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09/04/2010

thin ice of modern life II

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« Une jeune femme de confession musulmane est décédée des suites d'un accident de karting survenu jeudi après-midi sur un circuit en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, lorsque sa burqa s'est prise dans la roue de l'engin qu'elle pilotait.

En pleine course, la mère de famille âgée de 26 ans et originaire de Sydney, a malencontreusement coincé son vêtement dans la roue du kart et a été étranglée par le tissu, d'après des témoins.

La victime a été emmenée d'urgence au John Hunter Hospital, mais les médecins n'ont rien pu faire. Une enquête a été ouverte sur les circonstances de l'accident. Le kart a été saisi par la police pour être inspecté plus en détails. (7sur7) »

14/12/2009

l'europe est une piscine hollandaise

imlargeburkiniwk7.jpgAMSTERDAM - Des femmes en burqini exigent que  les hommes sortent de la piscine  Zuiderbad à Amsterdam.

Un groupe de femmes musulmanes ont exigé que les hommes soient bannis de la piscine lorsqu’elles y nagent. Le personnel de la piscine s’y oppose.

Un burqini couvre presque entièrement le corps. Mais les femmes musulmanes se sentent mal à l'aise dans la piscine parce que les hommes peuvent voir leurs pieds et leurs mains. Egbert de Vries, maire du district urbain de Oud-Zuid, dit que c’est absurde de bannir tous les hommes de la piscine pour cette raison. Il conçoit cependant que la piscine puisse être réservée aux femmes une ou deux heures par semaine. Il y a, par exemple, une heure de baignade nue par semaine, et c’est seulement pour les hommes.
Il existe déjà des cours de natation hebdomadaires pour les femmes à la piscine Zuiderbad et des spéciaux mixtes pour les femmes de 18 ans et plus et les hommes de 55 ans et plus.
Le député Paul de Krom (VVD) qualifie cette demande de « « tout à fait bizarre». « C'est le monde à l'envers », affirme M. De Krom. «Se elles veulent se baigner en burqini tout en exigeant que les hommes quittent la piscine, elles devraient faire ça à Casablanca. »

Source : De Telegraaf (Néerlandais ) Islam in Europe (anglais)

Exemple même de l’accomodement raisonnable promu par nos élites progressistes…

Ce type de fait divers appelle plusieurs remarques :

-il est assez curieux de s’étonner de ce genre de revendications communautaires après plusieurs décades d’immigration massive de groupes communautaires entiers pour l’essentiel africains ou asiatiques et massivement de confession et/ou de tradition musulmane. Ces communautés aux cultures étrangères et, bien souvent, antagonistes aux cultures autochtones européennes ont naturellement vocation à faire sécession et, démographies propres et flux migratoires aidant, à devenir hégémoniques sur ce continent. En ce sens, tous les pseudo débats sur l’identité nationale ou sur le port de la burka ne sont que l’arbre spectaculaire cachant la forêt de la substitution démographique organisée froidement par ces quelques « global leaders » occidentaux qui nous gouvernent, aidés de nombreux idiots utiles libéraux/libertaires, c’est-à-dire progressistes, pour lesquels le sens de l’histoire commande d’abolir toute frontières et toutes distinctions anthropologiques, sorte de Babel métissée et festive peuplée de lemmings décérébrés et se jetant en masse de la falaise (bien que certains murs ne méritent pas d’être condamnés par nos vigies citoyennes, dirait-on..ah !ah !),

-sachant que nos sociétés occidentales libérales modernes ne s’organisent désormais plus qu’autour du marché et de droits individuels, à l’exclusion de tout idéal philosophique ou moral partagé, on voit mal au nom de quelle weltanschauung (hormis celle du doux commerce), il pourrait être fait obstacle à la revendication dés lors évidement légitime de pratiques individuelles communautaires : de quel droit pourrait-on s’opposer au port de la burka et pas au port du béret ? Sachant que, multiculturalisme aidant, il n’est évidemment plus question d’imposer aux « nouveaux européens » une culture autochtone encore dominante (pas pour longtemps). En passant, il est étonnant de voir à quel point nos clercs progressistes (Joffrin, BHL, sociologues d’Etat, peoples aux lèvres gonflées, etc.) semblent aveugles et muets devant la convergence évidente entre les exigences du marché globalisé cornaquées par quelques lobbys planétaires (Bildeberg, Trilatérale, etc.) et la moindre des revendications citoyennes des partis dits « de gauche » appellant à l’accueil inconditionnel de l’autre et à la libre circulation des marchandises et des hommes. Sans doute un constat inconfortable.

