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10/01/2015

#not in my name#

L’Islam original est arabe car né en Arabie après la révélation faite au prophète Mahomet, simple bédouin chassé de la Mecque par ses pairs pour la ville de Yathrib- qui deviendra Médine. Ce premier islam, arabe par les hommes et la langue, va déferler sur toute la péninsule arabique puis l’ensemble du pourtour méditerranéen -non arabe- en moins d’un siècle, et jusqu’en Asie centrale, sur les bords de l’Indus qu’Alexandre avait atteint également.

Or bon nombre d’auteurs prompts à célébrer le miracle arabe, l’âge d’or islamique font la confusion -volontaire ou non- entre la langue, arabe qui s’est imposée à tous les peuples colonisés, et la civilisation arabo-musulmane : or la très grande majorité des auteurs musulmans qui ont fait cet « age d’or » par leurs écrits, leurs recherches, leurs traductions, n’étaient pas arabes, mais persans ou byzantins, chrétiens ou juifs…

Le mythe de la civilisation arabo-musulmane consiste à croire que ce sont les Arabes qui ont inventé les sciences et que c’est grâce à l’Islam qu’une brillante civilisation a pu voir le jour. Or ce mythe ne résiste pas à la réalité.

Depuis la sortie des Arabes hors de l’Arabie, apparaît en effet une civilisation flamboyante…mais qui flamboie de ses composantes étrangères : byzantine d’abord, puis persane. L’âge d’or de l’islam, c’est Byzance, dans un premier temps, et l’or de la Perse ensuite. L’islam civilisation désigne en réalité l’ensemble des emprunts faits aux convertis étrangers, voire aux dhimmis, c’est-à-dire aux juifs et aux chrétiens refusant la conversion à l’islam et  "protégés"/ rançonnés par les musulmans. La grande habileté des califes, Omeyyades, Abbassides et Sassanides puis enfin des thuriféraires de cet âge d’or de l’Islam –notamment en Occident,  fut d’avoir attribué ces emprunts à l’islam.

Mais si l’on a la curiosité de s’enquérir de l’origine des savants à qui l’on doit cette civilisation, on constate que la plupart d’entre eux ne sont pas arabes ni même musulmans, même s’ils écrivent en arabe…Tous les lettrés de l’empire arabo-musulman écrivent alors en effet en arabe, quelle que soit leur confession et leur origine.

En fait cet humanisme arabe, cet âge d’or arabo-musulman n’a rien à voir avec l’ethnie concentrée dans la péninsule Arabique, pas plus d’ailleurs qu’avec le strict message de l’islam. Le mot arabe se réfère uniquement à la langue. Pour être honnête, il aurait fallu parler d’« humanisme en langue arabe », pour ne pas engendrer d’équivoque.

Durant cette brillante parenthèse, du IVème au Xème siècle, de Bagdad à Cordoue, en passant par Ispahan, Damas, le Caire et Fès, tous les intellectuels, les écrivains, les hommes de science utilisent la langue arabe pour parler de savoirs qui sont considérés comme étrangers, intrus, comme la philosophie Grecque, la médecine. Tout savoir écrit est d’expression arabe, qu’il émane de chrétiens, de juifs ou de musulmans.

Avicenne, effigie, à son corps défendant de cet âge d’or arabe mythique, en arabe Ibn Sinâ, né prés de Boukhara, serait aujourd’hui Ouzbek. Il fut toute sa vie persécuté par le pouvoir Turc sunnite car c’était un chiite, et traité en hérétique dans le monde musulman. C’est parce que ses œuvres furent traduites en latin à Tolède au XIIème siècle que l’Occident chrétien connut celui qui fut appelé Avicenna en français. La traduction latine des œuvres d’Avicenne a exercé une influence sur la pensée médiévale de l’Occident qui découvrait Aristote à travers les commentaires Avicenniens. Mais sans l’Occident, Avicenne serait resté un hérétique musulman sans gloire posthume, car considéré comme un « diable » par les juristes traditionnels de l’islam…

Parmi ces sciences dont la création est attribuée par beaucoup à l’islam, les mathématiques sont emblématiques. Elles furent en fait héritées de traditions antiques, principalement grecques et indiennes. « Au départ la branche des mathématiques, constituée par l’arithmétique, la science du calcul ou ‘ilm al hisab, fut tirée des textes grecs qui avaient été conservés par des chrétiens nestoriens irakiens ; Puis cela fut transformé considérablement par l’adoption de méthode de calcul et de notation numérique indiennes- y compris l’usage du zéro et de la numération décimale de position- qui furent combinées à des habitudes d’origine babyloniennes. » (1) La géométrie, autre branche des mathématiques se fonda sur la traduction, dés le IXème siècle, d’ouvrages grecs parmi  lesquels les Eléments d’Euclide. Le terme arabe al-jabr pour désigner l’algèbre laisse croire que les arabes auraient inventé l’algèbre alors que les procédés algébriques proviennent de sources plus anciennes babyloniennes et d’ouvrages grecs, hébreux et indiens. L’algèbre atteint son apogée grâce aux travaux réalisés en Iran, entre la fin du XIème et le début du XIIème siècle, par le fameux Omar Khayyam.

La médecine est également une science largement héritée de l’antiquité, pratiquée par des savants non musulmans ou récemment convertis, la plupart du temps extérieurs à la société islamique traditionnelle. Sachant que la plupart des écrits de grecs furent traduits en arabe par des  chrétiens orientaux, syriaques en particulier (le syriaque constituant la langue intermédiaire par excellence entre le grec et l’arabe). C’est grâce aux traductions d’Hippocrate et Gallien que les médecins en terre d’islam purent devenir les dignes successeurs des grecs. Et à cet héritage hellénique il faut ajouter l’héritage de l’Inde et de la Perse.

De façon générale, beaucoup d’intellectuels musulmans rédigèrent leurs œuvres en arabe mais ils n’étaient pas arabes, mais perses ou byzantins…Dans leurs écrits, on retrouve les idées de Platon, d’Aristote, de Gallien, de Porphyre, mais aussi la sagesse iranienne ancienne, la sagesse de l’inde, l’éthique arabe d’avant l’islam.

C’est effectivement l’émergence d’une civilisation prestigieuse -par ses avancées propres, son génie propre mais aussi par sa capacité à transmettre une partie de l’héritage culturel antique- mais qui a peu à voir avec les arabes et rien à voir avec l’islam ! Parce qu’elle est le fait, pour l’essentiel, de non arabes, qui étaient devenus la majorité au sein de l'empire arabo-musulman. L’ennui , c’est que cette civilisation brillante, née à l’ombre de l’islam mais d’origine étrangère comme on vient de le voir, fut toujours en concurrence avec l’islam religion, l’islam arabe des origines, car elle n’avait rien de musulman ni d’arabe.

« Par un curieux acharnement à travestir le vrai, nos livres pour l’enseignement, des petites classes au lycées, s’appliquent à faire croire que les auteurs de l’antiquité ont tous sombré dans un noir oubli dés la chute de Rome et ne furent à nouveau connus en Occident que par les Arabes qui, eux, prenaient soin de les traduire. Ce n’est qu’au temps de la Renaissance, au réveil d’un sommeil de plus de mille années, que les humanistes, en Italie puis en France puis en Angleterre auraient pris le relais et étudié les textes grecs et romains. Vérité sans appel que toute sorte de romanciers, de polygraphes et de journalistes pour revues d’histoire ou de culture acceptent encore sans chercher à y voir d’un peu plus prés. Pourtant, tout est à revoir. On nous dit : « Sans les arabes, vous n’auriez pas connu Aristote!» C’est inexact, archi faux. Les leçons et les principaux ouvrages des savants, philosophes, poètes, dramaturges de l’Antiquité ne furent jamais, à aucun moment, ignorés des lettrés en Occident. Parler d’ « arabes » n’est pas seulement une facilité de langage mais une grave impropriété qui cache sans doute une mauvaise action, à savoir la volonté de taire la véritable identité des auteurs musulmans les plus féconds et les mieux connus, ceux qui ont le plus écrit en toutes sortes de domaines. C’étaient pour la plupart des Syriens, des Egyptiens ou des Espagnols qui, soumis par la conquête, avaient adopté la langue et l’écriture des maîtres. Les Perses, eux, avaient gardé leur langue.

En tout état de cause, les clercs d’Occident n’ont pas attendu les musulmans. Aristote était connu et étudié à Ravenne au temps du roi des Goths Théodoric et du philosophe Boèce, dans les années 510-520, soit plus d’un siècle avant l’Hégire. Cet enseignement, celui de la logique notamment, n’a jamais cessé dans les écoles cathédrales puis dans les toutes premières universités et l’on se servait alors de traductions latines des textes grecs d’origine que les érudits, les philosophes et les hommes d’Eglise de Constantinople avaient pieusement gardés et largement diffusés. Les traductions du grec en langue arabe et de l’arabe en latin, que l’on attribue généralement à Avicenne, Averroès et à Avicébron, sont apparues relativement tard, pas avant les années 1200, alors que tous les enseignement étaient déjà en place en Occident et que cela faisait plus d’un siècle que la logique, directement inspirée d’Aristote, était reconnue comme l’un des sept arts libéraux du cursus universitaire. (…) Ces traducteurs auxquels nous devrions tant, n’étaient certainement pas des Arabes et, pour la plupart, pas même des musulmans. Les conquérants d’après l’hégire ne portèrent que peu d’intérêt à la philosophie des grecs de l’antiquité dont les populations soumises, en Mésopotamie, en Syrie ou en Chaldée, gardaient pieusement les textes et les enseignements. (…) Pendant plusieurs centaines d’années, les grands centres intellectuels de l’Orient, Ninive, Damas et Edesse, sont restés ceux d’avant la conquête musulmane. La transmission du savoir y était assurée de génération en génération et les nouveaux maîtres n’y pouvaient apporter quoi que ce soit de leur propre. En Espagne, la ville de Tolède et plusieurs autres cités épiscopales ainsi que les grands monastères étaient des centres intellectuels très actifs, tout particulièrement pour les traductions de l’antique, bien avant l’invasion musulmane et la chute des rois Wisigoths. L’école des traducteurs arabes de Tolède est une légende, rien de plus.

En réalité, ces travaux des Chrétiens sous occupation musulmane n’étaient, en aucune façon, l’essentiel. Ils ne présentaient que peu d’intérêt. Les Chrétiens d’Occident allaient aux sources mêmes, là ou ils étaient assurés de trouver des textes authentiques beaucoup plus variés, plus sincères et en bien plus grand nombre. Chacun savait que l’empire Romain vivait toujours, intact, vigoureux sur le plan intellectuel, en Orient. Métropole religieuse, siège du patriarche, Constantinople est demeurée jusqu’à sa chute et sa mort sous les coups des Ottomans de Mehmet II, en 1453, un centre de savoir inégalé partout ailleurs. On n’avait nul besoin d’aller chercher l’héritage grec et latin à Bagdad ou à Cordoue : il survivait, impérieux et impérissable dans cette ville chrétienne, dans ses écoles, ses académies et ses communautés monastiques. Les peintures murales et les sculptures des palais impériaux contaient les exploits d’Achille et d’Alexandre. Les hommes d’église et de pouvoir, les marchands même, fréquentaient régulièrement Constantinople et avaient tout à y apprendre. Nos livres de classe disent qu’ils ont attendu les années 1450 et la chute de Constantinople pour découvrir les savants et les lettrés grecs ! Mais c’est là encore pécher par ignorance ou par volonté de tromper. C’est écrire comme si l’on pouvait tout ignorer des innombrables séjours dans l’Orient, mais dans un Orient chrétien de ces Latins curieux d’un héritage qu’ils ne pouvaient oublier. En comparaison, les pays d’islam n’apportaient rien d’équivalent. » (2)

(1)Dominique Sourdel, Dictionnaire historique de l’islam, p. 551.

(2)Jacques Heers, L’histoire assassinée, p. 170, 171. Ed de Paris 2006.

21/04/2012

too bad

bikinis,islam,juppé la fiotte,muray 

 

 

 

 

 

 

 









« Alain Juppé a exigé le silence le plus complet sur une affaire qui suscite de très vifs remous au sein du Quai d’Orsay : le mercredi 28 mars, alors que Claude Guéant lançait les premières rafles contre les islamistes activistes dans l’Hexagone, le consul de France au Koweit, David Hocquet, s’est publiquement converti à la religion musulmane en récitant la shahada dans la mosquée principale de Koweit-city (l’ambassadeur en titre est Nada Yafi). On n’en aurait rien su si un musulman n’avait pas filmé la cérémonie avec son mobile et ne l’avait mis sur internet pour célébrer cette victoire contre les « infidèles ». A noter que plusieurs ambassadeurs, notamment en poste en Iran et dans les émirats arabes unis, se sont convertis secrètement à l’islam ces dix dernières années. » Faits et Documents 15-30/04/2012.

