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31/05/2020

land of plenty

 

USA • Sauvons les pauvres milliardaires!


À en croire le rapport publié par Forbes le 7 avril dernier, les milliardaires yankees avaient de quoi se faire du souci puisqu’avec l’arrivée du virus leur fortune globale avait chuté en passant de 3 111 milliards à 2 947 milliards par rapport à 2019. Entre-temps les nababs ont su rebondir et sortir la tête de l’eau en enregistrant à fin mai de nouveaux gains appréciables qui compensent largement leurs pertes du début de la pandémie. À eux seuls, le patron d’Amazon Jeff Bezos et celui de Facebook Mark Zuckerberg ont vu à ce jour leur montagne de blé gonfler de 63 milliards depuis le 18 mars. Sur son site inequality.org, l’Institute for Policy Studies basé à Washington résume ainsi la situation:
«Pendant la pandémie, la fortune des milliardaires US a pris du coffre alors que dans le même temps, ceux qui souffraient, affrontaient la misère ou perdaient la vie se comptaient en millions. On voit là un indicateur monstrueux des inégalités qui caractérisent la société étatsunienne. Trois chiffres importants permettent de mieux appréhender ces temps de pandémie et leur caractère inégalitaire: 100, 40 et 485. À ce jour, plus de cent mille personnes sont mortes du Covid 19. Depuis le 18 mars, ce ne sont pas moins de 40 millions de personnes qui se sont inscrites au chômage, selon le Bureau of Labor Statistics. Ce dernier chiffre n’inclut pas les millions qui ont eu recours à l’aide accordée aux travailleurs indépendants. Dans ce nombre, ils sont aussi des millions à avoir perdu la couverture maladie, liée à leur emploi. Pendant ces mêmes dix semaines qui séparent le 18 mars du 28 mai, la fortune des milliardaires yankees s’est accrue de 485 milliards, soit presque 500 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 16,5 pour cent. Les États-Unis comptent ainsi 16 milliardaires de plus qu’il y a dix semaines».


Dans son éditorial du New York Times, intitulé «Des miettes pour les pauvres et une aubaine pour les riches», NicholasKristof attribue une part de ce regain de fortune pour les plus friqués à la «compassion» que le Président Trump et ses alliés au Congrès ont éprouvée à l’égard des «zillionnaires» (3). En même temps qu’ils restreignaient l’octroi des bons d’achat de vivres - les fameux food stamps - aux plus démunis, ils accordaient une enveloppe de secours de 135 milliards de dollars - vous avez bien lu: 135 milliards - aux riches investisseurs immobiliers. Une collègue de Kristof, Jesse Drucker, note que Trump lui-même, ainsi que son gendre Jared Kushner, pourraient aussi profiter des largesses accordées par l’État fédéral aux sinistrés de la pandémie. Charité bien ordonnée commence par soi-même!
J.-M. Bovy/29.05.2020/ Antipresse

26/05/2020

l'abyme se repeuple

COVID-19/ Un grand scientifique américain dénonce les mensonges de Moderna, le labo financé par Bill Gates

Quand une «fake news» mène à une guerre - Le Soir Plus

25/05/2020

autonomie

 

D'un correspondant sur un forum autonomie/survivalisme.

"J'ai 41 ans et depuis 2002 (parution de l'avenir climatique de JM Jancovici), j'agis au quotidien vers une forme de transition.

J'ai changé de métier, je suis passé de professeur de karaté à producteur de légumes biologiques en réintégrant le travail avec des chevaux fjords.

Autant le dire tout de suite, je n'ai absolument pas réussi à faire sans les tracteurs.

Sur ma modeste ferme de 7 ha, cohabitent trois chevaux (une jument de 18 ans, un hongre de 13 ans, un étalon de 6 ans) et aussi 1 fourgon Mercedes de 1996, une ax PTT de 1996, 2 Massey Ferguson de 1967 et deux tracteurs Renault de 1970 de 46 chevaux.

Les chevaux réalisent un peu plus de la moitié des travaux du sol et aussi me permettent de vendre l'été sur un marché à 10 km de chez moi.

Par conséquent, j'ai une expérience large de tout ce qui nous attend.

