30/01/2012
faire allégeance
« François Hollande a souligné que si Israël est l’objet de tant de critiques c’est qu’il constitue une grande démocratie »
Dans une ambiance chaleureuse, conviviale et franche, les sujets les plus divers ont été abordés : le prochain dîner du CRIF, la laïcité, l’école juive, les crèches, l’abattage rituel, les problèmes liés aux signes distinctifs religieux dans l’espace public, l’antisémitisme et l’antisionisme, le boycott d’Israël, les relations judéo-musulmanes ou encore la montée du Front national.
Richard Prasquier a rappelé que le CRIF est très attaché à la laïcité comme à la loi de 1905 et qu’il n’est pas favorable à l’idée d’Eva Joly d’un jour férié national pour le Yom Kippour. Pour ce qui est de l’antisémitisme, si, globalement, on ne constate pas d’augmentation des actes par rapport à l’an passé, il convient de souligner une multiplication par dix en douze ans.
Sur cette délicate question, le candidat socialiste a assuré le CRIF de son engagement de fermeté contre les actes antisémites et antisionistes. Il compte mener des actions énergiques dans les domaines de l’éducation, de la pédagogie et de l’information. « Je ne laisserai rien passer » a-t-il affirmé.
À propos de l’école juive, François Hollande a assuré que la loi Debré ne serait pas remise en question. Et, pour ce qui est de la violence, il se prononce pour la formation d’éducateurs spécialisés dans la prévention.
Concernant le Proche-Orient, François Hollande a souligné que si Israël est l’objet de tant de critiques c’est qu’il constitue une grande démocratie. C’est sans doute, a-t-il ajouté, au PS que l’on trouve le plus grand nombre d’amis d’Israël et du peuple juif. François Hollande, qui a confirmé la prochaine visite en Israël de Laurent Fabius, a fait part à ses hôtes de l’invitation à visiter Israël de la nouvelle présidente du parti travailliste, Shelly Yachimovitch.
Le président du CRIF était accompagné de Haïm Musicant, directeur général, d’Ariel Goldmann et Meyer Habib, vice-présidents, de Francis Kalifat, trésorier, de Roger Benarrosh, vice-président honoraire, de Nathalie Cohen-Beizerman, Jean-Pierre Allali, Yonathan Arfi, Arié Bensemhoun, Marc Zerbib, membres du bureau exécutif et d’Ariel Amar, conseiller du président.
Pour sa part, François Hollande était entouré de Pierre Moscovici et de Manuel Valls."
Ya pas à dire, c'est un métier...sans doute un tour de chauffe avant le repas annuel du CRIF.
Avec des nuances, regardez l'attitude impeccable de Mitterand face au cuistre Elkabach lui sussurant le doux refrain de la repentance..."Ce n'est pas la haine qui doit gouverner la France" dit l'homme à la francisque...
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La bio complète du trés influent Richard Prasquier:
"(...) C’est dans les années 1980 qu’il commence à s’impliquer véritablement dans la communauté juive, en particulier après le décès de son père. A partir de 1993, année où il devient président de l’Association de coopération économique France-Israël, c’est à dire l’organisme français de souscription d’obligations, dites bonds, pour financer le développement économique d’Israël, poste qu’il conservera jusqu’en 1999, il se rend régulièrement en Pologne, en particulier à Auschwitz, entraînant dans son sillage nombre d’évêques et de cardinaux français « plus pour amener les catholiques à toucher du doigt l’aboutissement de deux mille ans d’antisémitisme chrétien que par intérêt pour cette religion » (Libération, op. cit.). Il s’est en effet fait connaître pour son « travail de mémoire », ayant accédé, en 1998, à la présidence du Comité français de Yad Vashem (le mémorial de l’holocauste installé à Jérusalem), dont l’un des rôles est d’établir les listes des « Justes », ces Français ayant sauvé des Juifs durant l’occupation allemande. Il dirige sa Lettre d’information du Comité français pour Yad Vashem.(...) On le retrouve aussi à la direction de l’Association des médecins d’origine polonaise (avec laquelle il effectuera son premier voyage à Auschwitz en 1993) ou encore comme fondateur de l’Association d’aide à l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv. En 2001, il orchestre la manifestation sioniste contre la venue à Paris du président syrien Bachar el Assad. Autant de raisons qui l’ont amené à présider la commission de solidarité de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, présidée jusqu’à cette année par Simone Veil. Il est aussi un franc-maçon de haut rang de la Grande Loge de France, son nom apparaissant dans les listes d’ateliers travaillant au 14e degré. Il fréquente notamment la loge parisienne de perfectionnement La Perfection latine. Ce que confirme Le Figaro (15 mai) qui le qualifie d’« humaniste».(...)" suite/Faits et Docs n° 241
