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31/07/2016

business as usual

"Dans un discours aux allures d’adieux, mercredi 27 juillet devant la convention du parti démocrate, réunie à Philadelphie, Barack Obama a exhorté le camp démocrate et les Américains à voter pour Hillary Clinton. S’en prenant à Donald Trump, il a appelé chacun à « écouter ce qu’il y a de meilleur [en lui] pour élire Hillary », et à ne pas céder au « cynisme et à la peur ».

Obama : « il n’y a jamais eu un homme ou une femme plus qualifié(e) qu’Hillary Clinton pour devenir président »" Le Monde
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Si certains avaient encore des doutes sur le personnage d'Obama...un candidat-système passe le relais à l'autre candidat-système. Pour combien de temps encore.

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"Quand on dit comme argument de campagne que Kaine parle espagnol, on voit la nullité absolue. C'est vraiment un putain d'argument de campagne. Il parle. On pourrait mettre un perroquet, aussi, ça changerait pas grand chose. Et le perroquet serait sans doute plus intelligent et plus beau.

Selon John William,le taux de chômage réel a doublé depuis 2000. Voilà le vrai, le réel et le tangible. Contre cela, et son impact, la propagande ne peut plus rien. Le mal est trop répandu.

Et l'emblème de ça, c'est Hillary." Reymond, La chute.

29/07/2016

viens les prendre..

 

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"C'est ce qui ne se passerait pas, par exemple, en Suisse, dit l'Avocate. Ah bon, dit l'Ecolière? Non, parce qu'en Suisse, les gens sont armés, dit l'Avocate. C'est le principe du citoyen-soldat. Les gens ont tous une arme à domicile. On peut la leur confisquer, dit l'Ecolière. Il y a une directive de Bruxelles à ce sujet. Viens les prendre, dit l'Avocate." Werner, L'Avant-blog.
 
podcast

18/07/2016

Assassins, démission!





16/07/2016

gestion de la barbarie

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"(...)"Utilisez un camion comme une tondeuse à gazon. Allez dans les endroits les plus densément peuplés et prenez le maximum de vitesse pour faire le plus de dégâts. Si vous avez accès à une arme à feu, utilisez-la pour finir le travail.

Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen – en particulier les méchants et sales Français – ou un Australien ou un Canadien, ou tout [...] citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière"

"(...) Tuez le mécréant qu'il soit civil ou militaire, frappez sa tête avec une pierre, égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec votre voiture, jetez-le d'un lieu en hauteur, étranglez-le ou empoisonnez-le.

"Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle, débrouillez vous pour vous retrouver seul avec un infidèle français ou américain et fracassez-lui le crâne avec une pierre, tuez-le à coups de couteau, renversez-le avec votre voiture”.

Abu Bakr Naji/ EI, source+ source

« Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes, mais je ne me laisserai pas intimider par les menaces », a-t-il conclu, promettant de faire « en sorte que le pays puisse avoir confiance en lui. »

Hollande
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Gauchet en parle dans un de ses derniers livres: l'incapacité pour les bureaucraties managériales politiques occidentales noyées dans la com, de s'émanciper de l'économisme libéral et de simplement concevoir que les Européens puissent avoir des ennemis objectifs, des hommes qui veuillent simplement les égorger et leur rouler dessus en leur causant une souffrance maximale.

Parce qu'ils sont incultes, qu'ils n'ont plus aucune dimension tragique de l'histoire (pensez une sec à la figure de cul d'Hollande dont le boulot pendant des années fut de servir un café à Pascal Lamy), et parce qu'ils n'ont pas lu Freund et Schmitt, ils se condamnent à ignorer que c'est l'ennemi qui nous désigne, aussi.

Sans parler de la vassalisation des nations européennes dans des guerres impériales anglo-saxonnes ineptes contre des nations orientales et des vagues migratoires massives en provenance de ces mêmes régions ravagées par l'hubris occidentale.

On se rappelle de la salope Allbright, funeste secrétaire d'Etat du pauvre Clinton affirmant que la mort de 500 000 enfants Irakiens, ben ça valait le coup; sans doute qu'aujourdhui, les soldats de l'EI et leurs théoriciens et soutiens bien oecuméniques à mon avis, se réjouissent de la même façon de la mort d'enfants hier soir en France.

Comme disait Montaigne rencontrant des Indiens Brésiliens cannibales à Rouen au mitan du XVIeme siècle,  "A barbare, barbare et demi".

