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09/10/2013

si vis pacem

A écouter jusqu'au bout+++ passionnant.

Une remarque particulièrement pertinente de Montbrial porte sur le fait que les générations actuelles (notamment les hommes qui dirigent et composent le système judiciaire, les forces de l'ordre -l'armée même?, la police, etc.) n'ont pas connu la violence, la guerre, les situations de combat (contrairement aux générations antérieures qui avaient connu et vécu au moins une guerre sinon plusieurs)...Ils n'ont connu que la paix, les trente glorieuses, la prospérité économique, des sociétés policées et relativement apaisées. Or ces hommes -ces juges en particulier- se retrouvent confrontés à une violence illégitime qui explose depuis 40 ans (pas uniquement à cause de l'immigration de masse comme l'écrit Obertone mais aussi à cause de la transformation des types anthropologiques sous l'emprise libérale et la disparition des types anthropologiques anciens, comme l'écrit Castoriadis -cf. infra) avec un logiciel idéologique inadapté -et meurtrier pour les victimes. Désinhibition d'un côté (malfrats) vis-à-vis de la violence et de l'usage des armes, inhibition de l'autre côté (corps constitués police/gendarmerie)....

« La corruption généralisée que l'on observe dans le système politico-économique contemporain n'est pas périphérique ou anecdotique, elle est devenue un trait structurel, systémique de la société où nous vivons. En vérité, nous touchons là un facteur fondamental, que les grands penseurs politiques du passé connaissaient et que les prétendus « philosophes politiques » d'aujourd'hui, mauvais sociologues et piètres théoriciens, ignorent splendidement : l'intime solidarité entre un régime social et le type anthropologique (ou l'éventail de tels types) nécessaire pour le faire fonctionner. Ces types anthropologiques, pour la plupart, le capitalisme les a hérités des périodes historiques antérieures : le juge incorruptible, le fonctionnaire wébérien, l'enseignant dévoué à sa tâche, l'ouvrier pour qui son travail, malgré tout, était une source de fierté. De tels personnages deviennent inconcevables dans la période contemporaine : on ne voit pas pourquoi ils seraient reproduits, qui les reproduirait, au nom de quoi ils fonctionneraient. Même le type anthropologique qui est une création propre du capitalisme, l'entrepreneur schumpétérien, combinant une inventivité technique, la capacité de réunir des capitaux, d'organiser une entreprise, d'explorer, de pénétrer, de créer des marchés, est en train de disparaître. Il est remplacé par des bureaucraties managériales et par des spéculateurs. Ici encore, tous les facteurs conspirent. Pourquoi s'escrimer pour faire produire et vendre, au moment où un coup réussi sur les taux de change à la bourse de New York ou d'ailleurs, peut vous rapporter en quelques minutes 500 millions de dollar ? Les sommes en jeu dans la spéculation de chaque semaine sont de l'ordre du PNB des Etats-Unis en un an. Il en résulte un « drainage » des éléments les plus entreprenants vers ce type d'activités qui sont tout à fait parasitaires du point de vue du système capitaliste lui-même. » Cornélius Castoriadis, La montée de l'insignifiance, 1993

Il est plus que probable, comme le sous-entend Montbrial, que, sous l'effet de la transformation accélérée de nos sociétés de marché désormais essentiellement peuplées de zeks et de chacals (cf infra/Michea), l'appareil judiciaire doive s'adapater à cet état de fait et à cet ensauvagement (Thérèse Delpech) de notre monde...ne serait-ce que pour permettre à ces troupeaux de zeks de se rendre dans leurs malls climatisés sans se faire systématiquement dépouiller...et pouvoir encore parler de "démocratie" ou d'"Etat de Droit"...Entre la clique des journaleux, sociologues et autres politicards (ces kapos idéologiques/médiatiques, comme dit Three Pigletts) et les hordes de cpf dont Obertone décrit si bien l'action quotidienne (ces kapos physiques), les peuples sont livrés à une violence ordinaire, une barbarie montante sans avoir même la ressource de ce Léviathan, cet état fort dont parlait Hobbes car seul à même de limiter la guerre de tous contre tous.

"En assignant à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal), la Caillera se contente, en effet de recycler, à l'usage des périphéries du système, la pratique et l'imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L'ambition de ses membres n'a, certes, jamais été d'être la négation en acte de l'Économie régnante. Ils n'aspirent, tout au contraire, qu'à devenir les golden boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique. Comme l'observe J. de Maillard, « sous nos yeux, l'économie du crime est en train d'accomplir la dernière étape du processus : rendre enfin rentable la délinquance des pauvres et des laissés pour compte, qui jadis était la part d'ombre des sociétés modernes, qu'elles conservaient à leurs marges. La délinquance des pauvres, qu'on croyait improductive, est désormais reliée aux réseaux qui produisent le profit. Du dealer de banlieue jusqu'aux banques de Luxembourg, la boucle est bouclée. L'économie criminelle est devenue un sous-produit de l'économie globale, qui intègre à ses circuits la marginalité sociale. »

À la question posée, il convient donc de répondre clairement que si la Caillera est, visiblement, très peu disposée à s'intégrer à la société, c'est dans la mesure exacte où elle est déjà parfaitement intégrée au système qui détruit cette société. C'est évidemment à ce titre qu'elle ne manque pas de fasciner les intellectuels et les cinéastes de la classe dominante, dont la mauvaise conscience constitutive les dispose toujours à espérer qu'il existe une façon romantique d'extorquer la plus-value. Une telle fascination intellectuelle pour la « fièvre généreuse du délinquant » (Foucault) serait, cependant, difficile à légitimer sans le concours bienveillant de la sociologie d’État. Cette étrange sociologie, en effet, afin de conférer aux pratiques, légales et illégales, du système qui l'emploie cette couleur « rebelle » qui les rend à la fois politiquement correctes et économiquement rentables, recourt à deux procédés principaux qui, quand on y réfléchit, sont assez peu compatibles.

Tout d'abord, elle s'efforce d'inscrire ce qu'Orwell nommait « le crime moderne » dans la continuité des délits et des crimes d'autrefois. Or ce sont là deux univers très différents. Le bandit d'honneur des sociétés traditionnelles (le cas des pirates est plus complexe) puisait sa force et sa légitimité historique dans son appartenance à une communauté locale déterminée ; et, en général, il s'en prenait d'abord à l'État et aux divers possédants. Le délinquant moderne, au contraire, revendique avec cohérence la froide logique de l'économie pour « dépouiller » et achever de détruire les communautés et les quartiers dont il est issu . Définir sa pratique comme « rebelle », ou encore comme une « révolte morale » (Harlem Désir) voire, pour les plus imaginatifs, comme « un réveil, un appel, une réinvention de l'histoire » (Félix Guattari), revient, par conséquent, à parer du prestige de Robin des Bois les exactions commises par les hommes du Sheriff de Nottingham. Cette activité peu honorable définit, en somme, assez bien le champ d'opérations de la sociologie politiquement correcte.

