout en soutenant l'impérialisme du Poutinistan. Comment s'entendre avec eux ? Et pourquoi faire ?
Certes, l'unité fait la force, mais en l'état actuel des choses, c'est malheureusement une chimère et il me paraît impossible de la fabriquer. A moins, bien sûr, de renoncer à la vérité des faits et à s'embarquer tous ensemble dans l'onirisme de la "dissidence", mais dont ne peut sortir, en réalité, aucune autre force que celle de nos ennemis.
Ceux-ci ne peuvent en effet que profiter de l'aveuglement consistant à se mettre à leur remorque sur leurs thèmes majeurs :
- pour le mondialisme, le vivre-ensemble (ici, version "dissidente", c'est-à-dire façon marxisto-victimaire selon Dieudosoral, donc une façon facile à retourner car matérialiste et a-identitaire, comme son prétendu ennemi),
- pour les CPF (ennemis objectifs, bien qu'eux-mêmes instruments, soit du mondialisme, soit d'un islam conquérant - les deux étant des libéralismes), la haine du "sionisme" importée chez nous, alors que nous devrions préférer que les Juifs aient un pays, et que les Arabes ne sont pas nos amis...
Dans tout ça, où est l'intérêt de la France, des FDS et, plus largement, de l'Europe, des EDS ? Je ne vois pas.
Écrit par : Olivier | 01/08/2015
Elevons le niveau:
http://www.scriptoblog.com/index.php/archives/actu-videos-auteurs/140-entretiens/1759-michel-drac-la-crise-commencee-en-2007-avec-les-subprimes-n-est-qu-un-detonateur-la-veritable-charge-n-a-pas-encore-explosee-entretien-pour-le-cercle-curiosa
Écrit par : Three piglets | 01/08/2015
je pense souvent à ces mots, qui ne sont pas d'hier:
"Quelle malédiction a frappé l'Occident pour qu'au terme de son essor il ne produise que ces hommes d'affaires, ces épiciers, ces combinards aux regards nuls et aux sourires atrophiés, que l'on rencontre partout, en Italie comme en France, en Angleterre de même qu'en Allemagne ? Est-ce à cette vermine que devait aboutir une civilisation aussi délicate, aussi complexe ? Peut-être fallait-il en passer par là, par l'abjection, pour pouvoir imaginer un autre genre d'hommes. " (Cioran, Histoire et utopie)
qui font écho à ceux-là, plus récents:
"Il n'y a pas de "crise économique" qui tomberait du ciel comme la chtouille sur le bas clergé, il y a un système d'exploitation et de confiscation de type mafieux pensé, organisé et dirigé par une oligarchie rapace mondialisée. Et voir des armées de connards en costumes cintrés, qui pointent à 2500 ou 3000 par mois, se sentir solidaires de ce grand braquage parce que, tout fienteux de la terreur de perdre leur “job”, ils se pensent du bon côté du manche alors qu'ils ne sont que des domestiques, des valais serviles et à qui on jette quelques piécettes afin qu'ils continuent à vider les chiottes et a assurer la sécurité de l'entrée, est peut-être le plus tragique et le plus pathétique. On les fait tapiner en les laissant fantasmer sur des cercles auxquels ils n'auront jamais accès., et ils deviennent alors, avec enthousiasme et même fierté, les chiens de garde d'une caste qui les méprise et leur pisse à la raie. A grands coups de promesses d'augmentations, de primes ridicules, de titres ronflants , de séminaires annuels dans un coin à putes, de “plans de développement de carrière”, on les fait patienter et s'exciter comme des clébards devant de pauvres morceaux de sucre. Ils adoptent le même imaginaire que leurs exploiteurs mais sans en avoir les moyens et se branlent sur les catalogues glaçés de bagnoles, de voyages et de bateaux que leurs patrons peuvent s'offrir grâce à leur complicité et leur frénétique dévouement. Chaque jour ils travaillent donc avec sérieux, efficacité, talent, conviction, acharnement même, pour un système qui les humilie, les spolie, les maintient dans une dépendance infantile et ruine, par sa voracité et son amoralisme, tout ce à quoi ils se disent attachés: famille, nation, tradition, culture, honneur, amour...
A 65 ou 70 ans, ils crèveront, épuisés et bourrés de médocs, dans un pavillon à crédit, entre une troisième femme hystérique et des gamins collés à leur Ipad, en se disant, peut-être, qu'une autre vie était possible."
Xavier Eman/ Publié le 22 juillet 2015 sur Amoyquechault.
Si nous en sommes là c'est AVANT TOUT parce que l'âme de l'occidental au sens large et de l'européen en particulier a changé:
-nous ne sommes plus chrétiens ou si peu (pour le meilleur comme pour le pire) parce que nous fûmes chrétiens...nul éloignement du religieux dans d'autres aires civilisationnelles, notamment asiatiques, juive ou islamique. nous sommes sortie du religieux (donc d'une vision transcendantale du monde parce que notre monde fut chretien (Gauchet).
-nous n'avons plus de conscience identitaire/civilisationnelle/ethnique claire et nous ne voyons plus la nécessité de défendre nos traditions et nos peuples parce que notre vision traditionnelle du monde a été déconstruite par l'esprit libéral et son horizon strictement materialiste, juridico-marchand.
-il est difficile de revenir en arrière car le niveau de confort matériel et d'assouvissement du moindre désir (ou de perspective de...au moins) est tel que toute vision verticale et non hédoniste/materialiste du monde est quasiment inaudible pour le plus grand nombre (en tous cas ceux dont le frigo est encore plein et dont les réseaux de supports médicaux, sociaux, etc. tiennent encore debout?) En ce sens peut être nous leurrons-nous en pensant que, une fois les frigos vides, beaucoup pourraient voir les choses autrement et ne pas implement devenir des super chacals/prédateurs parmi les chacals ordinaires dont parle X Eman.
