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02/12/2009

des plans

"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions [groupe Bildeberg]et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."

David Rockefeller (Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Président du CFR (, Council on Foreign Relations). Propos tenus à la rénion du Groupe de Bilderberg à Baden Baden en 1991.)

 

"Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique."

Marshall McLuhan. (Auteur et chercheur canadien (1911-1980))

30/06/2009

lumpen prolétariat

2759328racailles2qd.pngComment ne pas sourire à ce fait divers impliquant ce haut personnage de l’état si proche du Prince…Je me suis donc réjoui in petto de ce contact viril mais correct entre deux mondes qui ne se rencontrent guère : ces élites libérales libertaires nomades et anti racistes, grandes pourvoyeuses de leçons de vivrensemble ™ du fond de leurs ghettos leucodermes et sécurisés 24/24, d’une part, ce lumpen prolétariat rebaptisé diversité, chance manifeste pour la France, d’autre part. Rien de mieux, pensais-je qu’un bon gros contact rugueux avec le réel pour ouvrir les yeux et voir éclater les ballons arc en ciel du vivrensemble ™.

Puis j’ai repensé à l’analyse que fait le gentil Michéa de la caillera et de sa place dans nos sociétés. Celui-ci montre, de façon assez crédible, à quel point nos élites médiatico politiques, fer de lance du capitalisme globalisé, par le truchement de quelques clubs sélects comme le Bildeberg, le Siècle ou la Trilatérale, s’accommodent parfaitement des agissements de ce lumpen prolétariat. Pour plusieurs raisons :

1- Parce que ce sont de bons consommateurs (fringues, portables, entertainment de masse, bouffe abjecte, etc.) et de précieux soutiens à la croissance (reconstruction d’écoles ou de bibliothèques, renouvellement du parc automobile, subventions diverses, etc.). De parfaits abrutis décérébrés par quelques années de socialisation au sein de l’EN et répondant servilement aux campagnes publicitaires en forme de rebellitude que le système produit à jet continu. Que demander de mieux ?

2- Parce qu’ils sont un instrument redoutable de transformation du paysage social de nos contrées : en détruisant chaque jour un peu plus ces lieux de sociabilité ordinaires et populaires qu’étaient banlieues et faubourgs, empreints de tradition (on dirait populisme de nos jours) et de cette common decency dont parle Orwell et facteurs de résistance naturels à l’emprise de ce grand marché globalisé, ce nouvel ordre globalitaire.

3- Parce qu’ils sont un alibi permanent au spectacle sécuritaire ordinaire dont on peut mesurer l’efficacité en période pré électorale; sorte d'instrument efficace de contrôle social.

De ce point de vue, cette puissante armée faite de jeunes en déshérence, délinquants, criminels multirécidivistes et autres populations locales prises en otages, s’avère être le supplétif idéal du pouvoir. Dont on peut comprendre alors l’empressement à assurer les conditions de sa survie…

"En assignant à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal), la caillera se contente, en effet, de recycler, à l'usage des périphéries du système, la pratique et l'imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L'ambition de ses membres n'a, certes, jamais été la négation en actes de l'économie régnante. Ils n'aspirent, tout au contraiore, qu'à devenir les golden boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique. (...) L'économie criminelle est devenue un sous produit de l'économie globale, qui intègre à ses circuits la marginalité sociale.'" (JC Michéa, L'enseignement de l'ignorance)