07/05/2015
mosquée Dassaut (rediff)
Argenteuil. Vives tensions le 14 juin à la suite de deux affaires d’agressions réelles ou supposées (1) (2) de femmes voilées à Argenteuil.
Images tournées « de l’intérieur » par des militants musulmans. Le lecteur qui nous envoie cette vidéo (merci Lulu) n’a conservé que les extraits qui, selon lui, illustrent la situation de nombreuses villes en France (immigration de masse, islamisation, soumission des élus + clientélisme électoral, pression communautaire, effacement de la culture française etc.) Important : la vidéo permet en outre de voir quelques images (vues de l’intérieur de la mairie) d’une information restée quasiment confidentielle et diffusée uniquement par le site web de M6 et quelques sites spécialisés : l’agression du commissaire de police d’Argenteuil par une trentaine de jeunes qui lui ont « asséné coups de poing et coups de pied. Les policiers ont dû être exfiltrés dans la mairie » (M6) (montage photo ci-dessous)(voir aussi reportage audio France Bleu ici)
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Pauvre type...assez fascinant de voir ce pauvre mec obèse en costard -cet édile de la nation- essayer de parlementer au milieu de cette foule allogène hostile. Et il doit l'avoir mauvaise, l'apparatchik du PS qui a validé depuis 40 ans toutes les politiques multiculturalistes d'immigration massive, de déconstruction de son pays, de dissolution de son identité de français, de soummission à tous les lobbies mondialistes en cour, lui le fils d'ouvrier normand qui a trahi tous les idéaux du socialisme et de la république, de se voir lynché par la France black-blanc-beur, celle-là même qu'il idolâtre sans même savoir pourquoi.
Voilà, à Argenteuil, le village Potemkine de tous ces connards s'effondre lamentablement dans la violence et la balkanisation du territoire. Le commissaire de police de la ville coursé par des barbus hostiles et exfiltré dans la mairie en catastrophe pour ne pas être lynché!!! ho putain, mdr. ha ha ha!
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« Je termine ces réflexions sur la francité au moment où brûlent les banlieues, où l'on tire sur les policiers à balles réelles, au moment où les hélicoptères percent la nuit avec leurs projecteurs (la dernière fois j'ai vu ça dans le sud-ouest de l'Angola dans un conflit armé de grande échelle). Surtout au moment où calmement, banalement, froidement on tue des innocents ! Je pourrais répéter le bon mot de Trotski*, oui, « la botte souveraine de la réalité » qui se met aujourd'hui à marteler ses réalités. Des dizaines d'années de mensonges sur la France paradis multiculturel, multiracial, multiconfessionnel, multi quoi encore ? Multi tout. Trop de mensonges et maintenant la réalité souveraine qui éclate aux yeux de tous et, tel un projecteur d'hélicoptère, éclaire la folie de ce pays réputé si cartésien : des imams qui aux cris « Allah Akbar ! », remplacent les autorités dépassées (Voltaire, réveille-toi !). Ces mêmes autorités qui se voient obligées de négocier avec les « grands frères », en fait avec le caïdat puant le trafic de drogue, de voitures volées et enrichi par le proxénétisme. Les politiciens quiu scrutent le ciel et implorent l'arrivée des averses, seules capables d'arrêter la hargne incendiaire des « jeunes ». A quand les processions votives des parlementaires et les offrandes propitiatoires aux divinités de la pluie ? Ces gesticulations d'impuissants sont accompagnées par les vomissures du rap qui promet aux français : « Je baiserai la France jusqu'à ce qu'elle m'aime. »
(...) Les politiciens qui perdent leur latin. Les langues prétendument humanistes qui se délient : comment donc, nous avons arrosé ces cités de milliards d'euros et elles n'en flambent que de plus belle ! Les Français qui découvrent (il était temps !) que toute une part de la population dite française les hait et les appelle (art de vivre oblige) « fromages » ! On les hait parce qu'ils sont blancs, vaguement chrétiens, censément riches. On les hait parce qu'on les sent affaiblis, incertains de leur identité, enclins à la perpétuelle autoflagellation. On hait leur république et on siffle son hymne national. On rejette la laïcité que les Français ont conquise dans d'âpres luttes. On se moque d'eux car n'est-ce pas comique d'accueillir dans sa patrie, nourrir, loger, soigner ceux qui vous haïssent et vous méprisent ? La France est haïe car les Français l'ont laissée se vider de sa substance, se transformer en un simple territoire de peuplement, en un petit bout d'Eurasie mondialisée. Ceux qui brûlent les écoles, qu'ont-ils pu apprendre de leurs professeurs sur la beauté, la force et la richesse de la francité ? » Andrei Makine, Cette France qu'on oublie d'aimer, 2006.