-l'immigration-invasion que connaît l'Europe depuis quelques décennies est bien sûr la conséquence de la cette vision du monde libérale deconnectée des réalités ethno-civilisationnelle (un maghrébin reste un maghrébin, comme un européen de souche reste un européen, ou qu'il aille) MAIS AUSSI la conséquence de la transformation de l'âme européenne: nos élites nous ressemblent...la plupart des gens qui m'entourent ne comprennent simplement pas de quoi je parle quand j'évoque ce genre de sujet...ou sont hostiles à cette vision dissidente du monde.
-quand aux étrangers qui viennent en Europe, que veulent-ils? Castoriadis a répondu:
"(...) L'écrasante majorité de la planète ne vit pas l'"égalisation des conditions", mais la misère et la tyrannie. Et, contrairement à ce que croyaient aussi bien les libéraux que les marxistes, elle n'est nullement en train de se préparer pour accueillir le modèle occidental de la république capitaliste libérale. Tout ce qu'elle cherche dans le modèle occidental, ce sont des armes et des objets de consommation - ni le habeas corpus, ni la séparation des pouvoirs. C'est éclatant pour les pays musulmans - un milliard d'habitants -, pour l'Inde - presque un autre milliard -, dans la plupart des pays du Sud-Est asiatique et d'Amérique latine. La situation mondiale, extrêmement grave, rend ridicules aussi bien l'idée d'une "fin de l'histoire" que d'un triomphe universel du "modèle démocratique" à l'occidentale. Et ce "modèle" se vide de sa substance-même dans ses pays d'origine."
des armes et des objets, certes mais aussi des systèmes sociaux avantageux et une vie moins dure..c'est le décalage entre la vision "occidentale/libérale" du monde et celle des masses barbares qui viennent s'y établir qui est gros de conflits à venir.
- nous sommes une minorité sans doute plus consciente, mieux informée, que nos compatriotes, peut être plus courageuse.
Écrit par : hoplite | 01/08/2015
Et un Francis le couz pour enfoncer le clou:
http://www.scriptoblog.com/index.php/archives/actu-videos-auteurs/140-entretiens/1758-francis-cousin-le-capitalisme-enferme-ainsi-l-humanite-dans-un-cycle-permanent-d-horreur-generalisee-entretien-pour-le-cercle-curiosa
Écrit par : Three piglets | 01/08/2015
@ Hoplite
Oui, le sourire du marchand...
"il est difficile de revenir en arrière car le niveau de confort matériel et d'assouvissement du moindre désir (ou de perspective de...au moins) est tel que toute vision verticale et non hédoniste/materialiste du monde est quasiment inaudible pour le plus grand nombre..."
On ne reviendra jamais en arrière, il faut dépasser tout ça. Et cesser sans doute de nous préoccuper de ces gens-là. Ils n'écoutent pas, et quand bien même nous écouteraient-ils, ils ne comprendraient pas. Pas par manque d'intelligence, c'est l'éveil qui leur fait défaut. Ils n'ont pas de culture qui soit la leur. Ce qui a été mon cas jusqu'assez tard... Je n'ai pas été éduqué (au sens de la paideia grecque, la tranmission des savoirs et des réflexes de ton peuple et pas ceux des autres)). J'en ai parlé à mes parents une fois, ils ne comprenaient pas ce que je disais.
Une belle prophétie, énoncée il y a plus d'un siècle :
"Voici ! Je vous montre le dernier homme.
Amour ? Création ? Désir ? Étoile ? Qu'est cela ?
La Terre sera devenue plus exiguë, et sur elle sautillera le dernier homme qui amenuise tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron; le dernier homme vit plus longtemps.
" Nous avons inventé le bonheur " disent les derniers hommes, et ils clignent de l'œil. Ils ont abandonné les contrées où la vie était dure, car on a besoin de chaleur:
Tomber malade et être méfiant passe chez eux pour un péché : on s'avance avec précaution. Bien fou celui qui trébuche encore sur les pierres ou sur les hommes !
Un peu de poison de-ci de-là, cela procure des rêves agréables. Et beaucoup de poison en dernier lieu pour mourir agréablement.
On travaille encore, car le travail est une distraction. Mais on a soin que la distraction ne fatigue pas. On ne devient plus ni pauvre ni riche, c'est trop pénible. Qui voudrait encore gouverner ? Qui voudrait obéir ? C'est trop pénible.
Point de berger et un seul troupeau. Chacun veut la même chose, tous sont égaux : quiconque est d'un autre sentiment va de son plein gré dans la maison des fous. Autrefois tout le monde était fou, disent les plus fins et ils clignent de l'œil. "
On est prudent et on sait tout ce qui est arrivé, de sorte que l'on n'en finit pas de se moquer : On se dispute encore, mais on se réconcilie bientôt, de peur de se gâter l'estomac. On a son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit, mais on révère la santé.
"Nous avons inventé le bonheur" disent les derniers hommes, et ils clignent de l'œil.
A ce moment, les cris de joie de la foule l'interrompent : "Donne-nous ce dernier homme, ô Zarathoustra, s'écrièrent-ils, fais-nous semblables à ces derniers hommes ! Nous te tiendrons quitte du surhomme !
Et tout le peuple jubilait et claquait de la langue."
Mais il va falloir de l'énergie !
Accessoirement, je n'ai jamais vu en quoi un certain niveau de confort matériel pouvait empêcher la "culture". Certains peuples concilient très bien les deux. L'argent détruit ce qui est fragile ou fragilisé. C'est un révélateur.
L'occidental est médiocrissime certes, il est presque réductible à son pouvoir d'achat et à ses "loisirs culturels". Si effondrement il doit y avoir, il ne restera plus grand chose de cette pseudo-civilisation qu'est l'Occident. D'autres continueront à traverser les siècles.
