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06/06/2009

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John Moore, 2007.

"Vous connaissez tous cette intraitable mélancolie qui s'empare de nous au souvenir des temps heureux. Ils se sont enfuis sans retour; quelque chose de plus impitoyable que l'espace nous tient éloignés d'eux." (Les falaises de marbre. EJ, 1939)

04/06/2009

now lets see his facking cards

03/06/2009

peur, moi?

@Hoplite

L’islamisation ? Vous ne vivez pas à côté et avec les gens ? Vous êtes contraint à quelque chose ? Dans mon quartier, il y a une majorité de juifs religieux, une minorité de musulmans et aucun prosélytisme. Votre réflexion en dit long sur la pénétration réussie de votre cerveau. La peur de l’autre …(la suite ici...)

medium_chat-peur-humour-animal.jpgJe vais vous décevoir, ce blog est ultra confidentiel (200 à 300 visites/ jour) et visité par quelques fidèles souvent bien intentionnés, cultivés et mal-pensants, au regard de la propagande vivre ensemblesque, festive et citoyenne moderne propre à faire gerber une blatte progressiste.

Rarement, il m’est arrivé d’être qualifié de réactionnaire, de fasciste ou de peureux. Rarement car mon positionnement politique et idéologique n’est pas évident pour le premier électeur du modem venu. Mais lorsque cela arrive, en soirée ou en compagnie de quelques commensaux avinés et agressifs, comme il se doit, je ne manque jamais d’appuyer là où ça fait mal en citant Heidegger, Malaparte ou en fredonnant Ich hatte einen kameraden (ce fameux chant contre révolutionnaire)…mais j’ai déjà raconté cela. Ha, ha !

Pour être réactionnaire, il eut fallu que je croie en un sens de l’histoire et que j’idéalise la France pré révolutionnaire, ce qui n’est pas forcément le cas. Hoplite connaît la nuance: ni décliniste ni progressiste...et ça n'était pas forcément mieux avant, comme ça ne sera pas forcément mieux demain: tout ça n'est qu'affaire de croyances, de religions modernes. Qui ne sont pas miennes.

Pour connaître la peur, il faudrait que j'ai quelque chose à perdre ou à défendre...un camp, une doctrine, des kamerads. il faudrait que je sois éffrayé par le possible du lendemain ou par cet étranger proche...ce n'est pas le cas. Non que je ne vois pas motif à combattre mais ma façon de combattre est autre: ce monde n'est pas sérieux et je reste libre de tout engagement.

"L'anarque pense de manière plus primitive; il ne se laisse rien prendre de son bonheur. "Rends-toi toi-même heureux", c'est son principe fondamental, et sa réplique au "Connais-toi toi-même" du temple d'Apollon, à Delphes. Les deux maximes se complètent; il nous faut connaître, et notre bonheur, et notre mesure."

Enfin, Hoplite n'est pas -ou plus- un blog de combat...j'en mesure trop les limites (les miennes en particulier) pour croire une seconde pouvoir infléchir quoique ce soit. par contre, partager livres, idées et réflexions me parait encore utile, même perdu dans un coin très particulier de la réacosphère: conservateur mais révolutionnaire, antimoderne par défiance à l'égard de la doctrine libérale et progressiste (les Lumières…), païen mais admirateur inlassable de la Sainte chapelle, de Saint Anselme ou de la KR (Konservative Revolution)...enraciné dans ma culture européenne et hostile à ces connasses qui, en se voilant, renient précisément cette dernière, faite de curiosité, de haine de la soumission, et d'émancipation, de culte du beau, du fragile, et de common decency. Toutes choses méritant d'être conservées. Contrairement à ces connes décervelées et voilées qui méritent amplement le sort de ces lemmings se suicidant en masse du haut d’une falaise.

George Orwell, socialiste mais hostile au totalitarisme communiste (ce qui lui valut quelques inimitiés mortelles dans le camp « républicain » lors de la guerre d’Espagne), se dépeignait volontiers comme anarchist tory. Je revendique ce positionnement. Je me retrouve également dans la phrase de Benda, l’auteur de la Trahison des clercs (leur principale fonction, d’ailleurs) : "Avec des gens de gauche, je me trouve des idées de droite et vice versa." Preuve s’il en était besoin qu’un esprit libre ne connaît pas de camp.