Et en disant cela, je fais une critique fondamentale à ce que je lis sur ce groupe mais globalement aussi sur la plupart des tenants d'un discours de transition.

Cette critique est la suivante : je n'ai jamais senti que la transition vers la traction animale était la priorité dans vos proses. Or, c'est bien la première énergie renouvelable dont on aura besoin car c'est cette énergie qui nous permettra de nous nourrir !

J'ai en horreur le mot permaculture. Ce mot ne veut rien dire et pourtant il est scandé par tout le monde. Ce mot, par les petits systèmes jardiniers qu'il propose n'est en rien une solution par rapport à reconstruire une agriculture, un corps social autour de l'usage des chevaux.

Même si pour beaucoup, je suis un exemple dans la permaculture, je ne suis pas permaculteur ! Je suis producteur de légumes biologiques et utilisateur en transition de la force animale avec des outils modernes. C'est forcément plus long que d'écrire permaculteur, mais c'est plus réaliste.

Récemment, j'ai entendu JM Jancovici dire à propos de l'agriculture qu'il était difficile aujourd'hui de concurrencer le travail des machines. En terme énergétique, c'est parfaitement vrai. Mais en terme économique, c'est discutable.

Dans le cas du maraîchage bio sur des petites surfaces comme ma ferme, je n'ai pas accès aux machines qui permettent le travail mécanisé dans les fermes spécialisée. Je ne pourrais jamais me payer un tracteur neuf (25000 euros). Par contre avec des outils simples adaptés au maraîchage comme ce que propose l'association Prommata en Ariège, on peut faire une grosse partie du boulot avec des animaux et en plus avec un meilleur travail qualitatif.

Alors oui, il faut commencer à se confronter au risque qui pèse sur nos sociétés, à savoir qu'en cas de rupture du flux de pétrole, notre appareil Agro industriel n'a pas de plan B. Il va s'arrêter net et ce sera la famine.

Ce qui caractérise le plus mon discours, ma pensée, ces dernières années, c'est mon sentiment de solitude. Pourquoi suis je le seul en Loire Atlantique à agir ainsi ? Pourquoi mes collègues sont en Aude, en Ariège ou carrément aux USA dans le Vermont ou en Pennsylvanie ?

La France a pourtant une grande tradition du cheval. On peut y trouver d'excellents colliers, et du matériel pour la vigne ou le maraîchage.

Mais je vois poindre à l'horizon le problème crucial du cheptel des animaux aptes au travail.

Oubliez les trotteurs des courses hippiques. Totalement inutile dans le monde de demain.

Ce qu'il nous faut, ceux sont des chevaux comme les fjords, haphinger, ou merens.

Or ces chevaux ont de moins en moins de naissance. Moins de 100 pour les fjords en France. A peine 500 à l'échelle de l'Europe, avec le gros de l'effectif en Pologne.

Comment peut on préparer une transition vers la force animale si on ne commence pas à multiplier nos animaux massivement ?

Il faut d'urgence créer des débouchés pour les éleveurs. Ça ne peut être qu'une politique menée à fond au niveau national pour garantir notre sécurité alimentaire.

Voilà, j'espère que vous comprenez mon désarroi de voir ce monde vivre sans la moindre assurance d'assurer le minimum d'énergie vitale à tout le monde : la nourriture."

19/05/2020

anatomie du chaos N+1

Description:  machintoch hd:Users:Laosine:Desktop:reserve-mondiale-Svalbard.jpg

 

(...) Par conséquent, l’on peut légitimement se demander si le confinement total n’a pas pour objectif de détruire l’économie. Car ce qu’on appelle « effondrement économique » est au fond la destruction de l’économie réelle par l’économie fictive, la finance spéculative, dont les tenants contrôlent la politique économique de nombre de pays occidentaux.

Cet « effondrement » est une étape dans le processus de domination des sociétés par le système bancaire. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, sinon l’évolution technique, mais le principe reste le même. Depuis sa naissance dans la Haute Antiquité, la pratique du prêt à intérêt a pour conséquence ultime et objectif non avoué la réduction à l’esclavage, plus précisément au péonage, du paysan, de sa famille, et par suite du peuple laborieux[xvi].

