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26/04/2009

des sucettes et des hommes (hommage à san A)

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les femmes sont des sucettes et les hommes sont des mouches.

Pour comprendre la politique du système islamiste qui essaie de s’étendre à l’Europe, la question du voile est essentielle. Pourquoi ce système défend-il, répand-il, promeut-il le voile ?Le voile est l’emblème du système islamiste, et c’est autour du voile qu’une société islamiste peut se créer. Autrement dit, l’islam peut exister sans le voile des femmes, mais le système islamiste ne peut exister sans le voile des femmes.” (Chahdortt Djavann)

25/04/2009

that includes blasphemy as well!

En passant

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Ici ou là, il devient commun de lire que nous connaîtrions une « situation prérévolutionnaire »…

Wilfredo Pareto, cet Italien génial, théoricien du Politique, avait expliqué que derrière tout pouvoir, quelles que soient les justifications qu’il se donne, il y a une minorité qui en tient les rênes, une minorité dominante, une oligarchie. Tant que cette oligarchie donne une image du monde compatible à la réalité visible et tant que cette élite est prête à la défendre, le pouvoir connaît une période de stabilité.

Dés l’instant où ces conditions font défaut, on est en situation prérévolutionnaire.

A chacun d’apprécier le moment présent…

la nuit européenne

europe_nuit.jpgL'Europe que je vois s'édifier depuis un demi siècle est un cauchemar bureaucratique, une entité (un "objet non identifié", disait Delors) fondée sur l'économie et la finance, de la quelle est exclue toute dimension politique et identitaire, sans légitimité démocratique, malgré les apparences, et aux frontières sans cesse mouvantes. Résultat, les européens s'en défient car ils ont compris que ce projet se construit sans eux, voire contre eux (refus des verdicts populaires au nom d'une pseudo rationalité qui exclue l'"irrationalité populiste"), et ne votent pas ou plus ou aux extrêmes pour montrer leur manque de confiance. Résultat aussi, des élites politiques qui ne se donnent même plus la peine de faire campagne, ayant intégré le désintérèt des peuples et leur désaffection.

L'Europe est pourtant une très ancienne réalité spirituelle et civilisationnelle provisoirement masquée et défigurée par un projet mercantile, certes utile mais insuffisant et inopérant, piloté par des bureaucrates et des politiciens  frileux écrasés par le poids de ce projet formidable et par celui de leur propre médiocrité.

Mais l'histoire n'est pas écrite et faire l'économie de cette dimension civilisationnelle au profit d'une vision étriquée marchande et morale (culte dérisoire des droits de l'homme et de l'antiracisme réflexe sorte de soupe universaliste et de religion humanitaire), faire allégeance à l'impérialisme Américain (celui qui bombarde un pays européen -la Serbie- en 1999) et à son bras armé l'OTAN (qui aurait du disparaitre en 1991 à l'effondrement de l'URSS) en oubliant cette réalité historique et géopolitique (qui s'identifie pour l'essentiel à l'ancien espace carolingien), c'est se préparer un réveil brutal dans un monde désormais multipolaire, dangereux, qui reste régi par des rapports de force, par un antagonisme identitaire séculaire.

Le parrallèle avec la Russie, certes autocratique, est édifiant en ce sens que malgré des années d'oppression totalitaire, ce pays a su garder une identité, orthodoxe et Slave, et une capacité à penser le monde dans sa globalité qui fait gravement défaut à nos commissaires politiques européens, dévoués, corps et âmes au culte de la croissance et à celui du "plus d'Europe". Aprés un siècle de guerres meurtrières, de désastres démographiques et totalitaires, l'Europe est entrée en dormition et semble ne plus pouvoir -ne plus vouloir?- se projeter en tant que puissance géopolitique portée par un dessein civilisationnel.

Quoi d'étonnant, finalement, à voir des bourgeois et des marchands ayant fait le choix d'une Europe-espace au détriment d'une Europe-puissance mener une politique continentale de marchands et dont le seul horizon est un vaste marché climatisé, ce cauchemar climatisé dont parlait H Miller (pour l'Amérique certes, mais le concept me parait adapté ici)?

"Tous ces hommes profonds et d'esprit large qu'a vu ce siècle ont tendu vers ce but le travail secret de leur pensée. Tous ont en commun la même aspiration, à savoir l'âme de l'Europe unie qui, sous la prodigieuse diversité des formules, fait effort vers autre chose, vers une chose d'avenir et plus élevée." Frederic Nietzsche.

