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19/12/2013

kouchnergate

[Emmanuel Ratier - Faits et Documents n°303 - Janvier 2011]

Particulièrement fouillé et s’appuyant sur de multiples témoignages, le rapport présenté devant le Conseil de l’Europe, le 16 décembre, par le député suisse Dick M arty, est une véritable bombe. On y trouve la confirmation de ce que les autorités serbes assuraient depuis plusieurs années : les milices de l’UCK (aujourd’hui au pouvoir) ont assassiné au Kosovo, mais aussi en Albanie, plusieurs centaines de soldats serbes afin de fournir des organes humains à de riches clients étrangers, en particulier israéliens. Aussi bien les dirigeants kosovars qu’albanais, ainsi que la CIA et les services diplomatiques américains ont tenté de saper la crédibilité de son auteur, alors que même Carla Del Ponte évoque, dès 2008, ce trafic d’organes dans ses mémoires. Elle a également évoqué à plusieurs reprises le refus de Bernard Kouchner, chef de la mission de l’ONU (et étroitement lié aux terroristes islamiques de l’UCK), de toute enquête sur cette question dans les années 2000. Interrogé le 27 février 2010 alors qu’il se trouvait en voyage officiel au Kosovo, celui qui était alors ministre français des Affaires étrangères avait conseillé, avec un grand rire, à un journaliste qui avait osé l’interroger sur ce trafic d’aller « se faire soigner ».

http://faitsetdocuments.com/

[Faits et Documents n° 251 - Février 2008]

Le général italien Fabio Mini, qui a dirigé les forces de l’OTAN au Kosovo en 2002-2003, a déclaré au Corriere della Serra que l’indépendance « conviendra à ceux qui commandent : Thaçi (NDA : le Premier ministre) qui fait des affaires avec le pétrole, Ramush Haradinaj (NDA : ancien Premier ministre) qui est jugé devant le Tribunal pénal international de La Haye, Agim Ceku (ancien Premier ministre) qui veut devenir généralissime, Behgjet Pacolli (NDA : homme d’affaires milliardaire) qui a besoin d’un endroit pour mettre l’argent de son empire. » Il a ajouté : « Ce qui intéresse les clans, c’est un endroit en Europe où vont s’ouvrir de nouvelles banques. Un port franc pour l’argent qui arrivera de l’Est. Monte-Carlo, Chypre, Madère ne sont plus sûres. Je comprends la hâte des Kosovars. Je ne comprends pas celle de la communauté internationale. » D’ores et déjà, l’Union européenne a annoncé qu’elle allait verser un milliard d’euros au nouvel Etat.

http://www.faits-et-documents.com

Le gouvernement kosovar et le crime organisé
[ Jürgen Roth - Voltaire - 08/04/2008]

Pour organiser des troubles au Kosovo et susciter un usage disproportionné de la force par Belgrade, l’OTAN avait fait appel à des délinquants locaux qui constituèrent le « Front de libération du Kosovo » (UÇK). Ils n’en continuèrent pas moins leurs activités criminelles. Par la suite, l’OTAN s’accommoda d’autant plus facilement de cette organisation mafieuse qu’elle ne pouvait espérer recruter des gens honnêtes pour servir des intérêts étrangers. L’élévation unilatérale du Kosovo occupé au rang d’État indépendant, en 2008, a donné l’immunité d’un gouvernement au commandement d’une organisation criminelle bien connue des services de police occidentaux ainsi que l’atteste un article de la « Weltwoche », paru en 2005, que nous reproduisons dans nos colonnes.
 