Cette pandémie, ou plutôt les politiques de confinement mises en œuvre en Occident pour y « répondre » – à quelques exceptions près – précèdent surtout une spoliation massive des peuples qui aura pour conséquence leur réduction en esclavage s’il n’y a aucun sursaut de leur part.

Le confinement total est un moyen d’achever le processus d’appauvrissement des classes moyennes et des ouvriers occidentaux que le libre-échangisme mondialisé a bien entamé. Le libre-échange a détruit une partie de l’industrie occidentale – qui a été délocalisée en Asie – et fait pression sur les salaires ; ce système a provoqué un surendettement des particuliers et des États, notamment aux USA[xvii]Et les étapes de ce processus sont bien connues : la déréglementation bancaire et financière en 1980 avec le Depository Institutions Deregulation and Monetary Control act qui fut suivi en 1999 par le Gramm-Leach-Bliley Act abolissant le Glass-Steagall Act (établi en 1933) qui séparait les banques de dépôt et les banques d’investissement.

(...) C’est ce qu’appelait Karl Marx le rançonnage des États. Un système de spoliation qu’il avait bien décrit :

« L’endettement de l’État était d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C’était précisément le déficit de l’État, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. À la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion de dévaliser le public qui place ses capitaux en reste sur l’Etat, au moyen d’opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés.

En général, l’instabilité du crédit public et la connaissance des secrets d’État permettaient aux banquiers, ainsi qu’à leurs affiliés dans les Chambres et sur le trône, de provoquer dans le cours des valeurs publiques des fluctuations insolites et brusques dont le résultat constant ne pouvait être que la ruine d’une masse de petits capitalistes et l’enrichissement fabuleusement rapide des grands spéculateurs.

Pendant que l’aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l’État, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l’opinion publique par la force des faits et par la presse, dans toutes les sphères, depuis la cour jusqu’au café borgne se reproduisait la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s’enrichir, non point par la production, mais par l’escamotage de la richesse d’autrui déjà existante… »[xxix]

Selon toute vraisemblance, le coronavirus sera le moyen, pour « l’aristocratie financière », de spolier la bourgeoisie. Cette bourgeoisie qui s’imagine appartenir à la classe qui organise son appauvrissement.

Quant aux classes sociales les plus basses, le projet, comme je l’ai dit précédemment, c’est leur réduction en esclavage. La destruction des PME et de l’emploi, compensé par un revenu universel minimum pour noyer la population et lui maintenir juste le nez en dehors de l’eau afin de prévenir sa révolte.

(...) Dans le même temps et en toute logique, le gouvernement français a profité de l’état d’urgence sanitaire qu’il a instauré pour « assouplir » (détruire) le code du travail[xxxvi].

Or, il existe une solution simple et efficace, qui est pratiquée depuis l’Antiquité : l’annulation de la dette – suivie d’une reprise de contrôle de la création monétaire et le retour de l’emprunt à la banque centrale, et non plus sur les marchés. Une éventualité que craignent les banquiers. À ce sujet, leur représentante, Christine Lagarde, aujourd’hui présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a répondu, lors d’une interview le 9 avril dernier sur France Inter, à l’idée d’une annulation globale des dettes contractées par les États de la zone euro durant la pandémie du coronavirus : « Ça me paraît totalement impensable… il faudra dans le temps, progressivement, procéder au remboursement des dettes et se remettre dans une pente plus stable et plus propice au bon équilibre des finances publiques… »[xxxvii]

Rappelons à Madame Lagarde que lors de la crise financière de 2008, les banques, fautives, ont été sauvées par les États. Parmi eux, l’État français, Nicolas Sarkozy à sa tête, a renfloué les banques avec l’argent du contribuable, et sans aucune contrepartie[xxxviii].

(..) L’idée de confinement totale est venue du très influent épidémiologiste britannique, Neil Ferguson. Il est au cœur du système globaliste : conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l’Union européenne, de la Banque mondiale et de plusieurs gouvernements, dont le gouvernement britannique.

J’en profite au passage pour indiquer qu’une enquête menée sur l’OMS en 2016 par les journalistes Jutta Pinzler et Tatjan Mischke pour la chaîne allemande NDR a révélé que l’Organisation mondiale de la Santé est sous le contrôle de Bill Gates, des multinationales pharmaceutiques, et des puissances anglo-américaines[xlii]. Ce reportage a été diffusé le 4 avril 2017 par la chaîne franco-allemande ARTE sous le titre « L’OMS dans les griffes des lobbies »[xliii].