« Et dire que Philippe Muray est mort avant d’avoir vu ça…les quinze quartiers les plus « festifs » de Paris sont désormais arpentés le WE par des « brigades d’intervention artistique », composées de mimes et de clowns, afin d’inciter de façon poétique et humoristique les noctambules à parler moins fort. Ces « agents du silence », baptisés « pierrots de la nuit » coûteront chaque année la bagatelle de 270 000 euros aux contribuables parisiens. » ibid

« Islamisation. Les joueuses de beach-volley pourront porter un short en lieu et place de l’habituel bikini lors des jeux olympiques de Londres, vient de décider la fédération internationale de Volley-ball. « Nous avons ajouté cette possibilité afin de répondre à des motifs religieux ou culturels ». ibid

26/11/2011

multikultiland

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"Nous avons perdu la ville", dit la police d'Oslo

Sturla Nøstvik, 36 ans, ne se doutait pas qu'un danger le guettait quand il a été frappé au front avec le canon d’un pistolet. Ce coup a été le début des cinquante minutes d’enfer qu'il a vécues en tant qu'otage d'un groupe de voleurs. La nuit à Oslo, les femmes sont violées et les hommes sont volés plus fréquemment que jamais.
Dans les dix dernières années, plus de 4.000 personnes ont été victimes de vol dans le centre ville et le secteur de la station de police de Grønland [un ghetto d’immigrés]. La plupart des victimes sont des jeunes hommes. Sturla Nøstvik est la 351e victime de l’année à  Grønland ; durant la même période, une cinquantaine de viols ont été signalés à Oslo. Les voleurs jouent sur ​​la peur, la violence et de graves menaces afin de marquer les victimes. Le surintendant de police de Grønland, Inge Sundeng, les décrit comme «les victimes plus ou moins oubliées».
La police a rendu visite à Sturla Nøstvik aux urgences après le vol. Ils lui ont dit qu’une bande de voleurs avait commis de nombreux vols semblables à Grünerløkka et dans les environs au cours des trois dernières semaines. Ils ont ajouté que tout le monde devrait avoir le droit de se sentir en sécurité, mais qu’ils n’avaient aucun moyen de mettre fin aux vols. «Nous avons perdu la ville», ont-ils déclaré.
Source :  Aftenposten (norvégien) via Gates of Vienna (anglais). Extraits traduits par Poste de veille

Cet article du journal Aftenposten porte sur l'incroyable niveau de violence qui règne à Grønland, un quartier d'Oslo qui ressemble à un mélange de Karachi, de Bassora et de Mogadiscio. Les gens vendent ouvertement de la drogue juste à côté de la station de métro. Ce n'est plus la Norvège, ni l'Europe. En 2010, l'Aftenposten rapportait qu'il y a des patrouilles de la charia dans ce quartier et que les couples gays sont agressés et chassés. Fatima Tetaouni, une immigrante, affirmait que «Grønland est plus islamisé que le Maroc.» L'Aftenposten est le plus important quotidien de la région d'Oslo. Il est généralement favorable à l'islam et au multiculturalisme.

Finalement, il n'ya plus que quelques élites culturelles et politiques occidentales à croire en cette utopie multiculturelle absurde et à stigmatiser le "populisme" européen à petite moustache. J'entendais ce matin sur radio-france (église profane multikulti) l'inénarable pascale Clark disserter sur la montée des populismes (bien à l'abri dans son studio sécurisé et son loft de happyfew festive) et sur la possible "conversion" du pitre Sarkosy au mariage homosexuel ou à l'homoparentalité, enjeux planétaires s'il en est. Je crois qu'en dehors des nervis roses d'Act Up, tout le monde s'en tape de ces pseudo-problématiques progressistes, personne n'en a rien à foutre de l'homoparentalité hormis quelques-uns directement concernés (et que je peux comprendre mais qui ne représentent rien mais sont omniprésents dans le débat). Clark, comme la plupart de ses coreligionnaires (Progrès, Diversité, Tolérance à sens unique, ethno-masochisme, etc.) est remarquable par son autisme absolu et sa faculté de disserter sans fin sur des problématiques ineptes et sur la supposée montée des fascismes en Europe alors même qu'elle vit la fin d'un monde, le sien, la dislocation du consensus civilisationnel dont elle est issue (petite fille occidentale blanche, juive et athée croyant qu'en ne se désignant point d'ennemis, on n'en a pas). Remarquable également par son entrain à saper, jours aprés jours, les conditions de la paix civile et même de sa propre survie (cf le sort des minorités juives en terre d'islam). Lâcheté pour les uns, aveuglement pour les autres.

Et tout ça en affectant dene pas voir que les millions d'européens (qui ne croient plus une seconde au discours et à l'imaginaire progressiste et multiculturel élaborés dans les madrassas du "vivre-ensemble") qui votent désormais "populiste" ne sont nullement d'"extrême droite", "dangereux" ou "fascistes" mais simplement des hommes et des femmes informés (c'est-à-dire sans oeillères et sans trop de barrières mentales), conscients et inquiets du monde tel qu'il va (plutôt tel qu'il ne va pas). Ces quartiers d'Oslo, de Bruxelles, de Paris, de Londres ou d'ailleurs sont pourtant remarquables en tant que prémisses des futures sociétés multiculturelles (et des guerres civiles inter-ethniques à venir) qui s'érigent partout en Europe contre la volonté des peuples européens et en rupture avec l'histoire de ce continent.

La botte souveraine de la réalité est notre amie (pour dessiller les yeux des abrutis):

- Béziers : les habitants parlent de milice privée

- Danemark : tensions entre musulmans somaliens et Danois de souche après le viol d’une enfant de 10 ans

- Toulouse : Homme abattu, des extraits du coran diffusés dans la rue pour calmer les esprits

- “Vous les Français n’en avez plus pour longtemps ! Le pouvoir va bientôt appartenir aux musulmans!”

18/04/2011

mythes

 

castoriadis, montaigne, islam

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" (...) La colonisation fut le péché majeur de l’Occident. Toutefois, dans le rapport de la vitalité et de la pluralité des cultures, je ne vois pas qu’avec  sa disparition on ait fait un grand bond en avant ", affirme Lévi-Strauss dans De prés et de loin. Votre appréciation ?

L’assertion est historiquement fausse. Les Grecs, les Romains, les Arabes ont tous entrepris et réussi des opérations immenses de colonisation. Plus que cela, ils ont assimilé ou converti –de gré ou de force- les peuples conquis. Les Arabes se présentent maintenant comme les éternelles victimes de l’Occident. C’est une mythologie grotesque. Les Arabes ont été, depuis Mahomet, une nation conquérante, qui s’est étendue en Asie, en Afrique et en Europe (Espagne, Sicile, Crète) en arabisant les populations conquises. Combien d’ »Arabes » y avait-il en Egypte au début du VIIème siècle ? L’extension actuelle des Arabes (et de l’Islam) est le produit de la conquête et de la conversion, plus ou moins forcée, à l’islam des populations soumises. Puis ils ont été à leur tour dominés par les Turcs pendant plus de quatre siècles. La semi-colonisation occidentale n’a duré, dans le pire des cas (Algérie), que cent trente ans, dans les autres beaucoup moins. Et ceux qui ont introduit les premiers la traite des Noirs en Afrique, trois siècles avant les Européens, ont été les Arabes.

Tout cela ne diminue pas le poids des crimes coloniaux des Occidentaux. Mais il ne faut pas escamoter une différence essentielle. Très tôt, depuis Montaigne, a commencé en Occident une critique interne du colonialisme qui a abouti déjà au XIXème siècle à l’abolition de l’esclavage (lequel en fait continue d’exister dans certains pays musulmans), et , au XXième siècle, au refus des populations européennes et américaines (Vietnam) de sa battre pour conserver les colonies. Je n’ai jamais vu un Arabe ou un musulman quelconque faire son « autocritique », la critique de sa culture, à son point de vue. Au contraire, regardez le Soudan ou la Mauritanie. (...)

Cornélius Castoriadis, Une société à la dérive, Essais, 2005.

16/01/2011

dominos

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Un des avantages précieux du bavardage journalistique est, en général, d’indiquer assez fidèlement le politiquement correct et donc la mauvaise direction. La fuite inattendue du président Tunisien est là pour rappeler à chacun combien l’imprévu est la règle en Histoire. C’est une bonne leçon pour les Européens, notamment ceux qui, parce qu’ils sont plus conscients que d’autres des forces hostiles à l’œuvre, sont tentés d’abandonner le combat. S’il y a un fatum, il n’est pas connu des hommes. En tout cas pas de ceux qui lisent le JDD ou écoutent le cuistre Levaï le dimanche matin sur Frnce-inter.

C’est la chaos dans l’ancienne Phénicie et rien ne dit que ce petit  pays urbanisé depuis l’Antiquité, au passé Carthaginois encore présent et au sentiment national affirmé, doivent –comme le célèbrent les journaleux- « se tourner vers la démocratie », ce graal moderne.

Comme d’autres pays du Maghreb, ce pays, essentiellement peuplé de berbères arabisés sous les califats arabes, est déchiré entre son orientation vers le monde occidental (la laïcité de Bourguiba et de Ben Ali, le combat contre les partis fondamentalistes musulmans) et sa solidarité avec le monde arabe (accueil de l’OLP, refus de cautionner la guerre US en Irak): d’où sa réticence forte au panarabisme des années 50-60 (et l’échec du projet de fusion Tunisio-Lybien proposé par Kadhafi) et au panislamisme contemporain.

Même dilemme qu’en Algérie : comment maintenir cette tradition –superficielle- de laïcité et de modernité à rebours d’une culture arabo-musulmane hostile à ce positionnement ? On se rappelle du scénario des élections Algériennes de 1991, remportées par le parti fondamentaliste musulman local (FIS), et annulées par le pouvoir préférant exclure l’islamisme du champ politique…Même dilemme que pour la Turquie Kémaliste, ce pays déchiré entre deux civilisations, en voie de ré-islamisation rapide, comme refusent de le voir nos vigies journalistiques.

Ce phénicisme, fait de ce passé Carthaginois, de christianisation puis d’islamisation, de soumission à l’empire Ottoman puis aux puissances européennes occidentales (disputée par la France et l’Italie à la fin du XIX ème siècle, protectorat français, occupé par l’armée Allemande, revendiquée par l'Italie, française en 45, indépendante en 1956…) avant de se coaguler dans le nationalisme arabe, est une singularité dans la région.

Les journalistes occidentaux les moins crétins comme GM Benamou (c’est dire…), pétris d’ethnocentrisme occidental et de fausse compassion tiers-mondiste, communient sagement depuis quelques jours dans l’espoir de voir ce pays adouber le barnum occidental (ce package fait de « démocratie libérale », d’intégration par le marché et le droit, de religion des droitsdelometdelashoah, de festipride et d’anomie violente). Rien ne dit pourtant, sur la longue durée, que ce chemin soit celui de cette partie de la rive orientale de la Méditerranée. Tout indique, au contraire, qu’il puisse renouer à terme avec son identité profonde (maghrébine et musulmane).

Bonne illustration également du rôle crucial de l'armée dans un pays à la dérive (sécurisation du territoire, contrôle des approvisionnements, justice militaire (hmmm)); nos bureaucrates européeistes et OTANistes (sans doute onanistes également, vu la tronche du pauvre Van Rompuy...) pourfendeurs de crédits militaires et intégrateurs de la "diversité",  seraient bien inspirés de ne pas trop l'oublier...

Enfin, dans un contexte mondial de remise en cause du leadership US/occidental au sens large, le basculement brutal d'un régime autoritaire soutenu, depuis plusieurs decennies, par des alliés occidentaux, est un symptôme, un signal d'un possible basculement d'autres régimes arabes pro-occidentaux: l'Algérie, la Jordanie, l'Egypte, le Liban connaissent aussi des troubles graves qui ne peuvent que s'accentuer avec la conscience de l'effondrement des US et du dieu Dollar...comme les dominos pro-russes en Europe de l'Est, les dominos pro-occidentaux arabes vont tomber avec la chute de l'Empire, en 2011. Sans parler d'Israël dont la situation à court terme semble de plus en plus critique (jusque boutisme du Likoud, fin du crédit militaire US, recomposition accélérée et hostile des états arabes environnants et fin de la mainmise occidentale sur les institutions internationales, entre autres). Probablement le début d'une vaste recomposition du Proche et du Moyen Orient. Mais pas celle qu'imaginaient les néo-cons! ha ha!

enfin, ne ratez pas l'excellente mise au point de Lugan sur son blog. ça change du filet d'eau tiède des africanistes en peau de lapin...

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ma contribution -décisive- au débat politique en Côte d'Ivoire:

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pff, anti-soviétisme primaire! (merci carine)


podcast

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finalement une année qui commence bien, dirait-on.

(photo: ruines de la ville romaine de Sbeitla en Phénicie)

02/10/2010

trop tard?

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« (…) La situation est de toute façon bouchée. C’est insoluble. Que voulez-vous faire ? Les caïds des banlieues font tout pour chasser les insoumis de leurs territoires. Médecins, supérettes, policiers, pompiers, tout est mis en œuvre pour que naissent des enclaves autonomes, et pour que ces enclaves puissent vivre le plus lointainement possible de la France, et de tout ce qui ressemble à la France. La diversité est un concept qui ne les intéressera jamais puisqu’ils souhaitent vivre le plus possible au cœur du Même. Être différent, sortir de la ligne, c’est s’exposer à la vengeance collective de la tribu. On intimide, on menace, puis on lapide, on brûle, on égorge. « Chaque jour, les services de police enregistrent plus d’une vingtaine de plaintes pour des actes de délinquance similaires » nous apprend Arte.

Il n’y a pas de remède à cette situation. C’est trop tard. Tout est joué. La seule question qui reste est celle-ci : combien de temps les Français tolèreront-ils sur leur territoire ces enclaves tribales structurées par l’archaïsme mental et la haine comme art de vivre ? »

Je fais écho au billet de l’excellent Fromage sur son blogue.