* « La botte souveraine de la réalité, disait le vieux Léon. Les censeurs, les idéologues, les inquisiteurs de la pensée libre travestissent la réalité, la badigeonnent de leurs mensonges, traînent en justice ceux qui osent égratigner les façades peinturlurées. Et puis un jour, on entend un bruit de plus en plus proche, un fracas puissant qu'on ne parvient plus à étouffer, géante, irrésistible, « la botte souveraine de la réalité » vient, s'impose. Le contreplaqué de mensonges s'écroule, le glapissement des folliculaires stipendiés s'étrangle, les mots prostitués retrouvent leur sens. La réalité se dresse devant nous, irréfutable. Bien vu, camarade Trotski ! »
21:46 | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : argenteuil, makine, trotski, six pack
30/03/2013
fracas
Il se passe quelque chose: dimanche plus d'un million de personnes (peut-être beaucoup plus, loin des comiques "300 000" de la préfecture de police) ont défilé dans le calme contre une des mesures phares de la gauche libérale, le mariage gay.
A ma connaissance, aucun grand parti politique, aucune organisation politique significative, aucun média conséquent de ce pays n'ont appelé à la mobilisation de masse qui plus est cornaquée par la personnalité lamentable qu'est Frijide Barjot ( sorte de demi-pute hystérique, à croire que cette pouffiasse ait pu être mise en avant par le camp adverse tellement sa présence et sa jactance sont contre-productives). Or la mobilisation a été massive, pour la seconde fois en quelques semaines. On se prend à imaginer ce qu'aurait pu être le même cortège mené par des hommes comme Hélie de Saint-Marc et pas des demi-fiottes.
Je crois qu'une partie conséquente du peuple de France a compris qu'au delà des combats de façades opposant libéraux de gauche (lisant Télérama et pestant contre le capitalisme en défilant pour des clandestins) et libéraux de droite (lisant les pages saumon du Figaro et pestant contre l'immigration de masse en applaudissant chaque délocalisation et chaque point du CAC 40) dans une parodie d'alternance unique (1), se joue un peu plus chaque jour la simple survie de notre culture, de notre civilisation européenne, des peuples européens.
Je crois que ces nouvelle lois ineptes sur cette parodie de mariage homosexuel (avec les droits à l'adoption et à la PMA qui ne manqueront pas d'advenir dés que la chose sera validée par les grabataires du Sénat) illustrent à merveille l'hubris d'une classe politique libérale/progressiste totalement -et ontologiquement- déconnectée du réel et incapable, comme l'explique jours après jours Michéa, d'imaginer des sociétés régies par autre chose que le droit procédural et le marché illimité et sans entraves, aux antipodes du brave et lucide Aristote qui savait bien qu'une vie en communauté ne peut être apaisée que si elle est fondée sur des valeurs civilisationnelles communes, c'est-à-dire sur des structures de sens morales, philosophiques, religieuses, des traditions, des usages, des coutumes, des lois qui n'ont strictement rien à voir avec le relativisme moral débridé et la démonie de l'économie de nos modernes. Il n'y a que Con-Bandit ou Sarkosy pour penser un seconde que "jouir sans entraves" ou "consommer sans modération" puissent créer un sentiment communautaire ou une appartenance commune, encore moins un destin commun.
