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23/03/2010

Angsoc

Bon, qu'a dit Zemmour ?

-que «la plupart des délinquants sont Arabes et noirs » et, qu'incidement, il est logique que les flics les contrôlent plus souvent que les petits feujs à kippa ou que les catho tradis à la sortie de la messe. Juste une vérité, donc.

-regardez cet extrait d'émission chez Guillaume Durand où Zemmour est littéralement agressé par deux petits kapos misérables du politiquement correct. Ce petit Zemmour est impeccable de rigueur et de courage (il est seul, Durand est un lâche façon JF Kahn qui reconnait off des vérités qu'il niera farouchement devant les caméras, le public -comme toutes les assemblées de lemmings- est consternant de soumission à la doxa pseudo-antiraciste et festive, Bonnot et Miller transpirent la haine et l'envie de meurtre). Courage, oui. Ce mec est un des rares dans le Spectacle contemporain (et en fait partie à ce titre) à sortir quelques bonnes grosses vérités aujourd'hui indicibles tant le terrorisme intellectuel, que font régner ces minables petits zeks promus kapos, est puissant et tant toute liberté à son encontre se paye cher (Renaud Camus, Finkielkraut, etc.)

-Zemmour énonce depuis des années avec érudition et passion des faits et des concepts qui auraient valu à d'autres journalistes, écrivains, la mort sociale. J'ai la faiblesse de penser que le fait d'être d'origine juive lui confère une sorte d'immunité médiatique (chacun sait en effet, ou tout au moins a intériorisé, qu'un juif ne peut être raciste ou anti-sémite...là réside sans doute le fait que ce gars ait pu s'exprimer avec autant de liberté depuis quelques années. Un peu de la même façon qu'une Malika Sorel ou qu'un Dominique Sopo : i e seuls des français d'origine non -européenne sont autorisés à s'exprimer sur ces questions identitaires et pèse sur tout européen « de souche » (horresco referens), tout occidental en général, une espèce de présomption de culpabilité qui lui interdit -a priori- de porter un jugement négatif sur la figure de l'Autre, de l'étranger, de l'européen d'origine étrangère.

-Je crois qu'il y a deux choses dans cette pathologie du regard : la première est un fond d'ethno-masochisme (la haine de tout ce qui peut apparaître comme « français » ou « occidental » ) alimentée en permanence par le Spectacle médiatique (films Indigènes, La rafle, Welcome célébrant la nouvelle figure du dominé dans le spectacle de la critique de la domination chére à Finkie) et ses chiens de garde (BHL, Bonnot,Lindenberg , acteurs, talk-shows Canal plus, etc..) par des rappels incessants des « heures les plus sombres de notre histoire » comme Vichy, la geste coloniale française ou l'anti-dreyfusisme; la seconde, à la lumière de Freund, le refus de penser le monde en termes de conflictualité et de ne voir dans l'Autre qu'une chance de rédemption pour tout européen.

« Tuer un européen c'est faire d'une pierre deux coups, dit Sartre dans sa célèbre préface à Franz Fanon, abattre un oppresseur et libérer un opprimé! »

« Que les étrangers nous apprennent au moins à devenir étranger à nous-mêmes, à nous projeter hors de nous-mêmes, assez pour ne plus être captifs de cette longue histoire occidentale et blanche qui s'achève, et dont nous n'avons plus rien à attendre que la stérilité et la guerre. Contre cette attente catastrophique, sécuritaire et nihiliste, saluons l'étrangeté du matin.(...) » (Alain Badiou, De quoi Sarkozy est-il le nom ? Lignes, 2007)

-Zemmour, à la fin de son dernier opus (Mélancolie Française), développe une vision pessimiste de l'avenir de nos contrées tempérées axée sur la sécession et la guerre civile (qui ne heurtera pas les lecteurs de ce blog..) arguant que la déconstruction moderne et « anti-raciste » du peuple français à coups de communautarisme militant, de « respect des différences », de « discrimination positive -ou négative selon où l'on se place», d'immigration de masse et de substitution démographique en sont les prémisses, des communautés ethniquement et culturellement trop dissemblables ne pouvant pas vivre sur le même territoire sans chercher à imposer leurs vues et à en prendre le contrôle.