Le constat de l'existence d’enclaves africaines sous la coupe de truands et d’imams est une réalité mais l’essentiel n’est pas là. L’essentiel est dans le combat idéologique, culturel, qui façonne les esprits et permet à une classe politique, porteuse d’une certaine vision du monde, d’accéder au pouvoir, de s’y maintenir et de transformer notre environnement selon cette vision du monde.

C’est d’abord un combat idéologique. L’hégémonie culturelle et politique (Gramsci) imposée par des élites (politiques, économiques, enseignantes, universitaires, journalistiques, religieuses, syndicales, etc.) massivement ralliée à la doxa libérale (que j’évoque dans le post précédent), dans sa variante « de gauche », c’est-à-dire « culturelle » ou « progressiste » ou dans sa variante « de droite », c’est-à-dire « économique » ou « réactionnaire » est telle qu’elle a réussi a assécher toute critique de cette société spectaculaire et marchande (basée sur le Droit procédural et le Marché) d’où qu’elle vienne.

La solution ne réside donc pas d’abord dans la reprise en main d’enclaves étrangères sur nos territoires mais dans la reprise en main des idées qui font le mainstream culturel. De la transformation du paysage idéologique/ culturel découle la transformation du paysage  politique.

Un exemple parmi d’autres : Geert Wilders, bête noire du système aux Pays-Bas est en train de gagner son pari en légitimant des interrogations pressantes sur l’immigration de masse, l’islam en europe et la simple possibilité de sociétés multiraciales, tout libéral et atlantiste qu’il soit. Or cette accession au pouvoir d’un ennemi du système n’a été possible que grâce à la transformation de la perception de leur société que percoivent les Hollandais -malgré le brouillage médiatique bien-pensant-  via, notamment, une immigration massive, une violence accrue, une islamisation du pays bref la déconstruction progressive -et "progressiste"- de leur environnement culturel, social, économique et ethnique.

L’accession au pouvoir d’un homme tel que Wilders est donc le signe d’une faillite partielle du système à imposer sa représentation du monde. Je reviens souvent à Vilfredo Pareto qui avait expliqué que derrière tout pouvoir, quelles que soient les justifications qu’il se donne, il y a une minorité dominante qui en tient les rênes, une oligarchie. Tant que cette oligarchie donne une image du monde compatible à la réalité visible et tant que cette élite est prête à la défendre, le pouvoir connaît une période de stabilité. Dés l’instant où ces conditions font défaut, on est en situation prérévolutionnaire.

Or la réalité visible aujourd’hui, pour beaucoup d’Européens ne correspond plus du tout à l’image du monde irénique qu’imposent nos élites via des média massivement convertis ou achetés : la réalité c’est :

-la paupérisation et la disparition des classes moyennes dans une mise en concurrence globale faussée et imposée,

-un remplacement démographique massif sur un temps très court par des peuples entiers dont l’acculturation est impossible et qui manifestent même souvent une hostilité franche aux codes civilisationnels européens,

-la constitution partout en Europe d’enclaves étrangères en sécession des peuples autochtones,

-une dissolution des social-démocraties européennes (faites de compromis entre protections sociales et exigences du capital globalisé) au profit de sociétés polarisées parfaitement décrites par Christopher Lasch dans sa Révolte des élites, marquées par la violence, la sécession, la prédation de quelques-uns au détriment du plus grand nombre, le multiculturalisme et le relativisme général, la discrimination positive et la communautarisation, la décivilisation générale, l’anomie, le chaos,

-la dissolution de la démocratie dans un pseudo-bipartisme libéral (tendance Sarkosy) - libéral (tendance Strausskhan), organisé pour verrouiller l’accès à toute doxa hérétique et pour dépouiller les peuples de toute souveraineté politique (cf TCE et votation anti-minarets, par exemple) (ce qui peut conduire même à s'interroger sur l'accession au pouvoir de Wilders...),

-enfin la soumission des politiques diplomatiques et militaires européennes aux lobbys atlantistes et leur bras armé, l’OTAN (création en vingt ans, manu militari, de deux états musulmans en Europe, le Kosovo et la Bosnie-Herzégovine),

La question est donc de savoir jusqu’à quel point cette oligarchie, cette hyperclasse libérale, est prête à défendre sa vision du monde. J’ai l’impression que la botte souveraine de la réalité (dont parlait Trotski) est en train, partout en Europe, de dessiller les yeux de nombreux croyants.

Après, remettre de l’ordre, manu militari, dans quelques banlieues occupées et tenus par quelques dizaines de zeks divers à capuche, c’est un amusement dés lors que la violence légitime de l’Etat peut s’exercer normalement, sous l’audit civil, à l’encontre des malfaisants…

RIEN n’est écrit.


podcast
(The Kills, Fuck the people...ça s'imposait)

«  La botte souveraine de la réalité, disait le vieux Léon. Les censeurs, les idéologues, les inquisiteurs de la pensée libre travestissent la réalité, la badigeonnent de leurs mensonges, traînent en justice ceux qui osent égratigner les façades peinturlurées. Et puis un jour, on entend un bruit de plus en plus proche, un fracas puissant qu'on ne parvient plus à étouffer, géante, irrésistible, « la botte souveraine de la réalité » vient, s'impose. Le contreplaqué de mensonges s'écroule, le glapissement des folliculaires stipendiés s'étrangle, les mots prostitués retrouvent leur sens. La réalité se dresse devant nous, irréfutable. Bien vu, camarade Trotski ! »

(Andrei Makine, Cette France qu'on oublie d'aimer, 2006)

10/08/2010

Anatomie du chaos (7): le retour de Dieu

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Pleinement conscient du credo politiquement correct et progressiste qui fait de l’Islam « une religion de paix » et des musulmans « une communauté tolérante respectueuse des valeurs occidentales », j’ai tenté de saisir le caractère totalitaire de cette religion d’amour..

L’Islam est une doctrine à deux versants, l’un religieux, l’autre politique: la plupart des dispositions islamiques ne relèvent pas de la religion, mais de la politique (le statut des dhimmis, le jihad, la division du monde en dar al islam et dar al harb, le statut des femmes, le principe des droits inégaux- les hommes ont plus de droits que les femmes, les musulmans plus de droits que les non musulmans-, le rejet du principe de laïcité, l’interdiction de la pensée dissidente, et bien d’autres). Ces dispositions font de l’islam, non pas une religion au sens moral ou le christianisme et le judaïsme sont des religions, mais une théocratie, c’est à dire un système politique fondé sur une idéologie religieuse. Ce qui concerne la religion (dîn) est l’héritage de la prédication religieuse de mahomet, forme 10% de l’islam et est une religion. Ce qui concerne la sociéte (dunyâ) et l’état (dawla) est l’héritage de l’action politique, administrative et guerrière de mahomet. Cette part forme 90% du coran et de l’islam et c’est une idéologie politique. Certains pensent que l’application des dispositions politiques pourrait conduire à un système de même nature que les totalitarismes qui dévastent la planète depuis 5000 ans, et qui ont culminé lors du XX éme siècle. L’intolérance et les limitations de libertés évidentes dans les pays régis par une majorité islamique, peuvent-elles conduire à un système totalitaire ?

Certains pensent que l’application des dispositions politiques pourrait conduire à un système de même nature que les totalitarismes qui dévastent la planète depuis 5000 ans, et qui ont culminé lors du XX éme siècle. L’intolérance et les limitations de libertés évidentes dans les pays régis par une majorité islamique, peuvent-elles conduire à un système totalitaire ?

Les régimes totalitaires partagent certaines caractéristiques principales : quid de l’Islam politique?

1-la régression de l’individu et le primat du collectif.

Les machines politiques totalitaires ont toutes pour effet de faire régresser le Moi (au sens Freudien de conscience de soi) des personnes qu’elles asservissent. Ce Moi permet l’autonomie psychologique notamment dans ses relations avec autrui, mais aussi le contrôle des pulsions. Plus ce Moi est faible, moins il est capable de lutter contre ses propres pulsions et contre les pressions sociales et de définir ses buts propres. Un système totalitaire ne peut se maintenir durablement que si une majorité de personnes est incapable de définir ses buts et de résister aux pressions de l’état. C’est pourquoi les systèmes totalitaires organisent systématiquement la régression psychique des personnes asservies. La destruction du Moi par noyade dans le collectif est à l’origine du terme « collectivisme », sachant que c’est l’ensemble de la vie sociale et non pas seulement l’économie qui fut collectivisée.

Or l’Islam place le collectif au dessus de la personne ; L’ umma, la collectivité des musulmans, dérive du mot um, mère : le musulman doit être soumis au collectif comme un enfant à sa mère. Le projet de détruire le Moi par régression infantile est directement exprimé ; La noyade de ce Moi atrophié dans le collectif est un moyen commun à l’Islam et aux appareils totalitaires.

2- la soumission.

La soumission est la règle morale essentielle de tout totalitarisme. Or c’est aussi précisément la règle morale principale de l’Islam : le mot islam signifie soumission, et musulman signifie soumis, théoriquement à Allah, mais en fait à ceux qui prétendent le représenter, c’est à dire son prophète Mahomet à l’origine, les mollahs et les autorités civiles aujourd’hui.

« Obéissez à Allah, obéissez au prophète et à ceux qui ont autorité sur vous. » (sourate 4, verset 62) La soumission totale à l’autorité politique est un trait commun à l’Islam et aux totalitarismes.

3- corollaire de la soumission obligée, la mort pour les réfractaires.

Nul besoin de préciser le sort réservé aux contestataires en URSS, sous le troisième Reich, dans la Chine Maoïste ou dans le Cambodge de l’Angkar …

Mahomet est pour le musulman le « beau modèle » qu’il faut imiter en tout. Or la vie de cet homme, chef de guerre, est jalonnée de meurtres innombrables d’opposants politiques ou religieux. L’apostasie (c’est-à-dire le reniement de la foi musulmane) est punie de mort dans la plupart sinon la totalité des pays musulmans en 2007.

« S’ils retournaient à l’infidélité, saisissez les et mettez les à mort partout ou vous les trouverez » (sourate 4, verset 91) C’est exactement ainsi que l’Islam s’est imposé aux peuples envahis et colonisés.

Plus encore, la manifestation d’une croyance non musulmane en terre musulmane est également sévèrement réprimée, parfois punie de mort. Un trait commun supplémentaire.

4- le progrès impossible.

Tout progrès suppose un changement.

Sachant que seule l’initiative individuelle est créatrice, quel que soit le domaine, et que la répression de toute initiative individuelle (non collective) est consubstantielle des régimes totalitaires, les sociétés totalitaires sont incapables de s’adapter ou d’évoluer. Ces pourquoi ces machines totalitaires finissent par mourir faute d’innovation. Les personnes asservies, stérilisées sont en effet incapables de toute initiative créatrice, nécessaire au changement, et donc à leur survie. (Je rejoins JF Revel qui martelait à qui voulait l’entendre l’impossibilité de réformer une société totalitaire, notamment communiste, et qu’en outre subventionner une société figée est complètement inutile et ruineux pour les contribuables occidentaux…de même pour les quartiers occupés de nos villes)

Pour l’Islam, le changement est un bida ; ce terme signifie à la fois changement et condamnation du changement, assimilé à une faute morale grave. Le code islamique (le coran, les hadiths et le consensus) qui régit la vie de 99.99% des musulmans rejette toute possibilité d’évolution, d’usage de la raison, ou de réflexion personnelle. Tout ce qui s’écarte de la norme étroite fixée par Mahomet et ses disciples depuis le VII éme siècle est un bida, intrinsèquement répréhensible. Autre point commun. Il est sans doute intéressant de constater que les siècles d’or de l’Islam, les trois premiers, se sont terminés quand les populations dhimmis (non musulmanes, soumises), ont été détruites. Le même phénomène s’est produit dans l’empire communiste durant le XX éme siècle, quand les générations formées avant l’avènement du communisme se sont éteintes. Dans les deux cas, lorsque les étrangers au système ont disparu, les sociétés ont dégénéré.

5- la pauvreté.

La chute du socialisme Soviétique, l’ouverture de la Chine, l’histoire du Cambodge ou de l’Ethiopie, la comparaison entre les deux Allemagnes ou les deux Corées montrent que l’effet uniforme de ces régimes totalitaires est une pauvreté effrayante, une misère sans nom, dont les causes sont délibérément mises en place par les autorités parce qu’un peuple appauvri est plus facile à asservir.

Les 57 états de l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) comprennent 1.2 milliards d’hommes. La richesse par personne y est seulement un vingtième de celle des pays occidentaux (sachant qu’un tiers vient du pétrole, qui ne doit rien aux hommes, et qui enrichit une nomenklatura) ; Si l’on exclut les principaux états pétroliers, un musulman est 25 à 30 fois moins riche qu’un occidental. (1) Certains pays non européens ni descendants d’européens appartiennent au camp occidental car ils ont adoptés des méthodes occidentales (Japon, Corée du Sud, Taiwan, Singapour). Or on ne peut attribuer de telles différences ni à des conditions locales, ni à des circonstances historiques.

L’Islam est sans doute la meilleure explication de la misère du l’homme musulman. On peut remarquer également que seule la partie de l’Empire Romain (qui s’étendait de l’Espagne à la Syrie et de l’Angleterre aux déserts Africains) qui n’a jamais connue l’Islam (Italie, France, Allemagne, Belgique, Angleterre, Hollande) a connu un développement économique significatif. Et sans doute existe-il un gradient nord-sud et ouest–est de développement en fonction de la durée de la colonisation musulmane. Les peuples restés musulmans étant les plus pauvres.