Quand au second procédé, il consiste à présenter l'apparition du paradigme délinquant moderne - et notamment son rapport très spécifique à la violence et au plaisir qu'elle procure - comme l'effet mécanique de la misère et du chômage et donc, à ce titre, comme une réponse légitime des exclus à leur situation. Or s'il est évident que la misère et le chômage ne peuvent qu'accélérer en retour la généralisation du modèle délinquant moderne, aucun observateur sérieux - ou simplement honnête - ne peut ignorer que ce modèle a d'abord été célébré dans l'ordre culturel, en même temps qu'il trouvait ses bases pratiques dans la prospérité économique des « trente Glorieuses ». En France, par exemple, toutes les statistiques établissent que le décollage des pratiques délinquantes modernes (de même que la constitution des mythologies de la drogue) a lieu vers 1970, tandis qu'en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas il est perceptible dès 1964-1965. Expliquer le développement de la délinquance moderne (développement qui, dans un premier temps - on s'en souvient - avait été tenu par la sociologie officielle pour un pur « fantasme » des classes populaires) comme un effet conjoncturel du chômage est évidemment une procédure gagnante pour le système capitaliste. D'une part, elle conduit à présenter la « reprise économique » - c'est-à-dire l'aide accrue de l'État aux grandes firmes - comme la clé principale du problème ; de l'autre, elle dispense d'interroger ce qui, dans la logique même du capitalisme de consommation, et la culture libérale-libertaire qui lui correspond, détermine les conditions symboliques et imaginaires d'un nouveau rapport des sujets à la Loi." L'Enseignement de l'ignorance, Jean-Claude Michéa, Éditions Climats

Si la caillera est aujourdhui le nouveau type anthropologique dominant, qu'elle porte capuche ou cravate, il n'y a donc rien à attendre du système car la corruption de ses mécanismes (notamment la tâche de protéger les citoyens contre les prédateurs de tous ordres en usant de la seule violence légitime) et à cause de ce nouveau rapport à la Loi dont parlent Michea et Castoriadis, n'est pas prête de s'atténuer. Mieux, comme le dit Eric Werner:


"En attisant les antagonismes et la défiance mutuelle, elle [immigration de masse] paralyse les réactions et défenses de la population. Pour une classe dirigeante corrompue, une société balkanisée est plus facile à contrôler qu’une société homogène. L’insécurité née de l’immigration devient même une arme formidable de gouvernement. En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimisation du pouvoir, car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant . Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense." Eric Werner, NRH

Commentaires

Mais non Hop', t'as rien compris.

Il faut pratiquer la "stratégie de la tension" avec les CPF, ça fragilise le pouvoir. ;-)

Écrit par : Boreas | 09/10/2013

Juste un détail : entre la Côte d'Ivoire, le mali récemment et surtout l'Afghanistan, il est bien rare le régiment d'infanterie française qui n'a pas engagé le feu à un moment ou un autre dans les 10 dernières années. On peut aller jusqu'à 20 si inclut les Balkans. Et ça se retrouve dans les chefs. Donc les chefs militaires, oui, ont une expérience opérationnelle non négligeable.

Écrit par : Popeye | 09/10/2013

Popeye, j'y pensais en me relisant: en fait je faisais plus référence aux policiers, gendarmes, magistrats qu'aux militaires (non gendarmes) d'active.
Boreas: halte au feu!

Écrit par : hoplite | 09/10/2013

Il est donc urgent de se réapproprier le droit de légitime défense.
Il faut que la pharmacienne, qui sait ne pas pouvoir compter sur les spectateurs passifs de son agression, puisse leur brandir un flingue sous le nez. Et s'en servir si besoin est.

Cela devient urgent.
Et pour ce faire, il faut une volonté politique, donc le pouvoir.
Et les collectivités de proximité, sauf à enfreindre quelques lois, ne pourront se gouverner et se défendre comme elles l'entendent.

Compter sur les effets exemplarité et boule de neige, c'est vouloir ignorer que nous sommes très pressés.

Je pense pour ma part que les 1 million et demi et plus de "likes" qui se sont portés sur le bijoutier de Nice sont un début de mouvement un peu comparable à la MPT, sur tout autre chose évidemment.
Mais c'est un début de mouvement en faveur de la légitime défense.

Il y a eu deux autres événements depuis : celui qui a tiré des balles en plastique et celui qui a fait fuir son agresseur avec sa machette.

Si les gens commencent à défendre leur bout de gras et à rencontrer le soutien de l'opinion, il faut que cette attitude se généralise.

A chaque agression sa campagne d'opinion et de soutien, qu'il y ait simple recul de l'agresseur ou même blessures ou mort.

Il faut que la légitime défense rentre dans les moeurs et qu'il monte une exigence de loi.

Écrit par : Carine | 09/10/2013

"Il faut que la pharmacienne, qui sait ne pas pouvoir compter sur les spectateurs passifs de son agression, puisse leur brandir un flingue sous le nez."

Ma phrase prête à confusion : "puisse LUI brandir un flingue sous le nez", le nez de l'agresseur, évidemment.

Écrit par : Carine | 09/10/2013

D'un autre côté, il y a un semblant de début de petite réaction de quelques uns, ainsi les exemples de commerçants (buralistes, bijoutiers, etc) qui tirent sur les braqueurs.
Là on attend pas que l'état fasse quelque chose, on prend le risque du "racisme" et on dézingue du cpf...
Il est possible que cette "tendance" s'accentue.

Écrit par : S10 | 09/10/2013

On dit à peu près la même chose, Carine.
Je crois que la tendance va, chez certains, s'accentuer "naturellement".
Idem pour les paysans qui voient pousser les roms dans leurs champs plus vite que les champignons.
Les bobos continueront à se faire plumer ou auront les derniers flics pour les protéger et les autres seront obligés de se défendre, encouragés par les exemples des plus remontés.

Écrit par : S10 | 09/10/2013

Je reposte ça ici (après ennemi prioritaire) :
Pour les milis, et les autres, une prise de position à lire :
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/10/06/il-n-y-aura-pas-de-putsch-5189846.html

Écrit par : S10 | 09/10/2013

S10

Je ne sais pas si nous disons la même chose, je ne me place pas dans un "camp".

Ce que je veux dire, c'est que l'exigence d'auto-défense va monter très vite, à mon avis.
Elle est déjà en train de s'élever.