Je crois que s'il y avait tant de monde dans la rue dimanche c'est parce que des millions de gens qui n'appartiennent pas à cette hyperclasse nationale et apatride profitant à plein de cette véritable révolution anthropologique qu'est la globalisation du capital et l'hégémonie sans partage planétaire de la démocratie libérale (qui n'a évidement rien à voir avec la démocratie véritable mais tout à voir avec la tyrannie du tittytainment et avec une lutte des classes sans merci) sont de plus en plus hostiles au projet libéral célébré par la totalité du barnum politico-médiatico-culturo-mondain, parce qu'ils en ont compris ou pressenti l'essence -la guerre de tous contre tous sous couvert d'émancipation illimitée-, et parce que cette oligarchie planétaire arrogante et punitive n'arrive plus à donner une représentation du monde convaincante donc à même d'entrainer l'adhésion des peuples. Je crois que des millions de gens sont en train de comprendre en France et en Europe (et ailleurs) que le véritable clivage n'est plus entre "droite" et "gauche", entre "forces de progrès" et "forces réactionnaires" ou entre "démocrates" et "fascistes" mais bien entre ceux qui valident la mondialisation libérale et sa course à l'abyme et à la guerre de tous contre tous (la quasi-totalité du personnel politique, médiatique, culturel, la totalité de la sociologie officielle) et ceux qui refusent cette véritable révolution anthropologique (qui n'est pas née en 1989 ni en 1968 mais au XVIIeme et au XVIIIèeme siècle en Europe) dont nous commençons seulement à ressentir les effets ravageurs.
Voici ce qu'écrit julien Dray, ci-devant repris de justice, progressiste de gauche et ordure notoire:
UN DIMANCHE DONT ON SE SERAIT BIEN PASSE...
Sur fond de crise chypriote, le dimanche que nous avons connu est sans doute l’un des plus inquiétants depuis une décennie. La « Manifestation pour tous » a fait l’objet d’échauffourées de la part de manifestants tentant d’envahir les Champs Elysées. On peut évidemment pointer l’activisme de quelques groupuscules de la droite radicale mais la vérité est beaucoup plus inquiétante. Des gens propres sur eux, plutôt bourgeois, armés de poussettes, s’en sont pris aux forces de l’ordre pour envahir les Champs Elysées afin de « parler à François Hollande »… Depuis, on a appris que les mêmes entendaient manifester devant la télévision publique… Tout porte à penser que des secteurs entiers de l’opposition se radicalisent et contestent désormais ouvertement la légitimité du gouvernement. C’est grave. Tout cela rappelle, toutes proportions gardées, les manifestations de la bourgeoisie chilienne en 1972. Mus par une volonté farouche de se débarrasser du pouvoir actuel, ils sont aussi portés à transgresser les règles communes de notre démocratie. C’est aussi la conséquence d’une hystérisation de la confrontation politique que le sarkozysme a produit.
(...)Désormais, le temps nous est compté.
Dray, sans doute plus à l'aise dans la joaillerie et les fausses factures fait une erreur d'analyse colossale: ce n'était pas seulement la bourgeoisie qui était dans la rue en 1972 au Chili comme à Paris dimanche mais les peuples chilien et français, des gens simples et ordinaires venus des classes populaires et moyennes (sacrifiées sur l'autel de la "compétitivité"), révulsés par la violence du monde moderne, le déclassement brutal pour beaucoup (et l'enrichissement sans limites pour une petite minorité), la corruption insensée d'élites politiques et culturelles, leur cynisme irresponsable...Ce n'était pas la "réaction cléricale et militaire" qui fut arrosée de gaz lacrymogène mais le peuple, simplement. Chose bien incompréhensible pour le notable embourgeoisé qu'est ce pitre à tocantes.