Européen convaincu, i e, admirateur d’Homère, d’Auguste, de Pétrarque, de Giotto, de Montesquieu, de Malaparte, Jünger ou Steiner, et vomissant cette UE bureaucratique et citoyenne, ce cauchemar climatisé (disait Miller parlant de son pays), je m'essaie à cette posture singulière d’anarque bien décrite par Jünger :

"Le libéral est mécontent de tout régime; l'anarque en traverse la série, si possible sans jamais se cogner, comme il ferait d'une colonnade. C'est la  bonne recette pour qui s'intéresse à l'essence du monde plutôt qu'à ses apparences - le philosophe, l'artiste, le croyant."

Ou encore : "Etant anarque, ne respectant, par conséquent, ni loi ni moeurs, je suis obligé envers moi-même de prendre les choses par leur racine. J'ai alors coutume de les scruter dans leurs contradictions, comme l'image et son reflet. L'un et l'autre sont imparfaits -en tentant de les faire coïncider, comme je m'y exerce chaque matin, j'attrape au vol un coin de réalité." (Jünger, Eumeswill)

Finalement je crois que j'aurais pu être fasciste par anti-anti fascisme...ou Malapartiste par détestation du tiède. Il n'est pas trop tard, heureusement. Gute nacht!

Ich hatt' einen Kameraden,
Einen bessern findst du nit.
Die Trommel schlug zum Streite,
Er ging an meiner Seite
|: In gleichem Schritt und Tritt. :|
Eine Kugel kam geflogen,
Gilt's mir oder gilt es dir?
Ihn hat es weggerissen,
Er liegt mir vor den Füßen,
|: Als wär's ein Stück von mir. :|
Will mir die Hand noch reichen,
Derweil ich eben lad.
Kann dir die Hand nicht geben,
Bleib du im ew'gen Leben
|: Mein guter Kamerad! :|

J'avais un camarade,
De meilleur il n'en est pas;
Dans la paix et dans la guerre
Nous allions comme des frères
|: Marchant d'un même pas. :|
Mais une balle siffle.
Qui de nous sera frappé?
Le voilà qui tombe à terre,
Il est là dans la poussière;
|: Mon cœur est déchiré. :|
Ma main, il veut me prendre
Mais je charge mon fusil;
Adieu donc, adieu mon frère
Dans le ciel et sur la terre
|: Restons toujours unis. :|

02/06/2009

idiotes utiles ou l'ennemi intérieur

1243695536769_3-1.jpgItalie : toutes voilées…par solidarité : une manifestation de solidarité féministe et syndicale.

Venaria Reale -Turin-Italie. Toutes les préposées au guichet et à l’accueil des visiteurs ainsi que toutes les guides touristiques du château de Venaria Reale, près de Turin dans le nord de l’Italie, porteront le voile islamique pour marquer leur solidarité avec Amellal Yafna, 35 ans , une de leur collègue marocaine, venue vivre en Italie en 2004. Un bel exemple d’action concertée en faveur du multi-culturalisme et de l’inter-ethnicité que l’on risque de voir se répéter ailleurs dans un futur rapproché.

Tout a commencé quand une lectrice du journal turinois “La Stampa” a eu l’audace et l’outrecuidance de se plaindre, dans une lettre au “Courrier des Lecteurs”, que deux femmes portant le hijab soient préposées à l’accueil du public et travaillent aux guichets d’entrée du château, exactement là où les touristes achètent les billets pour visiter cette ancienne résidence des princes de la maison de Savoie, récemment réouverte au public après 8 années de travaux de rénovation.

«Ne serait-il pas plus correct d’employer ces deux femmes dans une activité de bureau ? Ne serait-il pas mieux d’avoir des employées en costumes d’époque ? Cette présence islamique, absolument déplacée dans un environnement historico-touristique, était complètement “décontextualisante” » pouvait-on lire dans la lettre adressée au journal par cette présumée islamophobe d’extrême-droite. Et sans attendre les polémiques se sont déchaînées pour aboutir à cette forme de manifestation en faveur du voile musulman.

«Nous sommes solidaires avec Amellal et par conséquent nous avons décidé de toutes porter le voile. Nous estimons que la présence parmi nous de notre collègue marocaine est un bon exemple d’intégration .» a été la réponse des employées d’origine italienne.

Source: Torino repubblica Traduction Bivouac-id.