eisenstaedt_alfred_joseph_goebbels_geneva_1933_11x14_L.jpg-Zemmour a -gravement -contrevenu à l'idéal multi-culturel et vivrensemblesque de nos modernes. Qu'il ait raison importe peu pour nos modernes apôtres du grand soir métissé et festif et grands admirateurs de Torquemada. Zemmour fait tomber le décor et montre que toute cette espèce d'ingénierie sociale destinée à fabriquer en série des Homo Festivus Metissus n'est qu'une gigantesque fraude utopique et dangereuse.

Ou quand les sentinelles de l'anti-fascisme se transforment en émules de Goebbels.(photo)

«  (...) Ceux qui sont visés, ce sont évidemment les gens d'extrême droite dans la mesure où ils entendent s'affirmer comme des compétiteurs dans le jeu démocratique... mais il se pourrait qu'à l'avenir des strates entières du petit peuple autochtone soient pour ainsi dire la proie de cette exclusion rageuse. En attribuant le racisme aux seuls Européens, l'antiracisme donne de plus en plus l'impression de protéger unilatéralement une partie de la population contre l'autre. Or, en abdiquant le révolutionnarisme lyrique au profit du capitalisme libéral, Mitterrand sacrifie cette clientèle de petites gens bercée jusqu'ici par le discours égalitariste. Vous comprenez, ils ont été habitués à une vision irénique de l'avenir. Et justement, ce sont eux les plus concernés dans leur vie quotidienne, les plus exposés à la présence étrangère. On sait, depuis Aristote, que l'étranger a toujours été un élément conflictuel dans toutes les sociétés. L'harmonie dans une société... disons " multiraciale " est, plus que dans toute autre, une vue de l'esprit. Or, ces gens dont nous parlons, ceux du bistrot, ici, ceux que je rencontre tous les jours à Villé, ils ne participent pas de la civilité bourgeoise. Ils ne subliment pas leurs affects. Leurs réactions sont plus spontanées, leur jactance moins étudiée. Affranchis des règles de la bienséance hypocrite, ils seront les premières victimes des censeurs de cet antiracisme frelaté qui rêve de placer la société sous surveillance. Traquenards, chausse-trapes, procédés de basse police, délations... ce sont ces malheureux qui seront bientôt les victimes de ce climat d'intolérance. L'empire du Bien est un empire policier ou l'on traque le faux-pas, le lapsus, le non-dit et même l'humour...

P.B. - Ils apprendront à se taire, à dissimuler...

J.F. - Ah, mon cher, je suis fils d'ouvrier et je vis dans un village... Ils ne se tairont pas. Il se peut qu'à force on fasse de ces braves gens des bêtes fauves... C'est ma crainte, je l'avoue... D'autant que les soi-disantes autorités morales cherchent à expier notre passé colonial en accoutrant l'immigré africain de probité candide et de lin blanc...

P.B. - C'est la version post-moderne du bon sauvage... que la méchanceté de notre passé doterait d'une créance inépuisable.

J.F. - Ah oui, cette histoire de la dette... c'est un thème sartrien. Mais c'est d'abord une victime qui doit pouvoir bénéficier de certaines immunités. En effet. De pareils privilèges, même symboliques - mais dans une société matérialiste les privilèges ne se contentent pas de demeurer symboliques - ne peuvent que renforcer les antagonismes et puis, surtout, comprenez bien ça, cela heurte l'évangile égalitaire dont les Français ont la tête farcie. En jouant simultanément l'antiracisme et Le Pen contre la droite, Mitterrand va provoquer la sécession de la plèbe. Cela paraît habile... Mitterrand le Florentin et que sais-je encore... mais c'est impolitique. Car, le politique doit toujours envisager le pire pour tenter de le prévenir. J'insiste : si l'étranger est reconnu comme un élément de désorganisation du consensus, il éveille un sentiment d'hostilité et de rejet. Un brassage de population qui juxtapose des origines aussi hétérogènes ne peut que susciter des turbulences qu'il sera difficile de maîtriser.