(...) Voici ce qu’écrivait précisément Jacques ATTALI, le 3 mai 2009, dans la foulée du déclenchement de l’épidémie de Grippe A (H1N1) et quelques mois après le krach financier d’octobre 2008, dans sa rubrique du magazine L’Express :

« L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique.

La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes.  »[li]

(...) Mais la pandémie n’est pas la seule catastrophe prévue/attendue/provoquée par l’oligarchie pour faire accoucher, dans la douleur, du gouvernement mondial.

Jacques ATTALI, toujours, lors d’une interview en septembre 2015, faisait part de sa vision des développements à moyen terme. Il ne s’agit en réalité, pas tant de sa vision personnelle, que de l’agenda de l’oligarchie qu’il représente : 

« Je pense que l’Europe va devenir un ensemble fédéral avec une zone restreinte à 20 pays environ, avec un parlement, un gouvernement, une armée, un président de l’Eurozone…

Toutes les crises récentes ont entraîné des progrès vers le fédéralisme. Celle de 2008 a accouché de l’Union bancaire. La crise grecque a fait naître le MES (mécanisme européen de stabilité) avec une force de frappe financière de 500 milliards… La crise des réfugiés va entraîner le renforcement d’un outil jusqu’ici méconnu, Frontex, qui va devenir la police commune des pays européens…

La dépression (économique) est aujourd’hui masquée par les banques centrales qui déversent des milliards sur les marchés. Mais c’est de l’argent imaginaire. Les gouverneurs des banques centrales sont des Madoff qui ne vont pas en prison. Je ne leur reproche rien car ils laissent théoriquement le temps aux hommes politiques de créer un État de droit planétaire.

Je confirme les cinq étapes que j’avais décrites dans « Brève Histoire d’avenir» : déclin de l’empire américain, tentative ratée des autres gouvernements de s’unir pour gouverner le monde, gouvernement du monde par les marchésguerre mondiale et enfin état de droit mondial. Nous sommes à la fin de la deuxième étape. À ce stade on court droit vers une guerre mondiale en 2035. Mais on peut toujours l’éviter. »[lix]

(...) Si mon modèle d’analyse prospectiviste est efficient et mon concept « coronavirus : accélérateur historique » valide, nous verrons en France, comme dans le reste du monde, une accélération des processus en cours depuis quelques années (je renvoie à mon ouvrage Du Brexit aux Gilets jaunes).

Parmi ces processus, il y a la destruction de la classe moyenne, que le géographe Christophe Guilluy a décrite dans son ouvrage No Society. La fin de la classe moyenne occidentale (2018). C’est ce qui explique le comportement de la finance internationale, que j’ai exposé plus haut, vis-à-vis des épargnants (appartenant à la classe moyenne et à la bourgeoisie) et la déconstruction d’une partie du code du travail et des acquis sociaux par le gouvernement français qui profite de « l’état d’urgence sanitaire »[lxxxiii]. Politique d’appauvrissement volontaire du peuple français (les patrons de PME comme les employés, les ouvriers etc…) par la mise à l’arrêt, par le confinement, de l’économie nationale au prétexte de la lutte contre la pandémie.

Alors que, en plein coronavirus, l’Agence régionale de santé (ARS) confirme la suppression de 600 postes à l’hôpital de Nancy[lxxxiv], le Ministère de l’Intérieur a publié un appel d’offre (le 3 mars 2020) d’un montant de 3 642 864 euros pour l’achat de gaz lacrymogène[lxxxv], suivi d’un autre appel d’offre (le 12 avril 2020), toujours du Ministère de l’Intérieur, d’un montant de quatre millions d’euros pour l’achat de plusieurs centaines de drones destinés à la surveillance de la population[lxxxvi].

Il ne s’agit plus là d’un simple « flash totalitaire » (pour reprendre le concept d’un historien et démographe médiatique qui analysait l’épisode « Charlie »[lxxxvii]) mais d’une volonté de l’oligarchie, via sa courroie de transmission, le gouvernement de Macron, de détruire et soumettre la société tout entière à une dictature bancaire.