Écrit par : Calliclès | 01/08/2015
Pour aller à contre courant, je suis peut être un peu trop optimiste mais je pense qu'il y a un réveil , certes très lent, dans une partie grandissante des populations européennes . Merci internet j'ai envie de dire , je rencontre de plus en plus de personnes qui partagent nos points de vue. La plupart n'osent pas encore sortir l'ombre , la chape de plomb est encore trop présente mais ça commence à bouger . Il y a encore quelques années les actions des identitaires étaient impensables. Nous sommes dans un tel état de léthargie que cela risque de prendre du temps mais il suffit de se souvenir de la MPT pour voir que le système est très vite en panique . Ne manque plus que la fenêtre de tir pour reprendre une expression de TP.
Écrit par : Hugues capet | 01/08/2015
Sur Drac:
Elevons le niveau ou alourdissons nous ?
"Le Capital, miné par le poids de ses contradictions, va s’écrouler, avec le poids de quelque chose comme 80.000.000.000.000 de dollars de créance irrécouvrable sur les épaules. Cela, c’est la rupture majeure, celle qui ne se produit qu’une fois par siècle. Mais, en s’écroulant, le Capital pulvérisera tout sur son passage, de sorte que ce n’est pas forcément lui qui mourra de sa chute. En fait, une fois qu’il aura détruit l’État, il se pourrait qu’il soit renforcé comme principe"
Evidemment on peut toujours me sortir la théorie du cygne noir. Reste que Drac nous propose de nous préparer à un scénario prédit maintes fois pendant 1 siècle et demi mais jamais réalisé dans ces thermes. Absolument jamais. Je ne vois même pas de cas dans l'Histoire de scénario comparable et d'effondrement aussi brutal.
Donc si par un pur hasard ce ne serait pas encore le cas, quel est le programme ?
Écrit par : Cotuatos | 01/08/2015
Si le big one ne se produit pas (comme c probable), des ruptures cycliques comme nous en connaissons deja avec une mise en coupe reglee de la totalite des ressources humaines et non humaines planetaires sous l'egide de la raison marchande et de l'accumulation illimitee du capital, les limites propres et exterieures au capitalisme dont parle Drac n'aboutiront qu'a des metamorphoses plus frequentes et sans doutes plus violentes, un saccage generalise de l'environnement, d'autres guerres, d'autres desastres, bref.
Le mieux serait la stabilisation de ce monde, en termes demographiques, economique et environnemental, via des aires civilisationnelles distinctes et autonomes, cela passe naturellement par des hommes autrement consequents et responsables que ceux qui sont aux commandes aujourdhui. Il est permis d'esperer, le desespoir etant proscrit ceans:)
Écrit par : hoplite | 01/08/2015
Boreas :
Il y a encore quelques années vous moquiez chez l'ED le syndrome de la cabine téléphonique. Vous réduisez tellement les dimensions de la votre qu'on se demande si vous et Carine allez réussir à entrer dedans...
Écrit par : primo | 01/08/2015
"Il y a encore quelques années vous moquiez chez l'ED le syndrome de la cabine téléphonique."
C'est une opinion que je partageais alors avec TP.
Sauf que, si je l'ai conservée, lui est désormais obligé à une volte-face totale pour valider le suivisme poutinien dominant au sein de l'ED (comme chez les mélenchonistes d'ailleurs), alors que cette aberration n'est heureusement pas partagée par la majorité du peuple français...
Écrit par : Olivier | 01/08/2015
Boreas :
Votre critique des aspects négatifs du positionnement de Soral et Dieudonné est fondée.
Mais que préférez vous ? Une jeunesse FDS qui vibraient à l'écoute des Beruriers noirs ? Ou à l'écoute des videos de Soral ? Car ce sont les mêmes gens. Pour les premiers c'était une impasse dont il était difficile de sortir, pour les seconds la possibilité d'une progression vers une prise de conscience plus radicale et plus identitaire. On ne défait pas ses chaines en un jour. Si vous supprimez la première marche de l'escalier, tout le monde reste en bas.
Quant aux Cpf vous les préfèrez sous la coupe de Julien Dray ou de Dieudonné ? Soyons serieux...
Écrit par : primo | 01/08/2015
Moi un volte-face Boréas? Tu te fous de qui sérieusement?
Je renie Reymond, Francis Cousin, Drac, Lucien Cerise, Sanat etc etc?
Tu tentes péniblement de retourner l'accusation?
Tu te fous de qui Boréas? Tu comptes convaincre qui ici?
Grossier comme manœuvre. A l'image de l'homme.
Incroyable la schtroumpfette à lunette, il ne recule devant aucun procédé, en pensant que cela va fonctionner.
Quel cas clinique!
Écrit par : Three piglets | 01/08/2015
primo
Soral et Dieudo n'ont aucune orientation identitaire, donc l'image de la première marche de l'escalier n'est pas bonne. Je ne vois pas comment on peut passer de marxisto-victimaire et a-identitaire, à anti-matérialiste et identitaire.
En réalité, ces gens, comme le FN dont Soral était d'ailleurs proche encore récemment, détournent certains jeunes FDS des véritables "premières marches" et en plus, leur bourrent le crâne de désinformation 1/ fraternitaire interethnique et 2/ judéocentrée.
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TP
Tu ne cesses de claironner que je suis minoritaire, concernant mes analyses sur l'Ukraine et la Russie. D'ailleurs, je ne nie pas l'être ! Sauf que, pour toi, si je suis minoritaire, cela veut dire que je devrais la fermer, i.e. m'incliner devant l'opinion majoritaire.
Sauf que tu te retrouves, avec ta belle majorité, dans le même "camp", comme tu aimes dire, que toutes les cabines téléphoniques de la "mouvance" que tu critiquais, le FN, mais aussi une partie de l'UMP, Mélenchon, de ridicules nostalgiques de l'URSS, etc.