6- l’avance masquée.

En Europe de l’Est en 1945, au moment de s’emparer du pouvoir, les socialo communistes déclarèrent qu’ils mettaient en place un « socialisme à visage humain ». En quelques années, ce socialisme devint total, construisit un goulag et devint génocidaire. Avec l’aide directe ( la collaboration) et indirecte des socialistes occidentaux. Ceux-ci dissimulèrent ou minimisèrent les faits (les crimes) longtemps (et encore aujourd’hui, cf. l’opposition unanime des partis de gauche européens à la reconnaissance des crimes communistes) de façon à obtenir le plus d’aides économique de l’Occident. Sous ce masque du « socialisme à visage humain », ce sont des machines totalitaires qui ont été mises en place.

L’avance masquée est ainsi une caractéristique des régimes totalitaires.

Or l  « ’Islam modéré » est comme le « visage humain » que s’attribuait les dictatures socialistes, un masque habituel aux systèmes totalitaires en marche vers le pouvoir. Il en est de ces « musulmans modérés » comme de ces « socialistes à visage humain ». Ils sont parfois sincères, comme le furent bien des socialistes d’Occident ou même de l’Est. Les effets de l’Islam se sont manifestés dans 57 pays sur une durée de 14 siècles, parmi plus d’un milliard d’hommes, et quand l’Islam ne voyait pas son pouvoir menacé, il n’a jamais été modéré. Il ne faut pas confondre le masque et le visage et devenir ce que Lénine nommait « un idiot utile ».

7- la destruction culturelle.

Tous les systèmes totalitaires détruisent les langues, les cultures, les traditions historiques, les identités nationales des peuples envahis. Par exemple le socialisme Maoïste versus les peuples Tibétains, Mongols, Mandchous, etc. Les Russes, les Allemands firent de même.

En ce domaine, l’Islam a agit de la même manière que les autres totalitarismes, et avec la même brutalité. Chez les peuples envahis par les armées musulmanes, la langue, la culture, la religion, l’identité nationale, la connaissance de leur propre histoire ont disparu. En Afrique du Nord et au Proche Orient, notamment, ne restent que des fragments des peuples originaux ; Au Pakistan, en Indonésie les cultures initiales sont en voie d’extinction. Seul subsiste un résidu folklorique, l’Islam constituant les fondations  de la culture et du système politique, et l’arabe dans bien des pays la seule langue utilisée (par la coercition).

Quelques réflexions.

-il s’agit ici d’Islam politique, non de la foi musulmane, évidemment respectable, mais qui doit rester -en Occident- l’affaire de chacun, dans la sphère privée. Il n’est pas dans mon propos de stigmatiser une croyance religieuse ou une communauté, mais d’établir la nature totalitaire du versant politique de l’Islam sachant que l’Islam ne reconnaît pas de séparation entre le profane et le sacré.

« Religion et politique sont très liés en Islam(…) Mahomet fut chef d’état à Médine et commanda des armées, donnait ainsi le modèle du chef politique parfait pour les croyants. Le calife était d’ailleurs autant chef religieux que politique. L’ayatollah Khomeiny confirma ce point de vue en disant : « l’Islam est politique ou il n’est rien. » » (2)

-les conséquences désastreuses de cette idéologie ne sont encore bien visibles qu’au Proche Orient, en Irak, au Soudan, au Nigeria, dans les graves limitations de la liberté des non musulmans en terre d’Islam ou dans les mouvances terroristes en Occident. Nous y sommes peu sensibles car finalement en apparence peu concernés. Or les désordres liés au totalitarisme Islamique ne sont pas la conséquence d’un choc de civilisations, mais la forme actuelle d’une lutte pluri millénaire entre deux lignées évolutives incompatibles  (totalitarismes et démocraties) qui traversent des civilisations successives en adaptant leur structures aux conditions présentes.

-les personnes qui aujourd’hui voudraient faire des concessions à l’Islam pour l’amadouer ou l’occidentaliser sont souvent les mêmes qui jadis faisaient des concessions au socialisme total dans le même but. Le totalitarisme rouge est mort parce qu’il ne pouvait coexister avec les démocraties. L’Islam est aussi incapable de coexister avec les démocraties et pourrait mourir de cette incapacité.

-une erreur (de plus) commune de l’Occident est de ne pas porter secours et assistance à un certain nombre d’intellectuels (musulmans mais aussi occidentaux), dont beaucoup vivent en Occident mais pas tous, qui tentent de réinterpréter le coran pour en tirer des règles plus compatibles avec nos démocraties libérales. On se souvient de l’accueil glacé reçu en Occident par Salman Rushdie, auteur des « Versets Sataniques » (le « dégoût » du président Chirac entre autres), ou encore l’ostracisme subi par Ayaan Hirsi Ali aus Pays-bas et son exil aux USA.

-la question de la réformabilité de l’Islam est posée. A l’instar des régimes socialistes qui se sont effondrés parce que l’absence de liberté produit non seulement la servitude mais aussi la pauvreté et la décadence. Le totalitarisme communiste est mort de sa tentative de réforme (glasnost Gorbatchevienne) parce qu’incompatible avec la liberté. Il est possible d’imaginer qu ‘en voulant réformer l’Islam, c’est à dire en voulant injecter une dose de liberté dans cette idéologie totalitaire, certains intellectuels musulmans « progressistes » hâtent la fin même de l’Islam.

(1) JJ Walter, Crépuscule de l’Islam, Ed de Paris 2005, p.53.

(2) B Lewis ; Islam, p. 254.

10/04/2010

HLPSDNH*: islamophobie manifeste

*HLPSDNH: Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire.

19/12/2009

l'air du temps

« En cette époque dite de culture de masse ce ne sont pas les masses qui manquent de culture mais plutôt les élites. Il est rare d’entendre dans un autobus des bourdes aussi monumentales que celles que l’on remarque à la télévision ou dans les journaux. » (Claudio Magris)

DSC00690_m.jpgIl y a peu, un matin, j’écoutais d’une oreille distraite la propagande progressiste habituelle de France-Inter (sorte de baromètre très utile pour apprécier le degré d’abrutissement généralisé de nos modernes) et, l’esprit encore embrumé, la chronique d’une quelconque apparatchik dont j’ai oublié le nom, qui relatait la façon dont elle avait pu recueillir -courageusement cela va sans dire- l’interview d’un clandestin Afghan, récemment promis à l’expulsion.

Bon, je passe sur l’apologie ordinaire de la transgression de toutes les frontières morales et culturelles –en l’occurrence des lois de la Cité- qui tient lieu de colonne vertébrale à tout bon progressiste, notamment de gauche, et qui commande le soutien inconditionnel à toute forme de mise à bas des lois, coutumes, traditions auxquelles restent curieusement attachés les peuples, les gens ordinaires (sous la bannière maudite du « populisme »), peut-être ceux qui, précisément ne sont nullement à l’abri des effets les plus immédiats de cette déferlante de transgressions ordinaires et de transformation radicale de leur environnement (les gueux qui n’habitent pas Rive gauche dans une ghetto leucoderme sécurisé au milieu de citoyens du monde abonnés à Télérama, pour faire court).

Je me demandais comment cette pintade formatée au discours politiquement correct (xénophilie inconditionnelle, abolition de toute frontières, multiculturalisme érigé en dogme, haine du peuple et de toute émanation populaire, etc.) , sponsorisé par Bouygues et Orange, et qui avait du, quelques jours plus tôt, vomir le peuple Suisse et son référendum « anti minaret », pouvait manifester cette si grande fraternité à l’égard d’un délinquant afghan, aussi valeureux soit-il. Un étranger absolu, quoi.

J’ai repensé à la phrase de Rousseau stigmatisant ces "intellectuels" cosmopolites "qui vont chercher au lointain des devoirs qu'ils dédaignent d'accomplir autour d'eux"...

Le même genre de reportage serait-il envisageable avec un agriculteur Corrézien étranglé par quelque grande surface ou une salariée du Nord licenciée parce que son employeur, France Télécom, délocalise son centre d’appel à Casablanca pour être capable de s’aligner sur la stratégie agressive de Free, au nom du libre marché, de la libre concurrence non faussée ? Non, bien sûr. D’abord, ce sont des « petits blancs misérables », c’est pas très porteur, coco ! Fais moi plutôt un papier sur les Afghans de Calais (non plus les bourgeois...) ou sur ces Charters de la honte (la honte fait partie du jargon progressiste ordinaire, érigé en novlangue,que tout bon progressiste se doit de maitriser, au même titre que "heures sombres", "réthorique nauséabonde" ou "cette france moisie") !

Ensuite parce que libéralisme économique (credo de nos progressistes "de droite") et libéralisme culturel (credo de nos progressistes "de gauche") vont de pair et qu’inconsciemment ou pas, il est relativement inconfortable de rester debout en se coupant une jambe…

Mais de quoi parler dés lors que l’on a abandonné toute critique de la globalisation marchande et de ses supers bulles et que, en bonne progressiste, on se sent obligé de valider toutes ces magnifiques avancées des droits individuels que produit à jet continu notre époque moderne (droit au logement, droit au burkini, droit au repas hallal, droit à l’enseignement de la culture d’origine au sein de l’EN, droit au RESPECT, cette valeur de racaille, etc.) ? Et bien, de ce qui ne mange pas de pain (droits de l’homme (pas ceux des Européens, ceux des Yanomamis), racisme (en précisant immédiatement que seuls les autochtones européens peuvent être racistes, les migrants, ce nouveau prolétariat, ne pouvant, par définition, l’être), antiracisme (en veillant à faire émerger quelques vigies métissées organisées en officines subventionnées par moi, bordel!), islamophobie (tout discours non laudateur à l'égard de la "religion d'amour, de paix et de tolérance), clandestins (rebaptisés "sans-papiers"...) ou d'ennemis imaginaires (nouveaux réactionnaires introuvables, sauf chez le pauvre Lindenberg, ordre moral fantôme, patriarcat à férule moribond, etc...).

Au-delà des apparences de coolitude branchée trendy de cette classe journalistique de merde, endogame et évoluant en bang de hareng sous les ors de la tolérance, c’est l’intolérance absolue des clercs de cette église progressiste qui perce. Qui n’est pas avec eux appartient à l’axe du Mal (comme disait l’autre crétin Texan) et doit être détruit. Delenda est reactio! (que les latinistes me pardonnent..)

Enfin, une caractéristique notable de cette élite spectaculaire et médiatique (!) est la double pensée : ces bulots sont en effet, de par leur situation professionnelle extrêmement bien renseignés sur l’état de notre société, donc sur ce lot quotidien de barbarie, de violence, d’inhumanité, d’atomisation, de désespérance que produit cette mondialisation "heureuse" que vantent nos élites politiques à longueur de billets et de repas de comices. …mais, en même temps, par leur situation sociale, à l'abri de ces menus désagréments.

Tout en ayant conscience du désastre moderne, ils la célèbrent quand même quotidiennement au nom de la marche radieuse du Progrès : ce qu’il faut, de toute évidence, c’est plus de libre marché, plus de concurrence non faussée, plus de délocalisations, plus de désindustrialisation, plus d’immigration –clandestine ou pas- plus de déflation salariale, moins de protection sociale, plus de droits individuels mais moins de retraite, plus de transgression coco, ça fait chier le bourgeois ! (quelle erreur ! au contraire, la transgression est bourgeoise par essence), du nomadisme, à bas l’enracinement et la fermeture, moins de frontières, du métissage avant tout (ce projet Babel, je trouve ça joli, non ?), moins d’armée (yen a plus, c’est pas grave) mais plus de soldats en Afghanistan (pour quoi faire ?) , moins de curés (yen a plus non plus, c’est pas grave) mais plus d’imams, moins de patriarcat (il est mort aussi, pas grave, on fait comme si !) mais plus d’homoparentalité, plus de métissage mais moins de racisme ! ad lib. C’est ça la double pensée : j’ignore délibérément ce que je vois ou je soutiens deux thèses incompatibles, par idéologie. C’est tout.

« Manifestement, depuis une quinzaine d’années, l’orthodoxie dominante, notamment parmi les jeunes, est « de gauche ». Les mots-clefs sont « progressiste », « démocrate » et « révolutionnaire », alors que les étiquettes qu’il faut à tout prix éviter de se voir accoler sont celles de « bourgeois », de « réactionnaire » et de « fasciste ». De nos jours, presque tout le monde, y compris la plupart des catholiques et des conservateurs, est « progressiste », ou du moins souhaite être tenu pour tel. Personne, que je sache, ne se définit jamais comme « bourgeois », de même qu’aucun individu assez cultivé pour avoir entendu le terme ne se reconnaît jamais coupable d’antisémitisme. Nous sommes absolument tous de bons démocrates, anti-fascistes et anti-impérialistes, affranchis de tout respect pour la hiérarchie sociale comme de tout préjugé racial, et ainsi de suite. » (George Orwell, 1948)

(photo: où l'on constate que l'exigeance libérale d'une liberté de circulation pour les hommes, en plus de celle concernant capitaux et marchandises déjà acquise, est aussi une valeur cardinale dans le projet progressiste...ce qui ne saurait surprendre personne, en vérité.)

illustration...