Dray, qui n'a rien d'un socialiste (et le seul fait de mettre en parallèle ce pauvre juif séfarade et obèse et des hommes comme Sorel, Leroux ou Orwell donne la mesure de l'imposture sordide du mot même "socialiste" à l'heure ou un "socialiste" Lamy dirige l'OMC et ou un autre "socialiste" Strauss-Kahn fut leader du FMI), a raison de dire que le temps est compté. Dray sait sans doute qu'il est désormais dans le camp de l'oppression et des kapos encravatés, de Goldman-Sachs et de Warren Buffett, des bonus et des golden-parachutes, des putes de Sofitel et des soirées VIP au Dandy's... Dray sait parfaitement qu'il est passé du mauvais côté et que cette foule énorme et tranquille, c'est le peuple en marche, celui-là même qu'il a trahi, c'est la statue du commandeur qui vient, la démocratie volée qui resurgit là ou on ne l'attendait pas. Plus. Dray le minable escroc pseudo-trotskyste passé à l'Ouest qui a compris que la formidable botte souveraine de la réalité (2), celle dont parlait Trotski, est en train de réduire en miette le "contreplaqué des mensonges" et le "glapissement des follicullaires"...Dray a peur et ça commence à se sentir. Dray sait que lorsque les cols bleus martyrisés commencent à défiler avec les cols blancs déclassés, les jours du pouvoir en place sont comptés.
Vilfredo Pareto qui avait expliqué que derrière tout pouvoir, quelles que soient les justifications qu’il se donne, il y a une minorité dominante qui en tient les rênes, une oligarchie. Tant que cette oligarchie donne une image du monde compatible à la réalité visible et tant que cette élite est prête à la défendre, le pouvoir connaît une période de stabilité. Dés l’instant où ces conditions font défaut, on est en situation prérévolutionnaire. La réalité visible aujourd’hui, pour beaucoup de nos compatriotes (pas ceux qui passent au Grand Journal d'Anal Plus) ne correspond plus du tout à aux mots prostitués de nos élites... la réalité c’est :
-la paupérisation et la disparition des classes moyennes dans une mise en concurrence globale faussée et imposée à l'occasion d'une crise planétaire gravissime ("L'Occident, c'est ENRON", dit Drac, excellent++)
-un remplacement démographique massif sur un temps très court des européens de souche par des peuples entiers allogènes dont l’acculturation est impossible et qui manifestent même souvent une hostilité franche aux codes civilisationnels européens (horresco referens pour nos modernes!) avec la constitution partout en Europe d’enclaves étrangères en sécession des peuples autochtones,
-une dissolution des social-démocraties européennes au profit de sociétés polarisées parfaitement décrites par Christopher Lasch dans sa Révolte des élites, marquées par la violence, la sécession, la prédation de quelques-uns au détriment du plus grand nombre, le multiculturalisme et le relativisme général, la discrimination positive et la communautarisation, la décivilisation générale, l’anomie, le chaos,
-la dissolution de la démocratie dans un pseudo-bipartisme organisé pour verrouiller l’accès à toute doxa hérétique et pour dépouiller les peuples de toute souveraineté politique
-enfin la soumission des politiques diplomatiques et militaires européennes aux lobbys atlantistes et leur bras armé, l’OTAN (création en vingt ans, manu militari, de deux états musulmans en Europe, le Kosovo et la Bosnie-Herzégovine),
La question est donc de savoir jusqu’à quel point cette oligarchie, cette hyperclasse libérale, est prête à défendre sa vision du monde.
(1) les libéraux culturels/"de gauche" s'assurant de liquider jours après jours par ces formidables mesures sociétales (mariage gay, salles de shoot, vote des étrangers non-communautaires, légalisation des drogues douces, dépénalisation de l'assistance aux clandestins, etc.) les fondements anthropologiques d'une vie décente -solidarité communautaire, famille hétérosexuelle, autorité et éducation parentale, instruction publique, traditions culturelles, religions, communautés enracinées, sécurité publique, probité, honneur, bref toutes les structures de sens qui font qu'une civilisation tient debout, charge aux libéraux économiques/"de droite" de dissoudre ce fragile équilibre (propre aux sociales-démocraties européennes et issu de l'aprés-guerre et du consensus gaullo-communiste) entre capital et travail via l'abolition des frontières, l'immigration de masse (cette armée de réserve du capital dont parlaient Marx et Engels), via l'érection d'un marché euro-atlantique, via la mise à mort des protection syndicales, des lois du travail, via la délocalisation de toute activité non rentable au regard du standard bengali, etc. toutes mesures à même de balkaniser un peu plus des nations historiquement résilientes parce qu'encore ethniquement, culturellement et socialement relativement homogènes et de détruire chaque jour un peu plus toute cohérence de classe ou seulement identitaire.