A l'image de la plupart des gens que tu nommes et qui délirent sur la question (Drac étant le moins contaminé par ces délires, je lui conserve mon estime intellectuelle).
Bref, je suis grossier, et un grand malade.
Alors que tu incarnes la délicatesse, le raffinement et surtout la cohérence. :D
Fermez le ban.
Écrit par : Olivier | 01/08/2015
Vous vous trompez par manque d'expérience Boréas. Certainement parce que ce sont des mécanismes que vous n'avez pas vécu.
Soral désactive chez les FDS la haine d'eux mêmes, dès lors l'horizon se dégage ...
Dieudonné, quant à lui travaille à désactiver la culpabilité absolu, c'est un autre verrou qui saute.
Je me permets de citer Bardèche :
"La condamnation du parti national-socialiste va beaucoup plus loin qu’elle n’en a l’air. Elle atteint, en réalité, toutes les formes solides, toutes les formes géologiques de la vie politique. Toute nation, tout parti qui se souviennent du sol, de la tradition, du métier, de la race sont suspects. Quiconque se réclame du droit du premier occupant et atteste des choses aussi évidente que la propriété de la cité offense une morale universelle qui nie le droit des peuples à rédiger leurs lois. Ce n’est pas les Allemands seulement, c’est nous tous qui sommes dépossédés. Nul n’a plus le droit de s’asseoir dans son champ et de dire : « Cette terre est à moi ». Nul n’a plus le droit de se lever dans la cité et de dire : « Nous sommes les anciens, nous avons bâti les maisons de cette ville, que celui qui ne veut pas obéir aux lois sortent de chez moi ». Il est écrit maintenant qu’un concile d’êtres impalpables a le pouvoir de connaître ce qui se passe dans nos maisons et dans nos villes. Crimes contre l’Humanité : cette loi est bonne, celle-ci n’est pas bonne. La civilisation a un droit de veto.
Nous vivions jusqu’ici dans un univers solide dont les générations avaient déposé l’une après l’autre les stratifications. Tout était clair : le père était le père, la loi était la loi, l’étranger était l’étranger. On avait le droit de dire que la loi était dure, mais elle était la loi. Aujourd’hui, ces bases certaines de la vie politique sont frappées d’anathème. Car ces vérités constituent le programme d’un parti raciste condamné au tribunal de l’humanité. En échange, l’étranger nous recommande un univers selon ses rêves. Il n’y a plus de frontières, il n’y a plus de cités. D’un bout à l’autre du continent, les lois sont les mêmes, et aussi les passeports, et aussi les juges, et aussi les monnaies…"
Écrit par : primo | 01/08/2015
visionnaire, Bardèche...je ne l'avais jamais lu. combien vraies, ces lignes. merci Primo.
Écrit par : hoplite | 01/08/2015
Merci Carine, Hoplite et Olivier pour vos réponses, que j'ai lues attentivement.
On patauge dans le semoule et dans une vision binaire (Usa-Russie, Juifs-Islam, J.Dray-Dieudonné, racialisme-réconciliation, etc.) et c'est cela qui m'inquiète le plus, alors qu'il nous reste probablement pas plus de dix-quinze années pour changer la donne. La démographie écrit l'histoire et ce sont d'autres peuples qui sont déjà entrain d'écrire l'histoire de nos pays.
Si l'option des "conservateurs libéraux" ou "néocons" consiste à s'allier avec les states et les lobbies pro-Israël, pour avoir les coudées libres (quelle naïveté...) et envisager de dégager un jour les afromusulmans de chez nous, elle valide de fait l'emprise grandissante de ces entités (us, lobbies...) sur la vie politique européenne. Ce qui est inenvisageable lorsque l'on aime son pays et qu'on le souhaite fort et indépendant.
De même, l'option post-marxiste de "réconciliation", pro-Russe, consistant à s'allier avec les afromusulmans, afin de virer ceux qui nous gouvernent, me semble, elle, valider de fait l'implantation définitive de l'Islam et de l'Afrique en Europe de l'ouest (à moins de trahir ensuite ces afromusulmans, ce qui est soit une douce utopie, soit un truc un peu dégueulasse, honteux et déshonorant ; en tout cas ça reste flou dans la bouche de ses partisans).
Si 70 ans de communisme n'ont pas détruit l'âme des peuples d'Europe de l'est, il n'y aura même pas besoin de 70 ans d'invasion démographique afromusulmane pour enterrer définitivement l'Europe occidentale.
La saloperie marchande, matérielle, l'atomisation identitaire, spirituelle, sont un stade que l'européen sera en mesure de dépasser un jour, tandis que l'invasion démographique et le métissage généralisé marqueront, quant à eux, un point final à
l'aventure des peuples européens autochtones.
Tout çà pour dire, que ces deux visions qu'on se renvoie à la figure, sont des options mortes et que les types qui les promeuvent, ici ou ailleurs, se trompent, ou au pire, trahissent nos intérêts fondamentaux.
Il y a enfin l'option de la révolte, en mode dominos (révolution est un grand mot pour un continent vieillissant et avachi) des peuples européens contre nos élites ET nos envahisseurs. Celle du NI Washington, NI Moscou (pourquoi s'aliéner un camp en choisissant l'autre, tout en créant la division en notre sein) mais de l'indépendance des nations européennes, unies par la force de la menace qui pèse sur elles.
Celle aussi d'une alliance plus large, tout en gardant à l'esprit la primauté de nos intérêts nationaux; pourquoi en tenant un discours essentiellement racialiste, s'aliéner des peuples (juifs, asiates, dom-toms, chrétiens du monde, etc.) qui pourraient travailler de concert avec nous, au lieu de servir le camp adverse? etc.