La façon dont les réseaux sociaux réagissent vite et fort à l'événement, quand il s'agit d'agressions (je ne pense pas à l'événement "déclarations du Pape sur Lampedusa", grrr) montre que ça commence à se percevoir que nous ne pouvons compter ni sur la police (suppression de postes de police, y compris dans des coins réputés chauds), ni sur l'armée, qu'ils sont en train de démonter...
Et c'est au moins une agression ou un assassinat par jour, déclarés par les médias, en ce moment...

Ca va bien finir, je l'espère, par des manifs géantes exigeant le droit de se défendre de l'agression. On ne peut pas demander aux gens de s'en prendre plein la tête sans réagir, après avoir accueilli généreusement (paroles de pape) la misère du monde. Et en en redemandant...

Et ce ne seront pas forcément les mêmes qui défileront, ce sera sans doute moins pacifique/iste. Ce ne seront pas des promenades de santé...Il faudra déjà braver l'interdiction que le pouvoir ne manquera pas d'y opposer. (Et le pouvoir lancera ses antifas et ses kapos des kartchiés)

Je ne sais pas non plus si cela provoquera des "tensions" avec les CPF. Mais ce n'est quand même pas nous qui les obligeons à toujours être du côté de l'agresseur.
Ils ne tient qu'à eux de se trouver du bon côté.
Les tensions, ce n'est pas nous qui les créons. Nous les subissons jusqu'à ce qu'il y en ait vraiment marre...

Il nous faudra aussi combattre les fameuses "marches blanches" pleurnichardes et démobilisatrices. Voir à ce propos l'article de Bd Voltaire sur la marche blanche de Fiona. Un jour, on ne s'habillera plus en blanc et on n'ira plus balancer un oeillet blanc sur les lieux de crimes. On ira ailleurs exiger autre chose que le repos éternel de la victime.

Écrit par : Carine | 09/10/2013

Il faut de l'insécurité pour les voleurs, les violeurs et les assassins.
C'est tout.
Voir aussi les articles d'Aristide sur sécurité et possession d'arme:

http://aristidebis.blogspot.fr/2013/10/plus-darmes-moins-de-crimes-23.html

Écrit par : Carine | 09/10/2013

Oui, on est d'accord, Carine :-)
Je ne me place pas dans un camp, en fait j'aimerai placer du monde dans un camp, mais c'est encore autre chose ;-)
J'ai posté le lien de la marche blanche de BV dans un autre article.
Je ne crois pas à des démonstrations collectives, à part sur face de bouc ou avec un vote FuN plus marqué (au sein d'une abstention énorme).
Je pense que le nombre de réactions individuelles d'autodéfense va augmenter.
valls et taube ne pourront pas mettre des millions de commerçants ou de particuliers en zonzon pour s'être défendu.
Il va y avoir une tendance de fond qui sera récupérée. Les politiciens préféreront que les fds se défendent contre les cpf que de penser à autre chose, au pouvoir politique corrompu par exemple.
Le lien que tu donnes est intéressant, je n'en ai pas un sous la main qui le complète mais je peux dire de mémoire qu'aux Etats-Unis, ce sont dans les états les plus favorables aux armes qu'il y a le moins de cambriolages, braquages, etc, et inversement les états les plus restrictifs sont ceux dans lesquels il y a le plus de crimes, y compris avec arme à feu (les criminels, comme ici, n'ont pas de problèmes d'approvisionnement).

Écrit par : S10 | 09/10/2013

carine, relis ça doucement, je crois que Werner, ce gentil suisse a compris un truc essentiel:

"En attisant les antagonismes et la défiance mutuelle, elle [immigration de masse] paralyse les réactions et défenses de la population. Pour une classe dirigeante corrompue, une société balkanisée est plus facile à contrôler qu’une société homogène. L’insécurité née de l’immigration devient même une arme formidable de gouvernement. En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimisation du pouvoir, car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant . Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense." Eric Werner, NRH

le désordre sert le pouvoir en place...dans certaines mesures. vu les perspectives d'effondrement économique et social, de dissolution des pouvoirs régaliens de sécurité et de justice et vu le grand n'importe quoi aux frontières de ce continent (faut entendre Sloterdjik là-dessus), on a encore rien vu..

Donc vont surgir d'en bas des formes d'organisations d'auto-défense (genre ces "voisins vigilants" qui ne sont que le produit de la défaillance des polices de proximité) plus ou moins encadrées ou tolérées par l'Etat qui ne pourra pas faire autrement. J'ai encore en tête une émission de C dans l'air il y a qquues années ou un commissaire de police de banlieue avouait qu'il disait régulièrement aux personnes victimes de vols ou d'agressions de DEMENAGER parce qu'ils n'avaient plus les moyens de les defendre...et c'était avant 2008 et le chaos contemporain..

faut anticiper ça. c'est pas dans 5 ans qu'il faudra se trouver des voisins, des potes, des aptitudes aux sports de combat ou au maniement des armes..entre autres.

Écrit par : hoplite | 09/10/2013

Tout à fait, Hoplite !

"Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense."

J'y vois que la revendication du droit à la légitime défense, (qui est une facette de la reconquête de nos droits :droit à la propriété, droit à la sécurité, droit aux études, droit au pays, droit au choix de son lieu d'habitation) et sans laquelle tous les autres droits n'existent plus si l'on en croit la situation actuelle, va à l'encontre de la volonté du gouvernement.

Je ne vois pas où est la contradiction.
Le gouvernement apparaît comme le garant de la sécurité seulement dans le cas où nous sommes, c'est à dire sans droit à l'auto-défense. D'où la petite blonde qui exige de Valls "qu'il se bouge"... Evidemment qu'elle a des illusions!

"car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant"
Tout ça fait !
Et avec le droit reconquis de nous défendre nous_mêmes, puisque décidément ni la police ni l'armée ne peuvent le faire, , la situation n'est plus la même. Et le pouvoir apparait pour ce qu'il est , un staff de guignols inféodés, loin de nos préoccupations.

Et il me semblait que c'était une revendication fédératrice...
Je pense que les gens ont ça derrière la tête, en ce moment, commerçants en pointe.