01/06/2009

renton at work

pour le taulier du motel qui rêve chaque nuit de cette portière de taxi ouverte...et de ces jambes de salope!!

plurivers

1305145407_727aee1e2b_o.jpg(…) La diversité est inhérente au mouvement même de la vie, qui évolue de manière buissonnante en se complexifiant. La pluralité et la variété des races, des ethnies, des langues, des moeurs ou encore des religions, caractérisent le développement de l'humanité depuis ses origines. Devant ce fait, deux attitudes s'opposent. Pour les uns, cette diversité bioculturelle est un fardeau et il faut toujours et partout réduire les hommes à ce qu'ils ont en commun, ce qui ne manque pas d'entraîner par réaction toute une série d'effets pervers. Pour les autres, dont nous sommes, les différences sont des richesses qu'il convient de préserver et de cultiver. La Nouvelle Droite manifeste une profonde aversion pour l'indifférencié. Elle estime qu'un bon système est celui qui transmet au moins autant de différences qu'il en a reçues. La vraie richesse du monde réside d'abord dans la diversité des cultures et des peuples.

La conversion de l'Occident à l'universalisme a été la cause principale de sa volonté de convertir à son tour le reste du monde, naguère à sa religion (croisades), hier à ses principes politiques (colonialisme), aujourd'hui à son modèle économique et social (développement) ou à ses principes moraux (droits de l'homme). Entreprise sous l'égide des missionnaires, des militaires et des marchands, l'occidentalisation de la planète a représenté un mouvement impérialiste alimenté par le désir d'effacer toute altérité en imposant au monde un modèle d'humanité prétendument supérieur, invariablement présenté comme " progrès ". L'universalisme homogénéisant n'y était que la projection et le masque d'un ethnocentrisme élargi aux dimensions de la planète.

Cette occidentalisation-mondialisation a modifié la manière dont nous percevons le monde. Les tribus primitives se désignaient elles-mêmes comme " les hommes ", laissant entendre qu'elles se considéraient comme les seuls représentants de leur espèce. Un Romain et un Chinois, un Russe et un Inca pouvaient vivre à la même époque sans avoir conscience de leur existence réciproque. Ces temps sont révolus : du fait de la prétention démesurée de l'Occident de rendre le monde entièrement présent à lui-même, nous vivons un âge nouveau où les différences ethniques, historiques, linguistiques ou culturelles, coexistent dans la pleine conscience de leur identité et de l'altérité qui la reflète. Pour la première fois dans l'histoire, le monde est un pluriversum, un ordre multipolaire où de grands ensembles culturels se trouvent confrontés les uns aux autres dans une temporalité planétaire partagée, c'est-à-dire en temps zéro. Cependant, la modernisation se déconnecte peu à peu de l'occidentalisation : des civilisations nouvelles accèdent aux moyens modernes de la puissance et de la connaissance sans pour autant renier leurs héritages historiques et culturels au profit des valeurs ou des idéologies occidentales.

L'idée selon laquelle nous pourrions parvenir à la " fin de l'histoire ", caractérisée par le triomphe planétaire de la rationalité marchande, en généralisant le mode de vie et les formes politiques de l'Occident libéral est fausse. Nous vivons au contraire l'émergence d'un nouveau " nomos de la Terre ", un nouvel ordonnancement des relations internationales. L'Antiquité et le Moyen Age avaient vu se développer inégalement de grandes civilisations autarciques. La Renaissance et l'Age classique furent marqués par l'émergence et la consolidation des États-nations en concurrence pour la maîtrise de l'Europe, puis du monde. Le XXe siècle a vu se dessiner un ordre bipolaire où s'affrontaient le libéralisme et le marxisme, la puissance thalassocratique américaine et la puissance continentale soviétique. Le XXIe siècle sera marqué par l'avènement d'un monde multipolaire articulé autour de civilisations émergentes : européenne, nord-américaine, ibéro-américaine, arabo-musulmane, chinoise, indienne, japonaise, etc. Ces civilisations ne supprimeront pas les anciens enracinements locaux, tribaux, provinciaux ou nationaux : elles s'imposeront en revanche comme la forme collective ultime à laquelle les individus pourront s'identifier en deçà de leur humanité commune. Elles seront probablement appelées à collaborer en certains domaines pour défendre les biens communs de l'humanité, notamment écologiques. Dans un monde multipolaire, la puissance se définit comme la capacité de résister à l'influence des autres plutôt que d'imposer la sienne. L'ennemi principal de ce plurivers de grands ensembles autocentrés est toute civilisation qui se prétend universelle, se croit investie d'une mission rédemptrice et veut imposer son modèle à toutes les autres.

Alain de Benoist, Manifeste pour une nouvelle droite. Février 1999.

what! what! what! what 're u doin? what is it? It's the creedence!! (asshole!)

ah, ah. j'adore cette scène dans la bagnole avec le jeune hacker traumatisé par le son des CCR...et la réaction de BW qui monte le son, juste pour faire chier ce petit batard!! ho, ho, pile ce que j'aurais fait. hmm, bon. enjoy!