Y Hindi/strategika

16/05/2020

fakes news

Trente ans après la répression de Tiananmen, comment la photo de ...

 

(...) Prenons, par exemple, le massacre de la place Tian’anmen, qui, chaque 4 juin, fait toujours l’objet d’une vague annuelle de condamnations sévères dans les pages d’actualités et d’opinion de nos principaux journaux nationaux. Je n’avais jamais douté de ces faits à l’origine, mais il y a un an ou deux, je suis tombé sur un court article du journaliste Jay Matthews intitulé « Le mythe de Tian’anmen » qui a complètement bouleversé cette réalité apparente.

Selon Matthews, le tristement célèbre massacre ne s’est probablement jamais produit, et n’était qu’un artefact médiatique produit par des journalistes occidentaux confus et une propagande malhonnête, une croyance erronée qui avait rapidement été intégrée dans notre histoire médiatique standard, répétée à l’infini par tant de journalistes ignorants qu’ils ont tous finalement cru que c’était vrai. Au lieu de cela, pour rester aussi près que possible des faits, les étudiants protestataires avaient tous quitté la place Tiananmen pacifiquement, tout comme le gouvernement chinois l’avait toujours dit. En effet, des journaux de premier plan tels que le New York Times et le Washington Post ont parfois reconnu ces faits au fil des années, mais ont généralement enfoui ces maigres reconnaissances si profondément dans leurs histoires que peu de personnes l’ont jamais remarqué. Pendant ce temps, la plupart des médias grand public avaient gobé le canular.

Matthews lui-même était chef du bureau du Washington Post à Pékin, couvrant personnellement les manifestations à l’époque, et son article a été publié dans la Columbia Journalism Review, le site US le plus prestigieux pour la critique des médias. Cette analyse, faisant autorité, contenait des conclusions explosives qui furent publiées pour la première fois en 1998, et je trouve difficile de croire que de nombreux journalistes ou rédacteurs couvrant la Chine sont restés ignorants de ces informations, mais l’impact a été absolument nul. Pendant plus de vingt ans, pratiquement tous les comptes rendus des médias grand public que j’ai lus ont continué à promouvoir le canular du massacre de la place Tian’anmen, généralement implicitement, mais parfois explicitement.

Encore plus remarquables ont été les découvertes que j’ai faites concernant notre bombardement soi-disant accidentel de l’ambassade de Chine en Serbie, en 1999. Peu de temps après le lancement de ce site web, j’ai intégré l’ancien contributeur d’Asia Times Peter Lee en tant que chroniqueur, incorporant les archives de son blog China Matters qui s’étalaient sur une décennie. Il a rapidement publié un article sur le bombardement de l’ambassade de Belgrade, représentant une compilation de documents déjà contenus dans une demi-douzaine d’articles qu’il avait écrits à ce sujet à partir de 2007. À ma grande surprise, il a fourni de nombreuses preuves convaincantes que l’attaque américaine contre l’ambassade de Chine avait bien été délibérée, comme la Chine l’avait toujours prétendu.

Selon Lee, Pékin avait autorisé son ambassade comme site de sécurisation des installations de transmission radio de l’armée serbe, dont le réseau de communication était la principale cible des frappes aériennes de l’OTAN. Pendant ce temps, les défenses aériennes serbes avaient abattu un chasseur américain avancé F-117A, dont la technologie était un secret militaire américain crucial. Des portions de cette épave extrêmement précieuse ont été soigneusement rassemblées par les Serbes reconnaissants, qui les ont livrées aux Chinois pour un stockage temporaire à leur ambassade avant de les transférer chez eux. Cette acquisition technologique vitale a ensuite permis à la Chine de déployer son propre chasseur furtif J20 au début de 2011, beaucoup plus tôt que les analystes militaires américains ne l’avaient cru possible.

Sur la base de cette analyse, Lee a fait valoir que l’ambassade de Chine avait été attaquée afin de détruire les installations militaires serbes de retransmission qui s’y trouvaient, tout en punissant les Chinois pour avoir autorisé une telle utilisation. Il y avait également des rumeurs répandues en Chine selon lesquelles un autre motif avait été la tentative infructueuse de détruire les débris de l’avion furtif stockés à l’intérieur. Des témoignages ultérieurs du Congrès ont révélé que parmi les centaines de frappes aériennes de l’OTAN, l’attaque contre l’ambassade de Chine était la seule directement demandée par la CIA, un détail hautement suspect. (...)