« C’est cette nécessité de protéger la civilité et le langage traditionnels contre les effets de la domination de classe, qui est, vraisemblablement, à l’origine du besoin si souvent ressenti par Orwell de réhabiliter une certaine quantité de conservatisme. Aucune société décente, en effet, ne peut advenir ni même être imaginée, si nous persistons, dans la tradition apocalyptique ouverte par Saint Jean et Saint Augustin, à célébrer l’avènement de l’homme nouveau et à prêcher la nécessité permanente de faire du passé table rase. En réalité, on ne peut espérer changer la vie si nous n’acceptons pas de prendre les appuis appropriés sur un vaste héritage anthropologique, moral et linguistique, dont l’oubli et le refus ont toujours conduit les intellectuels révolutionnaires à édifier les systèmes politiques les plus pervers et les plus étouffants qui soient. C’est une autre manière de dire qu’aucune société digne des possibilités modernes de l’espèce humaine n’a la moindre chance de voir le jour si le mouvement radical demeure incapable d’assumer clairement un certain nombre d’exigences conservatrices. Telle est, de ce point de vue, la dernière et la plus fondamentale leçon de 1984 : le sens du passé, qui inclut forcément une certaine aptitude à la nostalgie, est une condition absolument décisive de toute entreprise révolutionnaire qui se propose d’être autre chose qu’une variante supplémentaire des erreurs et des crimes déjà commis.

« - A quoi devons nous boire cette fois [demanda O’Brien] ? A la confusion de la police de la pensée ? A la mort de Big Brother ? A l’humanité ? A l’avenir ?

- Au passé, répondit Winston.

- Le passé est plus important, consentit O’Brien gravement. » » (Orwell anarchist tory, JC Michéa)

NB: étant clair que, dans mon esprit, ni Constant ni Tocqueville ne pourraient se reconnaitre une seconde dans le projet babélien/ libéral tel que nous le voyons s'ériger sous nos yeux aujourdhui (à mes amis libéraux...).

Et une dernière, pour la route:

"On oublie trop souvent que le monde moderne, sous une autre face, est le monde bourgeois, le monde capitaliste. C'est même un spectacle amusant de voir comment nos socialistes antichrétiens, particulièrement anticatholiques, insoucieux de la contradiction, encensent le même monde sous le nom de moderne et le flètrissent, le même, sous le nom de bourgeois et de capitaliste."

(Charles Péguy, De la situation faite au parti intellectuel, 1907)

vivrensemble

 

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Une école primaire catholique de Weert aux Pays-Bas avait décidé de servir un repas strictement halal pour Noël. Cette école compte 400 élèves environ, dont une dizaine de musulmans. Après des plaintes de parents, l’école a fait marche arrière.

Le repas de Noël est organisé chaque année avec l’association des parents d’élèves. Selon le principal Margo Janssen, c’est pour des raisons pratiques qu’ils avaient opté pour un repas halal pour tous. Les années précédentes, ils tenaient compte des musulmans en leur servant des plats halal séparément. Mais si l’on sert des plats halal à tout le monde, il n’est plus nécessaire d’agir ainsi. Jannsen fait d’ailleurs remarquer que c’est le cas dans les hôpitaux et les prisons. Il leur avait semblé plus simple et meilleur marché de servir des plats halal à tout le monde cette année.

Selon Janssen, cela s’inscrit dans une démarche chrétienne, qui appelle à prendre les autres en compte. Pour lui, il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire. « C’est l’air du temps. Nous n’avons aucunement l’intention de faire passer un message de la sorte. Ce n’en est pas moins un repas chrétien dans un contexte chrétien. » Il y aurait une crèche et une marche aux flambeaux. Ça partait des meilleures intentions, ajoute-t-il.

Rien n’interdit aux catholiques de manger de la viande halal, alors que l’inverse est vrai pour les musulmans.

Selon Jean Paul van der Donk, président de l’association des parents d’élèves, huit plaintes de parents en colère ont été reçues." Mais, ajoute-t-il, il faudrait que ces parents comprennent qu’ils n’avaient pas opté pour des repas halal pour des raisons religieuses, mais pratiques. Rien n’interdit aux catholiques de manger de la viande halal, alors que l’inverse est vrai pour les musulmans."

Après ces plaintes des parents, la direction de l’école a décidé de revoir le problème. L’école a modifié sa position et a décidé de donner à chacun le choix de son type de repas. « Nous avons fait preuve de naïveté », dit le site de l’école. Ils souhaitent désormais passer un repas de Noël qui soit une fête, et espèrent que leur précédente décision ne portera pas atteinte à la réputation de l’école.

Source : Islam in Europe (Sources originales : Telegraaf, Trouw)

14/12/2009

l'europe est une piscine hollandaise

imlargeburkiniwk7.jpgAMSTERDAM - Des femmes en burqini exigent que  les hommes sortent de la piscine  Zuiderbad à Amsterdam.

Un groupe de femmes musulmanes ont exigé que les hommes soient bannis de la piscine lorsqu’elles y nagent. Le personnel de la piscine s’y oppose.

Un burqini couvre presque entièrement le corps. Mais les femmes musulmanes se sentent mal à l'aise dans la piscine parce que les hommes peuvent voir leurs pieds et leurs mains. Egbert de Vries, maire du district urbain de Oud-Zuid, dit que c’est absurde de bannir tous les hommes de la piscine pour cette raison. Il conçoit cependant que la piscine puisse être réservée aux femmes une ou deux heures par semaine. Il y a, par exemple, une heure de baignade nue par semaine, et c’est seulement pour les hommes.
Il existe déjà des cours de natation hebdomadaires pour les femmes à la piscine Zuiderbad et des spéciaux mixtes pour les femmes de 18 ans et plus et les hommes de 55 ans et plus.
Le député Paul de Krom (VVD) qualifie cette demande de « « tout à fait bizarre». « C'est le monde à l'envers », affirme M. De Krom. «Se elles veulent se baigner en burqini tout en exigeant que les hommes quittent la piscine, elles devraient faire ça à Casablanca. »

Source : De Telegraaf (Néerlandais ) Islam in Europe (anglais)

Exemple même de l’accomodement raisonnable promu par nos élites progressistes…

Ce type de fait divers appelle plusieurs remarques :

-il est assez curieux de s’étonner de ce genre de revendications communautaires après plusieurs décades d’immigration massive de groupes communautaires entiers pour l’essentiel africains ou asiatiques et massivement de confession et/ou de tradition musulmane. Ces communautés aux cultures étrangères et, bien souvent, antagonistes aux cultures autochtones européennes ont naturellement vocation à faire sécession et, démographies propres et flux migratoires aidant, à devenir hégémoniques sur ce continent. En ce sens, tous les pseudo débats sur l’identité nationale ou sur le port de la burka ne sont que l’arbre spectaculaire cachant la forêt de la substitution démographique organisée froidement par ces quelques « global leaders » occidentaux qui nous gouvernent, aidés de nombreux idiots utiles libéraux/libertaires, c’est-à-dire progressistes, pour lesquels le sens de l’histoire commande d’abolir toute frontières et toutes distinctions anthropologiques, sorte de Babel métissée et festive peuplée de lemmings décérébrés et se jetant en masse de la falaise (bien que certains murs ne méritent pas d’être condamnés par nos vigies citoyennes, dirait-on..ah !ah !),

-sachant que nos sociétés occidentales libérales modernes ne s’organisent désormais plus qu’autour du marché et de droits individuels, à l’exclusion de tout idéal philosophique ou moral partagé, on voit mal au nom de quelle weltanschauung (hormis celle du doux commerce), il pourrait être fait obstacle à la revendication dés lors évidement légitime de pratiques individuelles communautaires : de quel droit pourrait-on s’opposer au port de la burka et pas au port du béret ? Sachant que, multiculturalisme aidant, il n’est évidemment plus question d’imposer aux « nouveaux européens » une culture autochtone encore dominante (pas pour longtemps). En passant, il est étonnant de voir à quel point nos clercs progressistes (Joffrin, BHL, sociologues d’Etat, peoples aux lèvres gonflées, etc.) semblent aveugles et muets devant la convergence évidente entre les exigences du marché globalisé cornaquées par quelques lobbys planétaires (Bildeberg, Trilatérale, etc.) et la moindre des revendications citoyennes des partis dits « de gauche » appellant à l’accueil inconditionnel de l’autre et à la libre circulation des marchandises et des hommes. Sans doute un constat inconfortable.

-dés lors que nos états axiologiquement neutres ignorent toute structure morale ou philosophique (le Bien) partagée, seuls la pression démographique, le jeu des lobbys et le Droit sont désormais à même de dire le Juste. Et donc nécessairement à même d’entériner toute avancée, toute conquête –forcément louable- de droits individuels, dont le port du burkini est un excellent exemple. De ce point de vue, il ne fait aucun doute que lorsque Amsterdam ou Bruxelles disposeront d’une majorité de citoyens de confession / de tradition musulmane, le port du burkini et la ségrégations des sexes dans les piscines seront une évidence, comme dans tout pays musulman.

« A partir du moment où les individus sont assez nombreux pour constituer — ou pour reconstituer — un peuple, pour se constituer en fragment d’un vaste peuple qui ailleurs a son propre héritage, sa propre civilisation, sa propre langue, sa foi, il n’y a aucune raison pour ces individus, ou pour la majorité d’entre eux, de s’intégrer à la culture d’accueil et de s’assimiler en elle. » (Renaud Camus)

Combien de Malika Sorel pour combien de Diam’s ou de Bouteldja ?

« L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. » (Aristote, Politique, Livre V)

Tous les discours creux de nos élites progressistes (de droite comme de gauche), tous ces appels foireux et dérisoires au vivre ensemble™, au métissage™, à je ne sais quelle fraternité™ n’y changeront rien, l’avenir proche c’est la guerre civile et la révolte.

Celle des peuples, non pas celle des élites (qui ont déjà fait sécession).

02/12/2009

la vie révée des cuistres

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Dany le cuistre, suite et fin.

Un fait intéressant est l’unanimité parfaite de la classe politique européenne (hormis les quelques partis nationalistes/identitaires) pour condamner le vote souverain des Suisses. Aucun responsable politique conséquent n’aura eu le courage élémentaire de reconnaître la légitimité du peuple Suisse à décider de la forme des lieux de culte musulmans. Aucun !

Même constat pour la quasi-totalité des médias (presse écrite, télés, radios au sein desquels le seul réel travail a consisté à occulter l’avalanche d’appels d’approbation de cette consultation Helvétique et à fermer aux commentaires les articles traitant de cette question…).

« Cette uniformité idéologique atteint son degré d’intensité maximal chaque fois que les institutions capitalistes sont confrontées à une menace réelle (par exemple lors des référendums sur le traité de Maastricht et sur le projet de constitution européenne), ou même simplement fantasmée (par exemple lors des élections présidentielles d’avril 2002). Le synchronisme absolu des commentaires politiques, l’ampleur des mensonges diffusés et l’inévitable mobilisation des artistes officiels peuvent alors être comparés, sans la moindre exagération, à la propagande normale des Etats totalitaires. C’est d’ailleurs dans ces moments privilégiés –quand chacun est tenu de hurler avec les loups et que les derniers masques tombent- qu’on peut se faire une idée précise du courage personnel, de la probité intellectuelle et de la valeur morale des professionnels des médias et du spectacle. » (JC Michéa, La double pensée, 2008)

Excellente illustration, d’une part, du terrorisme intellectuel qui interdit à tout personnage politique ou médiatique d’importance –sous peine de mort sociale- de déroger à la pensée unique (refus des frontières, multiculturalisme, islam religion de paix, l’Europe ne saurait avoir une identité culturelle ou, si cela est, celle-ci doit autant à l’islam qu’au christianisme ou qu’aux cultures autochtones pré chrétiennes, etc.), d’autre part, comme le dit Michéa, de la complicité féroce des élites européennes, au-delà du Spectacle politique, à disqualifier toute prétention des peuples européens à prendre en main leur destin, quitte à renier quelques principes démocratiques de base.

Ce dernier point est typique de la double pensée, le plus souvent inconsciente, de cette classe politico médiatique qui les autorise à répudier la démocratie alors que l’on se réclame de la démocratie…Le cuistre Dany étant un cas d’école tant la double pensée est, chez lui, une seconde nature et lui permet de concilier (sans dommage apparent) un libéralisme culturel/politique (abolition, par principe de toutes les normes de vie traditionnelles, transgression de tous les « tabous » sociétaux, lutte contre l’« oppression patriarcale, cléricale et militaire » et contre toutes les formes –imaginaires- de réaction) et un libéralisme économique (capitalisme globalisé) plus discret l’amenant à se déclarer « pour le capitalisme et l’économie de marché ». Bref les mêmes bourgeois progressistes alternant un discours économiquement correct (qui a plutôt les faveurs de la bourgeoisie de droite et des lecteurs des pages saumons du Figaro ou de l’Express) et un discours politiquement correct (qui a plutôt les faveurs de la bourgeoisie de gauche et des lecteurs de Télérama, des pages Rebonds de Libé ou des Inrocks). Les deux discours constituant, en réalité, les deux versions parallèles et complémentaires d’une même logique intellectuelle et historique.

L’essentiel étant de s’entendre sur la meilleure façon de museler des peuples encore empreints de traditions et prompts à saisir toute occasion de manifester leur peu d’empressement à adouber la tyrannie festive et marchande promue à jet continu par leurs élites progressistes…Oui, les masques tombent et chacun peut constater que nos sociétés modernes n’ont plus grand-chose de réellement démocratique, chaque vote déviant, c’est-à-dire culturellement ou économiquement incorrect, étant systématiquement subverti par la garde janissaire du système, aidée de ses artistes, journalistes et sociologues officiels stipendiés.

