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25/01/2012

sos enculés

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Je remets en une ce post d'il y a deux ans qui pourrait illustrer le probable front anti-faf qui ne va pas manquer de surgir (avec force tambours du Bronx et autres djembés, échasses citoyennes et figurants portant étoile jaune..) lorsque MLP va faire tomber Talonnettes 1er et devoir débattre courtoisement avec l'ignoble Flamby dont quelques nervis de Terranova doivent d'ores et déjà être mobilisés 24/7 pour ériger laborieusement l'argumentaire progressiste et multicul propre à faire tomber cette "fièvre identitaire" qui ravage nos contrées.

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L'intérêt de ce genre de pétition grotesque et largement médiatisée par les zélotes utiles du Spectacle anti-raciste, c'est que cela permet d'avoir une meilleure idée du nombre de clowns invertébrés malfaisants qui devront rendre des comptes, un jour ou l'autre, quand ce projet Babel aura sombré dans le bruit et la fureur. Et le sang.

Je ne reviendrai pas sur l'imposture radicale de ce conglomérat de lemmings décérébrés prompts à défiler dans nos rues sous cette petite main jaune destinée à faire rentrer au burin dans l'entendement de chaque européen sa culpabilité ontologique et sa dette immémorielle à l'égard de tout ce qui n'est pas lui, à coups de Shoah, Vichy, colonisation, etc. (Ce fardeau de l'homme blanc, comme disait Bruckner). Tout de suite deux réserves : d'une part, je ne confonds pas civilisation Européenne et civilisation Occidentale, d'autre part loin de moi l'idée de nier la part d'ombre de cette civilisation Européenne, au même titre que toutes les autres civilisations.

touchetoimonpotecopier.jpgLa nature foncièrement malhonnête de ce groupuscule haineux, « SOS racisme », est à l'image de son fondateur, le malfaisant Julien Dray (l'homme aux montres à 40 000 euros dont le frère dirigea longtemps le Betar-Tagar France, une milice juive radicale sioniste -assez peu portée sur le vivre ensemble- appartenant à la mouvance révisionniste de Vladimir Jabotinsky, père spirituel du Likoud et de Kadima) dont la corruption stratosphérique est à la hauteur de son absence totale de toute morale commune, de toute common decency. Michéa, qu'il m'arrive de lire, a tout dit, ou presque, là-dessus, notamment l'imposture totale de cette idéologie pseudo anti-raciste, ambulance d'une gauche moderne en déshérence de corpus doctrinal après son abandon de la question sociale et son approbation sans réserves de la globalisation capitaliste, aboutissement du projet libéral moderne (ne reste qu'une invraisemblable « lutte contre toutes les formes de discrimination », porte-drapeau de toute une génération de crétins utiles, thuriféraires festifs et bien-pensants d'un nouvel ordre marchand sponsorisé par le Système, agglomérat de firmes globalisées, de think-tanks « libéraux » dont je parle dans le post précédent, de chrétiens enthousiastes, de journalistes aux ordres, de politiciens corrompus et d'une chiée d'officines babéliennes pseudo tiers-mondistes et pseudo antiracistes, subventionnées par le contribuable sommé d'opiner).

« Un nombre substantiel de réunions nous font honte tant les propos qui y sont tenus heurtent nos consciences de républicains et de démocrates, attachés aux valeurs du vivre ensemble. Propos violents envers les immigrés et leurs enfants, vision caricaturale des « jeunes de banlieue », obsession autour de la figure du musulman comme euphémisation d'un racisme anti-arabe qui n'ose plus s'exprimer en ces termes : voilà quelles semblent être les principales réflexions qui émergent des réunions tenues sur le territoire. »

Magnifique illustration de la double-pensée de nos modernes : "Je suis un démocrate mais il faut arrêter ce débat, Monsieur le Président !" A ce degré d'intolérance haineuse et de mauvaise foi ne pourront bientôt plus répondre que les manches de pioche et les canons sciés. Le camp du Bien, pourfendeur du Mal et de tout crim'pensée définit lui-même le champ du débat démocratique : c'est admirable.