Écrit par : Carine | 09/10/2013

"un staff de guignols inféodés, loin de nos préoccupations."

un hologramme.

je repense à l'interview de max Keiser qu'a mis Boreas en ligne et qu'il FAUT ABSOLUMENT REGARDER TELLEMENT IL BALANCE DU LOURD ET DIT LE VRAI..hmm, vers la fin, il explique très bien pourquoi l'oligarchie US n'a strictement rien à foutre des américains ordinaires, de leur pouvoir d'achat, de leur survie ou non, du tissu économique US, de l'activité économique réelle: parce que la financiarisation de l'économie alliée à une création monétaire folle et sous contrôle rapportent tellement plus que quelques usines américaines ou pas!!! et que lorsque ces happy fews ont besoin de dollars, et ben ils les impriment!!! et l'analogie avec les pétromonarchies qui pompent du pétrole quand ils en ont besoin pour alimenter leur bizness ou tenir les cours est énorme: c'est ça, le vrai pouvoir est là et nous n'avons affaire qu'à des ectoplasmes stipendiés genre le pauvre hollande ou l'autre avant dont j'ai oublié le nom...

allez je te l'amène:

http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2013/10/04/max-keiser-sur-le-suicide-financier-americain-5187908.html..

sinon, le FMI réfléchit à un bail-in planétaire (taxer le capital mais des classes moyennes, hein, pas des firmes globalisées ou des places off-shores):

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/09/20002-20131009ARTFIG00524-le-fmi-propose-une-supertaxe-sur-le-capital.php

cool. prépare ta fourche!

sinon carine: avec quoi ramasse-t-on les papayes?

Écrit par : hoplite | 09/10/2013

Les papayes ?
A la main, Hop ! Enfin, dans les jardins.
Dans les cultures, je ne sais pas. Je ne sais même pas si ça existe les papayeraies ^^

Oué, tu as raison de te renseigner.
Je pense que je sais où j'irai.
En même temps, c'est pourri par la FM...
Ya pas de paradis.

Ce soir: des racines et des ailes sur la Réunion et Mayotte.

Il y a aussi les hauts de Mafate, avec de moins en moins de blancs, néanmoins.
Avant, c'était le refuge rêvé.
Mais faut du fric car il faut tout faire apporter par hélico, si tu veux ta cabane. Sauf peut-être le bois.
Mais tout le reste vient d'en bas.

Sinon, en Guadeloupe, tu as les Grands-Fonds, où se sont réfugiés les aristos pendant la révolution. Pas mal, avec des blancs qui se métissent peu à peu...

Et en Guyane, tu as la forêt...
Sans moi ^^

Écrit par : Carine | 09/10/2013

Malgré sa démonstration je ne suis pas sûr que Montbrial soit arrivé à épargner ses clients. Et sur la première pierre d'une société, depuis les cavernes, bien avant même la (bip), tout est vrai. Vous donnez ça aux gens, ils vous suivent.
Je crois que c'est Dimezzano qui avait mis un lien sur une pub du lobby des armes avec des chiffres très clairs. Mais là c'est du rêve. Ce genre de monopole alors même qu'ils perdent du terrain partout, se serait se faire Hara-Kiri.

Sinon Michéa est quand même un sale réac moisi. Osez dire que des Affranchis à Scarface, et une bonne partie de la culture US estampillée "subversive" ce serait l'éloge du struggle for life libéral. Il mord la "gauche" à l'aile.

PS : Boréas, merde ! ;-)

Écrit par : Cotuatos | 09/10/2013

La Réunion, c'est tout petit, pas autosuffisant et hyper peuplé, ils ne vont pas tarder à être un million sur ce bout de caillou...
En ce moment, c'est relativement sympa mais si il y a un jour un problème d'approvisionnement (pétrole par exemple), ça va être chaud.

Écrit par : S10 | 09/10/2013

Me feront toujours rire les gus qui nous disent qu'il ne faut pas tabasser le petit dealer de rue (si l'occasion opportune se présente), parce que le gros dealer reste intouchable.

Point un: je n'aurais jamais accès directement au "gros dealer".
Point deux: tabasser "un petit dealer", ça calme les nerfs.
Point trois: si le "tabassage" des "petits dealers" se systématise, devient une "forme de représentation" usuelle, alors il se peut que les flux contrôlés par les "gros dealers" soient empêchés, faisant sortir du bois les "moyens dealers" (1).


(1) qui, eux, sont plus clairement identifiables, déjà maintenant. Il y aurait des façons de les "traiter", mais là on entrerait dans une discussion délicate.

Écrit par : UnOurs | 09/10/2013

@unOurs :

Tu peux tabasser autant de petits dealers que tu veux, ça défoule mais ça ne résoudra pas le problème. Les types sont malins, pas intelligents hein mais malins, ils iront dealer dans les apparts, feront de la livraison à domicile... Tant qu'il y aura des merdes pour leur acheter leur came et tant qu'ils serviront nos zélites à maintenir "la paix sociale " dans certains quartiers, les petits/moyens dealers seront toujours là.

Écrit par : Hugues capet | 09/10/2013

Le "petit dealer" était juste une image.

En son temps (c'est-à-dire avant que le Sinn Fein choisisse la voie de la "réconciliation" avec l'allogénat débarqué dans ce beau pays), l'IRA donnait un avertissement, UN pas deux, au petit dealer; si ce-dernier était surpris une seconde fois à dealer, une balle dans le genou. Un bon moyen d'embêter les "moyens dealers" et par extension les "gros dealers".

Ce pour dire qu'il faut profiter de toutes les occasions qui passent à portée, petites (le plus souvent) grandes (gardons l'espoir), occasions de "semer le merde", d'agir comme de méchants virus, de telle sorte à empêcher toute forme de stabilisation sociétale (la "réconciliation" est une forme de stabilisation), d'acceptation des transformations récentes comme des faits accomplis.

Écrit par : UnOurs | 09/10/2013

@unOurs:

Irlande, années 70-80... Aucune similitude avec la France actuelle. Les types sont bien organisés (moyens et gros dealers), équipés voir entraînés (gros dealers). Ils font vivre une frange non négligeables du quartier. Ils brassent une quantité énorme de pognon. Ce n'est pas en créant une milice que tu vas résoudre le problème , c'est trop profond. La seule manière efficace : un service spécialisé style BOPE au Brésil a qui on donne carte blanche, et surtout taper les consommateurs ou ça fait mal : pognon (amendes, amendes fiscales) .

Écrit par : Hugues capet | 09/10/2013

Bon, je répète le "petit dealer" était une image.

Et la référence à la méthode de l'IRA, juste une piste d'action, pas forcément ou pas seulement applicable "sur le terrain".

En outre, je n'ai jamais cru, dans les circonstances présentes, à la création de "milices". Je laisse cette ambition aux "révolutionnaires" qui ont, eux, les troupes et les moyens financiers, enfin je crois...