« Capituler devant cette angoisse populaire serait une défaite pour tous les démocrates…»

Ah ! Ah ! Ah ! Que du bonheur, vraiment ! Merci Danny.

Ce cuistre rendu aux idéaux matérialistes les plus vils (ho ho) me rappelle ces philosophes des Lumières qui ne cachaient pas leur mépris du vulgum pecus et se considéraient, en êtres éclairés, chargés d'établir les meilleures règles sociales et politiques pour l'ensemble du genre humain, qui lui, doit rester dans l'ignorance : « Le vulgaire ne mérite pas qu'on songe à l'éclairer » écrit Voltaire dans ses Correspondances. Ou bien « La vérité, dit-il encore, n'est pas faite pour tout le monde. Le gros du genre humain en est indigne »…Peu d’historiens ont insisté sur l’immense mépris des classes populaires que professaient ces érudits pour lesquels, en définitive, le peuple idéal, c’est le peuple sans le peuple. Un peu comme la démocratie : une démocratie virtuelle, formelle, que l’on célèbre partout mais qui n’existe nulle part.

Il y a plus que ça chez nos modernes : le projet de régénérer les peuples européens. Pour leur faire admettre l’impérieuse nécessité d’adhérer de façon festive et massive à ce projet de croissance infinie dans un monde sans frontières, festif et métissé, il est indispensable que ces derniers se déprennent d’une vision du monde archaïque faite de décence ordinaire, de traditions, de générosité et de verticalité, obstacles s’il en est à l’aliénation marchande de tous.

La rhétorique absurde de ce rouquin ridicule, ami de notre conducator à talonnettes, me rappelle le grand Fouché : « Le peuple Français ne veut pas plus d’une demi instruction que d’une demi liberté ; il veut être régénéré tout entier, comme un nouvel être sorti des mains de la nature » ou le conventionnel Rabaut Saint-Etienne, tout aussi explicite : « Il faut faire des Français un peuple nouveau, lui donner des mœurs en harmonie avec ses lois et nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière» ou enfin JJ Rousseau : « S’il est bon de savoir employer les hommes tels qu’ils sont, il vaut mieux encore les rendre tels qu’on a besoin qu’ils soient, l’autorité la plus absolue est celle qui pénètre  jusqu’à l’intérieur de l’homme, et ne s’exerce pas moins sur la volonté que sur les actions. »

Les peuples européens, dans l'esprit dérangé de nos modernes festivistes sont ainsi devenus les nouveaux Vendéens, cet ennemi intérieur rétif à la marche radieuse du nouvel ordre festif et multiculturel qu’il convient de régénérer, voire de dissoudre, grâce à une ingénierie sociale de tous les instants (immigration massive de substitution, propagande "anti raciste" permanente, promotion de l'ethno masochisme, etc.).

Quant à ces votations et autres consultations populaires libres, prétextes à toutes les « bouffées de populisme » et mettant à mal la légitimité populaire de ce nouvel ordre continental, il est bien clair que leurs jours sont désormais comptés.

« Si donc lors du contrat social il s’y trouve des opposants, leur opposition n’invalide pas le contrat, elle empêche seulement qu’ils y soient compris ; ce sont des étrangers parmi les citoyens.» dit JJ Rousseau.

J'exagère à peine.

01/12/2009

la vraie nature des cuistres

Daniel Cohn-Bendit, co-président des Verts au Parlement européen, a demandé que "les plus riches des pays musulmans retirent leur argent des banques suisses" en représailles à l'interdiction des minarets, dans une interview à paraître mercredi dans le quotidien suisse Le Temps.
"La plus formidable des ripostes (...) serait que les plus riches des pays musulmans retirent leur argent des banques suisses. Vider les caisses de la Confédération: voilà ce qu'il faudrait !", a déclaré l'euro-député allemand au quotidien genevois.
"Si cette votation a des conséquences économiques, alors les Suisses comprendront", selon M. Cohn-Bendit, qui voudrait que les Suisses revotent pour annuler leur décision.
"Le problème helvétique, c'est cet égoïsme des riches", a jugé l'euro-député. "La Suisse nous a habitué à ce genre d'attitude. Je pense évidemment à la Seconde guerre mondiale. La Suisse n'a alors eu aucun problème à sacrifier ceux qui butaient contre ses frontières et demandaient l'asile", a-t-il asséné.
Pour l'euro-député Vert, "la priorité de l'élite politique suisse hostile à cette votation doit être de remobiliser la population en vue d'un nouveau référendum (...). Pour revoter et effacer cette tache". "Saisir la Cour européenne des droits de l'homme est une bonne idée, mais cela prendra du temps", a-t-il estimé.
Enfin, pour le co-président des Verts au Parlement européen, l'Union européenne "ne peut pas continuer les relations bilatérales (avec la Suisse) comme si de rien n'était": "il faudra poser la question"

Et aussi: "Capituler devant cette angoisse populaire serait une défaite pour tous les démocrates.."source

daniel-cohn-bendit.jpgJ’aime beaucoup Cohn Bendit parce qu’il est l’archétype de cette génération pitoyable de soixante huitards pseudo contestataires, pseudo révolutionnaires, pseudo gauchistes qui, en quelques années se sont massivement convertis au libéralisme économique et culturel qu’ils vomissaient dans leurs vertes années, sur leurs barricades de pacotilles.

Rappelons, en effet, ce que disait Jean-françois Revel à Enzo Bettiza en mai 1968 dans son bureau éditorial surplombant la rue révolutionnaire : « A Budapest en 1956, on a vu de jeunes prolétaires, souvent fils de communistes, affronter dans une lutte à mort l’épouvantable pouvoir communiste de la deuxième superpuissance mondiale, réclamant des droits civiques, la liberté d’expression, l’indépendance nationale. Alors qu’ici, sous cette fenêtre, que voit-on ? Une masse de jeunes bourgeois aisés et pleins d’imagination qui, mettant en scène un combat théâtral avec un pouvoir paternaliste indulgent, réclament en substance l’annulation de ces droits et libertés civils qui cependant leur permettent de fracasser des vitrines et de dresser des barricades au nom d’une révolution impossible. La démocratie libérale est en soi vulnérable, elle invite presque à l’anarchie ludique et au chaos estudiantin : un luxe que seuls les enfants de sociétés riches et permissives peuvent se permettre. »

Bref, un rebelle en carton devenu chantre d’une classe politique libérale libertaire arrogante et parfaitement intolérante, obsédée par le fric et la représentation sociale, dont le seul projet est désormais celui de la totalité de l’establishment européen : « Une croissance infinie dans un monde sans frontières. »

Ainsi son amour inconditionnel du doux commerce et sa détestation de toute contrainte morale ou philosophique, qui tient lieu de colonne vertébrale à tout bon progressiste rallié au capitalisme globalisé, lui permet-il de se vautrer dans une détestation incroyable (de la part d’un responsable politique de ce « niveau ») de ce principe démocratique premier qui est le respect d’un vote démocratique d’un peuple souverain.

Toute la rhétorique de ce pantin calamiteux transpire la haine de la démocratie et des peuples ; le peuple Suisse a voté, en grande majorité, contre l’édification de nouveaux minarets, manière d’afficher sa défiance à l’égard de l’islam et des communautés musulmanes présentes sur son sol ; ceci n’est pas admissible pour notre cuistre du jour et TOUT doit être fait pour subvertir ce choix souverain d’un peuple libre. Je passe sur la référence à la seconde guerre mondiale, proprement hallucinante, à moins de considérer que les Suisses d’aujourd’hui soient collectivement responsables de la conduite de leurs grands-pères et grands-mères…délire de juif allemand ?

Que faire ? Simple: les "élites suisses" doivent "remobiliser" le peuple Suisse afin que lors d’un second scrutin, il vote mieux…les bras m’en tombent ! Et, pour faire bonne mesure, ce grand démocrate européen n’hésite pas à demander que « les plus riches des pays musulmans retirent leur argent des banques suisses en représailles. » En représailles de ne pas avoir voté correctement…bien, bien: le peuple se trompe, changeons de peuple!

Cohn Bendit est également très représentatif du gap abyssal existant entre les peuples européens (qui demandent massivement dans tous les sondages organisés par les grands journaux des référendums sur l’islam, au travers du problème secondaire de minarets) et leurs élites politiques (parmi lesquelles, aucun responsable de premier plan n’a su acter simplement du choix démocratique d’un peuple libre ! c’est proprement hallucinant quand on y réfléchit deux secondes).

J’ai cité hier Christopher Lasch, penseur marxiste de formation et visionnaire qui avait su anticiper avec une grande acuité la trahison de ces élites, comme Benda avait parlé de trahison des clercs.

Au fond je crois que, loin de porter ces jolis messieurs à la moindre auto critique (pourtant pour un ancien mao, ça s’imposait !), cette votation et la réaction quasi unanime des peuples européens va être l’occasion d’une nouvelle déferlante de propagande « anti raciste », « vivrensemblesque », « métissophile » et « multiculturelle » propre à rééduquer convenablement les millions d’européens xénophobes bottés et marchant au pas de l’oie.

Deux points positifs, toutefois:

-ce type d'affaire rend chaque jour un peu plus difficile à nos gouvernants la prétention de se faire passer pour des démocrates et fait que leur nature foncièrement intolérante, quasi totalitaire, devient évidente à beaucoup de monde. Et on ne peut que s’en réjouir.

-une majorité d'européens semble consciente de cette déconnection des élites, d'une part, et, d'autre part, du danger que représente l'existence sur le sol européen de communautés musulmanes massives dont le repli identaire et l'intolérance à l'égard des européens et de leurs cultures (tout ce qui n'est pas l'islam en gros) n'est plus à démontrer.

Penser à affûter les piques, donc.

«La ridiculisation du monde tel qu'il va est une discipline encore dans les limbes. Faire rire de cet univers lamentable, dont le chaos s'équilibre entre carnavalisation enragée et criminalisation hargneuse, entre festivisation et persécution, est la seule manière, aujourd'hui, d'être rigoureusement réaliste.» disait Philipe Muray

Souhaitons donc que ce chaos devienne évident au plus grand nombre, comme le disait Saint Paul dans son deuxième Épître à Timothée : «Mais ils ne continueront pas toujours, car leur folie devient évidente à tous.»

20/11/2009

miséricorde

Aperçu de la vie édifiante du beau modèle...(ma contribultion au dialogue multiculturel)

11/11/2009

racaille en col blanc

Monsieur le Sénateur Maire,

“C’est la dignité, le respect des valeurs de la République que de permettre à des gens de pratiquer leur culte”, dites-vous pour justifier l’autorisation de la grande Mosquée de Marseille.

Vous n’êtes pas sans savoir, osons-nous le supposer, que la religion musulmane n’est pas seulement un culte, mais aussi une doctrine sociale et politique, et qu’en lui donnant un lieu de culte, vous donnez aussi une place forte, une citadelle à cette doctrine sociale et politique, dont l’institutionnalisation ne peut être qu’un premier pas pour les visées hégémoniques qui lui sont inhérentes.

Que proposez-vous pour éviter le passage ambitionné de l’institution d’un culte à l’activité sociale et politique en vue de cette hégémonie ? Rien probablement.

Vous n’êtes pas sans savoir que cette doctrine dénonce les libertés républicaines au nom de la loi musulmane, et que la liberté religieuse dont fait partie la liberté de culte que vous octroyez si généreusement, est proscrite et châtiée dans l’islam.

Quel est le sort du musulman apostat, seul terme pour désigner celui qui se convertit à une autre religion ? C’est souvent la mort, en tout cas l’exclusion, vous le savez Monsieur Gaudin. Quelles garanties avez-vous prises en donnant de tels gages à des adversaires acharnés de la laïcité, des libertés fondamentales, de l’égalité entre les uns et les autres ? Aucune, probablement.

Il faudrait accepter le culte au nom de nos valeurs, et refuser la doctrine sociale et politique, liée à ce culte, au nom de ces mêmes valeurs. Le faites-vous ? Non, Monsieur Gaudin. Monsieur le Sénateur-Maire, vous bradez nos valeurs, vous bradez notre histoire et nos combats."

(Yolande de Crussol, Maître de conférences, Département d’Etudes Arabes de l’Université Lille 3, Marie-Thérèse Urvoy, Professeur d’Islamologie, Institut Catholique de Toulouse, Dominique Urvoy, Professeur des Universités, Département d’Etudes Arabes de l’Université Toulouse le Mirail)

A la suite de la décision de la mairie de Marseille de construire l’une des plus grandes mosquées de France (alors que la ville en compte déjà plus de 60 !), trois universitaires français, spécialistes du monde arabe et de l’islam, ont envoyé le 03 août 2007 la lettre ci-dessus à Jean-Claude Gaudin, maire de la ville et dhimmi d’or 2009.