(2) "La botte souveraine de la réalité, disait le vieux Léon. Les censeurs, les idéologues, les inquisiteurs de la pensée libre travestissent la réalité, la badigeonnent de leurs mensonges, traînent en justice ceux qui osent égratigner les façades peinturlurées. Et puis un jour, on entend un bruit de plus en plus proche, un fracas puissant qu'on ne parvient plus à étouffer, géante, irrésistible, « la botte souveraine de la réalité » vient, s'impose. Le contreplaqué de mensonges s'écroule, le glapissement des folliculaires stipendiés s'étrangle, les mots prostitués retrouvent leur sens. La réalité se dresse devant nous, irréfutable. Bien vu, camarade Trotski !" Andrei Makine, Cette France qu'on oublie d'aimer, 2006.
NB: en me relisant, je pense que je n'insiste pas assez sur les manipulations constantes dont sont vitimes les peuples, dont nous sommes victimes dans une logique constante de balkanisation et de depossession, c'est même la seule clef d'interprétation des politiques systémiques: par exemple, l'immigration n'est une chance pour personne, c'est même une catastrophe pour les peuples européens. bien, mais il faut absolument comprendre que les mêmes ordures (la sainte alliance libérale-trostkyste) qui pendant 40 ans ont prôné l'accueil inconditionnel de millions de barbares sur notre sol (au nom de l'antiracisme à petite main jaune ou au nom de la raison économique) sont les mêmes qui, aujourdhui, dénoncent la présence sur notre sol de "réseaux islamiques" et prônent une "guerre de civilisation" contre l'islam et les muslmans. Non pas que les millions de musulmans en Europe ne constituent pas un danger de balkanisation (c'est le cas) mais, encore une fois, les premiers coupables, l'ennemi principal RESTE celui qui a fait venir ces masses allogènes et qui pousse aujourdhui tous les "desouches" qu'ils soient français, belges ou britanniques au pogrom anti-muzz (sous la bannière de Tsahal)!
Une constante: la manipulation des uns et des autres par les mêmes (de Con-Bandit à Hollande en passant par Sarkosy ou Gaillot). Réfléchir et Agir, c'est bien, réflechir avant d'agir comme un petit soldat de l'empire, c'est mieux...
Se rappeler l'avertissement de Dun:
« Prenez garde, ouvriers européens : les mêmes qui vous ont submergés de dizaines de millions de musulmans pour écraser vos revendications peuvent vous exciter demain à vous battre contre ces mêmes musulmans devenus combattants. On vous dira qu'on s'est trompé (qui est "on" ?), que ces hommes n'ont pas su profiter de l'évolution qu'on leur proposait. Ne tombez pas dans le piège. J'ai dénoncé plus clairement que quiconque les bases pathologiques des religions du désert, marxisme inclus. Je suis bien loin de me laisser gagner par les mirages infantiles de l'islam. Mais si la crapulocratie s'en prend à l'islam, ce n'est pas à cause de ses dogmes infantiles, ni à cause des tchadors d'écolières manipulées. C'est parce que l'islam reste la seule force anticapitaliste, la seule capable de faire échouer le chancre mondial de la société de consommation. La guerre civile mondiale, à la fois raciale, culturelle et sociale ne sera pas évitée. Mais les hommes libres n'y ont aucune place. Ne vous laissez pas entraîner dans le tourbillon de folie et ne vous battez qu'en cas d'absolue nécessité, si vous êtes personnellement attaqués. » Robert Dun, « Camarade, ne te trompe pas d'ennemi ! », L'Homme libre, fils de la terre, juin 1995.