Ce Spectacle « anti-raciste », savamment organisé par ce genre d'officine subversive, produit à jet continu une propagande « anti-raciste » à sens unique (seul l'homme européen est raciste, par essence) sorte d'emplâtre idéologique dérisoire que nos modernes cosmopolites, adeptes du projet Babel, s'empressent d'appliquer sur les ravages occasionnés depuis 40 ans par la doctrine multiculturaliste et l'apologie d'un monde nomade, sans frontières, sans identités, sans enracinement et sans avenir autre que celui d'un Johannesburg planétaire sponsorisé par Intel et Remington.

Une flopée de cons et de traîtres. Peut-être pas d'emblée le fort de Montrouge mais Cayenne sûrement.

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26/05/2007

Judas, traîtres et transfuges : girouettes et immobiles…

« Eric Besson, le transfuge récompensé. »(Le Point, 18/05/2007)

« Besson, le traître étalon. » (Libération, lundi 23 avril 2007)

« Il faut rappeler que le 6 mai, Ségolène Royal, battue, avait téléphoné à Nicolas Sarkozy d'une part pour le féliciter, d'autre part pour lui glisser sa colère d'avoir vu l'UMP "récupérer" Eric Besson  qu'elle surnomme en privé "Judas"»  (http://www.europe1.fr)

A l’automne 1815, peu après la deuxième Restauration, au lendemain des Cent-Jours et de Waterloo, parut un Dictionnaire des girouettes. On en était au douzième changement brutal de régime et de pouvoir depuis 1789. Le dictionnaire réunissait les biographies d’hommes politiques célèbres, de hauts fonctionnaires, d’académiciens, d’évêques ou de généraux en activité depuis la Révolution. Rappelant leurs discours ou leurs serments après divers retournements, chaque reniement étant figuré par une girouette. Ce dictionnaire comptait un millier de nom, dont Talleyrand ou Fouché, qui comptabilisaient chacun le chiffre record de douze girouettes ! La moyenne étant de trois…

Peu de temps plus tard, devant le succès de ce premier ouvrage, parut un Dictionnaire des immobiles , c’est-à-dire des personnages qui ne s’étaient jamais reniés ! L’auteur eut les plus grandes difficultés à trouver trente noms, dont un seul était célèbre, la marquis de La Fayette.

                                            *

« Vers 1935, on commence à s’agiter dans le rôle d’un petit jeune homme de l’Action Française. On est cagoulard en 1938, pétainiste pur et dur jusqu’à la fin de 1942, résistant l’année suivante ; Et l’on termine son parcours dans la peau d’un président socialiste de la république Française. » (Dominique Venner, Le siècle de 1914, p21)

Nombre de communistes engagés dans la lutte « anti fasciste », en 1939, serraient des boulons chez Messerschmitt en Allemagne, quelques mois plus tard…ou sabotaient l’effort de guerre Français avant qu’Hitler ne s’avise d’envahir l’URSS. Avant d’être célébrés comme des libérateurs durant l’été 1944.

Les mêmes Parisiens acclamèrent le Maréchal Pétain en avril 1944 et le Général de Gaulle quatre mois plus tard…

                                            *

En matière d’opinions, la plupart des hommes sont des caméléons pratiquant, sans état d’âme, des fidélités successives. Et l’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs. Soumise aux modes et aux puissances qui, par chance, peuvent changer.

L’issue des deux guerres civiles qui se déroulèrent de 1914 à 1945 a décidé pour longtemps de l’avenir des Européens, de la forme de leur société et de leur s représentations. Or ces guerres auraient pu tourner autrement. Il s’en est même fallu de peu que les vainqueurs ne soient les vaincus. Si le sort des armes avait été différent, nous vivrions aujourd’hui dans un monde totalement autre, et les valeurs qui nous semblent respectables ou sacrées seraient ridiculisées ou oubliées au profit d’autres valeurs qui nous semblent haïssables et condamnables…La morale n’a rien à voir à cela, tant elle s’aligne sur les jugements et l’intérêt des vainqueurs. Et, à toutes les époques, seuls de rares esprits indépendants et téméraires, prennent le risque de penser librement contre l’opinion commune.