"Nous avons besoin de vous, vous avez besoin de nous pour la grandeur de notre esprit et de nos races. Nous sommes les deux ailes de l'Occcident. Qui brise l'une, le vol de l'autre est brisé." Romain Rolland, écrivant aux Européens d'outre Rhin.

Du même homme de gauche: "Je trouve criminel de faire appel, pour cette guerre, à tous les Barbares de l'univers, Soudanais, Sénégalais, Marocains, Japonais, Cosaques, Indous, Sikhs, Cipayes...L'aspect d'un grand peuple d'Europe acculé, faisant tête à ces hordes sauvages, me serait impossible à supporter sans révolte. Tous les peuples d'Europe appartiennent à la même famille." Journal de Genève.

"Toute race et toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l'esprit, à la discipline des Grecs est absolument européenne." Paul Valéry.

"Pauvre Europe, déchirée, perdue? Tu as appelé les Américains d'un côté, les Russes de l'autre. Et maintenant tu es foulée, vouée aux pires destructions, aux pires arrachements irrémédiables. Europe= Grèce." Pierre Drieu la Rochelle, janvier 1945.

"Chaque geste que vous ferez vers une Europe unifiée protègera un peu plus le trésor du monde. Le trésor du monde, c'est une infante de Velasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C'est le sang de Budapest ou le quadrige orgueilleux de la porte de Brandebourg, devenu le poste frontière de l'Europe mutilée." Jean de Brem, 1964.

23/04/2009

nouvelle classe et populisme

daily-booty-46546645.jpg« Parallèlement au ralliement d’une grande partie de la gauche à l’économie de marché, sinon au réformisme libéral, la montée d’une culture de gauche d’inspiration hédoniste libertaire (dite bo-bo) est l’un des facteurs qui ont le plus contribué à couper les partis de gauche des couches populaires, lesquelles ont assisté avec stupéfaction à l’émergence puis à l’installation médiatique d’une gauche mondaine et arrogante plus portée à défendre l’  « homoparentalité », les « sans-papiers », l’art contemporain, les « droits des minorités », le discours sur les « genres », le « politiquement correct », les phobies corporelles et la surveillance permanente du comportement d’autrui, qu’à renouveler le langage de la classe ouvrière en se plongeant si nécéssaire les mains dans le cambouis. Ayant laissé aux libéraux le champ libre dans les domaines économique et social, la « gauche caviar », c’est-à-dire la grande bourgeoisie libérale de gauche, d’autant plus permissive en matière de mœurs qu’elle est indifférente en matière sociale, se tient à distance de milieux populaires dans lesquels elle ne se reconnaît plus. « La gauche caviar, géographiquement, vivait éloignée des classes pauvres, écrit Laurent Joffrin. Par un étrange processus, elle décida, de surcroît, de s’en couper politiquement. Et cela à travers une opération culturelle et idéologique d’une tragique frivolité : l’escamotage du peuple. »

Les « people » ont ainsi remplacé le peuple. Elue par la mondialisation, une Nouvelle Classe politique médiatique s’est mise en place, qui associe dans un même élitisme de la richesse et du paraître, dirigeants politiques, hommes d’affaires et représentants des médias, tous intimement liés les uns aux autres (hors caméra, ils se tutoient et s’appellent par leurs prénoms) tous convaincus de la « dangerosité » des aspirations populaires. Alexandre Zinoviev, pour désigner cette Nouvelle Classe parlait de « supra-société ». Confrontée à un peuple qu’elle redoute et qu’elle méprise à la fois, elle constitue une autorité oligarchique qui s’emploie avant tout à préserver ses privilèges et à réserver l’accès du pouvoir à ceux qui émanent de ses rangs.

Ce mépris du peuple s’alimente bien entendu de la critique d’un « populisme » assimilé désormais à n’importe quelle forme de démagogie ou d’  « irrationalisme » de masse. Qui parle aujourd’hui du peuple s’expose par là même au reproche de « populisme ». Devenu une injure politique, le populisme est présenté comme une sorte de perpétuelle « maladie infantile » de la démocratie, dans une perspective à la fois péjorative et disqualifiante. Le recours au « populisme » fournit ainsi à la mise à l’écart du peuple une justification théorique, sinon savante. »

(photo: populisme)

Alain de Benoist, Krisis 2008.