Je pense que nous pouvons dire avec certitude que l’arrestation de Lieber par le FBI a un rapport avec l’épidémie de coronavirus, mais à part cela, le reste n’est que de la spéculation. Ceux qui accusent maintenant la Chine d’avoir créé le coronavirus pourraient certainement suggérer que nos agences de renseignement ont découvert que le professeur de Harvard avait été personnellement impliqué dans cette recherche. Mais je pense qu’une possibilité beaucoup plus probable est que Lieber a commencé à se demander si l’épidémie en Chine pourrait ne pas être le résultat d’une attaque de guerre biologique américaine, et était peut-être un peu trop libre d’exprimer ses soupçons, attirant ainsi la colère de l‘establishment de notre sécurité nationale. Infliger un traitement aussi sévère à un scientifique de haut niveau de Harvard intimiderait grandement tous ses collègues, moins en vue, qui maintenant réfléchiraient sûrement à deux fois avant d’aborder certaines théories controversées avec n’importe quel journaliste.

(...) Bien que l’auteur ait souligné le manque de preuves tangibles, il a déclaré que son expérience l’avait conduit à soupçonner fortement que l’épidémie de coronavirus était en effet une attaque de guerre biologique américaine contre la Chine, probablement menée par des agents arrivés dans ce pays sous le couvert des Jeux militaires organisés à Wuhan fin octobre, le genre d’opérations de sabotage que nos agences de renseignement avaient parfois entreprises ailleurs. Un point important qu’il a fait valoir est qu’une forte létalité est souvent contre-productive pour une arme biologique, car affaiblir ou hospitaliser un grand nombre de personnes impose des coûts économiques beaucoup plus élevés à un pays qu’un agent biologique qui inflige simplement un nombre égal de décès. Selon lui, «une maladie à transmissibilité élevée et à faible létalité est parfaite pour ruiner une économie», suggérant que les caractéristiques apparentes du coronavirus étaient presque optimales à cet égard. Les personnes intéressées devraient lire son analyse et juger par elles-mêmes de sa crédibilité et de son pouvoir de persuasion.

Il apparaît donc que des éléments de la Defense Intelligence Agency étaient au courant de l’épidémie virale meurtrière à Wuhan plus d’un mois avant tout responsable du gouvernement chinois lui-même. À moins que nos agences de renseignement n’aient été les pionnières de la technologie de la précognition, je pense que cela est peut-être arrivé pour la même raison que les pyromanes ont la connaissance la plus précoce des incendies à venir.

Saker

on est jamais déçu avec Unz..

11/05/2020

un 11/09 biologique?

Le mystère et le magnétisme du « Falling Man », quinze ans après ...

 

" (...) Cette chaîne d’événements rouvre, encore une fois, une énorme boîte de Pandore. Nous avons l’Event 201 tout à fait opportun ; la relation chaleureuse entre la Fondation Bill et Melinda Gates et l’OMS, ainsi que le Word Economic Forum et la galaxie Johns Hopkins à Baltimore, y compris la Bloomberg School of Public Health ; la combinaison ID2020 ID numérique / vaccin ;  Dark Winter – qui a simulé une bio-attaque de la variole contre les États-Unis, avant que l’attaque à l’anthrax de 2001 soit imputée à l’Irak ; des sénateurs américains se débarrassant massivement de leurs actions en bourse après un briefing du CDC ; plus de 1 300 PDG abandonnant leurs perchoirs confortables en 2019, «anticipant» l’effondrement total du marché ; la Fed versait déjà de l’argent par hélicoptère en septembre 2019 dans le cadre du QE4.

Et puis, validant le rapport d‘ABC News, Israël entre en scène. Les Services de renseignement israéliens confirment que les États-Unis les ont effectivement avertis en novembre d’une pandémie potentiellement catastrophique à Wuhan – encore une fois : comment pourraient-ils le savoir la deuxième semaine de novembre, alors qu’on n’était qu’au début du jeu ? [Avant que les chinois n’identifient le virus plusieurs mois après, NdT]. Et les alliés de l’OTAN ont également été avertis en novembre.