« [Les Cannibales] font des guerres contre les nations qui sont au-delà de leurs montagnes, plus loin sur la terre ferme, guerres où ils vont tous nus, n’ayant d’autres armes que des arcs ou des épées de bois, aiguisées par un bout, à la façon des fers de nos épieux[1]. C’est une chose étonnante que la dureté de leurs combats, car, pour ce qui est des déroutes et de l’effroi, ils ne savent pas ce que c’est. Chacun rapporte, en trophée personnel, la tête de l’ennemi qu’il a tuée et il l’attache à l’entrée de son logis. Après avoir longtemps bien traité leurs prisonniers et avec touts les agréments auxquels ils se peuvent penser, celui qui en est le maître fait une grande assemblée des gens de sa connaissance : il attache une corde à l’un des bras du prisonnier par le bout de laquelle il le tient, éloigné de quelques pas, de peur d’être blessé par lui, et il donne au plus cher de ses amis l’autre bras à tenir de même [façon] ; puis eux deux, en présence de toute l’assemblée, l’assomment à coups d’épée. Cela fait, ils le rôtissent et en mangent en commun ; ils en envoient aussi des morceaux à ceux de leurs amis qui sont absents. Ce n’est pas, comme on pense, pour s’en nourrir, ainsi que faisaient anciennement les Scythes[2] : c’est pour manifester une très grande vengeance. Et pour preuve qu’il en est bien ainsi, [voici un fait] : s’étant aperçu que les Portugais, qui s’étaient alliés à leurs adversaires, usaient contre eux, quand ils les prenaient, d’une autre sorte de mort qui consistait à les enterrer jusqu’à la ceinture et à leur tirer sur le reste du corps force coups de traits[3], puis à les pendre, ils pensèrent que ces gens-ci de l’ancien monde, en hommes qui avaient semé la connaissance de beaucoup de vices dans leur voisinage et qui étaient beaucoup plus grands maîtres qu’eux en toute sorte de méchanceté, n’adoptaient pas sans cause cette sorte de vengeance et qu’elle devait être plus pénible que la leur ; [alors] ils[4] commencèrent à abandonner leur manière ancienne pour suivre celle-ci. Je ne suis pas fâché que nous soulignions l’horreur barbare qu’il y a dans une telle action, mais plutôt du fait que, jugeant bien de leurs fautes, nous soyons si aveugles à l’égard des nôtres. Je pense qu’il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu’à le manger mort[5], à déchirer par des tortures et des supplices[6] un corps ayant encore toute sa sensibilité, à le faire rôtir petit à petit, à le faire mordre et tuer par les chiens et les pourceaux (comme nous l’avons non seulement lu, mais vu de fraîche date, non entre des ennemis anciens, mais entre des voisins et concitoyens et, qui pis est, sous prétexte de piété et de religion) que de le rôtir et manger après qu’il est trépassé. (...)

Nous pouvons donc bien appeler ces hommes barbares eu égard aux règles de la raison, mais non pas eu égard à nous, qui les surpassons en toute sorte de barbarie. »

Montaigne, Essais, chap. 31   « Des cannibales », 1595

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Rochedy se demande si les peuples européens auront les couilles de mener cette guerre -protéiforme- contre les égorgeurs de Daesh, cette "légion arabe de la CIA"*, ou pas.

Je pense que oui. Je pense que les enflures qui trustent le pouvoir depuis la fin des années 60 sont en passe d'être balayées par la vague de chaos ethnique, politique, social, financier, etc, qui ravage ce continent actuellement et que leur vision du monde n'est simplement plus défendable, c'est cuit. Ca sent l'effondrement rapide du village Potemkine; en Grèce, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Scandinavie, c'est le même constat de faillite élitaire et de chaos social. Ca peut pas durer bien longtemps. Rien n'est plus difficile que d'imaginer l'effondrement de son monde et l'avènement d'un autre monde.


podcast

*http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2015/11/la-grande-moquerie.html:

"Erdogan a fait part de sa compassion, c'est gentil à lui... Il n'est cependant un secret pour personne que le sultan soutient à bout de bras Al Qaeda, à qui il a été jusqu'à fournir du sarin, et surtout l'Etat Islamique, ce qu'a reconnu le vice-président US Biden l'année dernière. Pour continuer à alimenter Daech en armes, Ankara est même prêt à faire la guerre aux Kurdes, ce qui ne semble absolument pas gêner l'Occident prêt à toutes les compromissions. Mais après tout, n'est-ce pas Fabius qui déclarait qu'Al Nosra (= Al Qaeda en Syrie) faisait "du bon boulot" ?

L'Arabie saoudite et le Qatar se sont fendus d'un communiqué pour déplorer les attaques de Paris. On aimerait qu'ils déplorent également les milliards de pétrodollars qu'ils déversent chaque année pour financer des milliers d'écoles coraniques dans le monde promouvant leur vision fondamentaliste de l'islam, véritables usines à terroristes. On aimerait qu'ils déplorent le fait d'avoir, après Al Qaeda dans les années 80, une nouvelle fois aidé et armé un monstre - Daech - censé casser l'arc chiite que leur mentalité moyenâgeuse et sectaire craignait plus que tout. Secret de polichinelle éventé par Biden encore, ou par le général Clarke, gens peu suspects de "conspirationnisme". Cela n'empêche pourtant pas nos dirigeants d'aller se vautrer dans les ors des palais saoudiens pour signer des contrats.

