29/03/2009
Kin'hoplite: mow!
19:17 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : deer hunter, de niro, walken
IGGY RULES
Regardez bien ce type....
En pliene vague Nu Metal, Iggy donne une fessée déculottée à tous les merdeux qui se prennet pour des durs: Beat'en Up, album ultime de 2001. Exit Limp Bizkit, Blink-19453521354
A 54 ans, faut le faire quand-même...Ecrire et produire un album Metal-Fusion de ce calibre révèle bien le niveau de ce mec, son ouverture à la modernité, le pas qu'il a su franchir.
Avant de se fourvoyer dans la reformation des Stooges, avec qui il aurait du se contenter de reprendre leur ancien répertoire plutot que de pondre en 2003 un album nostalgique de ce qu'étaient les Stooges en 1970 époque "Fun House".
Quand on voit en consultation des quincas après lui, on ne peut que reconnaitre sa superbe..
01:26 | Lien permanent | Commentaires (3)
28/03/2009
hiver civilisationnel
« Etre une princesse, c'est bien...
Être une princesse moderne, c'est mieux...
Être une princesse moderne, avec une fée gâteuse au moment de sa naissance, et vous appeler flocon d'argent...
Alors là, franchement, ça ne fait plus rire du tout... » (Méthode de lecture CE1, Hatier 2003)
Flocon d'argent est le nom d'une petite princesse infortunée puisque née toute blanche, incolore, du fait d'une fée à moitié bourrée...
Flocon d'argent grandit donc sans couleurs à son grand désespoir et à celui de ses parents...
Parce que « le blanc c'est drôlement salissant » et Flocon machin rêve alors du prince charmant « destiné à lui donner des couleurs »...
Flocon truc, qui n'est pas la moitié d'une conne, envoie alors un message en forme de SOS sur internet : « Princesse sans couleur cherche idée géniale pour ne plus être toute blanche. »
Et devinez quoi ? A la fin de l'histoire, Flocon con a retrouvé toutes les couleurs du monde. Sans commentaire.
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Ce matin, rêvassant dans ma berline Prussienne hors d'âge, mon regard tombe sur la propagande régionale de notre conducator local, destinée à faire savoir l'existence d'un grotesque « Printemps de la démocratie », pur produit de ces manifestations festives, citoyennes et vivrensemblesque délirantes que notre époque produit à jet continu, comme disait le regretté Murray. Le mieux, lorsque l'on est confronté à la novlangue progressiste de nos modernes, c'est de renverser le sens du message pour approcher un minimum de la vérité.
De fait, « Hiver de la démocratie » convient à mon avis beaucoup mieux à l'entreprise continue et réfléchie de dépossession du peuple dit souverain de la moindre capacité d'exercer son pouvoir au travers d'une réelle démocratie.
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Paul Valery, parlant des loisirs, distinguait le « loisir chronométrique » du « loisir intérieur ». Je pensais à cela en traversant une énième zone commerciale démesurée -nouveau temple dédié aux dieux du commerce- faite de béton et de palmiers qui, justice immanente, meurent les uns après les autres. Hé ! Hé!
Le loisir chronométré, c'est ce temps de loisirs que les masses sont formatées dés le plus jeune âge à rentabiliser en accomplissant moult activités festives et consuméristes. Toujours plus, c'est la règle.
Le loisir intérieur, c'est l'inverse. C'est l'otium des grecs anciens, qui s'oppose au neg-otium, au négoce, à cet arraisonnement marchand des loisirs, de la vie entière plus généralement.
C'est la capacité de s'arrêter, de réfléchir, de lire, de rêver, de s'ennuyer même ou de se promener, vieille tradition millénaire. Voilà qui n'est sans doute pas, malheureusement, à la portée du premier venu.
14:19 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : novlangue, propagande, métissage, paul valéry, otium, neg otium
27/03/2009
La Cour pénale internationale doit-elle accuser Benoit XVI?
ah, ah! pas de panique, il s'agit du titre volontairement provocateur d'un débat du politiclub. Et l'objet de quelques réflexions en passant.
b16 et la religion catholique me semblent anachroniques dans ce monde occidental pour plusieurs raisons:
-la religion comme toute hétéronomie est devenue incompréhensible voire haïssable pour l'essentiel de nos contemporains acquis au culte de l'autonomie et de l'individualisme libéral.
-cette tradition d'hétéronomie est obsolète en occident, contrairement à la plupart des sociétés traditionnelles qui survivent hors l'occident moderne avec un besoin de transcendance que les occidentaux ont perdu de vue dans leur monde consumériste horizontal.
-ce qui ne signifie nullement que nous autres occidentaux ne ressentions point le besoin d'un au-delà pour vivre, quel qu'il soit.
