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28/01/2013

Ca sent le sapin!

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«Il y a un État, mais c'est un État totalement en faillite.» Le constat dressé par le ministre du Travail, Michel Sapin, dimanche sur Radio J, n'est pas nouveau. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, François Fillon, quelques mois après son arrivée à la tête du gouvernement, avait usé des mêmes mots lors d'une visite en Corse. Un même constat alarmant plaidant pour des mesures d'économies. «C'est la raison pour laquelle il a fallu mettre en place des programmes de réduction des déficits et aucune sirène ne doit nous détourner de cet objectif», s'est justifié Michel Sapin, répondant là aux critiques de la gauche qui s'élèvent contre l'objectif de ramener le déficit public sous les 3% du PIB à la fin de l'année.

L'entourage du ministre a toutefois tenté d'atténuer ses propos dans la soirée, assurant qu'il n'avait justement fait qu'ironiser, se référant aux propos de l'ancien premier ministre cinq ans plus tôt. Sur le front de l'emploi, le ministre du Travail estime que le chiffre moins mauvais de décembre (plus 300 demandeurs d'emploi par rapport à novembre) «pouvait être le signe d'une activité économique pas aussi dégradée que ce que l'on dit». Et d'insister: «Nous ne sommes pas dans un écroulement» de l'économie comme le disaient certains mais «dans une atonie», jugeant que les licenciements retenus jusqu'à la présidentielle et ouverts massivement en septembre et octobre se tarissaient.

"Il s'agit maintenant de «redonner de la vigueur à l'économie française dans une Europe stabilisée et dans un monde qui commence à aller mieux en termes de croissance économique», a encore insisté le ministre. figaro du jour

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"L'Europe est la réponse d'avenir à la question du chômage. En s'appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde - sur une monnaie unique, la plus forte du monde, sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois". (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

"Pour la France, l'Union Economique et Monétaire, c'est la voie royale pour lutter contre le chômage" (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter) source/jovanovic

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"Lamy est pressenti pour remplacer Ayrault à Matignon ou dans un ministère fort. Et c'est Bruxelles et Washington qui poussent... J'attends ça avec impatience! On va vraiment s'amuser lorsque les salariés constateront que 1) les indemnités chômage vont être divisées par deux ou trois (Lire ici Le Monde), et 2) que le CDI n'existera plus afin "de sortir le pays de la crise" (crise qui est "derrière nous")... Hollande ne se rend même pas compte que ses mensonges à répétition ont déjà lassé la population. " source/Jovanovic

12/11/2012

lutte des classes

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« Le jour où la merde vaudra de l’or, le cul des prolétaires ne leur appartiendra plus » (Henry Miller).

"La crise ? Quelle crise ? La grande crise financière de 2008 a seulement montré aux banques et aux grandes sociétés qu’en cas de difficultés, les fonds publics seront toujours là pour les dépanner. Pour les plus riches, à qui l’Etat a sauvé la mise, les profits n’ont jamais cessé. Aux Etats-Unis, aucun responsable de la faillite des crédits immobiliers (les fameux subprimes) n’a été sanctionné. Les rares qui ont été poursuivis ont été acquittés et, grâce à leurs réseaux, les « barons » de Wall Street sont déjà retombés sur leurs pieds. Aujourd’hui comme hier, les profits des sociétés d’assurance et des établissements bancaires qui n’ont dû leur survie qu’à l’intervention massive des pouvoirs publics, continuent à s’envoler.

En avril dernier, on apprenait ainsi que les gérants des fonds spéculatifs (hedge funds) ont touché des sommes records en 2009, les cinq premiers ayant gagné chacun plus d’un milliard de dollars. Le leader du classement était l’Américain David Tepper, du fonds de placement Appaloosa Management, qui a perçu quatre milliards de dollars – du jamais vu dans ce secteur –, le second de la liste étant le financier américain d’origine hongroise George Soros, qui a gagné 3,3 milliards de dollars. Au total, les vingt-cinq dirigeants de fonds spéculatifs les plus payés au monde ont perçu 25,3 milliards de dollars, soit le double de ce qu’ils avaient gagné en 2008. Ce qui signifie que, « sur les fonds publics prêtés au cours de l’année 2009, soit à très bas taux, soit à taux zéro, pour sauver le système économique mondial de la déconfiture totale, les gérants et propriétaires des hedge funds les plus importants ont réalisé, pendant une crise qui dure toujours, des bénéfices sans précédent. Ils ont tout simplement pris les bénéfices des intérêts et des services produits par l’argent public »"

Eléments 03/2011-Alain de Benoist/source et suite

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"Le 25 mai 2005, Mr Warren Buffett déclara sur la chaîne de télévision CNN : “ Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner.”" source/wiki