18/02/2012

une europe kosovare

kosovo, pierre hillard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Les violentes révoltes en France en novembre 2005 dans les villes et banlieues à forte implantation extra-européenne ont souligné l’impasse dans laquelle notre pays se trouve. La présence de populations issues des continents africain et asiatique dont les cultures se révèlent indigestes à la civilisation française comme à toutes les civilisations des pays européens confirme clairement que nous sommes à l’aube de l’émergence d’une europe tribale. Les destructions matérielles et la mort de français innocents ne sont que l’arbre qui cache la forêt. En effet, les véritables maux qui s’annoncent  sont en réalité l’instauration d’une multitude d’entité territoriales politiques autonomes puis indépendantes, sortes de « Kosovo-bis », partout en Europe et permettant à ces populations non européennes de faire véritablement souche. La promotion du régionalisme (chartes de l’autonomie locale et régionale) et du communautarisme ethno-linguistique (chartes des langues régionales ou minoritaires et convention-cadre pour la protection des minorités) via la construction européenne ne concerne, pour l’instant, que les Basques, les Catalans ou les Flamands, mais s’appliquera, tôt ou tard, aux populations extra-européennes. En effet, dans le cadre de la non discrimination, ces populations vont exiger une extension en leur faveur de ces droits politiques, culturels, linguistiques et religieux. Une ville comme Roubaix qui compte environ 50% d’habitants non-européens, pourcentage qui va croissant, verra ces populations exiger l’application de leur langue (pourquoi parler le français à la poste, par exemple, quand la majorité des interlocuteurs est issue d’Afrique du Nord), de leurs coutumes, de leurs droits religieux à l’école, dans les services administratifs et dans la vie politique de la cité. Tous les documents européens, ou plus exactement germano-européens seront un excellent tremplin permettant un enracinement complet de tous ces nouveaux groupes ethniques.

Cette évolution a été remarquée par un spécialiste iranien et expert des affaires proche-orientales, Amir, Taheri. Dans un article paru dans le journal autrichien Der Standard (09/11/2005), ce spécialiste a su tracer l’évolution peu glorieuse qui nous attend Nous présentons les passages clefs de cet article : « Les français se félicitent souvent du succès de leur politique assimilatrice qui poursuit l’objectif de faire des immigrants de véritables français et cela, si possible, en l’espace d’une génération (…). Mais cette assimilation ne fonctionne plus. Les islamistes radicaux cherchent à répandre leur message d’apartheid religieux et culturel. Certains exigent même une réorganisation  de chaque territoire sur la base du système du « Millet » propre à l’empire Ottoman. Au sein de ce régime, , chaque communauté religieuse est transformée en Millet à qui on concède le droit d’harmoniser son organisation culturelle est sociale avec ses croyances. Dans certaines zones du territoire français, le système du Millet est entré en vigueur de facto. Dans ces territoires, les femmes sont obligées de porter le « hijab » islamique tandis que les hommes se laissent pousser la barbe. Les radicaux islamistes agissent de telle manière que les français propriétaires de commerces vendant du vin, des alcools et de la viande de porc s’en vont tandis que les « lieux de perdition » comme les discothèques, les cinémas et les théâtres sont fermés. Dans certains cas, ils se sont infiltrés dans l’administration de districts où ils ont pris le contrôle. Un journaliste qui était la semaine dernière à Clichy et dans les environs de villes comme Bondy, Aulnay-sous-bois et Bobigny entendait un seul et même message : « Les autorités françaises doivent partir ! Nous voulons seulement avoir la paix » comme le dit Mouloud Dhamani, un des « émirs » locaux. Il est aussi un des négociateurs qui doit convaincre les français que la police doit se retirer (…). Il est particulièrement manifeste qu’une grande partie des musulmans de France refuse d’adopter « la culture supérieure française » mais est convaincue que seul l’islam représente le meilleur idéal de vie. Quelle est la solution ? Une voie proposée par Gilles Kepel, un des conseillers de Jacques Chirac en matière d’islam, est de créer de « nouvelles Andalousies » au sein desquelles les chrétiens et les musulmans vivraient côte à côte ce qui conduirait à créer une « synthèse culturelle ». Le problème posé par la proposition de Kepel est que le point important de l’autorité politique n’est pas abordé : Qui gouvernerait ces « nouvelles Andalousies », les musulmans ou les français largement sécularisés ? »

