30/09/2014
outing (2)
"Les Femen sont dopées par leur relaxe : après les églises j'espère qu'on les retrouvera bientôt dans les synagogues et les mosquées...
— Michel ONFRAY (@michelonfray) 11 Septembre 2014"
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Ou comment brûler ses vaisseaux en beauté...
pour moi c'est fait depuis longtemps:)
" (...) Dans un monde occidental moderne caractérisé par l'oubli de Dieu et dans lequel la haine du catholicisme (et non du monothéisme en soi, du protestantisme ou du judaïsme et sans doute pour de bonnes raisons) tient lieu de colonne vertébrale à tout discours politiquement correct, l'argument de la subversivité ne tient évidemment pas une seconde: j'avais intitulé il y a quelques mois un post "Shoah pic-nic" à propos de je-ne-sais plus quel spectacle anti-catholique pour illustrer la même tartuferie visant à qualifier le mainstream idéologique de "subversif" alors que la véritable subversion reste l'atteinte aux religions du moment, id est "la shoah", "les droits de l'homme" ou la comique "lutte contre touts les formes de discrimination"...
En ce sens, un spectacle réellement subversif en Occident en 2013 prendrait pour cible les véritables totems de notre époque -et non ses têtes de turcs- le portail d'Auschwitz, le repas du CRIF, la plage de Gorée (dont Lugan rappelle assez combien ce ne fut jamais la plaque tournante de la traite triangulaire mais juste un parc d'endoctrinement à l'usage des goyims, sorte de "Coke-land"), le repas mensuel du Siècle ou le siège du Grand Orient, le siège d'Act-Up, Wall Street (OWS), que sais-je... Aucune chance évidemment que cela puisse arriver: un exemple parmi d'autres de ce qui vous arrive réellement quand on touche -un tant soi peu- au coeur nucléaire de l'empire...Voilà, quand on touche au dur, on dérouille ipso-facto! Sans parler des cas Dieudonné ou Soral, également trés explicite de crime d'hérésie (ou crim'pensée dans la novlangue orwellienne).
Non, vous ne verrez jamais une pussy-machin pisser dans une synagogue...ou se branler avec une menorah. Et pas bien longtemps non plus quelque manifestants devant un des centres de la finance globalisée (OWS), le ménage est vite fait quand ça dérange vraiment..(...)" hoplite 25/12/2013
19:23 | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : onfray, femen
02/03/2014
stéréotypophobie
"MAUVAIS GENRE -
Je découvre avec stupéfaction les racines très concrètes de la fumeuse théorie du genre popularisée dans les années 90 aux Etats-Unis par la philosophe Judith Butler qui ne cache pas l’inscription de sa pensée dans la lignée déconstructiviste de Foucault, Deleuze-Guattari et Derrida.
En 1966, les époux Reimer consultent le docteur John Money (1921-2006), sexologue et psychologue néo-zélandais spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine Johns Hopkins. Cet homme affirme depuis 1955 que l’identité sexuelle biologique du mâle ou de la femelle ne suffit pas à constituer le genre sexuel du garçon ou de la fille – la thèse cardinale de la Théorie du Genre. Le problème des Reimer ? La circoncision de David pour des raisons médicales, un phimosis, l’un de leurs jumeaux, a raté : la cautérisation électrique a brûlé le pénis, la verge est calcinée.
Le Docteur Money saisit l’occasion pour prouver expérimentalement la validité de ses hypothèses théoriques. Il invite les parents à éduquer David comme une fille. David devient Brenda. Il subit un traitement hormonal. Quatorze mois plus tard, on lui retire les testicules. Elle est habillée en fille, traitée comme telle. A six ans, il semble devenu une fille. John Money publie des articles et des livres pour défendre la théorie du genre avec ce qui est devenu dans la littérature spécialisée « le cas John / Joan ».
Or David/Brenda grandit douloureusement. Sa voix mue à l’adolescence ; il est attiré par les filles. Le médecin veut lui imposer une vaginoplastie ; il refuse. Money contraint les deux jumeaux à simuler des relations sexuelles pour stimuler le désir de David. A treize ans, David menace de se suicider si ses parents continuent à lui imposer les visites à Money. A quinze ans, le jeune homme arrête son traitement hormonal et se fait prescrire de la testostérone. Il subit une mastectomie et deux opérations de phalloplastie. Ses problèmes identitaires le détruisent. Il boit. Il suit un traitement médical pour schizophrénie.
Devant sa détresse ses parents lui révèlent enfin la vérité. Brenda redevient ce qu’il était : David. Il épouse une femme. Mais ne trouve ni la paix, ni la sérénité. Il se suicide en 2002 par une overdose de médicaments. Son frère Brian met fin lui aussi à ses jours en 2004. Silence de Money qui avait publié Homme & Femme, Garçon & Fille en 1972 en racontant l’histoire qui prouvait selon lui la validité de ses hypothèses. Précisons qu’il défendait par ailleurs la pédophilie et stigmatisait l’hétérosexualité comme une convention à déconstruire…
En 1997, Milton Diamond, professeur d’anatomie et de biologie reproductrice de l’université de Hawaï, découvre la falsification et la dénonce. Money réplique et dénonce… une conspiration de l’extrême-droite et des mouvements anti-féministes ! Ses partisans épousent son délire : les vrais souvenirs de David sont présentés comme relevant du « syndrome des faux souvenirs »… Autrement dit : le menteur dit vrai ; l’homme qui dit vrai, ment – mais ne le sait pas ! Effet de l’inconscient… Dénégation du réel une fois de plus chez cet homme qui croyait plus juste ses délires que la réalité qui, si la raison ne l’avait pas déserté, lui prouvait pourtant la nature délirante de ses théories.
Judith Butler fait le tour du monde en défendant ces délires. La presse de la bienpensance française de gauche lui ouvre largement ses colonnes. De la même façon que le réel a montré les erreurs de Marx & de Lénine, de Freud & de Lacan, mais qu’il y a toujours des marxistes & des freudiens, le réel a montré en 2002 que la théorie du genre était une fiction dangereuse, mais quantité de gens souscrivent à cette nouvelle déraison – dont Najat Valaud-Belkacem. Un jour viendra où l’on fera le compte des ravages effectués par cette sidérante idéologie post-moderne. Quand ? Et après quels considérables dommages ?"
La chronique mensuelle de Michel Onfray | N° 106 – Mars 2014
Entretien avec Alain de Benoist sur la théorie... par kontrekulture
12:41 | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : genre, onfray, alain de benoist