Gaudin, cette racaille pseudo républicaine en col blanc, fait partie de cette cohorte de personnages politiques de premier plan, qui croient, dans le meilleur des cas, que l’islam puisse être soluble dans les valeurs républicaines et que puisse naître un « islam de France » respectueux des codes culturels autochtones (c'est-à-dire profondément étrangers à la doctrine sociale et politique islamique), et, dans le pire des cas, instrumentalisent l’immigration musulmane communautaire consciente de son poids électoral croissant, en sachant pertinemment que cet « islam de France » n’est qu’un hochet spectaculaire destiné à faire croire aux gogos progressistes et bien pensants que l’islam puisse devenir en quelques décades ce qu’il n’est pas depuis quatorze siècles…

Très logiquement, pour venir vivre dans nos contrées parfumées, il ne devrait y avoir que deux solutions :

1-s’intégrer à la culture autochtone dominante, c’est-à-dire devenir français/européen, c’est-à-dire encore un processus d’acculturation, forcément douloureux car consistant à se déprendre –en partie ou en totalité- de sa culture d’origine au profit de la culture indigène (qui n’est pas celle de ces pseudo « indigènes de la république » chers à nos médias et qui sont bien des allogènes),

2-s’insérer, c’est-à-dire s’engager à respecter les codes culturels autochtones de façon à ne pas choquer ceux qui sont déjà là et à ne pas troubler la paix civile. Ou encore à ne pas pourrir le paysage en se baladant torchonnée (un peu comme ces touristes occidentaux qui se baladent à poils ou presque en terre étrangère au grand dam des locaux). L’insertion comme un sas, un premier pas, respectueux, vers cette culture d’accueil, chacun étant libre de ne pas entrer dans le processus d’acculturation (rester un étranger en terre occidentale, respectueux des mœurs autochtones), ou de rester, désirant s’intégrer, c’est-à-dire devenir un occidental en terre d’occident.

Il n’y a pas de troisième voie acceptable. Celle de Gaudin et de ses épigones progressistes libéraux (de « gauche » comme de « droite ») consiste à croire (ou faire semblant de) qu’une immigration massive de personnes profondément étrangères aux codes culturels de ce pays, puisse déboucher sur autre chose qu’une communautarisation accélérée et une cascade d’ « accommodements raisonnables » (cf photo ci-dessous) conduisant à détricoter l’architecture politique, sociale, juridique et éthique de ce pays. Déculturation et balkanisation.

ruemyrha.pngMais, en fin de compte, je me demande si le sieur Gaudin, si emblématique de la modernité qu’il soit (c’est-à-dire haïssable), n’est pas très cohérent avec lui-même et en phase avec l’esprit de l’époque et du monde ; Michéa montre, à mon avis de façon crédible, combien, désormais, nos sociétés occidentales ne sont plus organisées qu’autour d’un grand marché, censé apaiser les mœurs (le doux commerce) et d’une enveloppe juridique censée garantir à chacun la maximisation de ses droits individuels. Combien dans l'esprit de nos modernes, un code culturel sociétal normatif est devenu haïssable...Combien l’Etat, axiologiquement neutre à dessein, ne devrait plus imposer aucune valeur commune normatives. Combien le monde que j'aime (un plurivers de cultures singulières et parfois antagonistes et irréductibles) se situe aux antipodes de la vision Babelienne de nos élites (par défaut). Brasilia mon amour..

Dés lors que l’on ne considère les hommes que comme des électrons/consommateurs libres de toute appartenance culturelle, religieuse, philosophique, etc., et seulement préoccupés de leurs meilleur intérêt et du respect de leurs droits individuels inaliénables, comment défendre une culture dominante séculaire (ce pays n’est pas né en 1789…), des paysages, une tradition, des usages, des modes de vie singuliers, une certaine vision de la femme, de l’éducation, etc. ? Impossible.

Bonne illustration de ceci avec l'horrible Aubry qui déclarait tout récemment: «Nous pensons que l'identité de la France n'est pas ethnique, pas religieuse, pas culturelle» mais «c'est l'appartenance à des valeurs communes». Le problème est que la cuistrissime Aubry n'a pas jugé bon de détailler ces fameuses "valeurs communes" qui, me semble-t-il doivent se résumer aux mantras ordinaires bien pensantes récupérées par le marché, c'est-à-dire: "tolérance, vivrensemble et métissage"...

Reste à savoir si ces hommes et ces femmes appartenant à des civilisations traditionnelles (comme la notre il n’y a pas très longtemps) sauront devenir de bons occidentaux, c’est-à-dire de bons consommateurs procéduriers prompts à faire valoir leurs droits, ou si ce rêve moderne libéral, consumériste et légaliste, se fracassera sur la réalité des cultures et des communautés, c’est-à-dire, souvent, leur antagonisme irréductible.

Par ailleurs, comprendre la "pensée" de nos modernes permet de mesurer le degré de sincérité de ceux-ci lorsqu'ils lancent je ne sais quel débat national sur l'identité de ce pays...

17/09/2009

europe frivole: suite

Bon. Aymeric Chauprade et Steyn situe le "basculement" vers 2040 ou 50: i e le moment ou les européens/ caucasiens/blancs deviendront une minorité par rapport aux immigrés extra européens ou à leurs descendants directs. La même chose est en train d'arriver aux WASP nord américains.

"Les Français de souche européenne qui naissent aujourd’hui mourront dans une France au profil majoritairement africain et asiatique. La perspective pour l’Europe apparaît désormais de manière claire : à la fin du siècle [XXIème], les européens seront devenus minoritaires sur la partie européenne du continent eurasiatique. Comme ils ne sont pas les Etats-Unis, une nation fondée sur une idéologie puissante capable de fabriquer des américains à partir d’origines ethniques différentes, ils seront incapables d’assimiler les populations extra-européennes à leur civilisation. Les Européens n’ont donc qu’un seul choix pour éviter à leurs enfants un avenir de minorité, semblable à celui des blancs d’Afrique du Sud, repliés sur leurs bantoustans blancs : repasser le film de l’immigration à l’envers et relancer la natalité européenne." (Chauprade)

Repasser le film à l'envers me parait aussi illusoire et vain que regretter les temps anciens et souhaiter leur retour. Mais le constat de Chauprade reste valide.

18746410.jpgComme dit Criticus, c'est un fait brut. La question est: quelle influence cette évolution inédite des populations européennes aura-t-elle sur la vie des européens, la culture européenne.
Je pense, comme Hank et marcel Meyer que, par essence, les africains et orientaux, majoritairement musulmans ou animistes qui débarquent en Europe, restent des orientaux et des africains en Europe et que toute acculturation, dans la mesure ou elle est souhaitée, reste une gageure.


Ciriticus à raison de pointer le fait qu'il se produit inévitablement une acculturation réciproque. Je me rappelle d'une interview de Marcel Gauchet gaussant les émirs Saoudiens se baladant dans quelque berline allemande, concentré de technologie occidentale, au motif, qu'à leur corps défendant ou pas, ils subissaient une acculturation occidentale. Tout cela ne dépend de nous qu'à la marge, voire pas du tout. Bien malin qui peut prédire ce qu'il adviendra des européens et de leur culture millénaire...Les grands invasions Asiatiques, Normandes, Sarrasines, Magyares, etc, n'empêchèrent pas la réforme papale/ grégorienne, l'essor du capitalisme des villes de l'Italie du Nord ou des Pays bas, la réforme protestante, la Renaissance, la révolution industrielle et la sortie du religieux de nos modernes... Pour autant, l'Islam fut toujours une altérité, plus ou moins hostile, en regard du quel les européens se construisirent et forgèrent un sentiment identitaire et une culture propre, singulière.

Ciriticus pointe (encore) avec justesse la crispation identitaire de civilisations traditionnelles comme l'islam, notamment arabe, devant la mondialisation de la modernité occidentale. Le danger que représente l'islam en Europe, nous renvoie, avant tout, à l'affaiblissement du sentiment communautaire et culturel européen. Philippe Muray, quand il écrivit "Chers djihadistes" au lendemain du 11/09, ne sous entendait pas autre chose: "pourquoi cherchez-vous à détruire des ruines? " (n'est-ce pas, didier?)

Festivus ne revendique rien, ne défend plus rien, si ce n'est un package frelaté de "tolérance", de "vivre ensemble", de "droitdlom", qui ne sont que le résidus sécularisé et mortifère d'un christianisme moribond en Europe. En ce sens, comme le dit alain de Benoist, les crédules qui s'accrochent à des églises qui depuis longtemps ont tourné la page occidentale et européenne pour l'universalisme égalitaire et l'accueil inconditionnel de l'Autre au mépris des peuples et des cultures autochtones, se mettent le doigt dans l'oeil grav! (si je puis dire..).

Contrairement au Japon, une ile peuplée de personnages fiers de leur culture, nous sommes à l'articulation de deux mondes: la modernité occidentale, sorte de grand mall marchand mâtiné de christianisme sécularisé, versus quelques cultures archaïques (au sens propre), à la fois fascinées par l'occident (ou ce qu'elles percoivent de cette réalité) et haineuses du chaos planétaire que ce dernier engendre par la mondialisation marchande. Le gros avantage des musulmans en Europe est qu'ils disposent d'une identité structurante forte (l'islam) dont ne disposent plus -en apparence- les européens (la gay pride et la fête du "vivre ensemble" ne faisant pas encore le poids...).
Le camp des saints n'est pas loin. Chaque année des millions de "barbares" (ceux qui ne parlent pas grec..) viennent en Europe pour y vivre définitivement et transforment ce continent. Comme toujours depuis des millénaires.

A mon avis le point clef est la disparition du sentiment d'une identité et d'une appartenance européenne. Peut-être est-ce seulement une apparence, soigneusement entretenue par des média hostiles à toute question identitaire -qui implique une nécessaire xénophobie (comme le démontre trés bien Levi-strauss, souvent mis en avant par nos modernes qui ne l'ont pas lu..et comme le rappelle Julien Freund, disciple de Carl Schmitt). Mais peut-être n'avons nous pas simplement atteint le point de frustration, d'exaspération, nécessaire au réveil de peuples européens, d'une Europe en dormition.

Une chose est sûre, le monde de demain ne ressemblera en rien à celui que nous connaissons et encore moins à celui de nos parents, et est en train de se réorganiser, comme l'a montré Huntington, suivant un paradigme civilisationnel (sachant que la religion reste un élément clef de toute civilisation), non pas idéologique ou politique; bref l'histoire n'est pas écrite et des tendances lourdes qui nous paraissent irréductibles peuvent disparaitre en peu de temps.

vision optimiste:

« Et le lecteur méditatif songera que la tentation est forte, pour l’Européen lucide de se réfugier dans la posture de l’anarque. Ayant été privé de son rôle d’acteur historique, il s’est replié sur la position du spectateur froid et distancié. L’allégorie est limpide. L’immense catastrophe des deux guerres mondiales a rejeté les Européens hors de l’histoire pour plusieurs générations. Les excès de la brutalité les ont brisés pour longtemps. Comme les Achéens après la guerre de Troie, un certain nihilisme de la volonté, grandeur et malédiction des Européens, les a fait entrer en dormition. A la façon d’Ulysse, il leur faudra longtemps naviguer, souffrir et beaucoup apprendre avant de reconquérir leur patrie perdue, celle de leur âme et de leur tradition. » (Dominique Venner, Ernst Jünger, Un autre destin européen, 2009).

vision moins optimiste:

"Que peut-il se passer après la victoire de la contre-colonisation ? Peut-être bien quelque chose de semblable à ce qui s'est s'est passé dans la partie méridionale du monde méditerranéen après la conquête arabe. Dans un premier temps, les conquérants laissent les chrétiens et accessoirement les Juifs s'occuper des tâches créatives ; il en résulte, à l'époque, une apogée civilisationnelle qui ne doit pas grand-chose à l'islam mais qui n'a été possible que grâce à la paix et à l'unité que les conquérants ont restaurées. Puis le réservoir de ces populations actives et créatrices se tarit progressivement à cause des persécutions occasionnelles et surtout des conversions à l'islam permettant d'échapper à la dhimmitude et à la fiscalité qui l'accompagne. La civilisation islamique se fige assez vite et une lente et inexorable décadence commence. L'histoire s'est répétée à partir du XVe siècle dans l'Empire ottoman.
Dans les deux cas, ce sont les populations autochtones conquises qui ont été le plus transformées, et de très loin, et ce malgré leur nombre resté longtemps important : Constantinople-Istamboul était encore majoritairement peuplée de chrétiens en 1914.
" (marcel Meyer)

22/08/2009

phase terminale

Excuses de Hans-Rudolf Merz à la Libye: la presse suisse indignée.

La Suisse à genoux devant Kadhafi; la Suisse capitule; reddition; humiliation: tels sont les commentaires quasi unanimes de la presse romande, au lendemain des excuses présentées par le président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, à la Libye pour l'arrestation d'Hannibal Kadhafi.

"Dans cette crise, la Suisse perd plus que son honneur. Elle est sèchement renvoyée à son spectaculaire isolement. Aucun pays ami n'a volé à son secours", note "Le Temps". Un avis partagé par "Le Matin": "La Suisse semble si faible sur la scène internationale que, même quand il a raison, ce tout petit pays doit courber l'échine".

"Le bilan de l'opération Hannibal est désastreux", complète "24 Heures". De nombreux quotidiens relèvent d'ailleurs que la Suisse n'a même pas la garantie par écrit que ses deux citoyens toujours retenus à Tripoli pourront quitter la Lybie prochainement.

M. Merz a indiqué que les autorités libyennes lui avaient promis que les deux hommes d'affaires suisses retenus sur territoire libyen pourraient rentrer chez eux.

Toutes les activités consulaires et commerciales entre les deux pays vont reprendre, liaisons aériennes comprises, a indiqué le Département fédéral des finances.

Le Département précise encore que Berne et Tripoli ont décidé de mettre en place "un tribunal arbitral indépendant" pour enquêter sur les circonstances de l'arrestation d'Hannibal Kadhafi à Genève.