20:53 | Lien permanent | Commentaires (45) | Tags : michea, trotski, lenine
27/10/2011
botte
« Je termine ces réflexions sur la francité au moment où brûlent les banlieues, où l'on tire sur les policiers à balles réelles, au moment où les hélicoptères percent la nuit avec leurs projecteurs (la dernière fois j'ai vu ça dans le sud-ouest de l'Angola dans un conflit armé de grande échelle). Surtout au moment où calmement, banalement, froidement on tue des innocents ! Je pourrais répéter le bon mot de Trotski*, oui, « la botte souveraine de la réalité » qui se met aujourd'hui à marteler ses réalités. Des dizaines d'années de mensonges sur la France paradis multiculturel, multiracial, multiconfessionnel, multi quoi encore ? Multi tout. Trop de mensonges et maintenant la réalité souveraine qui éclate aux yeux de tous et, tel un projecteur d'hélicoptère, éclaire la folie de ce pays réputé si cartésien : des imams qui aux cris « Allah Akbar ! », remplacent les autorités dépassées (Voltaire, réveille-toi !). Ces mêmes autorités qui se voient obligées de négocier avec les « grands frères », en fait avec le caïdat puant le trafic de drogue, de voitures volées et enrichi par le proxénétisme. Les politiciens qui scrutent le ciel et implorent l'arrivée des averses, seules capables d'arrêter la hargne incendiaire des « jeunes ». A quand les processions votives des parlementaires et les offrandes propitiatoires aux divinités de la pluie ? Ces gesticulations d'impuissants sont accompagnées par les vomissures du rap qui promet aux français : « Je baiserai la France jusqu'à ce qu'elle m'aime. » Et, à l'opposé de cette ignominie, l'abnégation digne des exploits guerriers : le chauffeur d'un bus incendié qui sauve une handicapée au risque de brûler avec elle. Des ambulanciers qui reçoivent des consignes sur la façon de « s'extraire » des quartiers en flamme comme s'il s'agissait d'un champ de bataille. Les politiciens qui perdent leur latin. Les langues prétendument humanistes qui se délient : comment donc, nous avons arrosé ces cités de milliards d'euros et elles n'en flambent que de plus belle ! Les Français qui découvrent (il était temps !) que toute une part de la population dite française les hait et les appelle (art de vivre oblige) « fromages » ! On les hait parce qu'ils sont blancs, vaguement chrétiens, censément riches. On les hait parce qu'on les sent affaiblis, incertains de leur identité, enclins à la perpétuelle autoflagellation. On hait leur république et on siffle son hymne national. On rejette la laïcité que les Français ont conquise dans d'âpres luttes. On se moque d'eux car n'est-ce pas comique d'accueillir dans sa patrie, nourrir, loger, soigner ceux qui vous haïssent et vous méprisent ? La France est haïe car les Français l'ont laissée se vider de sa substance, se transformer en un simple territoire de peuplement, en un petit bout d'Eurasie mondialisée. Ceux qui brûlent les écoles, qu'ont-ils pu apprendre de leurs professeurs sur la beauté, la force et la richesse de la francité ? »
Andrei Makine, Cette France qu'on oublie d'aimer, 2006.
* « La botte souveraine de la réalité, disait le vieux Léon. Les censeurs, les idéologues, les inquisiteurs de la pensée libre travestissent la réalité, la badigeonnent de leurs mensonges, traînent en justice ceux qui osent égratigner les façades peinturlurées. Et puis un jour, on entend un bruit de plus en plus proche, un fracas puissant qu'on ne parvient plus à étouffer, géante, irrésistible, « la botte souveraine de la réalité » vient, s'impose. Le contreplaqué de mensonges s'écroule, le glapissement des folliculaires stipendiés s'étrangle, les mots prostitués retrouvent leur sens. La réalité se dresse devant nous, irréfutable. Bien vu, camarade Trotski ! »
Qu’est-ce que cette « réalité irréfutable » ? (ou l'"éternel retour du réel" selon Lénine...ha ha!)