P.B. - Les rédempteurs de l'humanité sont indécrottables ?

J.F. - Les sentinelles de l'antifascisme sont la maladie de l'Europe décadente. Ils me font penser à cette phrase de Rousseau persiflant les cosmopolites, ces amoureux du genre humain qui ignorent ou détestent leurs voisins de palier. La passion trépidante de l'humanité et le mépris des gens sont le terreau des persécutions à venir. Votre ami Alain de Benoist a commencé d'écrire de bonnes choses là-dessus. Dites-le-lui, il faut aller dans ce sens : la contrition pathologique de nos élites brouille ce qui fut la clé du génie européen ; cette capacité à se mettre toujours en question, à décentrer le jugement. Ceux qui nous fabriquent une mémoire d'oppresseurs sont en fait des narcissiques. Ils n'ont qu'un souci : fortifier leur image de pénitents sublimes et de justiciers infaillibles en badigeonnant l'histoire de l'Europe aux couleurs de l'abjection. Regardez ce qu'écrit Bernard-Henri Lévy sur Emmanuel Mounier... C'est un analphabète malfaisant. En 1942, j'étais avec Mounier à Lyon... en prison ! En épousant l'universel, ils s'exhaussent du lot commun ; ils se constituent en aristocratie du Bien... L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie ! »

Julien Freund, Conversation avec Pierre Bérard.

Addendum: Un magistrat confirme les propos controversés de Zemmour.

24/11/2008

Tolérance camp

 

Race : (groupes humains). 1 (1684) Subdivision de l’espèce humaine d’après des caractères physiques héréditaires. En dépit des recherches sur l’indice céphalique, les groupes sanguins et la génétique, rien ne permet de définir la notion de race sinon des caractères physiques globaux, relatifs et partiels. La race blanche, la race jaune. Croisement entre races. Interracial, métissage. 2 Par extension (XIX), dans la théorie du racisme, Groupe naturel d’humains qui ont des caractères semblables (physiques, psychiques, culturels, etc) provenant d’un passé commun souvent classé dans une hiérarchie. Syn. Ethnie, peuple. (Le petit robert, 1993)

 

Ne peut pas m’empêcher d’évoquer cette invraisemblable affaire Zemmour, du nom de ce journaliste qui déchaîne contre lui tout ce monde autoproclamé « bien pensant » et « anti raciste »… Qu’a dit Zemmour ? Au cours d’une émission sur ARTE intitulée « Demain, tous métis », Zemmour a prononcé les mots de « race blanche » et « race noire » !!!!! Indignation affectée des professionnels de l’antiracisme. Pourquoi ?

Chacun sait aujourd’hui, notre ami Robert nous le rappelle, qu’il n’existe pas d’élément scientifique génétique pour établir des subdivisions au sein de l’espèce humaine. De ce point de vue là, la race humaine est Une. D’accord là-dessus.

Mais le mot race ne renvoie pas qu’à des caractères génétiques. Il évoque, dans son acception première du XVII ème siècle des caractères physiques héréditaires, globaux. Phénotypiques. Secondairement au XIX ème siècle, s’y ajoutent des caractères culturels. Pour le meilleur ou le pire. Le pire c’est l’usage qu’en fait Gobineau dans son « Traité sur l’inégalité des races humaines », le pire c’est la doctrine raciste Nazie. Le pire c’est cette conception hiérarchique des races humaines. Rien à voir avec le constat différentialiste -que je fais- de l’existence de différentes races, ethnies, types humains, dés lors que l’on établit pas de hiérarchie entre eux.