Écrit par : UnOurs | 09/10/2013

J'ai une autre idée peu appréciée dans la fachosphère : la légalisation des drogues par l'Etat, le cannabis chez les buralistes comme les clopes, bien taxé comme il se doit et le reste, coke, héro, extas, à la pharmacie, en vente libre comme l'aspirine, taxes comprises aussi bien sûr.
La seule restriction, la vente aux mineurs.
On tue le marché, on étouffe le trafic, les dealers.
Cela a existé dans les colonies, régie française de l'opium en Indochine par exemple.
Les dealers n'ont absolument pas envie de ça, de perdre le marché.
Et comble du bonheur, cette idée formidable est défendue aussi par tous les bobos, les verts, une partie du PS.
Alors allons-y, poussons nous aussi du côté qui penche !
Des camés il y en aura toujours, qui crèvent aussi, c'est la sélection naturelle.
Mais là ça ne rapportera plus d'argent aux dealers cpf et à leur commanditaires crochus.
Elle est pas belle mon idée ?

Écrit par : S10 | 09/10/2013

Hugues dans une chaine alimentaire si tu élimines celui qui est en haut il sera remplacé par celui juste en dessous. Si tu tapes en bas ça en aura jusqu'en haut.

Écrit par : Cotuatos | 09/10/2013

"Elle est pas belle mon idée ?"

C'est une excellente idée..... qui ferait imploser les banlieues allogènes.
C'est pourquoi le pouvoir jamais ne luttera efficacement contre la drogue.

Écrit par : UnOurs | 09/10/2013

@s10:

Bof ça marchera peut être au début et puis ça fera comme les clopes, les bagnoles volées, les armes... Le marché parallèle deviendra aussi important voir plus que le marché légal. Nous ne sommes plus au temps des colonies, les enjeux financiers , politiques sont trop importants. Vous croyez honnêtement que des types qui brassent des millions voir des milliards d'euros , qui contrôlent des pans entiers du territoire de la ripoublique se laisseront faire par une simple loi qui légalise la drogue ? Sachant que ces enjeux dépassent nos frontières (mafias US , des Balkans, Sud americaine ...)

@coutatos:

Si tu taries la source etc... De grosses amendes ça devrait en dissuader un paquet, après les vrais junkies comme dit s10 qu'ils crèvent on s'en fout :)

Écrit par : Hugues capet | 09/10/2013

Tu ne crois pas si bien dire.
J'ai entendu dire que toute la mascarade marseillaise actuelle était bien sûr voulue, on n'éradiquera jamais la drogue car les "riches", les bobos, les politiques se satisfont très bien de la situation.
Ils ont surtout peur d'une chose, étudiée ailleurs et en particulier en Amérique du Sud, c'est que si on éradique la drogue (peu importe la façon, manière forte ou légalisation), toute une population criminelle va passer à autre chose, à savoir les enlèvements à un niveau industriel (de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un plus riche que soi, contre des rançons parfois peu élevées).
Et ça, ça ne fait pas envie à ceux qui ont une situation encore enviable aujourd'hui.
Finalement la came, ça assure une certaine tranquillité (et les règlements de compte ne concernent qu'un petit nombre de bandits entre eux).
En 2005, c'est Marseille qui a été le coin bourré de cpf le plus tranquille, les dealers ne voulaient pas de bordel mauvais pour le bizness...

Écrit par : S10 | 09/10/2013

@Hoplite

cool. prépare ta fourche!

sinon carine: avec quoi ramasse-t-on les papayes?

Avec la foufourche .....;-)

Écrit par : alain21 | 09/10/2013

@s10:

Sevran, St. Ouen, Pantin aussi ont été très calmes. D'ailleurs heureusement que les grands frères dealers ont sifflé la fin de la partie... :)

Ou ils vendront en parallèle , moins chers comme pour les clopes. Ou des trucs qui ne sont pas légaux car trop dangereux, ou ils vendront aux mineurs comme en Hollande etc.

Je pense également par expérience que les politiques sont aussi complètement dépassés par les monstres qu'ils ont créé ...

Écrit par : Hugues capet | 09/10/2013

Cela pourrait être valable, mais il faudrait que ce soit mis en place par d'autres gens que le PS qui s'empresserait en réalité de transformer les dealers actuels en buralistes officiels avec patente offerte, tout simplement, comme ils embauchent des ex dealers délinquants appelés "grands frères" (melons mécaniques) en tant qu'hulants, heu je veux dire, en tant que "médiateurs" de la mairie.
Il faudrait aussi résoudre le problème que j'évoquais à propos du transfert de la criminalité vers d'autres types de crimes (enlèvements), donc on en revient toujours aux mêmes problèmes :
- la prise du pouvoir et la mise en place de gens patriotes et compétents.
- la "neutralisation" des cpf, je veux dire par là les rendre "inoffensifs", le plus logique étant le retour au pays (après négociations, arrêt des allocs, siège des cités encerclées au préalable, autre, cochez la bonne case).

Écrit par : S10 | 09/10/2013

@s10:

Je persiste à penser que la légalisation des drogues reste une illusion et ne servira à rien même dans la France d'après :-) Le mieux c'est de punir sévèrement dealer et consommateur.

Écrit par : Hugues capet | 09/10/2013

Je ne veux pas polémiquer, je sais que cette idée est controversée, et c'est discuter du sexe des anges quand on a des problèmes bien plus graves à résoudre avant (virer les parasites du haut et du bas) pour pouvoir rêver appliquer quoique ce soit.
Il n'empêche que dans un pays relativement sain et homogène, la liberté donnée (aux adultes) de faire ce qu'ils veulent est préférable. Toutes les formes de prohibition ont échoué, et même fait empiré les choses (cf la prohibition de l'alcool aux USA).
Liberté et éducation (pour prévenir que les excès inévitables chez quelques uns ne gangrènent une grande partie de la population) plutôt que prohibition en somme
Parlait-on de problèmes de drogue dans la France d'avant les années 60 ?
Parlerait-on de problèmes de drogue sans les cpf et les crochus ?

"punir sévèrement dealer et consommateur" : une idée qui en vaut une autre, mais qui n'a jamais été et ne sera jamais mise en place en réalité ni par le PS ni par l'UMP.
Retour aux problèmes principaux, arriver à la France d'après...

Écrit par : S10 | 09/10/2013

Les papayes ?

avec une foufourche :D (bravo alain!!)

"On tue le marché, on étouffe le trafic, les dealers."Elle est pas belle mon idée ?"