Celle d’un monde contradictoire et multipolaire, violent et conflictuel, composé de sociétés humaines, de civilisations millénaires, ces « courants sous-marins » (Braudel), souvent irréductibles et parvenant, parfois, à trouver les conditions de la paix, à éloigner le conflit, sans jamais en perdre l’horizon, à éviter que les pères n’enterrent leurs fils…
Une réalité totalement occultée en Occident, particulièrement en Europe, depuis 1945 et trois générations de prospérité économique et d’irénisme pacifiste. La « sortie de l’histoire » selon Murray, cet aveuglement face à la réalité, c’est ça :
-la conviction que notre civilisation est sortie de millénaires de conflits, d’affrontements, de massacres, de misère sans nom vers un monde sans extérieur, sans irrédentisme où tous, désormais, et à moins d’être mal-intentionné, pensent sérieusement vivre en paix dans un confort matériel inouï jusqu’à la fin des temps,
-la conviction inébranlable que cette sortie d’une histoire sombre, car incertaine, conflictuelle et violente, est un projet universel auquel chacun aspire aux quatre coins du monde, quel que soit son monde, son identité, sa culture : nous somme tous des européens !
La crise actuelle, quelle que soit sa forme (effondrement brutal ou paupérisation progressive), c’est la botte de la réalité au pays des jouets…Nombreux sont ceux qui vont comprendre que leur mode de vie est parfaitement intenable, que leur situation sociale est virtuelle, que la prospérité qu’ils connaissent depuis toujours (sauf les plus vieux qui ont connu l’histoire avant festivus) n’est que chimère, qu’ils ont des ennemis, que ceux-ci ont de la mémoire, sinon de la rancune, qu’ils sont cernés par des mondes qui, eux, ne sont pas sortis de l’histoire car encore composés d’hommes qui naissent, aiment, survivent, se battent et meurent comme autrefois en Occident : loin du contreplaqué de mensonges, du glapissement des folliculaires stipendiés et de leurs mots prostitués. Dans le réel. C’est-à-dire : tensions, divisions, conflits. Loin du monde irénique rempli de bisounours métissés communiant dans l’amour –inconditionnel- de l’Autre.
Le « village global » de nos cuistres Attaliens ou Mincoïdes s’effondre sous nos yeux. (nous sommes les Symmaque du XXIème siècle..) Et avec lui tout le barnum occidental de valeurs pseudo-universelles vendu par les nouveaux curés des droitsdelhomme et du marché globalisé*. Le nomade Attalien et sa tablette de merde dans le mall climatisé qu’est devenu l’Occident, dérisoire « citoyen du monde » mais vrai paumé planétaire, sans affiliations ni identité solide, « dernier avatar de l’individualisme bourgeois » (Lasch) est en sursis. Cette réalité irréfutable dont parle Makine, c’est l’effacement de l’homo economicus (horizon commun des libéraux et des marxistes) au profit d’individus différenciés et enracinés dans une tradition, une culture, une langue, une religion, une civilisation. C’est aussi la compréhension par le plus grand nombre que la solution ne viendra pas –jamais- d’une classe politique massivement responsable du désastre actuel et corrompue et que la rupture qui vient sera une occasion -malgré tout- pour les peuples européens de sortir de la « dormition » (Dominique Venner) et de reprendre leur destin en mains. Que libéraux/progressistes de « droite » comme de « gauche », figurants du spectacle politique joué sans fin depuis le début des années 70 pour les puissants du moment, sont le problème, non un possible début de solution.** Qu’un empire ne se résous jamais à mourir sans combattre et que l’avènement d’un monde multipolaire dans un contexte de tension démographique, économique, écologique et géopolitique a toutes les chances d’être chaotique.
*dignes héritiers des pères blancs ou des républicains français qui portèrent la geste coloniale française. Dans cette perspective, l’arrivée au pouvoir en Tunisie et en Libye de partis musulmans radicaux (de "polygames modérés" dit Lugan...) est, à la fois, un camouflet cinglant pour les idiots utiles vrp de la démocratie occidentale (et autres VRP de l’Empire BHLoïdes) et la confirmation de la grande résilience de ces civilisations…
**et les palinodies de dirigeants européens simplement pas au niveau des enjeux (Sarkosy, Merckel, Berlusconi) voire corrompus (Mario Draghi) consistant à amplifier les mécanismes à l’origine de la crise de 2008 (recapitaliser des acteurs financiers privés ayant déjà failli et faire assumer par les nations des sommes folles) sans –jamais- remettre en cause l’imaginaire global et le fonctionnement de la machinerie économique et financière occidentale est éloquent.