08/02/2012

Merkhollande et projet BABEL

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"(...) 2011 fut impitoyable pour nombre de dirigeants politiques, pour le secteur financier, pour les investisseurs, pour les dettes occidentales, pour la croissance mondiale, pour l'économie US et pour l'absence de gouvernance de l'Euroland. Ceux qui se croyaient intouchables ou inamovibles ont découvert brutalement que la crise n'épargnait rien ni personne. Cette tendance va bien entendu se poursuivre en 2012 car la crise ne respecte pas non plus le découpage du calendrier grégorien. Les derniers « intouchables » vont en faire l'expérience : Etats-Unis, Royaume-Uni, Dollar, T-Bonds, dirigeants russes et chinois, etc… Et le feuilleton de la crise des dettes européennes jusqu'à la fin du premier semestre 2012. L'année sera très difficile aussi pour l'Euroland comme le montrent les scénarios préparés par l'OFCE. Mais elle s'avérera nettement moins difficile qu'anticipé aujourd'hui par les experts et médias financiers car ils sous-estiment, d'une part, les progrès faits en matière de gouvernance de l'Euroland qui vont porter leurs fruits dans la seconde moitié de 2012 ; et, d'autre part, le changement de contexte psychologique une fois que l'attention du monde se reportera sur les problèmes américains et britanniques.

A ce propos, voici un nouvel exemple de désinformation sur l'Euro publié par MarketWatch le 09/01/2012 : l'éditorialiste David Marsh tente d'accréditer l'idée que l'élection présidentielle française du printemps 2012 sera une autre mauvaise nouvelle pour l'Euro, affirmant explicitement que François Hollande est un eurosceptique ! Comme tout le monde le sait en France, François Hollande est au contraire un pro-Européen et pro-Euro farouche, ce qui ne laisse que deux options concernant MarketWatch/Marsh : soit ils ne savent pas de quoi ils parlent, soit ils mentent délibérément. Dans les deux cas, cela éclaire la valeur des opinions de la grande presse financière US sur l'Euro et son avenir. Ceux qui les suivent perdront beaucoup d'argent ! Toujours en ce qui concerne l'Euroland, le Spiegel du 03/01/2012 offre une plongée intéressante dans le fonctionnement du Merkozysme qui montre combien les deux pays sont en train de lier définitivement leurs destins : une évolution qui s'accélérera après l'élection de François Hollande qui n'aura pas, comme Sarkozy, un pied dans l'Euroland et un pied à Washington." GEAB

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« La société multiculturelle, multiethnique, ce n’est pas tenable »

"Cette conviction, c’est celle des parents du député PS Julien Dray, qui ont vécu sur le sol de l’Algérie française. Voici ce que celui-ci, né à Oran, relate de son retour en France dans le Figaro Magazine du 28 janvier dernier, dont une partie est consacrée aux souvenirs de Pieds-Noirs : « Nous sommes arrivés en 1965, j’avais 10 ans. Mon père était directeur d’école et ma mère institutrice. C’était des gens de gauche qui avaient cru dans la révolution algérienne, dans une société multiculturelle, multiethnique… Ils se sont vite rendu compte que ce n’était pas tenable. »

L’anthropologue Claude Lévi-Strauss ne déclarait pas autre chose lorsqu’il prêchait la nécessité du respect de la bonne distance entre les peuples : « Que les peuples ne vivent pas trop près les uns des autres, sinon, c’est la guerre, mais pas trop loin non plus, sinon, ils ne se connaissent plus et alors, c’est la guerre ! » (Catherine Clément, « Claude Lévi-Strauss, une vie », L’Express, 3 novembre 2009)

Nos élites n’ont guère tiré enseignement de l’Histoire, et encore moins de celle de la guerre de décolonisation de l’Algérie. Si l’on y réfléchit bien, elles nous ont, jour après jour depuis plus de trente ans, replanté un décor que la France avait pourtant bien connu dans un passé récent.

Comme je l’ai développé lors de mon audition par la mission parlementaire sur la nationalité, on n’intègre jamais des populations, mais seulement des individus, et cela n’est possible que si et seulement si ces derniers disposent d’une liberté individuelle. Or, les sociétés d’accueil ont elles-mêmes créé les conditions qui rendent impossible l’émergence d’une telle liberté individuelle pour ceux qui sont issus de groupes dont ce n’est ni un acquis historique, ni une valeur culturelle."  Malika Sorel

30/01/2012

faire allégeance

"Une forte délégation du CRIF conduite par le président Richard Prasquier a été reçue le 25 janvier 2012 au Q.G. de campagne du candidat socialiste à l’élection présidentielle, avenue de Ségur dans le 7ème arrondissement de Paris.