Écrit par : Anton | 01/08/2015
Bardèche, comme d'autres en toute bonne foi (et cela n'enlève rien aux mérites de cet auteur), s'est lourdement trompé sur le parti national-socialiste allemand, mouvement plébéien, moderniste, techniciste et autoritaire.
Si on n'a pas de sources directes, critiques de ce parti et surtout, de ses pratiques politiques, il faut lire Ernst Wiechert et, par exemple, "Les enfants Jéromine" et "Le Bois des Morts", et bien sûr Ernst Jünger, pour comprendre que la véritable alternative, à l'époque, ce n'était certainement pas le NSDAP.
Pour le reste, @primo, libre à vous de considérer que Soral et Dieudo sont utiles. Ce n'est pas mon cas et, par ailleurs, vous ne savez rien de mon expérience.
Écrit par : Olivier | 01/08/2015
Tu es paranoiaque mon pauvre boreas. Tu as toute la latitude pour t exprimer. Nous avons la même pour te répondre.
Ensuite, comme tu arrives a inventer des choses et des motifs pour essayer de garder une cohérence, si tu préfères, la "mouvance" est autonome et gardera, en dépit des critiques que l on peut lui faire, toujours plus d estime de ma part, que les salauds que tu soutiens, que les bhl que tu es obligé de suivre, que les canal plus dont tu tires tes infos, et les caroline fourest avec qui tu partages les proses.
Et comme je n en parle que rarement, sans jamais les citer ( la mouvance, l ump) les vraies références restent pour moi les gens sus nommés. Des gens intégres intellectuellement. Pas des retourneurs de veste a la boreas.
Les petites pirouettes de boreas pour sauver la face.
Écrit par : Three piglets | 01/08/2015
Anton
Je suis tout à fait d'accord avec les orientations que vous défendez. Qu'on patauge dans une vision binaire, c'est bien ce que je dénonce couramment...
Ce qui m'étonne, c'est que vous pensiez qu'il y aurait "ici" des "types qui [...] promeuvent" les "deux visions" que vous évoquez. Il y a bien une partie des commentateurs qui sont ouvertement partisans d'une alliance avec la Russie, mais dans l'autre sens (alliance avec les US et les lobbies juifs), je ne vois pas. En tout cas, je n'en fais certainement pas partie !
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TP
Oui, "paranoïaque", aussi, si tu veux... Je te fais une liste, ou tu arriveras à tout te rappeler ? Parce que ça commence à faire beaucoup pour un seul homme, quand même.
Cela dit, comme tu es bien le seul à être capable de croire un seul instant que je partagerais les avis de BHL et de Caroline Fourest, ou encore de Canal + (dont j'avais repris des vidéos achetées à l'agence CAPA - des grands reporters, gens diaboliques que seuls des médias d'Etat russes ont le droit d'employer), je ne m'étonne plus de rien.
Écrit par : Olivier | 01/08/2015
"On patauge dans le semoule et dans une vision binaire (Usa-Russie, Juifs-Islam, J.Dray-Dieudonné, racialisme-réconciliation, etc.) et c'est cela qui m'inquiète le plus, alors qu'il nous reste probablement pas plus de dix-quinze années pour changer la donne. La démographie écrit l'histoire et ce sont d'autres peuples qui sont déjà entrain d'écrire l'histoire de nos pays."
je pense que nous sommes tous d'accord là-dessus, en fait et malgré les apparences...la multipolarité et le "grand frère russe" me semblent bien lointains et hypothétiques. Ils ont le grand mérite de remettre en question l'hégémonie yankee depuis 1991 et ça n'est pas rien mais au fond chacun sent bien que la règle reste: "chacun pour soi".
Je pense que les dirigeants chinois qui constituent un stock d'or monumental (prélude à une nouvelle monnaie de réserve) n'ont strictement rien à foutre du destin des européens de l'Ouest (les plus cultivés qui n'ont pas oublié les guerres de l'opium et les traités inégaux se réjouiraient sans doute d'un collapsus occidental et du leadership asiatique sur l'ancien monde); idem pour les russes et la troisième Rome...
je serai moins catégorique qu'Olivier sur le rôle d'E et R et malgré tout les aspects déplaisants de cette mouvance et son côté auberge espagnole (n'Est-ce pas le cas aussi du FUN?); je me répète mais AS a fait un réel travail de remise en perspective du spectacle contemporain avec ses oligarchies, ses lobbies, sa seule perspective matérialiste (bien que la dernière vidéo d4hillard sur le tribalisme vétéro-testamentaire de cette oligarchie soit assez convaincant: l'horizon marchand et métissé pour la piétaille mais le clanisme pour l'oligarchie...); bémol sur sa judéomanie qui parasite son discours, bémol sur la réconciliation qui me parait impossible aux masses barbares que nous connaissons mais les zéniths qu'ils remplissent et qui conspuent pierre Bergé, Sarkosy ou Hollande ont le mérite d'exister...ça peut être une étape, faute de mieux vu qu'on peut pas compter sur Jérôme Bourbon:)
"Il y a enfin l'option de la révolte, en mode dominos (révolution est un grand mot pour un continent vieillissant et avachi) des peuples européens contre nos élites ET nos envahisseurs"
voilà. Drac a raison sur le fait que cette mouvance révolutionnaire ne concerne pas les masses:
"Pour faire la révolution, il faut une conscience politique. Cette conscience ne sera jamais produite par les masses, elle ne peut être secrétée que par une élite. La nature de cette élite indique la nature probable de la révolution future. Donc, où se trouvent, aujourd’hui, les élites révolutionnaires capables de secréter une conscience politique en rupture avec le système ? (...) Le plus probable est que nous allons assister à la généralisation d’une révolte diffuse, produite spontanément par les masses dans un réflexe collectif. Sans élite pour la canaliser, cette révolte ne débouchera sur rien de probant, même si elle peut momentanément fragiliser le système. Conclusion : le boulot, c’est de produire une élite capable, le jour venu, de chevaucher cette révolte pour lui donner un sens. La providence s’occupera de nous donner une révolte à canaliser. Mais le canal, il faudra le creuser nous-mêmes."