Mais au nom de cette acception hiérarchique scientiste des XIX et XX mes siècles, le mot race est devenu inemployable car renvoyant systématiquement à ces doctrines racialistes, réductrices. Sur le fond cela m’indiffère pas mal, tout cela n’étant que Spectacle…Je n’utilise pas ce mot car trop connoté et lui préfère celui de culture ou civilisation.

Ce qui m’amuse particulièrement dans cette affaire c’est la tartuferie stratosphérique de nos élites, toutes membres de ce Parti du Bien et de la Vertu Universelle qui depuis deux ans nous bassinent avec le NOIR Barak Obama (nouvelle figure christique et rédemptrice s’il en est) nous vantent les vertus de la discrimination positive à l’endroit de « minorités ethniques NON BLANCHES » dans les médias, nous matraquent à longueur de journée l’impérieuse nécessité de se METISSER (une société métissée étant progressiste par définition) nous disent tout le bien qu'elles pensent du Conseil Représentatif des Associations NOIRES (CRAN) (on imagine le même conseil des associations BLANCHES...) en un mot qui sont obsédées par le critère racial et la couleur de la peau, sous couvert d’anti racisme militant, et qui viennent s’offusquer de l’utilisation du mot race par un journaliste mal pensant.

De là à penser qu’il faille appartenir à ce camp du Bien pour avoir le droit d’utiliser ce vocable, il n’y a qu’un pas.

Que je.

Enfoirés.

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"Quelle malédiction a frappé l'Occident pour qu'au terme de son essor il ne produise que ces hommes d'affaires, ces épiciers, ces combinards aux regards nuls et aux sourires atrophiés, que l'on rencontre partout, en Italie comme en France, en Angleterre de même qu'en Allemagne ? Est-ce à cette vermine que devait aboutir une civilisation aussi délicate, aussi complexe ? Peut-être fallait-il en passer par là, par l'abjection, pour pouvoir imaginer un autre genre d'hommes."

Cioran, Histoire et utopie.

"L'illusion égalitaire des démagogues est encore plus dangereuse que la brutalité des traîneurs de sabre... pour l'anarque, constatation théorique, puisqu'il les évite les uns comme les autres. Qu'on vous opprime: on peut se redresser, à condition de n'y avoir pas perdu la vie. La victime de l'égalisation est ruinée, physiquement et moralement. Quand on est autre que les autres, on n'est pas leur égal; c'est l'une des raisons pour lesquelles on s'en prend si souvent aux juifs."

Ernst Jünger, Eumeswil.

 

 

22/11/2008

Osama Obama Shotgun Pool

 

Le patron de l'Oak Hill General Store, un magasin de Standish, une ville de 9 000 habitants du Maine, au nord-est des Etats-Unis, a lancé un pari au goût pour le moins douteux. Pour un dollar, ses clients peuvent en effet participer au "Osama Obama Shotgun Pool" (expression que l'on pourrait traduire par "Le tir aux pigeons contre Osama Obama",  en référence à Oussama ben Laden et au président-élu).

Le pari est simple : le vainqueur sera celui qui sera rapprochera le plus de la date du premier attentat contre Barack Obama. Il empochera alors la cagnotte. "Espérons que nous aurons un vainqueur", souligne l'affiche.

Jeudi dernier, le conseil municipal a condamné à l'unanimité l'initiative du patron.

En revanche, de nombreux habitants ont pris la défense du commerçant au nom de la liberté d'expression, même lorsque ladite expression est de mauvais goût.

Depuis dimanche et les premiers sujets sur la polémique, le magasin reste clos.

LCI.fr - 21.11.08 Via Gaëlle Mann

 

Ouais, c’est douteux comme humour, suis d’accord.