A moins d’un évènement miraculeux modifiant radicalement le donne, les états européens connaitront un « processus à la Kosovo ». Cette province véritable foyer politique, culturel et religieux serbe est sur la voie inéluctable de l’indépendance car peuplée majoritairement de musulmans riches en enfants qui ont méthodiquement occupé le terrain tandis que les Serbes fidèles à la famille avec un ou deux rejetons ont vu leur poids démographique s’effondrer. La raison du plus fort est toujours la meilleure, comme se plaisait à le dire Jean de La Fontaine. C’est ce qui attend désormais tous les pays européens. La ratification progressive de tous les textes germano-européens en faveur de la régionalisation et de la reconnaissance du principe ethniciste ne rendra service que sur une courte période aux Catalans, Basques ou Hongrois de Roumanie pauvres en enfants. Sur le long terme, entretenus par une démographie plus vigoureuse et nourris de l’apport extérieur et régulier de l’immigration, les véritables gagnants de l’Europe ethniciste sont les populations non-européennes.

Pierre Hillard, La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, 2007.

04/12/2008

Tout anarque que je sois, il y a des matins de merde.

 

Bruxelles voit déjà l'UE à 35 membres

Alors que la ratification du traité de Lisbonne est enlisée, Bruxelles planche déjà sur une Europe à 35. Les fonctionnaires de la Commission européenne ont accouché début novembre d’un rapport de 77 pages préconisant l’accélération en 2009 des discussions avec tous les pays qui frappent à la porte de l’Union européenne. Pour conjurer le coup de mou créé par la non ratification du traité de Lisbonne, il faut poursuivre «l’élan de l’intégration»...

Parmi les pays qui ont toutes les chances d’intégrer l’Europe de demain figure la Turquie. Au travers de son rapport, la Commission à l’élargissement confirme que ce poids lourd de plus de 70 millions d’habitants a vocation à trouver sa place dans le giron européen. La même promesse est formulée envers tous les pays de l’ex-Yougoslavie et envers l’Albanie. La Croatie devrait atteindre la phase finale des négociations d’adhésion d’ici la fin de 2009. Puis viendront Kosovo, Serbie, Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Montenegro. Pour justifier un tel appétit, Bruxelles met en avant l’argument imparable de la paix et, à ce sujet, la crise géorgienne représenterait une aubaine pour les partisans de l’élargissement. Pour ces derniers, intégrer des zones géostratégiques importantes, revient à limiter le risque de guerres périphériques.

Entre 2009 et 2011, Bruxelles compte augmenter progressivement les versements annuels à chaque candidat. L’aide à la Turquie passera ainsi de 566 millions l’an prochain à 781 millions d’euros en 2011. La Serbie touchera 202 millions d’euros contre 194 l’an prochain ; la Croatie 157 contre 151 millions, la Bosnie 108 contre 89 millions ; la Macédoine 98 millions contre 81 ; le Kosovo 68,7 contre 66 millions. Et l’Albanie va gagner de 81 à 98 millions d’euros.

(Source)

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Le site d’actualité “Le Post” est une émanation du Monde interactif, filiale du Monde et du Groupe Lagardère. Et sur “Le Post”, on n’aime pas faire de peine à la diversité™.

En conséquence, quand un dénommé Nagib Toubache, 21 ans, — à la suite d’un vol d’essence, d’un car-jacking, et après avoir foncé sur un barrage de police — reçoit une balle perdue tirée par un gendarme et décède, “Le Post” n’a qu’une idée : dissimuler le prénom du bambin multiculturel et le transformer en “David”. Sait-on jamais, des lecteurs pourraient avoir la mauvaise idée de réfléchir un peu trop et de faire un rapprochement entre immigration et criminalité…

Hélas, toutes les petites orwelleries ont leurs failles : dans l’article en question, le rédacteur (qui sera sans nul doute sanctionné par le Politburo interne) a malencontreusement laissé échapper le véritable prénom du voyou juste avant la fin. Ce qui donne :

- On ne pensait pas qu’il y aurait autant de monde à l’enterrement, confie la cousine de David* (prénom modifié) […]. Honnêtement, on ne sait pas comment David a pu se retrouver dans cette histoire.[…] David est mort […]

- Qui a vu Nagib pour la dernière fois avant sa mort ?