En Grèce actuellement, tous les partis politiques sont discrédités y compris Syriza qui s'est suicidé avec Tsipras dernièrement. La troika creuse le canal de sa perte, faut croire..
Écrit par : hoplite | 01/08/2015
"pourquoi en tenant un discours essentiellement racialiste, s'aliéner des peuples (juifs, asiates, dom-toms, chrétiens du monde, etc.) qui pourraient travailler de concert avec nous, au lieu de servir le camp adverse?"
On ne s'aliène que ceux qui voudraient que nous ne puissions pas dire nous. En fait nos seuls vrais ennemis. Et c'est la meilleure pierre de touche pour ça.
Écrit par : Cotuatos | 01/08/2015
Autrefois on disait ni kippa, ni kéfié, une terre, un peuple, on dénonçait l'anti-France (cette expression avait le mérite d'être claire)...
Bien avant on pouvait dire US go home et être aussi farouchement anti-communiste.
Tout le monde est d'accord sur les grandes lignes, pas forcément sur les étapes, les tactiques, le crédit à accorder aux représentants des différents groupes (E&R, les identitaires, dieudo, etc...), encore moins sur les évènements extérieurs.
A propos d'évènements extérieurs, peut-être est-ce de la naïveté mais je trouve que quelques anecdotes montrent des dissensions bienvenues entre l'état profond US et israël (ou au moins l'israël représenté par nétanyaou).
Exemples, l'accord avec l'Iran ou la campagne médiatique sur ce bébé palos mort dans l'incendie de sa maison (il y a eu des milliers de gamins palos cramés de toutes les façons possibles, phosphore compris, depuis des lustres et aucun reportage n'en faisait des caisses comme ça jusqu'à présent).
Ah si les américains pouvaient se libérer du parasitisme d'une certaine catégorie de gens d'un certain peuple nomade, et par suite se recentrer sur eux-mêmes en lâchant un peu la grappe au reste du monde...
Pour l'Europe, ce serait double bénéf, un peu moins de yankees (le côté colon de certains américains) et de criJf...
Écrit par : S10 | 01/08/2015
En bref :
concernant l'ukraine, je suis à 100% du côté d'olivier, mais pour avoir lu TP depuis fort longtemps, je ne vois pas chez lui de volte face sur le fond (après, les histoires de cabine téléphonique, je sais pas, j'ai passé un looong moment sans lire de blogs)
concernant la division béru/dieudoral ou USA/poutine, je considère que les deux sont mauvaises pour mon pays. Même si je ne vois ici personne particulièrement fanatique de soros ou de gw bush alors que les poutinolâtres sont légion.
Le problème est un manque de grille de lecture flagrant. A trop se pignoler sur schmitt et autres, à ne penser qu'en terme ami ou ennemi, on en oublie l'essentiel : qu'est-ce qui est bon, et qu'est-ce qui fonctionne. Pour ma part, j'en tiens pour le principe des nationalités, tout le principe des nationalités, rien que le principe des nationalités (c'est pour ça, carine, qu'il fallait être pour l'OTAN en 1999 ;) ) (je le dis d'autant plus aisément que j'ai fait partie de cette cohorte de gogos manipulés par les serbes et les réseaux communistes)
une fois qu'on dispose de la grille de lecture "principe des nationalités", tout est clair, du tibet à l'ukraine, en passant par la géorgie , l'afrique du sud ou la seine saint-denis. Ici est l'honneur, le bon sens et la réalité.
Ici, surtout, est la base de la future europe possible. Une europe aux solides liens confédéraux, liés sur l'essentiel, et qui laisse les courbures du concombre, les quotas de pêche ou l'autorisation ou non de la peine de mort aux états nationaux. Une europe avec une langue seconde officielle, qui ne peut être que le français, l'anglais étant pris par l'américain et l'allemand moins universel que le français (qui intègre dans son vocabulaire, sa syntaxe, du celte, du latin et du germain). Bref, une europe avec une armée commune, une barrière douanière extérieure commune et une recheche scientifique commune, et ya basta. Laissons les imperiums aux relents austro-hongrois aux rêveurs, on sait comment ça a fini.
Écrit par : Colbert | 01/08/2015
Pour revenir à la situation des pays de l'Europe occidentale :
selon toute évidence, leur situation démographique n'est pas grave, mais bien tragique du point de vue de leurs peuples historiques.
De jour en jour, nous voyons tous que les Européens perdent de plus en plus de leur importance démographique. Et rien, je dis bien rien, ne me semble, pour l'heure, pas pouvoir s'opposer à cette tendance.
Comme je l'avais déjà dit ici même, la France et les autres pays de l'Europe occidentale sont en train de subir une 'brésilisation', c'est-à-dire une transformation en pays multiraciaux.
Dans une si tragique situation pour nous, pour le moment, nous ne pouvons, selon moi, hélas, qu'attendre et espérer - je dis bien espérer - que ladite 'brésilisation' provoque chez nous ou nos voisins un dérapage politique qui pourrait éventuellement aboutir à un mouvement politique important et ainsi provoquer une véritable crise aiguë en Europe occidentale.
Outre cette attente et cet espoir, à l'heure actuelle, je ne vois pas d'autre solution.
Enfin, n'oublions pas que, si la 'brésilisation' réussit à faire sa souche chez nous (à savoir que nous arrivons à avoir par exemple une France à 35 pourcents d'allogènes), nous serons dans un tout autre monde tant politiquement que culturellement.