Un peu comme ceux qui parient sur la mort du pape ou qui représentent Mahomet dans une posture grotesque ou qui publient des dessins de chrétiens ou de juifs sous forme de chiens ou de porcs…

 

Finalement c’est ça la liberté d’expression : devoir entendre, lire ou voir ce que l’on a pas envie d’entendre, lire ou voir. Evidemment elle n’a jamais été faite pour les opinions consensuelles…

Pour autant je ne suis pas sur que des caricatures antisémites auraient été défendues avec la même vigueur en occident par les mêmes beaux esprits…

De là à penser qu’il y a des sujets qui échappent à cette liberté d’expression il n’y a qu’un pas.

Je ne parle pas seulement du fait religieux, qui occupe une place à part dans nos sociétés sécularisées et désenchantées, mais aussi du fait ethnique, du fait communautaire, du fait identitaire, de l’orientation sexuelle, de certaines questions d’histoire comme le génocide Arménien ou Juif dont la simple discussion est devenue condamnable devant la Loi.

Il y a donc quantité de sujets pour lesquels la liberté d’expression n’est pas entière, voire nulle, dans nos contrées progressistes et modernes…

Pas de leçons à donner aux rednecks, donc.

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A propos de l'AFFAIRE ZEMMOUR, il faut lire cet article de FX Ajavon dans Causeur, intitulé: Faut-il lyncher le journaliste ou simplement le pendre? Ho, ho, ho, ça s'agite au CRAN et à SOS machin...

Etonnant ce gars, vraiment; sous ses airs tranquilles, il te balance des énormités (au regard du politiquement correct ambiant mais qui n'en étaient pas il y a seulement quelques décades et qui n'en sont pas ailleurs qu'en occident) avec une facilité et une fausse ingénuité déconcertantes. Me demande même s'il ne serait pas directement manipulé par toutes ces officines pseudo-antiracistes et bien pensantes qui pullulent nowadays pour incarner la figure du mal, c'est-à-dire du mâle réactionnaire, blanc, anti féministe, patriote, républicain, assimilationiste, anti communautaire et cultivé...Un peu la marionnette du gendarme dont tout le monde attend qu'elle se fasse latter par Guignol...Je crois aussi que ce gars aurait disparu des écrans  depuis bien longtemps s'il n'était pas d'origine Juive. Que cette origine le protège de la démonisation et de la réductio ad hitlerum.

Pas une protection absolue, pour autant. Je pense à la tornade de critiques qu'avait du endurer Hannah Arendt quand elle avait couvert le procès Eichmann à Jérusalem, accusée d'avoir banalisé le mal, alors qu'elle n'avait fait que banaliser la figure d'Eichmann, fonctionnaire scrupuleux et sans envergure dont elle pensait qu'il n'était même pas antisémite... Ce qui n'est pas la même chose.

 

17/11/2007

What else?

Dans le grand journal de Canal plus il y a quelques jours, Alain Rey, linguiste de talent et gourou du petit et du grand Robert, et les deux auteurs d’un « petit dictionnaire du parler racaille ». Il y avait quelque chose de misérable de voir ce petit homme, concentré d’érudition et parfait représentant de l’élite littéraire de ce pays, entouré de deux malabars au Français hésitant, faire l’apologie de la « culture des banlieue ». Entendons-nous bien : si la langue des Apaches a toujours su faire évoluer et enrichir un français plus académique, faire l’apologie, en bloc, de cette sous culture pour l’essentiel violente, machiste, raciste et antisémite, m’est apparu d’une veulerie sans nom.

Eric Zemmour est pour moi un OVNI. Ce journaliste et chroniqueur de talent au Figaro (organe de presse bien-pensant), à LCI et à France 2, jouit et use avec bonheur d’une liberté de ton et de parole sans pareille dans le PAF. Et je ne peux m’empêcher de penser (j’attends d’être réfuté), qu’indépendamment de son talent, son origine Juive le protège de la diabolisation du camp progressiste. Zemmour, cultivé et combatif, pourfend avec courage vu le milieu dans lequel il évolue, tous les totems du politiquement et de l’historiquement correct (esclavage africain et musulman, antifascisme en peau de lapin du camp progressiste, antisémitisme de l’extrême gauche, caractère totalitaire de la doxa « anti raciste », islamisation de l’Europe, etc.).