21:59 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : mitterand, prasquier, hollande, juifs
24/01/2011
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"Après mûre réflexion, et non sous le coup de l'émotion, j'ai décidé de ne pas faire figurer Céline dans les célébrations nationales", a indiqué M. Mitterrand vendredi soir. "Ce n'est en aucun cas un désaveu à l'égard du Haut Comité [chargé d'établir la liste des personnalités] mais (…) une inflexion que j'assume pleinement", a-t-il ajouté. Auteur du Voyage au bout de la nuit ou encore de Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline a également rédigé plusieurs pamphlets violemment antisémites. Peu après cette annonce, M. Klarsfeld a exprimé son "très grand soulagement". "Oui, c'est un très grand soulagement", a-t-il commenté au micro de RTL. "Je félicite Frédéric Mitterrand d'avoir eu le courage de désavouer ceux qui, dans son ministère, ont accepté que Céline figure dans ce recueil", a-t-il déclaré. source
"A qui le tour ? [...] Nous avions déjà eu Marx pourvoyeur de goulags et séducteur de bonnes ; Heidegger nazi jusqu'au bout du Dasein ; Henri Miller érotomane et antisémite ; Picasso et ses épouses martyres ; Hemingway et son impuissance. [...] On n'étudie plus les génies d'autrefois. On ne les admire plus. On les débusque. On les capture. On les fourre à l'autoclave, et on voit ce que ça donne." (Philippe Muray, "La grande battue")
On savait que Klarsfeld était un mythomane, on sait désormais que c’est une ordure, lui et ses épigones du CRIF. Un taliban à kippa et à petite moustache casher.
Je ne parle même pas de l’obscur ministre de la Culture capitulant devant le premier lobby feuj venu. Un reste de charité chrétienne.
Voltaire méprisait les juifs et les nègres ?
"Il n'est permis qu'à un aveugle de douter que les blancs, les nègres, les albinos, les Hottentots, les Lapons, les Chinois, les Américains ne soient des races entièrement différentes. Comment se peut-il, qu' Adam qui était roux et qui avait des cheveux, soit le père des nègres qui sont noirs comme de l'encre et qui ont de la laine noire sur la tête ? " Voltaire poursuit: "leur yeux ronds, leur nez épaté, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Vous ne trouverez en eux qu'un peuple ignorant, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent". (Essai sur les moeurs ed 1878, p. 5, cité par Jean de Viguerie in "Les lumières et les peuples"; Revue historique, juillet-septembre 1993)
Censurons Voltaire !
L'abbé Grégoire, illustre révolutionnaire, antisémite ? "La plupart des physionomies juives sont rarement ornées des coloris de la santé et des traits de la beauté (...). Ils ont le visage blafard, le nez crochu, les yeux enfoncés, le menton proéminent; Ils sont cacochymes, et très sujets aux maladies, et exhalent constamment une mauvaise odeur". (ibid)
Victor Hugo phallocrate ! Proust? tenancier de boredl! Montesquieu? complice des esclavagistes! Sade? sadique! Aragon communiste! Mauriac! catholique, donc complice de Torquemada! Marc-Aurèle? un criminel! Schopenhauer, Wagner, Carl Schmitt et Freund, des nazis ! Etc., etc., etc., ad lib.
Epurons, épurons ! A vomir, cette soumission de clowns invertébrés à ces lobbys communautaires.
Le problème avec nos modernes festivocrates, tous de parfaits démocrates anti-racistes métissés et citoyens du monde arc-en-ciel, c’est que la littérature risque de se réduire à peu de chose : citons « Martine fait de la Wii », les œuvres complètes de Christine Angot dans la Pléiade, l’intégrale d’Anna Gavalda ou celle de BHL, ce titan de la pensée tiède, etc.
C’est minable. L’énorme avantage de ce cirque est que le roi est nu : toutes les postures morales avantageuses de ces cuistres, toute la bien-pensance émétique de ces lemmings tombent et révèlent leur vraie nature : des petits flics de la pensée à genoux devant les puissants du jour.
A flinguer. A crédit.
"Le nom de Céline appartient à la littérature,c-à-dire à l'histoire de la liberté.Parvenir à l'en expulser afin de le confondre avec l'histoire de l'antisémitisme est le travail de notre époque, tant il est vrai que celle-ci veut ignorer que l'Histoire était cette somme d'erreurs considérables qui s'appelle la vie, et se berce de l'illusion que l'on peut supprimer l'erreur sans supprimer la vie.Ce n'est pas seulement Céline qui sera liquidé mais aussi jusqu'au souvenir de la liberté". (Muray).
Ecoutons l'hymne de la LICRA, "Gustavo".
Finalement, sans doute le genre de truc qui aurait réjoui Louis-ferdinand Céline...le bal des cloportes.
18:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : céline, mitterand
24/10/2010
un jour sans fin
Les jours se suivent et se ressemblent à Radio-France. Comme dans Un jour sans fin où le pauvre Bill Murray doit écouter la même sonnerie de réveil jours après jours (avec quelques avantages secondaires, il est vrai…).
Le cuistre pontifiant Yvan Levaï, célèbre auteur d’Israël, mon amour (Seuil, juin 2006), ce matin s’étonnant de ne pas voir la célèbre photo de la poignée de main entre Hitler et Pétain à Montoire en octobre 1940 à la une de tous les quotidiens. C’est vrai, Yvan, ça fait bien longtemps que l’on n’avait pas évoqué ces Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire. Au moins trois minutes…Difficile d’imaginer que la mise en scène de ce spectacle anti-fasciste 24/7 –l’érection méthodique de ce surmoi « anti-raciste »- n’apporte pas quelque sérieux bénéfices secondaires à tout ce personnel médiatique et politique officiel.
Lisons donc Yvan Levaï, qui s’était fait, en 1981, le scribe extatique de la vieille momie pétainiste décorée en 1943 de l’ordre de la Francisque Gallique (dont il faut rappeler qu’il n’y eut que quelques 2000 bénéficiaires et que les impétrants devaient tous faire allégeance au sauveur de la nation par ce serment : « Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m'engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre. ») :
"La nouvelle s’est évidemment répandue comme une traînée de poudre. Dans l’hôtel, la foule s’est mise à crier " Vive le président ! ", vivats de tous côtés, dedans, dehors. Anne et moi étions abasourdis. Nous sommes allés nous asseoir sur les marches du petit escalier qui conduisait aux chambres du Vieux Morvan. [...] Soudain, la porte s’ouvrit, c’était Mitterrand qui montait à sa chambre. Il nous vit, demanda ce que nous faisions là... J’ai bafouillé : " Monsieur le président, on réfléchit... - Eh bien, venez avec moi, on ne sera pas trop de plumes. Il va falloir que j’écrive. " Un peu interloqués, Anne et moi l’avons suivi [...] Mitterrand prit place sur l’unique chaise devant la petite table. Je crois qu’Anne s’est assise sur le lit, Glavany, Mermaz et moi nous sommes installés par terre, sur la moquette. J’avais un carnet, un crayon, les autres aussi [...] Il nous a fait alors un numéro, probablement sincère : " Aidez-moi, car ce n’est pas simple. " On s’apprêtait tous à écrire quand il constata qu’il n’avait pas de papier. Il fit appeler pour qu’on lui apporte quelques feuilles. La brave Mme Chevrier, patronne de l’hôtel, arriva et dit avec son accent bourguignon : " Monsieur le président, on n’a trouvé que du papier-beurre... - Ça ne fait rien, ça fera l’affaire... " Mitterrand sortit son stylo et commença à rédiger, sur le papier sulfurisé, sa première déclaration de premier président socialiste de la Ve République. Nous aussi, nous nous sommes mis à gribouiller quelques lignes et nous avons écrit n’importe quoi. Nous voulions l’aider, mais la situation était parfaitement ridicule et cocasse."
(Ivan Levaï, La République des Mots, Michel Lafon, 2001)
Ahhh, la cohérence.
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Un peu plus tôt, la pintade Ramatoulaye Yade, auteure du célèbre Les droits de l'homme expliqués aux enfants de 7 à 77 ans, (Editions du Seuil, 2008) interviewée sur la victoire de Montpellier à Rennes et le Top 14 et retombant –par miracle- sur ses pattes en célébrant la lutte « acharnée contre l’homophobie dans le sport » (sic)…les bras m’en tombent. Je n’ai pas le souvenir de l’avoir beaucoup entendue, la jolie rama, quand un club de foot muzz refusa, il y a peu, de recevoir un club gay…les Dominés ne sauraient être homophobes, assurément.
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Enfin, nous n’aurons pas eu le plaisir d’avoir le sentiment de Mme Aubry –chantre du OUI au TCE et d’une « Europe sociale » et qui ne manquait jamais de qualifier les partisans du Non de fascistes, sur le comportement de Ryanair, préférant quitter la ville de Marseille –et la France- dont la législation sociale reste par trop archaïque (lire favorable aux salariés) par rapport à la législation européenne, bien plus « sociale », assurément (l’Enorme Barroso, membre du très social Groupe de Bilderberg, y veillant). Pas question d’évoquer le dumping social organisé par nos commissaires Bruxellois –au sein même des nations européennes- dans une prime au moins disant social. Pas question de verser dans le populisme, sans doute.
Célébrons donc cette magnifique Europe progressiste livrée à tous les Robert Macaire de la planète ! Ha, Ha ! On a les socialistes qu’on peut.
Debout les morts!
10:16 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : yvan levai, mitterand, rama yade, francisque, robert macaire