Dans ce Brésil 'français', notre liberté d'action, ou tout simplement notre espoir d'action, seront diminués à tel point qu'il ne nous restera que des actions les plus violentes et, par cela même, les plus désespérées.
Si bien que, d'après moi, nous devons tout faire pour faire barrage à toute tentative, d'ailleurs illusoire, de 'réconciliation', car toute manœuvre de ce genre risquerait de ralentir l'éventuelle survenue d'une véritable crise ethnique dans nos pays, la seule qui puisse nous donner quelque espoir de voir survivre nos peuples européens.
Toute autre solution ne mènera qu'à notre disparition.
Écrit par : Horpor | 02/08/2015
je sais que cet article de M Drac a déja été cité mais c'est tellement bon que je me permet de le citer et d'inciter à le lire
"Construire un avenir alternatif : voilà la lame tranchante de la critique radicale.
Et ce qu’elle tranche, c’est l’unicité de l’expérience humaine. Il faut arrêter de poursuivre cet objectif absurde : le salut de tous par tous. Certains peuvent se sauver eux-mêmes, d’autres pas, voilà la vérité."
http://www.scriptoblog.com/index.php/archives/actu-videos-auteurs/140-entretiens/1759-michel-drac-la-crise-commencee-en-2007-avec-les-subprimes-n-est-qu-un-detonateur-la-veritable-charge-n-a-pas-encore-explosee-entretien-pour-le-cercle-curiosa
Écrit par : dizemanov | 02/08/2015
@ Hoplite
Oui cet extrait publié en 1948 est particulièrement visionnaire. J'en profite pour vous féliciter pour votre excellent blog. Je partage nombre de vos analyses et certaines de vos références culturelles et sportives. J'ai aussi dans une vie antérieure beaucoup écouté black flag et consorts. J'ai aussi beaucoup d'admiration pour ce diable qu'était ramon dekkers
D'ailleurs je ne sais pas si vous connaissez cette video où on voit dekkers travailler ses low kicks (à partir de 7:05) et plus loin ses middle. Je l'ai regardé au ralenti en boucle un nombre incalculable de fois. Son mouvement est tellement poussé et parfait qu'il vaut tous les pédagogues du monde, qui ne le sont malheureusement pas toujours beaucoup. Je vous la recommande chaudement, elle m'a aidé à comprendre quels étaient les véritables leviers de puissance d'un circulaire.
https://www.youtube.com/watch?v=Fl8ANT6k2BY
@ Boreas
Vous m'autorisez à avoir un avis divergent du votre sans m'insulter, c'est un progrès bien agréable. Vous pouvez vous insulter copieusement avec TP, c'est de bonne guerre puisque vous connaissant dans la vie, chacun de vous pourra éventuellement en discuter face à face. M'insulter moi, que vous ne rencontrerez certainement jamais, comme je vous l'ai déjà dit, ça manque un peu de panache et d'engagement. Ceci dit si les hasards de la vie nous amenaient à nous rencontrer, je serai ravi de jouer avec vous au jeux rigolo des échanges d'insultes et de paires de baffes... en attendant autant rester courtois.
Pour votre inexpérience des mécanismes dont je parlais, il me semblait vous avoir lu déclarer avoir toujours été faf. J'ai pu me tromper, je ne pensais pas à mal, ne vous braquez pas pour autant, détendez vous un peu ...
Pour Bardèche, vous bottez en touche, en étant absolument hors sujet. Il n'est question dans cet extrait QUE de l'exploitation à des fins politiques de la condamnation absolu du national socialisme. Il est aisé de constater que c'est un des plus puissants leviers de culpabilisation et de domination utilisé sur les peuples européens, et donc par extension, sa neutralisation par un biais ou un autre, une excellent chose. Pour reprendre un Dieudonné plus prosaique "je te tiens par la Shoah".
Écrit par : primo | 02/08/2015
Pardon, il fallait lire bien sûr "TU me tiens pas la Shoah"
Écrit par : primo | 02/08/2015
de rien, primo.
Écrit par : hoplite | 02/08/2015
primo
"Vous m'autorisez à avoir un avis divergent du votre sans m'insulter, c'est un progrès bien agréable."
Je suis, par nature comme par éducation, quelqu'un de courtois et en matière d'insulte, je réponds juste du tac au tac. Rappelez-vous vos débuts avec moi et vous comprendrez.
"Pour Bardèche, vous bottez en touche, en étant absolument hors sujet. Il n'est question dans cet extrait QUE de l'exploitation à des fins politiques de la condamnation absolu du national socialisme."
Non, pas de bottage en touche. J'ai bien compris le sens de votre intervention, mais précise juste que Bardèche, en écrivant (je vous cite le citant) : "ces vérités constituent le programme d’un parti raciste condamné au tribunal de l’humanité", s'est trompé sur la véritable nature de ce parti. Cela dit, cet extrait donne encore une faible idée de son erreur sur la question, quand on a un peu lu l'enthousiasme (avant et après) de l'auteur sur le sujet du Troisième Reich...
Raison pour laquelle, aussi, tout soutien aux obsédés du Shoah-business (que je ne nie pourtant aucunement - N.B. : l'expression a été créée par des Juifs, comme Norman Finkelstein) est illico assimilable et assimilé à une apologie de l'hitlérisme, et ainsi contre-productif. Il suffit de voir les boulets de l'ED comme les ex-JN, Rivarol, R&A qui est souvent pertinent mais a pu écrire texto que "H. avait raison", etc. En parlant de cabines téléphoniques et de naphtaline...