-dés lors que nos états axiologiquement neutres ignorent toute structure morale ou philosophique (le Bien) partagée, seuls la pression démographique, le jeu des lobbys et le Droit sont désormais à même de dire le Juste. Et donc nécessairement à même d’entériner toute avancée, toute conquête –forcément louable- de droits individuels, dont le port du burkini est un excellent exemple. De ce point de vue, il ne fait aucun doute que lorsque Amsterdam ou Bruxelles disposeront d’une majorité de citoyens de confession / de tradition musulmane, le port du burkini et la ségrégations des sexes dans les piscines seront une évidence, comme dans tout pays musulman.

« A partir du moment où les individus sont assez nombreux pour constituer — ou pour reconstituer — un peuple, pour se constituer en fragment d’un vaste peuple qui ailleurs a son propre héritage, sa propre civilisation, sa propre langue, sa foi, il n’y a aucune raison pour ces individus, ou pour la majorité d’entre eux, de s’intégrer à la culture d’accueil et de s’assimiler en elle. » (Renaud Camus)

Combien de Malika Sorel pour combien de Diam’s ou de Bouteldja ?

« L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. » (Aristote, Politique, Livre V)

Tous les discours creux de nos élites progressistes (de droite comme de gauche), tous ces appels foireux et dérisoires au vivre ensemble™, au métissage™, à je ne sais quelle fraternité™ n’y changeront rien, l’avenir proche c’est la guerre civile et la révolte.

Celle des peuples, non pas celle des élites (qui ont déjà fait sécession).

26/06/2009

what's up in wonderland?

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La Saudi Gazette interroge, pour sa part : «Qui est indécente et porte atteinte à la morale publique : une femme portant la burqa ou celle qui porte un Bikini ?»

ah! ah! ah! mind your bizness, assholes! And kip yor burqs!

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« Brian Oxman, interrogé sur ABC, a affirmé qu'il s'était inquiété de la consommation de médicaments de Jackson et en avait fait part aux proches de la star. «Je leur ai dit que si un jour nous nous réveillions et qu'il était mort à cause des médicaments, je ne me tairais pas», a-t-il martelé. »

Euhh, on s’en fout en fait.

Comme quoi, il est permis en Occident de survivre à une accusation de pédophilie quand on est noir et millionnaire ou juif allemand. Non? Pour les autres, c’est la prison et/ou la mort sociale. Ah! ah! franchment c'est tro dlaball!

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« Il fut un temps où ce qui était supposé menacer l'ordre social et les traditions civilisatrices de la culture occidentale, c'était la révolte des masses. De nos jours, cependant, il semble bien que la principale menace provienne non des masses, mais de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie. Dans une mesure inquiétante, les classes privilégiées -les 20% les plus riches de la population, pour prendre une définition large- ont su se rendre indépendantes non seulement des grandes villes industrielles en pleine déconfiture mais des services publics en général. Elles envoient leurs enfants dans des écoles privées, elles s'assurent contre les problèmes de santé en adhérant à des plans financés par les entreprises où elles travaillent et elles embauchent des vigiles privés pour se protéger contre la violence croissante qui s'en prend à elles. Elles se sont effectivement sorties de la vie commune. Les mêmes tendances sont à l'oeuvre dans le monde entier. En europe, les référendums qui se sont tenus sur la question de l'unification ont révélé une faille profonde et qui va en s'élargissant entre le monde politique et les membres plus humbles de la société qui redoutent que la CEE ne soit dominée par des bureaucrates et des techniciens dépourvus de tout sentiment d'identité ou d'appartenance nationale. Une Europe gouvernée de Bruxelles sera de leur point de vue de moins en moins sensible au contrôle des peuples. Le langage international de l'argent parlera plus fort que les dialectes locaux. Ce sont ces peurs qui sont sous-jacentes à la résurgence des particularités ethniques en Europe, tandis que le déclin de l'Etat-nation affaiblit la seule autorité capable de maintenir le couvercle sur les rivalités ethniques. Par réaction, la renaissance du tribalisme renforce le cosmopolitisme chez les élites. » (Cristopher Lasch, La révolte des élites, 1996)

« Quand la classe dominante prend la peine d’inventer un mot (« citoyen ») employé comme adjectif), et d’imposer son usage, alors même qu’il existe, dans le langage courant, un terme parfaitement synonyme (civique) et dont le sens est tout à fait clair, quiconque a lu Orwell comprend immédiatement que le mot nouveau devra, dans la pratique, signifier l’exact contraire du précédent. Par exemple, aider une vieille dame à traverser la rue était, jusqu’ici, un acte civique élémentaire. Il se pourrait, à présent, que le fait de la frapper pour lui voler son sac représente avant tout (avec, il est vrai, un peu de bonne volonté sociologique) une forme, encore un peu naïve, de protestation contre l’exclusion et l’injustice sociale, et constitue, à ce titre, l’amorce d’un geste citoyen. »  (JC Michéa, L’enseignement de l’ignorance, Climats 2000, p.49)

