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12/10/2008

Silvia's forty party


11/10/2008

Subversion

 

a_tchao_pantin.jpgLa subversion, de nos jours, est devenue mainstream.

Elle a été digérée par les pubards et les marketeux; n'importe quel puceau a dans son i-pod toute la discographie underground introuvable de ces 30 dernières années; le rock est enregistré au kilomètre (comme la techno en son temps, ce qui en sonna le glas); Agyness Deyn est portée au pinacle par tous les tendanceurs simplement à cause de son allure de punkette (alors qu'Agnès Soral avait la même dégaine dans tchao pantin, mais qu'à l'époque elle n'a pas fait la couverture de Elle). Je vous passe le couplet sur le Bling-bling (marre de cette expression de merde).

Même une certaine presse estampillée subversive ne cesse de s'interroger sur "les branchés": qui sont-ils, t'en fait partie ou pas, je me laisse pousser la moustache ou pas, finalement c'est mieux les bars-pmu pourris, même Jack Lang y va et là au moins toutes les bombes ne sont pas aux tables des mafieux russes et des fils de riches libanais, en plus au Baron le physio est con...

Allez un Xanax et au lit.

Jo

08/10/2008

Dans le mur ou l'enseignement de l'ignorance

Comprends pas cet enthousiasme laudateur invraisemblable autour de ce film documentaire « Entre les murs » du footeux pédagogue enflé Bégaudeau…

Ce film n’est pourtant que le constat du naufrage de l’EN.

C’est le silence des défaites qui aurait du se faire après la sortie de cet œuvre à charge.

Notamment dans le camp progressiste Bourdivin grand pourfendeur de la violence symbolique de l’enseignement frontal, de la transmission verticale du savoir et de l’autorité à l’école. Un constat d’échec, ni plus ni moins. Et c’est terrible. Une des dernières scènes du film met en scène une gamine de quatrième en pleurs qui avoue n’avoir rien appris durant son année scolaire. Là est la réalité, la seule. Le reste n’est que spectacle, fausse compassion d’adultes complaisants et incapables d’apprendre quoi que ce soit à des gamins intelligents et conscients de ne pas recevoir ce à quoi ils ont droit, délires pédagogistes à la Mérieu, dont il n’est pas question de nier la sincérité de l’engagement.

Mais tous ces modernes pédagogues constructo-déconstructivistes, adeptes de Bourdieu et de Freinet, se sont plantés et ont devant eux le champ de ruines éducatif promis au plus grand nombre de gamins, lorsqu’ils ne sont pas fils de profs et/ou fils de bourgeois éclairés.

Or, mis à part quelques réserves prudentes et attendues de SOS éducation, Brighelli et autres Michéa, le camp du Bien (Libémonde, Télérama, inrockuptibles, etc.) montre une joie manifeste à célébrer le visage de cette catastrophe…Dont la palme d’or à Cannes est la meilleure illustration. Si encore cette « récompense » était le prélude à une autocritique et une remise en cause de la doxa éducative actuelle faite d’égalitarisme, d’antiracisme, de vivre ensemble, de démagogie à faire vomir une blatte et de faux semblants éducationnels, de renoncement coupable, de nivellement par le bas, de prolétarisation des gamins et des professeurs…

Mais non, c’est un « grand film », une « œuvre sincère et attachante », un « pied de nez aux thuriféraires de l’école de Jules Ferry », etc, etc, etc, ad lib.

Finalement la seule question qui vaille est : pourquoi tous ces gens sincèrement préoccupés par l’éducation de leurs enfants et qui sont conscients de ce désastre, se font – au travers de la destruction méthodique de l’école- les plus fidèles serviteurs de cette société du spectacle et de la marchandise pour laquelle des enfants instruits et cultivés sont une menace évidente ?

 

06/10/2008

gentlemen: Dekkers vs Pralomran



Effroi

 

Munch_93.jpgJ’aime bien mon coiffeur. Vieux crabe à l’œil vif, ancien légionnaire tatoué comme il faut –on dirait Ivane- qui a toujours une histoire de bat d’af ou de raid nocturne sur la RC4 ou dans les Aurès...Outre le fait d’être particulièrement politiquement incorrect en ces temps de grégarisme festif et métissophile, il a toujours quelques calendriers de filles à gros seins qui font la joie de tous autour de moi.

Mais la littérature de salons de coiffure réserve parfois des surprises, comme cette info trouvée dans Marie France (!) que je vous livre :

 

Carlsbad, Nouveau Mexique (USA). A 600 mètres sous la surface de la terre, une ancienne mine de sel héberge un site de déchets atomiques. Le sarcophage, garanti 10000 ans, sera saturé et fermé en 2033. Mais comment avertir le terrien de 12033 des dangers du sous-sol ? Comment parler aux générations futures, quand les langages que nous connaissons aujourd’hui auront probablement disparu ? Les chercheurs de l’équipe inter disciplinaire du Waste Isolation Plant Project, en charge de cette archéologie inversée, ont trouvé une solution. Le site de Carlsbad sera constellé de monolithes gravés d’un symbole universel de la terreur : « Le cri » d’Edvard Munch, datant de 1893.

 

Choix judicieux. Ce tableau m’a toujours glacé. Toutes les lignes du tableau semblent converger vers un seul point : la bouche ouverte dans un cri. Comme si le peintre Norvégien voulait exprimer la transformation de toutes nos sensations sous l’influence d’une émotion soudaine. On dirait que le paysage lui-même prend part à l’émotion et à l’angoisse exprimée par le visage tout convulsé comme un croquis de caricaturiste. Les yeux écarquillés, le menton creux font penser à une tête de mort. L’impression de terreur prend toute sa force du fait que la cause en demeure mystérieuse.

 

 

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shr0922l.jpg

"Le 20 février, le grand groupe bancaire et d'assurance belgo-néerlandais Fortis faisait beaucoup parler de lui en annonçant qu'il n'offrirait plus une tirelire en forme de cochon aux enfants bénéficiaires d'un compte "Eurokids" car, expliquait un porte parole, cette tirelire porcine "ne satisfait pas aux exigences que la société multiculturelle nous impose." Rivarol du 3/10/08. (oui, j'ai de bonnes lectures...)

Oh! Oh! Oh! Ce qu'il y a de bien, avec les marchands et les banquiers, c'est qu'ils sont un des meilleurs baromètres de l'époque. N'allez pas chercher je ne sais quel renoncement identitaire ou culturel, ces gens n'ont pas de culture ou d'identité propre; c'est juste que les petits cochons, c'est pas trendy, coco! Faut s'adapter dans

le bizness et si ça marche pas, on ira ailleurs, le client est roi, biquet. Ce sera donc un chameau tirelire ou je ne sais quel animal consensuel et vivrensemblesque genre lemming (ceux qui se jettent en masse du haut de la falaise..), histoire de ne pas risquer de perdre ces "newEurokids" cochonophobes, un segment de marché particulièrement prometteur.