-la relation des occidentaux déchristianisés avec la religion catholique est étrange: chacun proclame son indifférence à l'égard de cette religion, désormais moribonde en Europe de l'ouest, mais le moindre propos du pape est épié et discuté voire condamné avec sévérité, comme si l'église catholique représentait encore un danger dans nos contrées sécularisées. Comme si l'église catholique tenait encore la société...Par ailleurs personne ne s'enquiert jamais de la position de la deuxième religion de France, l'islam, sur ces questions d'actualité; de même concernant le culte protestant ou juif. Comme si l'église catholique cristallisait l'ensemble du ressentiment anti religieux.
-s'il est une religion universaliste, prosélyte et en plein essor en Europe en ce début de XXIème siècle, c'est l'islam, du fait notamment d'une immigration massivement musulmane, africaine ou ottomane. Or les mêmes contempteurs haineux de la religion catholique mourante en France semble sans voix ou pour le moins extrêmement timorés devant les atteintes régulières de l'islam à l'égard du contrat social laïque républicain. Pourquoi? Ceci me parait aller à l'encontre de ceux qui considère l'animosité à l'égard de l'église catholique comme une lutte contre le recours à une hétéronomie, qu'elle qu'elle soit.
-la religion dans nos contrées laïques s'est vue confinée à la sphère privée, au for intérieur (à la "vie simple" comme disaient les Grecs, contrairement à la "vie bonne" qui désigne la vie publique, la politique, la gestion de la cité), contrairement aux sociétés antiques, donc, ou les Dieux étaient omniprésents, et aux sociétés contemporaines traditionnelles dans les quelles la religion reste déterminante dans la structure de la société. Dés lors qu'il s'agit d'une question personnelle (le sida, le sexe, la fidélité, etc), où est la pertinence de porter dans le débat public une question, des prises de position, qui ne relèvent que de l'intime?
-clercs laïques et catholiques ne vivent pas dans le même monde: les premiers en bons zeks de ce monde post moderne soumis à la tyrannie du présent sont incapables de saisir le message pré moderne de cette croyance religieuse impliquant une autorité venant du passé. Dés lors que les sociétés post modernes ont évacué cette tradition, il n'est pas étonnant que l'irruption de règles de vie traditionnelles choquent.
-ainsi la croyance religieuse est devenue dans nos sociétés une opinion parmi d'autres; et je crois que c'est le fait que cette opinion soit politiquement incorrecte qui crée le buzz. L'intolérance absolue de nos modernes apôtres du bien trouve ici de quoi s'exercer sans retenue. Refuser d'adouber les totems du jour (sexualité débridée, homosexualité, homoparentalité, métissage, diversité, etc) c'est une garantie d'opprobre généralisée. Le décalage entre l'évolution sociétale inouïe de nos sociétés et le discours religieux -quel qu'il soi- condamne les églises à paraître toujours plus "réactionnaire"...
lors même que l'église catholique a fait -depuis longtemps- le deuil de son ancienne hégémonie normative.
étrange, étrange.
21:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholique, église, benoit 16, islam, europe
26/03/2009
« Entre les murs, film bien pensant comme on en faisait sous Vichy »: IL FAUT LIRE BRIGHELLI, BORDEL
21:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brighellei, journée de la jupe, iufm, snesup, pedagogistes
loose
21:25 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : iggy, stooges
divers
- Diversité et discriminations : Sabeg rend son rapport
Diversité et discriminations : Sabeg rend son rapport
Le commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, remet aujourd'hui à Nicolas Sarkozy un rapport contenant des propositions visant à mesurer la diversité ethnique.Pour le commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid Sabeg, "il y a urgence". Urgence à s'attaquer aux disparités sociales et ethniques, car, a-t-il estimé dans les médias, "on est en train d'instaurer une France à deux vitesses, avec des territoires où sont cantonnés les plus pauvres qui sont aussi les plus colorés". Ce grand patron d'entreprise, partisan de mesures d'"action positive" souhaite pouvoir "montrer le vrai visage de la France". Il devrait remettre un rapport sur le sujet ce vendredi au président de la République, se défendant toutefois de vouloir créer des "fichiers" en instaurant des outils statistiques.
Depuis quelques semaines cependant, le débat tourne principalement sur la question des statistiques dont le ministre dit avoir besoin pour construire une politique de la diversité, avec beaucoup plus de critiques que d'assentiment. Yazid Sabeg a annoncé qu'il allait confier à une commission présidée par le démographe François Héran le soin d'élaborer des propositions pour "mesurer la diversité et les discriminations" en France. Il a précisé que les critères de cette mesure ne seraient ni l'origine, ni le patronyme des personnes, mais leur sentiment d'appartenance à une communauté. Patrick Lozès, président du CRAN (conseil représentatif des associations noires), exprime son soutien, estimant qu'il s'agit de "statistiques de la diversité, pas de statistiques ethniques" et qu'il faut "arrêter de se faire peur". Transformation de la France en "mosaïque" ?