- Mon mari. Ils ont mangé ensemble à Creil juste avant le drame. David avait sa voiture […]

La personne n’étant pas mineure, rien ne justifie ce changement de prénom. Seule une approche “idéologique” de la question a pu présider à ce choix.

A noter que cette affaire commence à prendre de l’ampleur :

le gendarme a été mis en garde à vue pour avoir fait son travail.

le poste de police a été incendié. Des représailles apparemment normales entre bandes rivales. Car en France, aux yeux de l’allogénat outre-méditerranéen [nous aussi, nous avons passé notre certificat novlangue], la police est une bande parmi d’autres…

Des “émeutes urbaines” sont redoutées par la police qui commence à envoyer la troupe.

Lire dans l’article du Parisien (voir les sources) l’ahurissant flot de louanges pour le chérubin diversificateur qui, au dire des témoignages publiés [c'est le fait qu'ils soient publiés qui pose problème, et non l'aveuglement de la famille], mériterait presque d’être canonisé tant sont grandes ses vertus.

A noter également que la famille se plaint, et est “en colère” : «on ne nous permet pas de voir le corps comme l’exige la tradition musulmane » glapit-elle  (Courrier Picard). En NovoFrancie, les traditions musulmanes passent en effet avant les exigences médico-légales, policières et judiciaires.

Aussi : «Les parents de la victime n’auraient pas décidé du lieu d’inhumation, le Bassin creillois ou l’Algérie» (Le Parisien).

(Source)

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Mark Mardell, de la BBC : "Ma prédiction est que la semaine prochaine le gouvernement irlandais annoncera qu'il demandera au peuple irlandais de voter à nouveau sur le Traité de Lisbonne lors d'un nouveau référendum à l'automne prochain."

 

 

02/07/2008

Désinformation

« Evoquant cette opération au Kosovo, le Journal Du Dimanche du 6 juin 1999 exultait : « C’est la première victoire de la première guerre sans arrière pensée économique, sans odeur de pétrole, sans dispute de territoires, sans volonté impérialiste, sans idéologie, sans Dieu. La première guerre désintéressée. » Il est difficile d’aligner plus de contre vérités, car aucune de ces affirmations n’est conforme à la réalité. Ce ne fut pas une victoire des coalisés puisque ceux-ci s’inclinèrent devant la résistance de Belgrade en renonçant aux exigences qu’ils avaient formulées à Rambouillet. Et nombreuses ont été les arrières pensées à l’origine de la balkanisation des Balkans. En Allemagne, il s’agissait de faire payer aux Serbes leur attachement à la cause des Alliés et leur contribution aux défaites de la Wehrmacht devant Moscou et Leningrad. Et aussi récompenser les Croates et le Bosniaques musulmans qui s’étaient rangés aux cotés du troisième Reich, tout en étendant au sud-est de l’Europe l’influence politique et économique Allemande. Aux Etats-Unis, l’occasion avait été offerte de démontrer la faiblesse des états européens, incapables de régler les affaires de leur continent, ce qui justifiait le maintien de l’OTAN, et même son extension vers l’est et le sud de l’Europe. Washington y gagnait également d’installer ses troupes en Macédoine et au Kosovo, non loin du tracé d’un futur oléoduc acheminant en mer Egée le pétrole de la Caspienne…Autre avantage, s’attirer les bonnes grâces de l’Islam pétrolier en ré islamisant une vaste portion des Balkans par le soutien accordé aux Bosniaques musulmans et aux Albanais. Mises à part ces démarches convergentes, toutes intéressées, cette guerre aurait été humanitaire, désintéressée ! Il arrive trop souvent, en France, qu’il faille se contenter d’une désinformation dont on ne sait si elle relève de l’ignorance ou du calcul, si elle est naïvement stupide ou si elle rapporte à ceux qui la propagent. »

 
Général PM Gallois, Réquisitoire, L’âge d’homme, 2001, p78.