S10, mouais (ça me rappelle les belles expériences de Junger avec quelques drogues sympa), tu tues ce marché là...
1/à quel cout social?
2/les mafias qui gèrent ce trafic se rabatte nt en 15 jours sur autre chose, avec la même armée du crime pour fourguer des armes, des filles, des organes, que sais-je? d'autres drogues encore + dures et interdites...c'est une course sans fin.
3/et comme dit Un Ours, l'argent de la drogue c'est un moyen de contrôle social surpuissant (et pas seulement national mais global)et c'est sans doute le cœur nucléaire du système d'argent sale occidental avec ses circuits off-shores, ses banques pourries, ses financements occultes de partis politiques (cf. l'affaire florence Lamblin, vite étouffée par le système et cf. le canadien peter DALE Scott qui t'explique trés bien comment l'état-profond US ne survit que grâce au trafic de drogue planétaire+++ ça fait du monde et du beau, bien méchant...)

Écrit par : hoplite | 09/10/2013

Je sais Hoplite, et j'ai continué à m'expliquer après :-)

Écrit par : S10 | 09/10/2013

On ne peut donc pas faire grand chose, pour le moment, à notre petit niveau.
Seulement essayer de dissuader nos gosses de fumer du shit (pas facile mais faisable) et, si possible, s'occuper du petit dealer du coin quand il pousse le vice jusqu'à venir vendre devant le collège (donc UnOurs a raison).

Écrit par : S10 | 09/10/2013

La meth', Hop', la meth' :

http://www.docbuzz.fr/2013/09/17/123-la-france-droguee-lille-capitale-de-la-cocaine-et-du-cannabis-montpellier-de-la-methamphetamine/

Si on légalise la drogue, il faut, comme le sous-entend Hugues si je ne me trompe, pouvoir être impitoyable parallèlement pour toutes les autres délinquances et criminalités, afin d'éradiquer toute possibilité de reconversion des acteurs.

Bref, là comme ailleurs, pour pouvoir éradiquer les dealers et les drogués (qui, on l'oublie souvent, sont très souvent aussi des délinquants), il faut avoir le pouvoir. On en revient éternellement à ça.

Pour ce qui est de l'autodéfense, il ne faut pas confondre la création de groupes citoyens légalistes (de type "voisins vigilants"), ce qui peut parfaitement se faire (et commence à se faire par endroits), sans que cela nécessite des moyens financiers contrairement à ce que dit UnOurs me semble-t-il, et dénonciation globale des CPF comme délinquants (ce qui serait faux et donc, pas tout à fait à tort, taxé de "racisme"), voire attaques physiques plus ou moins préventives de CPF délinquants ou non, dont les auteurs seraient automatiquement qualifiés de "milices" et neutralisés.

L'Aube Dorée a commis une erreur stratégique majeure dans ce domaine.

On peut très bien se défendre contre les délinquants CPF sans être contestable par le système de domination selon ses propres règles, et cela me paraît même vivement recommandé parce que c'est la seule possibilité que nous avons dans le domaine de la sécurité.

Encore y faut-il un peu de solidarité et de discipline.

En tout cas, identifier et combattre l'ennemi principal, ça ne signifie pas se laisser faire par l'ennemi en second.

Écrit par : Boreas | 10/10/2013

"L'Aube Dorée a commis une erreur stratégique"

si L'AD a commis une erreur elle est au plus tactique. L'avenir seul dira si elle était stratégique

Écrit par : Il Popolo d'Italia | 10/10/2013

Impossible de legaliser la drogue.

Trop d'enjeux politiques et financiers.

Écrit par : JÖ | 10/10/2013

A quelqu'un d'intelligent vous precisez que les drogues ont financé une multitude d'operations de "contras".
(France en Indochine, CIA en Anerique du Sud, voire Irangate).

idem les mafieux sont contre et pesent financeirement de plsu en plus directement.

Pour le cretin qui se plaint que ca outrage sa liberté, il faut lui retoruqer que sa liberté lui est fourni par des gens qui font trouver Hitler ou Staline (Choissisez le "diable" de votre choix) sympathiques.

Ca serqa un argumeet si une repression devient vitale (Et possible) pour eviter que les mafieux prennent le pouvoir facon Mexique.

a ce moment là le consommateur sera un collabo, le dealer un milicien.
(Pour faire dans l'image qui parle au gauchiste)

Écrit par : JÖ | 10/10/2013

"...de groupes citoyens légalistes (de type "voisins vigilants")..."

Et on en revient au même paradigme (le mot qui fait intelligent), le groupe de "voisins vigilants" comprendra logiquement tous voisins responsables du quartier, donc avec les Arabes responsables du quartiers et les Africains responsables du quartiers.
Ce qui donnera au final une autre micro "société-monde" (capitale, "Jérusalem") et l'on comprendra bien aisément que le "système", promouvant le "monde-monde", n'y trouvera rien à redire.

Je vois mal comment on peut combattre le système avec des sous-systèmes dont l'articulation de base est pleinement compatible, ou pas incompatible du tout, avec ledit système.



P.S. et non je n'ai pas dit qu'il fallait envoyer les Arabes et les Africains responsables en "Pologne".

Écrit par : UnOurs | 10/10/2013

Où ai-je dit que l'autodéfense visait à "combattre le système", UnOurs ?

Et au fait, qui emploie des "mots qui font intelligent" ?

Écrit par : Boreas | 10/10/2013

Boréas
"Où ai-je dit que l'autodéfense visait à "combattre le système", UnOurs ?"

Si l'on comprend ce que Hoplite nous donne à lire deux fois plutôt qu'une:

"En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimisation du pouvoir, car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant . Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense." Eric Werner, NRH

oui, la légitime défense et surtout la mobilisation qui sera indispensable pour obtenir sa légalisation (ne plus se faire coffrer chaque fois que l'on s'est défendu avec succès) visent à combattre le système.
Ce qui ne veut pas dire dézinguer tout cpf rencontré. Mais avoir des arguments pour le convaincre s'il s'en prend à nous.

C'est ce qui monte dans la partie saine du peuple, une fois établi le constat de l'incapacité de la police à agir (numériquement et sous l'ordre de ne pas y aller, de ne pas dégainer ...)

Et si on estime qu'une cabine téléphonique ne pourra pas nous garantir ça, il faudra bien que ça vienne d'ailleurs.
Et d'où, sinon du peuple qui souffre ?

Écrit par : Carine | 10/10/2013

"Et d'où, sinon du peuple qui souffre ?"

Du peuple ou de la "population" ?

Peuple, entité conceptuelle politique ou entité ethnique concrète ?

Écrit par : UnOurs | 10/10/2013

Un Ours

"la partie saine du peuple", comme j'ai dit plus haut, le "pays réel", comme dit Radio Courtoisie.
D'où ne sont pas exclus les gens venus d'ailleurs qui se reconnaissent dans ce pays réel, son passé, ses valeurs et qui déplorent l'avenir qui lui semble tracé.
Je ne crois pas que les rappeurs en fassent partie.