« (…) le train m’emportait à travers un monstrueux paysage de terrils, de cheminées, de tas de ferrailles, de canaux putrides, de chemins faits de boue et de cendre, tout piétinés d’empreintes de sabots. On était en mars, mais il avait fait affreusement froid, et partout élevaient encore des amoncellements de neige noircie. Comme nous traversions lentement les faubourgs de la ville, nous longeâmes d’interminables rangées parallèles de petits taudis grisâtres qui joignaient perpendiculairement le talus du chemin de fer. Derrière une de ces cahutes, une jeune femme était agenouillée sur les pavés, enfonçant un bâton dans un tuyau de plomb qui devait servir de décharge à un évier placé à l’intérieur, et qui, sans doute, s’était bouché. J’eus le temps de la détailler, avec son tablier qui pendait comme un sac, ses lourds sabots, ses bras rouges de froid. Elle leva la tête au passage du train ; un instant, je fus si prés d’elle que nous aurions presque pu nous regarder dans les yeux ; Elle avait un visage rond et pâle, le visage ordinaire et usé d’une fille grandie dans les taudis, qui a vingt-cinq ans mais en paraît quarante à force d’avortements et de travaux abrutissants, mais ce visage présentait, durant la seconde ou je l’entrevis, l’expression la plus désolée, la plus dénué d’espérance que j’ai jamais contemplée. Je saisis alors combien nous nous trompons quand nous disons : « Pour eux, ce n’est pas la même chose, ce n’est pas comme pour nous » - comme si les gens qui ont grandi dans les taudis ne pouvaient rien imaginer d’autre que des taudis ; En effet, ce que j’avais lu sur son visage, ce n’était pas la souffrance ignorante d’une bête. Elle ne savait que trop bien ce qui lui arrivait, elle comprenait aussi bien que moi quelle destinée affreuse c’était d’être ainsi agenouillée là, dans ce froid féroce, sur les pavés gluants d’une misérable arrière cour, à enfoncer un bâton dans un puant tuyau d’égout. » (G Orwell, in Simon Leys, Orwell ou l’horreur de la politique, p31)

« Il y a des gens comme les végétariens et les communistes, avec qui il est impossible de discuter. » (G Orwell, Ibid, p.97)

20/06/2009

burqa mon amour

Untitled-1.jpgDiscussion « surréaliste » l’autre soir avec une de mes amies, jeune bourgeoise catho tradi, après moult flacons vidés et tabac cubain au bec (on ne se refait pas), au sujet du remboursement par la sécu de la réfection de l’hymen de jeunes femmes françaises d’origine maghrébine souhaitant se refaire une virginité avant d’aller trouver un mec au bled…

Surréaliste au sens hallucinant, pas au sens Bretonien du terme qui sous entend l’absence de tout contrôle de la raison, l’absence de surmoi moral (au contraire le surmoi ne manquait pas)…

Cette jeune cruche défendait bec et ongles cette pratique au motif que, en se soumettant à cette recommandation culturelle traditionnelle (arriver « vierge » au mariage), cela leur permettait de mieux s’intégrer dans nos sociétés émancipées. (en étant en phase avec leur culture…)

Et rien à faire, bordel ! J’ai eu beau batailler, lui mettre l’évidence devant les yeux, à savoir qu’il s’agissait au contraire d’un enfermement identitaire étranger à la culture européenne, que cela faisait le jeu des fondamentalistes par nature hostiles à toute acculturation, que c’était la négation de toute émancipation, que c’était le type même de l’accommodement raisonnable qui conduira nos filles ou petites filles à devoir choisir entre niqab ou burqa, etc.

Nada. Que pourquoi pas aussi l’excision, le meurtre d’honneur et toutim?

A un moment donné, j’ai compris que RIEN au monde ne pourrait la faire changer d’avis. RIEN. Et au lieu de m’égosiller, j’ai eu cette réflexion, calme, distanciée (on devient sage en vieillissant...): avec des amis pareils, je n’ai pas besoin d’ennemis. C’est avant tout un combat idéologique, philosophique. Qui me parait bien mal engagé. Mais qu’il faut mener. Comme dit Spengler, ci-dessous…

Lire aussi: Personne n’est obligé de vivre en Occident. Mais en Occident, on accepte le regard des autres. (merci Hank)

(illustration: la trés belle adriana Lima. y avait longtemps...à coup sûr une forte personnalité. hm)