 

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28/02/2008

Kosovo

J’ose à peine aborder l’épineuse question du  bien fondé de la reconnaissance du Kosovo, tellement le débat semble échapper au rationnel pour verser dans la radicalité et l'émotion. J’écoute, j’observe la propagande ordinaire ("l'indépendance c'est bien, les méchants Serbes sont punis, les gentilles victimes Kosovars de l'ignoble épuration ethnique Serbe sont enfin reconnues, etc"), mais de nombreux points ne sont jamais abordés et semblent être volontairement ignoré par le politiquement correct médiatique. Serait-ce un hasard? Oh! Oh!

-pourquoi personne ne parle-t-il de cette base militaire Américaine gigantesque installée récemment au Kosovo ? Imagine-t-on que les serbes du Kosovo, alliés traditionnels des Russes, comme partie du monde Orthodoxe, aurait permis l’implantation durable des Américains sur leur sol ? Ya-t-il eu un « deal » entre les USA et le nouveau pouvoir Kosovar ? (1)

-cette sécession n’est-elle pas illégale au regard du droit international, de même que le fut la guerre menée contre la Serbie par l’UE et l’OTAN en 1998/99 ? Quid de la légalité, camarade commissaire européen?

-comment Américains et Européens peuvent-ils accepter qu’un terroriste, ancien leader de l’UCK albanaise (mouvement terroriste lié à la Mafia albanaise qui avait réclamé la sécession et déclenché les représailles serbes puis l’intervention américaine en 19898-99 , dont il est avéré que les moyens financiers gigantesques sont liés à l’organisation de tous les trafics en Europe centrale notamment le trafic de drogue et la prostitution), puisse être le représentant légal de ce nouveau pays ?

-comment ne pas voir dans la victoire de la stratégie de terreur de l’UCK, une dé légitimation de la stratégie démocratique menée par le leader charismatique Albanais Ibrahim Rugova ? Une prime à la violence ?

-comment comprendre la reconnaissance unilatérale de la secession territoriale d’une province d’un état souverain (la Serbie) sur une base ethnique alors même que nos gentils clercs européens ne jurent que par le multi ethnisme et le multiculturalisme et vomissent tout sentiment patriotique (ipso facto assimilé à de « l’ultra nationalisme ») ? N’est-ce pas là l’aveu de l’échec de cette doctrine irénique multi culturelle ? Non? Bon.

-comment de ne pas suspecter des intérêts géostratégiques et énergétiques supérieurs bien plus déterminants que la souveraineté d’une démocratie européenne ? Comment ne pas voir la résurgence d’une guerre froide est-ouest pour la domination du carrefour Méditerranéen et la maîtrise des ressources en gaz et en pétrole ? (projet Américain de bouclier anti-missile en Europe, projets concurrents Russe et Européen de gazoducs)

-pourquoi adouber le nationalisme albanais Kosovar et honnir le nationalisme Serbe ?

-comment continuer à parler de « grande Serbie » de façon péjorative et critique et ne pas voir que les Albanais sont en train de construire leur « grande Albanie » ? La prochaine étape serait-elle la sécession puis la récupération des albanais de Macédoine ou d’ailleurs ?