Bref, on attend la délivrance.. (U wana play another one? euh)
22:28 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : makine, trotski
05/04/2010
la haine et la botte souveraine de la réalité
« Je termine ces réflexions sur la francité au moment où brûlent les banlieues, où l'on tire sur les policiers à balles réelles, au moment où les hélicoptères percent la nuit avec leurs projecteurs (la dernière fois j'ai vu ça dans le sud-ouest de l'Angola dans un conflit armé de grande échelle). Surtout au moment où calmement, banalement, froidement on tue des innocents !
Je pourrais répéter le bon mot de Trotski*, oui, « la botte souveraine de la réalité » qui se met aujourd'hui à marteler ses réalités. Des dizaines d'années de mensonges sur la France paradis multiculturel, multiracial, multiconfessionnel, multi quoi encore ? Multi tout. Trop de mensonges et maintenant la réalité souveraine qui éclate aux yeux de tous et, tel un projecteur d'hélicoptère, éclaire la folie de ce pays réputé si cartésien : des imams qui aux cris « Allah Akbar ! », remplacent les autorités dépassées (Voltaire, réveille-toi !). Ces mêmes autorités qui se voient obligées de négocier avec les « grands frères », en fait avec le caïdat puant le trafic de drogue, de voitures volées et enrichi par le proxénétisme. Les politiciens quiu scrutent le ciel et implorent l'arrivée des averses, seules capables d'arrêter la hargne incendiaire des « jeunes ». A quand les processions votives des parlementaires et les offrandes propitiatoires aux divinités de la pluie ? Ces gesticulations d'impuissants sont accompagnées par les vomissures du rap qui promet aux français : « Je baiserai la France jusqu'à ce qu'elle m'aime. »
Et, à l'opposé de cette ignominie, l'abnégation digne des exploits guerriers : le chauffeur d'un bus incendié qui sauve une handicapée au risque de brûler avec elle. Des ambulanciers qui reçoivent des consignes sur la façon de « s'extraire » des quartiers en flamme comme s'il s'agissait d'un champ de bataille.
Les politiciens qui perdent leur latin. Les langues prétendument humanistes qui se délient : comment donc, nous avons arrosé ces cités de milliards d'euros et elles n'en flambent que de plus belle ! Les Français qui découvrent (il était temps !) que toute une part de la population dite française les hait et les appelle (art de vivre oblige) « fromages » ! On les hait parce qu'ils sont blancs, vaguement chrétiens, censément riches. On les hait parce qu'on les sent affaiblis, incertains de leur identité, enclins à la perpétuelle autoflagellation. On hait leur république et on siffle son hymne national. On rejette la laïcité que les Français ont conquise dans d'âpres luttes. On se moque d'eux car n'est-ce pas comique d'accueillir dans sa patrie, nourrir, loger, soigner ceux qui vous haïssent et vous méprisent ?
La France est haïe car les Français l'ont laissée se vider de sa substance, se transformer en un simple territoire de peuplement, en un petit bout d'Eurasie mondialisée. Ceux qui brûlent les écoles, qu'ont-ils pu apprendre de leurs professeurs sur la beauté, la force et la richesse de la francité ? »
Andrei Makine, Cette France qu'on oublie d'aimer, 2006.
* « La botte souveraine de la réalité, disait le vieux Léon. Les censeurs, les idéologues, les inquisiteurs de la pensée libre travestissent la réalité, la badigeonnent de leurs mensonges, traînent en justice ceux qui osent égratigner les façades peinturlurées. Et puis un jour, on entend un bruit de plus en plus proche, un fracas puissant qu'on ne parvient plus à étouffer, géante, irrésistible, « la botte souveraine de la réalité » vient, s'impose. Le contreplaqué de mensonges s'écroule, le glapissement des folliculaires stipendiés s'étrangle, les mots prostitués retrouvent leur sens. La réalité se dresse devant nous, irréfutable. Bien vu, camarade Trotski ! »
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