En revanche, pour Dominique Sopo de SOS Racisme "on n'a pas besoin de chiffres pour lutter contre les discriminations". Il considère qu'il existe déjà beaucoup d'études et qu'il ne faut pas tirer argument du manque de chiffres pour ne rien faire. Il ne faut pas, insiste-t-il, "ethniciser le lien social". Plusieurs sociologues et hommes politiques voient aussi dans ces statistiques un risque de transformer la France en "mosaïque" de communautés, contraire au principe d'égalité au sein de la République. Quant aux Français, ils sont 55% à juger "pas efficace" la mise en place de statistiques ethniques pour lutter contre le racisme, l'antisémitisme ou les discriminations (sondage CSA-UEJF-SOS Racisme). En matière d'éducation, Yazid Sabeg veut "démocratiser l'accès à la formation" et faciliter les filières courtes. Plus globalement, il souhaite une meilleure articulation entre les mondes de l'éducation et de la formation et élargir la pratique du CV anonyme, mais "sans coercition". Quant au label "diversité", annoncé en décembre par le chef de l'Etat, qui témoigne de "bonnes pratiques" dans ce domaine, Yazid Sabeg suggère que les marchés ou les aides publiques soient attribués en priorité aux entreprises qui l'ont obtenu.
Ce qui me gonfle en fait chez Sabeg, au delà de ce faciès de ploutocrate réjoui et indépendamment de son mérite personnel qui n’est pas mince pour un fils de docker- c’est cette lubie de la discrimination positive, cette obsession de la diversité, mot piège incontournable de nos modernes qui désigne simplement l’immigration Africaine.
Il y aussi au fond de moi-même le sentiment d’illégitimité de ce fils d’Algérien à parler au nom de ces vieux peuples européens dont nous sommes les descendants, un peu comme si un fils de pied noir disait aux algériens d’aujourd’hui la meilleure façon d’intégrer les européens maghrébins.
Il y a aussi le sentiment tenace que cet homme d’affaires libéral et incarnation de l’élite méritocratique, membre du Think tank libéral mondialiste Institut Montaigne, franc-maçon et homme de réseau disposant d’un carnet d’adresses enviable sur la place parisienne, a trouvé dans ce thème désormais incontournable de la promotion de la diversité, de la discrimination positive, etc., une opportunité supplémentaire de parvenir (un but en soi...) au plus haut niveau…Ce culte de la diversité, mantra réflexe et épigone contemporain de l’anti racisme des années 80, machine de guerre des progressistes de gauche en mal d’idéologie de remplacement après leur ralliement sans condition au marché et à la mondialisation libérale.
Mais ce qui me heurte le plus c’est cette obsession ethnique, c’est la contradiction qu’il y a, à mon sens, entre le dogme de l’égalité des citoyens devant la république et l’injustice fondamentale qu’il y a à promouvoir certains en fonction de la couleur de leur peau ou de leur origine ethnique. Je repense à la fameuse phrase de Clermont tonnerre : « Tout pour les juifs comme individus, rien pour les juifs comme communauté »
Ce que prône Sabeg et ses pareils progressistes aujourd’hui, c’est : « Tout pour les Divers en tant que communauté, rien pour les Divers en tant que citoyens »
Car, agir pour les citoyens divers –les immigrés récents et leur progéniture parlons net, ce serait, comme cela fut toujours le cas par le passé, renforcer les creusets naturels d’intégration (si ce mot a encore un sens) à la citoyenneté Française (école, armée, travail, partis, syndicats, corporations, etc.). Or, faisant le constat de la faillite successive (voulue ?) de ces outils d’intégration habituels qui permettaient de former et repérer une élite qu’elle que soit son origine ethnique cette nouvelle classe politico médiatique a choisi, non pas de réformer ces outils indispensables à la cohésion nationale, mais d’accepter cet état de fait et de contourner la sélection par le mérite, l’effort et la correction de handicap sociaux (bourses d’études) en forgeant le concept de discrimination positive qui consacre la faillite du système éducatif en particulier et viole le principe d’égalité républicaine.
On me dira : « Cet homme est pragmatique et tente sauver ce qui peut l’être à partir de ce constat de faillite ». Peut-être. Pour autant la façon de procéder me parait éminemment contestable et suspecte.
Par ailleurs, au delà du rôle déstructurant de l’évolution de nos sociétés occidentales sécularisées désormais soumises aux dogmes de l’autonomie, de l’individualisme libéral et de la tyrannie du présent et de la proximité et vomissant toute hétéronomie et toute transcendance, bien peu s’interrogent sur le facteur aggravant voire causal –ce me semble- que constitue l’origine africaine et maghrébine et la culture musulmane de l’essentiel de cette immigration en France depuis quarante ans. Et de la difficulté supplémentaire (voire l’impossibilité) qu’il y a à intégrer (fabriquer des européens) des hommes, des peuples entiers, au nomos si différent de nous autres européens, dont parle très bien Patocka dans le post précédent.