Je me rappelle ce stand de reproductions en résine de casques allemands de la WW2 lors d'une Table Ronde de Terre et Peuple, il y a juste quelques années... Hallucinant de connerie (et de laideur, en l'occurrence :-) ). Les mythos défilant en bombers noirs et rangers sous des bannières ambiguës, je ne les ai pas inventés et comme par hasard, on les retrouve toujours au premier rang des idiots utiles de la presse-Pravda, comme avec la récente histoire du micro sur ce jeune couillon de Gabriac :
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Politique/Extreme-droite/Mise-en-examen-pourquoi-Gabriac-portait-il-des-micros
Bref, de toute façon tout cela est inutile. Le temps fait son oeuvre et quoi que fassent les lobbies juifs, le Shoah-business, comme instrument d'influence, est en berne. Outre la concurrence victimaire, il est principalement dénoncé "de l'intérieur", par des Juifs, ce qui est mille fois plus efficace que tous les Dieudosoral :
http://www.nlto.fr/Mon-Holocauste--ou-la-satire-du-Shoah-Business_a604.html
http://www.dailymotion.com/video/x2f45j7_eric-zemmour-a-chacun-son-sacre_news
A tel point que la presse-Pravda dénonce la "banalisation" :
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150123.OBS0633/tourisme-memoriel-auschwitz-birkenau-tour-prix-imbattables.html
Le fait que l'entretien d'Auschwitz doive contraindre à faire appel à des dons publics (et non privés) internationaux, toujours largement insuffisants ; que la SNCF soit condamnée à indemniser des victimes ; que l'Educ' Naze doive forcer les gosses à des shoah-voyages ; etc. ; tout cela semble montrer que le Shoah-business est florissant. En réalité, spontanément, il n'y a plus rien que le tourisme à sensation et les masses, qui plébiscitaient la série télé Holocauste au début des années 1980, sont totalement absentes du jeu. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, chez les goys, émotionnellement tout le monde s'en fout, sauf quand les lobbies médiatiquementrelayés déclenchent un réflexe pavlovien, et encore.
Même E&R le confirme :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Sondage-mondial-pas-assez-de-Shoah-dans-le-coeur-des-jeunes-30484.html
Comme le constatait Finkielkraut (!) il y a déjà plus de dix ans, "l'enseignement de la Shoah se révèle impossible à l'instant même où il devient obligatoire".
Le trip victimaire ne fonctionne que sur la séduction et quand le business de la chose en fait trop, ça ne marche plus.
Écrit par : Olivier | 02/08/2015
"Comme le constatait Finkielkraut (!) il y a déjà plus de dix ans, "l'enseignement de la Shoah se révèle impossible à l'instant même où il devient obligatoire"."
moui, maybe.
En même temps, l'Ecole Républicaine et obligatoire a montré son efficacité dans l'endoctrinement de générations de jeunes cefrans (tous les "mythes républicains" comme les "dark ages" médiévaux, le caractère ontologiquement malin du catholicisme/christianisme, la révolution française comme avènement du peuple français aux manettes, la démonisation des partis blanc et rouge aux profits des seuls bleus et plus récemment l'"antiracisme dogmatique" et le passage de l'ombre à la lumière en 1981...)
Ce retournement est sans doute aussi du à la transformation ethnique des jeunes français, beaucoup moins autochtones et appartenant à des aires civilisationnelles beaucoup moins enclines à célébrer la shoah (mais plutôt la Nakba..) et aussi à celle du..personnel enseignant, qui subit aussi une transformation ethnique/anthropologique et une déculturation franche.
Les appels hystériques du CRIF à "enseigner la SHOAH" dés la maternelle/ le plus jeune âge sont sans doute symptomatique de ce sentiment communautaire de perte d'influence..
Écrit par : hoplite | 02/08/2015
"Les appels hystériques du CRIF à "enseigner la SHOAH" dés la maternelle/ le plus jeune âge sont sans doute symptomatique de ce sentiment communautaire de perte d'influence.."
Bien sûr. L'autoritarisme est toujours un signe de faiblesse. Psychologie élémentaire. :-)
Écrit par : Olivier | 02/08/2015
La Shoah craque aussi d'elle même Hoplite. Comme une grande.
Woddy Allen sans l'aide de l'EN disait déjà à son propos qu'un record n'avait jamais été fait que pour être battu. Le concept foireux dès le départ mais le temps, et les casseroles s'accumulant, très difficile de faire croire à autre chose qu'à une pure arme de guerre contre d'autres peuples.
Écrit par : Cotuatos | 02/08/2015
"Woddy Allen sans l'aide de l'EN disait déjà à son propos qu'un record n'avait jamais été fait que pour être battu."
^^
Écrit par : hoplite | 02/08/2015
"...comme les "dark ages" médiévaux..."
Sur cette période, il y a l'excellente série britannique "Cadfael" dont le héro est un moine-médecin érudit et qui montre bien que le Moyen-Age était un période bien plus complexe qu'on nous l'a inculqué (notamment au niveau juridique, la façon dont les différents pouvoirs sont équilibrés par toute une couche de lois est passionnante):
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cadfael_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)
Écrit par : UnOurs | 02/08/2015
Fatum.
"Le nombre de viols dénoncés aux autorités a augmenté de 18% en cinq ans"
étonnant, non ?
http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-viols-denonces-bondissent-de-18-en-5-ans-en-france-11-08-2015-5003481.php
Écrit par : Dizemanov | 11/08/2015
Ca ne doit pas être évident pour un prof d'Histoire d'être obligé d'enseigner des mensonges à longueur d'année, sur des périodes entières ou des événements précis.
Voire ne plus rien enseigner du tout.
Après, personne n'oblige quiconque à devenir prof d'histoire.
Pas plus que journaliste ou présentateur TV.
Écrit par : Carine | 11/08/2015
Le big one ne se produira peut être pas
Mais y a des prémisses
C'est la Chine qui connait son premier crack
Et c'est le minustre de la déconomie ,donné à dieu micron ,qui propose que la France l'aide
Pas qu'elle aide le crack ,dieu nous en garde !
Non ,que la France aide la Chine
On rigole, quand même
Écrit par : kobus van cleef | 26/08/2015
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