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17/11/2007

What else?

Dans le grand journal de Canal plus il y a quelques jours, Alain Rey, linguiste de talent et gourou du petit et du grand Robert, et les deux auteurs d’un « petit dictionnaire du parler racaille ». Il y avait quelque chose de misérable de voir ce petit homme, concentré d’érudition et parfait représentant de l’élite littéraire de ce pays, entouré de deux malabars au Français hésitant, faire l’apologie de la « culture des banlieue ». Entendons-nous bien : si la langue des Apaches a toujours su faire évoluer et enrichir un français plus académique, faire l’apologie, en bloc, de cette sous culture pour l’essentiel violente, machiste, raciste et antisémite, m’est apparu d’une veulerie sans nom.

Eric Zemmour est pour moi un OVNI. Ce journaliste et chroniqueur de talent au Figaro (organe de presse bien-pensant), à LCI et à France 2, jouit et use avec bonheur d’une liberté de ton et de parole sans pareille dans le PAF. Et je ne peux m’empêcher de penser (j’attends d’être réfuté), qu’indépendamment de son talent, son origine Juive le protège de la diabolisation du camp progressiste. Zemmour, cultivé et combatif, pourfend avec courage vu le milieu dans lequel il évolue, tous les totems du politiquement et de l’historiquement correct (esclavage africain et musulman, antifascisme en peau de lapin du camp progressiste, antisémitisme de l’extrême gauche, caractère totalitaire de la doxa « anti raciste », islamisation de l’Europe, etc.).

 

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En rentrant de l’entraînement hier soir, vu un panneau annonçant la création d’une place Henri Krasucki, prés de chez moi. Après le lycée Jules Guesde, ça commence à faire beaucoup.

Etait il bien nécessaire de célébrer la mémoire de cet apparatchik stalinien qui ne trouva pas un mot pour réprouver la répression communiste à Budapest et à Prague et qui, sa vie durant, fit l’apologie par ses mensonges et ses silences du totalitarisme communiste ? Pour quand l’épuration (au moins idéologique) des criminels communistes et la mise à l’index des Sollers, Godard, Krasucki, Marchais, Besancenot, et autres ?

Et à quand une médiathèque Maurice Thorez ou une piscine Carrier?

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Lecture passionnante du « Modèle occidental de la guerre », par Victor Davis Hanson (chez Texto). Cet historien américain spécialiste de la guerre dans l’antiquité, montre avec bonheur comment la phalange hoplitique des Grecs révolutionna l’art de la guerre en Occident. Combattre de façon rationnelle, ordonnée et disciplinée était une nouveauté absolue d’une efficacité redoutable. Le citoyen soldat hoplite combattait de l’âge de 18 à 60 ans (pas de régime spécial, ici) ; Hérodote, dans ses Guerres Médiques, et Thucydide dans sa Guerre du Péloponnèse, relatent des affrontements faisant intervenir des guerriers âgés de plus de 60 ans. Cela était possible par la nature brève de l’engagement (quelques heures, quelques jours au plus) et par l’absence d’entraînement spécifique nécessaire : le guerrier hoplite qui combattait avec 30 kg environ d’armes et de protection (bouclier en bois épais, lance, casque lourd, épée courte, cuirasse et cnémides), n’était qu’un parmi une formation dont la cohérence faisait la force. Le point faible était la désunion de la phalange, notamment dans les mouvements de panique. Les généraux avisés disposaient souvent des guerriers chevronnés, vétérans, en arrière de la phalange de façon à limiter le recul ou la fuite de jeunes guerriers terrorisés. Hanson est remarquable car il axe son étude sur la psychologie du guerrier hoplite et sur l’homme combattant, et non pas seulement sur des considérations stratégiques ou tactiques désincarnées. L’effroi que ressentaient bien souvent les ennemis des Grecs à la vue d’une phalange en formation de combat, hérissée de pointes et hermétiquement close par un mur de boucliers devient compréhensible. Cette manière de faire la guerre, qui excluait toute escarmouche, embuscade, guérilla, ruses, attaque nocturne, etc, est révolutionnaire et est devenue le modèle occidental de la guerre jusqu’à nos jours. Le front immobile et inquiétant des armées Franques de Charles Martel (le fameux "mur de glace") devant la cavalerie désordonnée d’Abd al raman en est un exemple marquant.

 

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News of barbarians: la Marseillaise à nouveau sifflée hier soir au stade de France lors du match amical France-Maroc, comme lors du match France-Algérie avec Jospin et Buffet. Il est toujours intéressant de voir certains jeunes français d'origine africaine montrer tant de haine à l'égard du pays qui les a accueillis (ou leurs parents) alors même qu'ils n'ont que le mot "respect" à la bouche.

"Il y a juste eu le début des hymnes qui a été sifflé, c'était un peu tendancieux, un peu dommage, mais il [l'hymne français] n'a pas été entièrement sifflé", nous dit Henri Michel, l'entraineur de l'équipe Marocaine (source AFP).

D'accord henri, c'est juste un peu pas grave et un peu dommage...Qui habet audies audendi, audiat!

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