Le premier ministre libyen a de son côté affirmé que les excuses "officielles et solennelles" de la Confédération constituaient un "premier pas" pour régler le contentieux entre les deux pays.

Le fils de Mouammar Kadhafi et sa femme Aline, alors enceinte, avaient été arrêtés en juillet 2008 dans l'hôtel où ils logeaient après avoir fait l'objet d'une plainte pour maltraitance de deux de leurs domestiques. (...) (source)

 

Megrahi sème le trouble entre Londres et Tripoli


m 1250944235.jpg(Megrahi, reçu en héros par le colonel Khadafi)

Accueilli en héros en Libye et reçu par Khadafi, Megrahi aurait été libéré en échange de contrats comerciaux avec la Grande-Bretagne, selon le fils du leader lybien, Seif al-Islam. Londres dément.

La libération d'Abdelaset al-Megrahi a-t-elle eu lieu en échange de plusieurs contrats commerciaux entre la Grande-Bretagne et la Lybie ? C'est ce qu'affirme Seïf al-Islam, le fils du colonel Khadafi, dans une interview diffusée vendredi sur sa chaîne Al-Motawassit (»La Méditerranée»).

Selon lui, le seul condamné des attentats de Lockerbie, libéré jeudi officiellement pour raisons de santé, aurait été au coeur des tractations avec Londres. «Dans tous les contrats commerciaux, de pétrole et de gaz avec la Grande-Bretagne, (M. al-Megrahi) était toujours sur la table des négociations», explique le fils du leader lybien. (...) (source)

 

« Une approche frappante de l’approche contemporaine de cette guerre de quatorze siècles a été donnée le 8 octobre 2002, par le premier ministre français de l’époque, Jean-pierre Raffarin, dans son discours sur l’Irak à l’assemblée nationale. Evoquant devant les députés la figure de Saddam Hussein, il releva qu’un des personnages historiques favoris de Saddam Hussein était son compatriote Saladin, lui aussi originaire de la ville de Tikrit. Au cas ou les députés auraient ignoré qui était Saladin, Jean-pierre Raffarin tînt à préciser qu’il fut celui « qui défit les croisés et libéra Jérusalem ». Qu’un premier ministre catholique présente la prise de Jérusalem par Saladin comme une libération de la domination des croisés, français de surcroît pour la plupart, témoigne d’un cas extrême de nouvel alignement, sinon des loyautés, du moins des perceptions des choses. » (Bernard Lewis, L’Europe et l’Islam, Le débat, mai 2008)

Bon, de bonnes vacances, globalement! De l'air frais (comme dirait Orwell), quelques sommets et névés, mon pélerinage à l'Iseran, quelques beaux visages et belles rencontres. Un berger d'Ecole, dans les Bauges, qui lisait Marc-aurèle au milieu de ses bestiaux! on va encore dire que j'affabule, mais non. Silènes et saponaires...

Finalement, rien d'étonnant à ce que les occidentaux se comportent comme des marchands de bestiaux, c'en sont. Ce ne fut pas toujours le cas. C'est toujours un peu décevant, c'est tout. Le prix de la modernité, sans doute.

"Quelle malédiction a frappé l'Occident pour qu'au terme de son essor il ne produise que ces hommes d'affaires, ces épiciers, ces combinards aux regards nuls et aux sourires atrophiés, que l'on rencontre partout, en Italie comme en France, en Angleterre de même qu'en Allemagne ? Est-ce à cette vermine que devait aboutir une civilisation aussi délicate, aussi complexe ? Peut-être fallait-il en passer par là, par l'abjection, pour pouvoir imaginer un autre genre d'hommes. " (Cioran, Histoire et utopie)

Que les Libyens recoivent leur congénère en grande pompe est réconfortant, finalement. Eux savent  encore que le concept occidental irénique d'une fraternité universelle n'est qu'une chimère. Qu'un libyen arraché à la justice occidentale, quel qu'en soit le prix, reste une victoire. Sans doute est-ce une survivance, les derniers feux d'une weltanschauung identitaire appellée à disparaître dans un monde globalisé qui ne prône que le Même. Nul doute que dans quelques générations, ces bèrbères islamisés aprés moult autres colonisations, ne succombent aussi aux sirènes du consumérisme festif, version hallal.

Purple haze et Cioran, c'est ça le métissage coco! beware of fuzz face! hu hu!

"Peut-être fallait-il en passer par là, par l'abjection, pour pouvoir imaginer un autre genre d'hommes." dit Cioran...

Surement.

J' imagine bien le désespoir d'hommes -ou de femmes- lettrés de civilisations brillantes et raffinées, Assyriens, Babyloniens, Grecs, Romains ou Vandales devant le ressac de toute déculturation, de toute décivilisation...On ne lutte pas contre ce genre de choses, tout au plus peut-on en avoir vaguement conscience et le déplorer. Depuis ma rencontre avec ce berger stoïcien, je lis aussi Marc-aurèle:

"On se cherche des retraites à la campagne. Et toi-même, tu as coutume de désirer ardemment ces lieux d'isolement. Mais tout cela est de la plus vulgaire opinion puisque tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle part en effet, l'homme ne trouve de plus tranquille et de plus calme retraite que dans son âme, surtout s'il possède, dans son for intérieur,  ces notions sur lesquelles il suffit de se pencher pour acquérir aussitôt une quiétude absolue, et par quiétude, je n'entends rien autre qu'un ordre parfait.

(...) Il reste donc à te souvenir de la retraite que tu peux trouver dans ce petit champ de ton âme. Et, avant tout, ne te tourmente pas, ne te raidis pas; mais soit libre et regarde les choses en être viril, en homme, en citoyen, en mortel. Au nombre des plus proches maximes sur lesquelles tu te pencheras, compte ces deux: l'une, que les choses n'atteignent point l'âme, mais qu'elles restent confinées au dehors, et que les troubles ne naissent que de la seule opinion qu'elle s'en fait. L'autre, que toutes ces choses que tu vois seront, dans la mesure où elles ne le sont point encore, transformées et ne seront plus. Et de combien de choses les transformations t'ont déjà eu pour témoin! Songes-y constamment: le monde est changement, la vie remplacement." (Marc-aurèle (121-180 ap JC), Pensées pour moi-même)

Et Jünger depuis bien longtemps maintenant:

"Le libéral est mécontent de tout régime; l'anarque en traverse la série, si possible sans jamais se cogner, comme il ferait d'une colonnade. C'est la  bonne recette pour qui s'intéresse à l'essence du monde plutôt qu'à ses apparences - le philosophe, l'artiste, le croyant.

(...) Le trait propre qui fait de moi un anarque, c'est que je vis dans un monde que, "en dernière analyse", je ne prends pas au sérieux."

(Ernst JÜNGER, Eumeswill (1977))

02/06/2009

idiotes utiles ou l'ennemi intérieur

1243695536769_3-1.jpgItalie : toutes voilées…par solidarité : une manifestation de solidarité féministe et syndicale.

Venaria Reale -Turin-Italie. Toutes les préposées au guichet et à l’accueil des visiteurs ainsi que toutes les guides touristiques du château de Venaria Reale, près de Turin dans le nord de l’Italie, porteront le voile islamique pour marquer leur solidarité avec Amellal Yafna, 35 ans , une de leur collègue marocaine, venue vivre en Italie en 2004. Un bel exemple d’action concertée en faveur du multi-culturalisme et de l’inter-ethnicité que l’on risque de voir se répéter ailleurs dans un futur rapproché.

Tout a commencé quand une lectrice du journal turinois “La Stampa” a eu l’audace et l’outrecuidance de se plaindre, dans une lettre au “Courrier des Lecteurs”, que deux femmes portant le hijab soient préposées à l’accueil du public et travaillent aux guichets d’entrée du château, exactement là où les touristes achètent les billets pour visiter cette ancienne résidence des princes de la maison de Savoie, récemment réouverte au public après 8 années de travaux de rénovation.

«Ne serait-il pas plus correct d’employer ces deux femmes dans une activité de bureau ? Ne serait-il pas mieux d’avoir des employées en costumes d’époque ? Cette présence islamique, absolument déplacée dans un environnement historico-touristique, était complètement “décontextualisante” » pouvait-on lire dans la lettre adressée au journal par cette présumée islamophobe d’extrême-droite. Et sans attendre les polémiques se sont déchaînées pour aboutir à cette forme de manifestation en faveur du voile musulman.

«Nous sommes solidaires avec Amellal et par conséquent nous avons décidé de toutes porter le voile. Nous estimons que la présence parmi nous de notre collègue marocaine est un bon exemple d’intégration .» a été la réponse des employées d’origine italienne.

Source: Torino repubblica Traduction Bivouac-id.

04/05/2009

on ne sert pas deux maîtres

ConstantineVision.jpg« Le triomphe du christianisme fut l’anéantissement de la vie civile pour mille ans. L’islamisme ne fit qu’appliquer le même principe. La mosquée, comme la synagogue et l’église, est le centre de toute vie. Le Moyen Age, règne du christianisme, de l’islamisme et du bouddhisme, est bien l’ère de la théocratie. Le coup de génie de la Renaissance a été de revenir au droit romain, qui est essentiellement le droit laïc, de revenir à la philosophie, à la science, à l’art vrai, à la raison, en dehors de toute révélation.

Ainsi, à mesure que l’Empire baisse, le christianisme s’élève. Durant le IIIème siècle, le christianisme suce comme un vampire la société antique, soutire toutes ses forces et amène cet énervement général contre lequel luttent vainement les empereurs patriotes. Le christianisme n’a pas besoin d’attaquer de vive force, il n’a qu’à se refermer dans ses églises. Il se venge en ne servant pas l’Etat, car il détient presque à lui seul, des principes sans lesquels l’Etat ne saurait prospérer. La cité et l’Etat ne s’accommoderont plus tard avec le christianisme qu’en faisant subir à celui-ci les plus profondes modifications.

Le chrétien des origines est embarrassé, incapable quant aux affaires du monde ; l’Evangile forme des fidèles, non des citoyens. Il en fut de même pour l’islamisme et le bouddhisme. L’avènement de ces grandes religions universelles mit fin à la vieille idée de patrie ; on ne fut plus Romain, Athénien ; on fut chrétien, musulman, bouddhiste ; Les hommes, désormais, vont être rangés d’après leur culte, non d’après leur patrie, ils se diviseront sur des hérésies, non sur des questions de nationalité.

Voila ce que vit parfaitement Marc Aurèle, et ce qui le rendit si peu favorable au christianisme. L’Eglise lui parut un état dans l’état. « Le camp de la piété », ce nouveau « système de patrie fondée sur le Logos divin », n’a rien à voir avec le camp romain, lequel ne prétend nullement former des sujets pour le ciel. L’Eglise, en effet, s’avoue une société complète, bien supérieure à la société civile ; le pasteur vaut mieux que le magistrat. L’Eglise est la patrie du chrétien, comme la synagogue est la patrie du juif ; le chrétien et le juif vivent dans le pays où ils se trouvent comme des étrangers. A peine, même, le chrétien a-t-il un père et une mère. Il ne doit rien à l’empire et l’empire lui doit tout.

Le plus important des devoirs civiques, le service militaire, les chrétiens ne pouvaient le remplir. Ce service impliquait, outre la nécessité de verser le sang, qui paraissait criminelle aux exaltés, des actes que les consciences timorées trouvaient idolâtriques. Il y eut sans doute plusieurs soldats chrétiens au IIème siècle ; mais bien vite l’incompatibilité des deux professions se révélait, et le soldat quittait le ceinturon ou devenait martyr. L’antipathie était absolue ; en se faisant chrétien, on quittait l’armée. « On ne sert pas deux maîtres », était le principe sans cesse répété. La représentation d’une épée ou d’un arc sur une bague était défendue. «C’est assez combattre pour l’empereur que de prier pour lui. » Le grand affaiblissement qui se remarque dans l’armée romaine à la fin du IIème siècle, et qui éclate surtout au IIIème siècle, a sa cause dans le christianisme. Celse aperçut ici le vrai avec une merveilleuse sagacité. Le courage militaire qui, selon le Germain, ouvre seul le Walhalla, n’est point par lui-même une vertu aux yeux du chrétien. S’il est employé pour une bonne cause, à la bonne heure ; sinon, il n’est que barbarie. Certes, un homme très brave à la guerre peut être un homme de médiocre moralité ; mais une société de parfaits serait si faible !

Pour avoir été trop conséquent, l’Orient chrétien a perdu toute valeur militaire. L’islam en a profité, et a donné au monde le triste spectacle de cet éternel chrétien d’Orient, partout le même malgré la différence des races, toujours battu, toujours massacré, incapable de regarder en face un homme de guerre, offrant perpétuellement son cou au sabre, victime peu intéressante car elle ne se révolte pas et ne sait pas tenir une arme, même quand on la lui met dans les mains. »

 

Ernest Renan, Histoire des origines du christianisme.

26/04/2009

des sucettes et des hommes (hommage à san A)

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les femmes sont des sucettes et les hommes sont des mouches.

Pour comprendre la politique du système islamiste qui essaie de s’étendre à l’Europe, la question du voile est essentielle. Pourquoi ce système défend-il, répand-il, promeut-il le voile ?Le voile est l’emblème du système islamiste, et c’est autour du voile qu’une société islamiste peut se créer. Autrement dit, l’islam peut exister sans le voile des femmes, mais le système islamiste ne peut exister sans le voile des femmes.” (Chahdortt Djavann)