-comment ne pas voir que l’on ouvre la boite de Pandore de revendications sécessionnistes, des séparatismes ethniques sans limite en Europe et ailleurs sur des bases ethniques et/ou nationalistes ? A quand l’indépendance du nord de Chypre, de la Sicile, de la Wallonie, du pays Basque, des Serbes de Bosnie, ou la partition des Ukrainiens entre Uniates et Orthodoxes ? Un dangereux précédent qui légitime l’autodétermination sur l’intégrité territoriale d'états nations.

-comment ne pas suspecter la soumission veule d’une Europe politique invertébrée inféodée aux USA et à son bras armé en Europe, l’OTAN ? Comment ne pas voir que les mêmes qui refusent le choc des civilisations, et même le concept de civilisation, réactivent, par cette reconnaissance illégale hostile à la Serbie, une dynamique identitaire au sein du monde orthodoxe (Russie, Bulgarie, Grèce, une partie de l’Ukraine, Roumanie, partie de Chypre, etc.) à l’encontre de l’occident soumis aux USA?

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_Bondsteel

12/02/2008

Merci monsieur Erdogan

«Personne ne peut exiger de vous une attitude d’assimilation ou d’adaptation», a lancé le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à plus de vingt mille immigrés réunis dimanche au stade de Cologne http://www.liberation.fr/actualite/monde/309528.FR.php

M. Erdogan avait tenu dimanche un discours devant près de 20.000 immigrés turcs et allemands d'origine turque à Cologne (ouest), les mettant en garde contre l'assimilation en Allemagne, en affirmant que les Turcs devaient garder leur propre culture. "Apprenez l'allemand mais restez Turcs"; "Intégration oui, mais l'assimilation est un crime", a ajouté Erdogan. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/167740/2008/02/12/Erdogan-encourage-le-nationalisme-turc-en-Allemagne.dhtml

C’est ce qui s’appelle mettre les pieds dans le plat…même se vautrer dedans ! Et on comprend que notre presse nationale très politiquement correcte n’ait que peu relayé ces intéressants propos du sieur Erdogan leader de l’AKP (parti de la justice et du développement) et premier ministre "islamo-conservateur" Turc, champion de l’intégration de la Turquie à l’Union Européenne et dont le seul programme intérieur semble être la cloture de la parenthèse Kémaliste et la réislamisation de son pays. Sur le fond, la Turquie reste un grand pays profondément ancré dans la civilisation musulmane, malgré un siècle d'occidentalisation Kémaliste à marche forcée; donc déchiré (suivant le concept d'Huntington) entre sa nature profonde Ottomane et son apparence occidentalisée, ses institutions laïques et modernes au regard du reste du monde musulman.

Voici une vision très claire de sa conception de l’intégration des Turcs en Europe : ils restent des Turcs ! Pas plus compliqué que ça mais on avait déjà quelques soupçons sur la question…

Mais il va maintenant devenir beaucoup plus difficile de nous présenter cet homme comme garant des valeurs culturelles européennes.

Si les Turcs vivant en Europe restent des Turcs (et comment le leur reprocher ?), alors ce ne sont pas des européens mais des musulmans constituant une communauté distincte des européens de souche et rejetant les valeurs de ces derniers (laïcité, séparation du politique et du religieux, pluripartisme et liberté de culte, séparation des pouvoirs, égalité homme-femme, etc). Une enclave.

Dés lors cela devient une question de nombre : ces communautés distinctes, faisant sécession part rapport au reste de la communauté nationale et européenne, acquièrent logiquement, par le flux migratoire et leur surnatalité propre, une importance démographique relative suffisante pour imposer des politiques communautaires, des privilèges (lex privata/ loi particulière) au sens propre, débouchant sur une sécession politique, sociale, culturelle, religieuse et territoriale. Du Pakistan au Kosovo en passant par le Liban, l’histoire moderne illustre parfaitement cette tendance à la partition, à l’éclatement, d’états comprenant une forte minorité ou une majorité de musulmans.

 

Au moins les choses sont claires, maintenant. Merci monsieur Erdogan !

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 Bain turc, JD Ingres, 1862.