Au fond, dans le meilleur des cas, ce gars et ses copains progressistes et apôtres de la diversité sont bien intentionnés et m'évoquent irrésistiblement ces hommes qui rangeaient les transats sur le pont du Titanic la fameuse nuit; dans le pire des cas, ils ont intégré que ces notions d'intégration, d'assimilation, de communauté nationale sont mortes et enterrées au profit d'un système communautariste, dans un monde globalisé qui hait tout enracinement et toute identité autre que celle de citoyen du monde et tout ça n'est que le Spectacle habituel que cette élite ploutocratique arrogante et impuissante veut bien donner aux masses également impuissantes car dépossédées de tout pouvoir autre que celui de consommer.
Yazid, t'as oublié l'essentiel:
"Les hommes naissent libres et égaux en droits, les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune" Déclaration des droits de l'homme de 1789, article premier.
"la loi doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes les dignités, places et emplois publics selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leur vertu et de leur talents.", idem, article 6.
06:19 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : yazid sabeg, discrimination positive, diversité, patocka, europe, musulmans
24/03/2009
europe
(…) C’est dans le sillage ouvert par Husserl, mais aussi par Heidegger, que le philosophe Tchèque Jan Patocka s’est à son tour penché sur l’« héritage européen », notamment dans son séminaire de l’été 1973 sur « Platon et l’Europe ». La naissance de l’Europe trouve selon lui son origine dans une conception de la vie comme « vie pour la liberté », et non comme vie bornée par l’horizon du bien-être et l’empire de la quotidienneté. Lui aussi affirme que c’est en Grèce qu’il faut rechercher la source aurorale de l’« humanité européenne », car la conception de la vie comme « vie pour la liberté » est liée tout à la fois à la philosophie, à la conscience historique et à l’émergence de la politique au sein de la cité, toutes trois se donnant à saisir d’emblée comme autant de remises en question.
La philosophie se distingue à la fois de la religion, dépositaire de réponses toutes faites aux questions ultimes, et de la simple accumulation des savoirs. Elle implique la prise de distance à l’égard de l’immédiateté quotidienne comme de la pure subjectivité, à l’égard de l’opinion reçue (doxa) comme de toute forme de sens donné par avance dans nos relations avec les choses et les êtres. Patocka affirme, lui aussi, que l’Europe est née d’un penser questionnant, seule forme authentique de la vie réfléchie, et non d’une pensée technicienne. Il conclut que l’humanité authentique ne s’institue que par une lutte (polemos) de chacun contre soi-même, un débat pour se déprendre de la seule sphère des intérêts, de la production, de l’utilité et des exigences vitales (la simple « vie » par opposition à la « vie bonne »), car cette déprise est la condition nécessaire du vivre-ensemble dans un espace public et un monde commun. Il y aurait là une grande leçon à saisir, mais les Européens sont-ils encore capables de l’entendre ? Dans un monde qui change comme rarement il a changé, dans une époque où se met en place un nouvel ordre de la Terre, l’Europe ne sait visiblement plus ce qu’elle est, ni surtout ce qu’elle pourrait être. Le vide symbolique des motifs figurant sur les billets libellés en euros est révélateur de cette Europe sans identité : on n’y voit ni visages identifiables, ni paysages singuliers, ni lieux de mémoire ni personnalités. Seulement des ponts et des constructions, surgis de n’importe où et qui ne mènent nulle part.
« Le plus grand péril qui menace l’Europe, disait encore Husserl, c’est la lassitude ». La perte d’énergie, la fatigue d’être soi. Le désir d’oubli de soi, non pour retrouver une innocence perdue, qui pourrait être la condition d’un nouveau départ, mais pour s’endormir plus aisément dans le nihilisme bruyant, le repli sur la sphère privée et le confort narcissique de la consommation. Pour Carl Schmitt, la figure de Hamlet représentait l’extrême difficulté qu’il y a à trancher, alors même que des questions existentielles sont en jeu. L’indécision résulte d’une inadéquation de la volonté à la réalité : lorsque la volonté est indécise, il n’y a plus avec le réel que la possibilité d’une rencontre. L’histoire, elle, continue à se déployer à l’échelle planétaire, de par son propre jeu ou sous l’effet de la volonté des autres. La politique, c’est l’histoire en action. Mais où est le grand dessein politique, qui pourrait réunir et donner des raisons d’espérer ?
Etre ou ne pas être ? L’Europe, aujourd’hui, c’est Hamlet.
21:28 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : alain de benoist, europe