Quant à Merkel et son pathétique "nous mènerons le combat ensemble", qu'elle nous explique déjà comment a pu lui venir l'idée abracadabrante de vouloir, pour les beaux yeux du patronat allemand à la recherche de main d'oeuvre bon marché, ouvrir l'Europe à des millions de réfugiés parmi lesquels s'étaient évidemment infiltrés des terroristes, comme le répétaient les services de renseignement. L'un des tueurs de vendredi avait un passeport syrien... Combien d'autres dans des cellules dormantes ?"

03/07/2016

mao!

RIP

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02/07/2016

les dindons du dindon..

 

"L'info a été soigneusement cachée par les médias grand public, et pour cause : il est difficile de dire s'il faut en rire ou en pleurer...

A peine les Britanniques font-ils leurs valises que les lumineux eurocrates reprennent les négociations sur l'adhésion... de la Turquie ! Sont-ils donc complètement bourrés, masochistes ? Ne comprennent-ils vraiment rien à rien ? Rarement dans l'histoire et dans le monde aura-t-on vu des dirigeants aussi - désolé, il n'y a pas d'autre mot - nullissimes.

Il est vrai que l'Union Ectoplasmique se retrouve prisonnière du piège dans lequel elle s'est elle-même enfermée :

  • que Bruxelles continue de préparer l'adhésion de la Turquie et c'est la révolte généralisée contre l'UE. La cote de popularité de la Turquie dans la population européenne est encore plus basse que celle de Hollande en France, c'est dire. Si Bruxelles passe outre, il n'est pas difficile de prévoir des mouvements de masse, peut-être violents, tandis que le soutien à l'UE s'effondrera.
  • que Bruxelles renonce et Erdogan aura la possibilité de lâcher des centaines de milliers de réfugiés sur le Vieux continent, dont les terroristes daéchiques qu'il contrôle et avec lesquels il fait chanter les europloucs. Et le sultan ne s'en privera sans doute pas, qui a un mépris incommensurable pour l'Europe - voir la une du journal pro-gouvernemental Akit au lendemain du Brexit : "L'union des croisés s'écroule". Là aussi, c'est à terme la disparition de l'UE.

Le choix pour les dirigeants européens se résume à : comment voulez-vous mourir ?

Mais tiendront-ils jusque là ? Selon un sondage continental, huit pays veulent maintenant leur propre référendum (ce qui ne veut toutefois pas forcément dire que les huit souhaitent en sortir) :

Suicide en direct

Même Soros, sans doute dépité d'avoir perdu des milliards, s'y met et prédit la mort dans l'âme la fin de l'Union Européenne. Ses paroles valent de l'or : "Le scénario catastrophe [Brexit, ndlr] s'est matérialisé, rendant la désintégration de l'EU pratiquement irréversible. Elle se dirige vers une désintégration désordonnée qui laissera l'Europe dans un état pire que si l'UE n'avait jamais existé".

Pour la seule fois de ma vie, je suis d'accord avec Soros (ça se fête !) : le réel rattrape cette construction artificielle et passéiste. Le compte à rebours est commencé. Il peut durer longtemps encore, le système peut s'arc-bouter, mais la fin semble inéluctable, Turquie ou pas.

En parlant du sultan, il n'aura échappé à personne qu'il a enfin ravalé sa fierté et présenté, la queue entre les jambes, ses excuses à la Russie pour l'incident du 24 novembre. On pressentait déjà un petit quelque chose hier lorsqu'on a appris que la justice turque rouvrait le dossierd'inculpation d'Alpharslan Celik, accusé d'avoir tué le pilote russe.

Il est vrai que l'aventurisme d'Erdogan a placé son pays dans une situation assez lamentable : isolé d'à peu près tout le monde, en quasi guerre civile, économiquement en chute libre. Désespéré, le sultan veut maintenant réparer les pots cassés, même si c'est sans espoir de retour à la case départ : ce qui est perdu est perdu et Moscou ne renoncera pas à soutenir les Kurdes syriens ni à ses S400 en Syrie.

Les médias russes ont beau jeu de moquer la reddition en rase campagne d'un Erdogan soudain mielleux à souhait après des mois de coups de menton. Ce qui nous intéresse ici, c'est évidemment la réaction du Kremlin. Poutine et son entourage doivent en ce moment peser le pour et le contre.

On se rappelle que les Russes avaient exigé des excuses publiques ET des compensations. Les Turcs ont-ils accédé à certaines demandes secrètes, comme par exemple l'arrêt partiel du soutien aux djihadistes d'Alep ? Rien n'est sûr dans ce théâtre d'ombres, mais cela pourrait peut-être expliquer pourquoi l'actuelle offensive syro-russe sur Alep se fait curieusement dans le silence généralisé alors que la précédente opération soulevait l'indignation des médias officiels turcs (et occidentaux).

Erdogan n'est plus vraiment en état d'exiger quoi que ce soit. Il tombe de Charybde en Scylla depuis quatre ans et tente de se raccrocher à n'importe quelle branche. Son seul atout reste son levier de pression sur l'UE. Ce que nous annoncions il y a six mois se vérifie pleinement. Le sultan est le dindon de la farce syrienne ; les Européens sont les dindons du dindon." Chroniques du grand jeu