« François Hollande a souligné que si Israël est l’objet de tant de critiques c’est qu’il constitue une grande démocratie »

Dans une ambiance chaleureuse, conviviale et franche, les sujets les plus divers ont été abordés : le prochain dîner du CRIF, la laïcité, l’école juive, les crèches, l’abattage rituel, les problèmes liés aux signes distinctifs religieux dans l’espace public, l’antisémitisme et l’antisionisme, le boycott d’Israël, les relations judéo-musulmanes ou encore  la montée du Front national.

Richard Prasquier a rappelé que le CRIF est très attaché à la laïcité comme à la loi de 1905 et qu’il n’est pas favorable à l’idée d’Eva Joly d’un jour férié national pour le Yom Kippour. Pour ce qui est de l’antisémitisme, si, globalement, on ne constate pas d’augmentation des actes par rapport à l’an passé, il convient de souligner une multiplication par dix en douze ans.

Sur cette délicate question, le candidat socialiste a assuré le CRIF de son engagement de fermeté contre les actes antisémites et antisionistes. Il compte mener des actions énergiques dans les domaines de l’éducation, de la pédagogie et de l’information. « Je ne laisserai rien passer » a-t-il affirmé.

À propos de l’école juive, François Hollande a assuré que la loi Debré ne serait pas remise en question. Et, pour ce qui est de la violence, il se prononce pour la formation d’éducateurs spécialisés dans la prévention.

Concernant le Proche-Orient, François Hollande a souligné que si Israël est l’objet de tant de critiques c’est qu’il constitue une grande démocratie. C’est sans doute, a-t-il ajouté, au PS que l’on trouve le plus grand nombre d’amis d’Israël et du peuple juif. François Hollande, qui a confirmé la prochaine visite en Israël de Laurent Fabius, a fait part à ses hôtes de l’invitation à visiter Israël de la nouvelle présidente du parti travailliste, Shelly Yachimovitch.

Le président du CRIF était accompagné de Haïm Musicant, directeur général, d’Ariel Goldmann et Meyer Habib, vice-présidents, de Francis Kalifat, trésorier, de Roger Benarrosh, vice-président honoraire, de Nathalie Cohen-Beizerman, Jean-Pierre Allali, Yonathan Arfi, Arié Bensemhoun, Marc Zerbib, membres du bureau exécutif et d’Ariel Amar, conseiller du président.

Pour sa part, François Hollande était entouré de Pierre Moscovici et de Manuel Valls."

source

Ya pas à dire, c'est un métier...sans doute un tour de chauffe avant le repas annuel du CRIF.

Avec des nuances, regardez l'attitude impeccable de Mitterand face au cuistre Elkabach lui sussurant le doux refrain de la repentance..."Ce n'est pas la haine qui doit gouverner la France" dit l'homme à la francisque...

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La bio complète du trés influent Richard Prasquier:

"(...) C’est dans les années 1980 qu’il commence à s’impliquer véritablement dans la communauté juive, en particulier après le décès de son père. A partir de 1993, année où il devient président de l’Association de coopération économique France-Israël, c’est à dire l’organisme français de souscription d’obligations, dites bonds, pour financer le développement économique d’Israël, poste qu’il conservera jusqu’en 1999, il se rend régulièrement en Pologne, en particulier à Auschwitz, entraînant dans son sillage nombre d’évêques et de cardinaux français « plus pour amener les catholiques à toucher du doigt l’aboutissement de deux mille ans d’antisémitisme chrétien que par intérêt pour cette religion » (Libération, op. cit.). Il s’est en effet fait connaître pour son « travail de mémoire », ayant accédé, en 1998, à la présidence du Comité français de Yad Vashem (le mémorial de l’holocauste installé à Jérusalem), dont l’un des rôles est d’établir les listes des « Justes », ces Français ayant sauvé des Juifs durant l’occupation allemande. Il dirige sa Lettre d’information du Comité français pour Yad Vashem.(...) On le retrouve aussi à la direction de l’Association des médecins d’origine polonaise (avec laquelle il effectuera son premier voyage à Auschwitz en 1993) ou encore comme fondateur de l’Association d’aide à l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv. En 2001, il orchestre la manifestation sioniste contre la venue à Paris du président syrien Bachar el Assad. Autant de raisons qui l’ont amené à présider la commission de solidarité de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, présidée jusqu’à cette année par Simone Veil. Il est aussi un franc-maçon de haut rang de la Grande Loge de France, son nom apparaissant dans les listes d’ateliers travaillant au 14e degré. Il fréquente notamment la loge parisienne de perfectionnement La Perfection latine. Ce que confirme Le Figaro (15 mai) qui le qualifie d’« humaniste».(...)" suite/Faits et Docs n° 241