 

                                       *

En rentrant de l’entraînement hier soir, vu un panneau annonçant la création d’une place Henri Krasucki, prés de chez moi. Après le lycée Jules Guesde, ça commence à faire beaucoup.

Etait il bien nécessaire de célébrer la mémoire de cet apparatchik stalinien qui ne trouva pas un mot pour réprouver la répression communiste à Budapest et à Prague et qui, sa vie durant, fit l’apologie par ses mensonges et ses silences du totalitarisme communiste ? Pour quand l’épuration (au moins idéologique) des criminels communistes et la mise à l’index des Sollers, Godard, Krasucki, Marchais, Besancenot, et autres ?

Et à quand une médiathèque Maurice Thorez ou une piscine Carrier?

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                                         *

Lecture passionnante du « Modèle occidental de la guerre », par Victor Davis Hanson (chez Texto). Cet historien américain spécialiste de la guerre dans l’antiquité, montre avec bonheur comment la phalange hoplitique des Grecs révolutionna l’art de la guerre en Occident. Combattre de façon rationnelle, ordonnée et disciplinée était une nouveauté absolue d’une efficacité redoutable. Le citoyen soldat hoplite combattait de l’âge de 18 à 60 ans (pas de régime spécial, ici) ; Hérodote, dans ses Guerres Médiques, et Thucydide dans sa Guerre du Péloponnèse, relatent des affrontements faisant intervenir des guerriers âgés de plus de 60 ans. Cela était possible par la nature brève de l’engagement (quelques heures, quelques jours au plus) et par l’absence d’entraînement spécifique nécessaire : le guerrier hoplite qui combattait avec 30 kg environ d’armes et de protection (bouclier en bois épais, lance, casque lourd, épée courte, cuirasse et cnémides), n’était qu’un parmi une formation dont la cohérence faisait la force. Le point faible était la désunion de la phalange, notamment dans les mouvements de panique. Les généraux avisés disposaient souvent des guerriers chevronnés, vétérans, en arrière de la phalange de façon à limiter le recul ou la fuite de jeunes guerriers terrorisés. Hanson est remarquable car il axe son étude sur la psychologie du guerrier hoplite et sur l’homme combattant, et non pas seulement sur des considérations stratégiques ou tactiques désincarnées. L’effroi que ressentaient bien souvent les ennemis des Grecs à la vue d’une phalange en formation de combat, hérissée de pointes et hermétiquement close par un mur de boucliers devient compréhensible. Cette manière de faire la guerre, qui excluait toute escarmouche, embuscade, guérilla, ruses, attaque nocturne, etc, est révolutionnaire et est devenue le modèle occidental de la guerre jusqu’à nos jours. Le front immobile et inquiétant des armées Franques de Charles Martel (le fameux "mur de glace") devant la cavalerie désordonnée d’Abd al raman en est un exemple marquant.

 

                                        *

News of barbarians: la Marseillaise à nouveau sifflée hier soir au stade de France lors du match amical France-Maroc, comme lors du match France-Algérie avec Jospin et Buffet. Il est toujours intéressant de voir certains jeunes français d'origine africaine montrer tant de haine à l'égard du pays qui les a accueillis (ou leurs parents) alors même qu'ils n'ont que le mot "respect" à la bouche.

"Il y a juste eu le début des hymnes qui a été sifflé, c'était un peu tendancieux, un peu dommage, mais il [l'hymne français] n'a pas été entièrement sifflé", nous dit Henri Michel, l'entraineur de l'équipe Marocaine (source AFP).

D'accord henri, c'est juste un peu pas grave et un peu dommage...Qui habet audies audendi, audiat!

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