Ca existe, il y en a, j'en connais, et des qui ne comprennent pas les FDS qui adhèrent aux propos du papounet bisounours pour accueillir l'Afrique entière, ni aux délires des garçons (et filles)à la Méric dont la raison d'être est voir du fascisme dans tout ce qui est affirmation identitaire.

Écrit par : Carine | 10/10/2013

D'où ne sont pas exclus les gens venus d'ailleurs qui se reconnaissent dans ce pays réel...
+++++++++++++++++++++++

D'ici 2100, la population africaine va être multipliée par cinq (sauf catastrophe systémique), soit environ cinq milliards d'habitants.

Que fait-on si un milliard d'Africains sympas et "se reconnaissant dans les pays réels" (merde, c'est les nôtres, les "pays réels") débarque en Europe.
Au nom de quels arguments "révolutionnaires" anti-systémiques leur dira t-on de s'en retourner chez eux?

Admettons que j'aie des filles. Quels arguments "révolutionnaires" anti-systémiques pourrais-je bien adresser au fils de l'Africain ou de l'Arabe "se reconnaissant dans le pays réel" pour lui dire de s'éloigner de ma progéniture ?

Enfin, je m'imagine ayant grandi dans un pays africain ou arabe (par exemple, avec des parents expatriés), j'avoue difficilement m'imaginer "me reconnaissant dans un pays réel" radicalement étranger. Ce pour dire que les allogènes se reconnaissant dans un pays qui leur est radicalement étranger suscitent des questions identitaires difficiles à résoudre.

Écrit par : UnOurs | 10/10/2013

"Je ne crois pas que les rappeurs en fassent partie."

Les "rappeurs" sont minoritaires dans l'allogénat.
La majeure partie de l'allogénat ne pose aucun problème à nos nations, si on considère celles-ci uniquement comme des grands magasins ou des halles d'aéroport.

"...et qui déplorent l'avenir qui lui semble tracé."

Un allogène, s'il déplore sincèrement l'avenir traçé pour les nations européennes, ne peut que quitter notre continent, du moins s'il est cohérent (option Kemi Seba). Donc, les allogènes respectant "les pays réels" ne poseront aucun problème, vu qu'ils ne seront, de leur propre fait, plus là.

Écrit par : UnOurs | 10/10/2013

Je pense à Malek Bouti.
Il y a quelques années, je me disais à son sujet, "bon il est arabe, il est socialiste, mais il est raisonnable, limite sympa."

Avez-vous vu ses dernières interventions télévisées, dans le cadre d'une situation politico-identaire qui se tend?

Hé bin, le gars semble avoir montré son vrai visage, haineux, revanchard, crispé sur son identité principale.

Au nom du principe de précaution, je demande d'être précautionneux quant à ces questions. Surtout que la marche arrière n'existe pas sur la machine à casser les peuples ou du moins elle est foutrement grippée.

Écrit par : UnOurs | 10/10/2013

Aube Dorée : un responsable de gauche reconnaît l’influence juive, américaine et de l’Union européenne dans la répression.

http://la-flamme.fr/2013/10/aube-doree-un-responsable-de-gauche-reconnait-l%E2%80%99influence-juive-americaine-et-de-l%E2%80%99union-europeenne-dans-la-repression/

Écrit par : S10 | 10/10/2013

"...vu qu'ils ne seront, de leur propre fait, plus là..."

Ou alors, autre option, ils la jouent "cosaques", séparés, positionnés aux frontières et aux ordres.
Evidemment, je ne rêve pas, impossible de faire cela avec des Arabes.

Écrit par : UnOurs | 10/10/2013

Un Ours

Imaginons (on a le droit de rêver) que des manifestations immenses se lèvent pour exiger une réforme de la légitime défense, de l'auto-défense et dans la foulée bien sûr, une réforme de la loi sur le port d'armes. Je sais, ça a l'air d'être mon dada actuel, mais ça vient de loin. J'ai subi deux cambriolages, quand même...

Tu es d'accord pour penser que ça vise le système, via l'insécurité, la guerre ethnique larvée sur lesquels il s'appuie ? C'est ce que j'ai dit à Boréas.

Si tu dis et pense "oui", on peut continuer. Sinon, ignore ce que je dis maintenant.

Si tu trouves dans cette mobilisation des pans d'Asiatiques par ex, ceux qui ont déjà eu le courage de manifer tout seuls dans leurs arrondissements quand ils en ont eu marre d'être dépouillés, tu les ignores ? Idem pour les travailleurs DOMiens honnêtes (il y en a des masses !) qui en ont marre d'être confondus avec les racailles. Tu les vires ?

Bon, j'ai dit "on peut rêver". Les Asiatiques ne sont sûrement pas prêts à se mêler à nous, ils forment un monde à part.
Mais dans l'urgence, sait-on jamais.
Et l'urgence arrive à grands pas.

Écrit par : Carine | 10/10/2013

En même temps, je suis bien consciente que raisonner ainsi, c'est accepter la dilution dans autre chose que ce que nous sommes.

J'en ai bien conscience.
Problème de faces du cube.

Écrit par : Carine | 10/10/2013

Carine, tu rêves trop ;-)
Tout ça est impossible.
Et au final, le pouvoir actuel ne fera RIEN pour t'aider ou réaliser tes rêves.

Les voisins vigilants peuvent être une façade faisable, de toutes façons qui dit voisins dit groupes très homogènes (que des blancs à la campagne, que des gris en banlieue grise, que des noirs en banlieue noire, etc, à la limite que des E&R en toute petite quantité dans certains coins) donc on ne recrée pas de micro mondes, UnOurs.
C'est du communautarisme versant dans les voisins vigilants. Les blancs sont à la traîne en matière de solidarité et encore plus d'autodéfense, comme d'hab.
Après la façade, c'est chacun pour soi, si un mec ou un petit groupe veut se la jouer escadron de la mort, il devra accepter les règles du jeu et assumer les risques.

Écrit par : S10 | 10/10/2013

J'ai trouvé ça ici :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/10/02/sentinelles-10357.html

"Avec, bien entendu, une organisation des forces parfaitement univoque, tout en faisant la répartition qui convient entre des professionnels en nombre suffisant et les citoyens en armes qui doivent impérativement revenir au centre de notre dispositif sécuritaire et identitaire."

Ca monte !

Écrit par : Carine | 10/10/2013

" Idem pour les travailleurs DOMiens honnêtes (il y en a des masses !) qui en ont marre d'être confondus avec les racailles. Tu les vires ?"

C'est bien tout le drame.
L'immense majorité des individus, quels qu'ils soient, est respectable et ne demande qu'à vivre en paix.
Le problème, ce sont les phénomèmes de masses qui imposent des solutions relevant de la survie collective.
Et c'est pas sympa, effectivement.

Mais je remarque que du côté "révolutionnaire", on nous reproche quelquefois d'être des "droitards" qui ne bougeraient pas, vis-à-vis du système, si la migration était endiguée.

On pourrait vous retourner l'argument, de façon aussi fallacieuse: si la sécurité de tous était assurée, autochtones comme allogènes "respectant le pays réel", vous ne bougeriez pas non plus?

Personnellement, si la sécurité est importante, elle n'est pas le critère premier.
C'est la compacité ethnique qui reste le critère de base, sécurité ou non.


P.S. Carine, le problème à mon sens, quand je te lis, c'est que tu sembles avoir déjà entériné la fragmentation de l'espace politique européen en "communautés".
Il faudrait donc s'entendre entre "communautés" responsables.
Pour moi, c'est un autre axiome de base, il ne faut jamais se penser comme autochtone européen, en tant que membre d'une "communauté", mais toujours voir les choses de la façon suivante "nous et les autres", ce "nous" étant la seule population légitime de l'Europe. Evidemment, il faut accepter de voir la réalité actuelle, mais ne jamais l'accepter comme définitive. "Demain à Jérusalem", toujours s'inspirer de ce qui a marché identitairement, "demain l'Europe aux Européens".

Écrit par : UnOurs | 10/10/2013

"Tu les vires ?"

Pour la Suisse, je pourrais même dire "on ne vire personne parmi les gens installés depuis plus de cinq ans", mais car il y a un mais, cette acceptation est conditionnée à un arrêt immédiat et total de toute immigration extra-européenne et à un refoulement en cas de mariage "au bled".

Je ne rêve pas, comme ces mesures sont légalement impossibles à faire passer, cette proposition de bon sens ne servira jamais et on continuera d'avancer comme avant soit vers "le Brésil" soit vers "le Liban".

Écrit par : UnOurs | 10/10/2013

Un Ours

Le drame pour quelqu'un comme moi, qui ai beaucoup de liens avec l'Outre-Mer (merde à Dominique Wolton, en passant, ça ne mange pas de pain...), c'est que je me sens en accord avec des parcelles de ce que disent les "droitards" et des parcelles de ce que disent les "révolutionnaires".

C'est la raison pour laquelle je ne me sens pas d'un "camp" et que je me fais engueuler par tous. Mais c'est pas grave :-)

La ligne Boréas s'explique, se tient et la tienne (plus Cotuatos et S10) aussi !

C'est ce que d'aucuns appellent de l'hypocrisie, et ce que j'appellerai plutôt de l'incertitude dans ce qu'il faudrait au mieux faire.

Je comprends et partage ton souci de préservation de l'identité européenne.
En même temps, je ne vois pas comment nous pourrons nous en sortir en affrontant directement les communautés, dont je suis bien obligée de constater l'existence sur notre sol. C'est toi qui rêves si tu les nies.

Alors convaincre les gens de rentrer chez eux ? Pour ça, il faut le pouvoir et tu le sais bien. Leur couper les aides aspirantes sera une décision politique. Ou alors attendre le big bang...Frigos et pompes vides.

Les Africains indépendants nous déferlent dessus... Ce n'est pas l'indépendance des DOM qui changerait quoi que ce soit. Et ça serait les transformer en autant d'Haïti dans les 10 ans... avec massacres des blancs, des indiens, plus les libano-syriens chrétiens réfugiés là-bas depuis des lustres. Et le gros de la population domienne serait quand même ici, et fonctionnaire !

Écrit par : Carine | 10/10/2013

"Pour la Suisse, je pourrais même dire "on ne vire personne parmi les gens installés depuis plus de cinq ans", mais car il y a un mais, cette acceptation est conditionnée à un arrêt immédiat et total de toute immigration extra-européenne et à un refoulement en cas de mariage "au bled"."

Complètement d'accord avec ça.
Plus interdiction de double (au moins !) nationalité.

Tout ça suppose qu'on ait le pouvoir...

Écrit par : Carine | 10/10/2013

Un Ours

Tu as regardé le Manifeste des sentinelles de l'agora, que j'ai mis en lien ?

Écrit par : Carine | 10/10/2013

" Les blancs sont à la traîne en matière de solidarité et encore plus d'autodéfense, comme d'hab."

Parce que les blancs ont crée l'etat alors que d'autres en sont restés a la tribut ou au reseau communautaire. C'est très aigu en France.

Écrit par : JÖ | 10/10/2013

A Metz, signature demain de la mise à disposition PAR LA VILLE d'un terrain de 12 000 mètres carrés aux associations cultuelles et culturelles musulmanes, pour la construction d'une mosquée.

PAR LA VILLE ...

Ils vont payer combien ?
Je sais, rhooo... C'était pour rire.
En tout cas, ce n'est pas dit.

Écrit par : Carine | 10/10/2013

"Parce que les blancs ont crée l'etat alors que d'autres en sont restés a la tribut ou au reseau communautaire. C'est très aigu en France."

oui. et aussi parce que les européens modernes sont les fils et filles des Lumières, ie de cette anthropologie individualiste d'émancipation de tout et de tous, notamment du groupe (la communauté vécue comme oppression..)

Écrit par : hoplite | 10/10/2013

Hoplite, tu penses quoi de ça :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/10/02/sentinelles-10357.html

Écrit par : Carine | 10/10/2013

J'avais pas vu, Hop ! Merci !

Écrit par : Carine | 10/10/2013

"Mais je remarque que du côté "révolutionnaire", on nous reproche quelquefois d'être des "droitards" qui ne bougeraient pas, vis-à-vis du système, si la migration était endiguée.

On pourrait vous retourner l'argument, de façon aussi fallacieuse: si la sécurité de tous était assurée, autochtones comme allogènes "respectant le pays réel", vous ne bougeriez pas non plus?"

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Cette question n'est pas sérieuse.

On a déjà répondu là-dessus.

La première raison d'une action révolutionnaire est la spoliation du travail par le capital.

L'immigration n'en est qu'une conséquence parmi d'autres.

Donc, la vision identitaire est importante, mais stratégiquement elle ne peut pas se traduire en premier, en termes d'action.

Écrit par : Boreas | 10/10/2013

"Pour la Suisse, je pourrais même dire "on ne vire personne parmi les gens installés depuis plus de cinq ans", mais car il y a un mais, cette acceptation est conditionnée à un arrêt immédiat et total de toute immigration extra-européenne et à un refoulement en cas de mariage "au bled"."

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Y a pas une légère contradiction avec le reproche de "fallacieux" fait à notre question ?

Écrit par : Boreas | 10/10/2013

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