Le bilan de tout cela est explosif : l’administration Trump ainsi que le CDC ont été prévenus pas moins de quatre mois avant – de novembre à mars, pour se préparer correctement à affronter le virus qui frappe les États-Unis, et ils n’ont rien fait. Tout le récit « La Chine est une sorcière ! » est démystifié.

De plus, la divulgation israélienne étaye ce qui n’est rien de moins qu’extraordinaire : les renseignements américains connaissaient déjà le virus Sars-Cov-2 environ un mois avant les premiers cas confirmés détectés par des médecins dans un hôpital de Wuhan. Vous pouvez parler d’intervention divine.

Cela n’aurait pu se produire que si les renseignements américains étaient au courant, à coup sûr, d’une chaîne d’événements antérieurs qui conduirait nécessairement à la «mystérieuse épidémie» à Wuhan. Et pas seulement cela : ils savaient exactement où chercher. Pas en Mongolie intérieure, ni à Pékin, ni dans la province du Guangdong.

La question ne sera jamais assez répétée dans son intégralité :

"comment les renseignements américains auraient-ils pu connaître une contagion un mois avant que les médecins chinois ne détectent un virus inconnu ?"

Mike  Pompeo – «Nous mentons, nous trichons, nous volons» – a peut-être vendu la mèche quand il a dit, publiquement, que la Covid-19 était un «exercice en direct». En plus des informations d’ABC News et d’Israël, la seule conclusion logique possible est que le Pentagone – et la CIA – savaient à l’avance qu’une pandémie était inévitable.

Voilà le pistolet fumant. Et maintenant, le poids total du gouvernement américain couvre tout, en blâmant proactivement, et rétroactivement, la Chine."

Saker French Pepe Escobar

10/05/2020

anatamie du chaos n+1




Michel enfonce le clou:

- désastre sanitaire en Occident, des dizaines de milliers de morts auraient pu être évitées, 

- désastre politique de la techno structure/techno sphère politique gangrenée par la logique comptable, la corruption, l'arrogance et le mépris de classe,

- désastres social et humain à venir consécutifs au pire effondrement économique depuis la WW2 en Europe, 

- désastre anthropologique d'un monde devenu aveugle à la souffrance des plus démunis, détruisant le vivant et toutes les structures de sens nécessaires à sa propre survie.

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" (...) Les cas confirmés de nouveaux coronavirus sont moins de 3 147 626 dans le monde, soit 0,04 % de la population mondiale. Cela correspond à peine à une toux et un éternuement. Avec la propagation de ce virus dans le monde, l’augmentation du nombre de cas a ralenti, mais le nombre de cas confirmés pourrait encore doubler, voire tripler, ce qui représente jusqu’à trois toux et trois éternuements. Mais c’est alors que l’Organisation mondiale de la santé entre en jeu. L’OMS utilise gratuitement des appellations telles que « monde » et « santé », mais elle est en fait une entité semi-privée, richement financée par Bill Gates et Big Pharma, qui est détenue par une poignée d’entités oligarchiques très proches les unes des autres, dont Vanguard, BlackRock, Capital Group, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Northern Trust et State Street, qui à leur tour se possèdent mutuellement de diverses manières alambiquées. La principale fonction de l’OMS est d’effrayer les gens pour qu’ils se fassent vacciner et acceptent des régimes médicamenteux coûteux (dont au moins la moitié ne servent à rien), canalisant ainsi les ressources vers les grandes entreprises pharmaceutiques. "

" (...) Comme je l’ai écrit dans mon livre « Réduire la Technosphere« , « La raison de prolonger la vie le plus longtemps possible, aussi peu logique soit-elle, se trouve dans la téléologie abstraite du contrôle total. La contrainte de la technosphère est de tout contrôler. Il est inacceptable pour elle que les personnes âgées décident seules du moment de leur mort. La mort ne peut pas être laissée à un jugement subjectif, elle doit être le résultat objectif d’un processus technique et mesurable ». Dans ce livre, j’ai défini la technosphère comme « … une intelligence mondiale émergente qui déteste toutes les formes de vie, aime la physique et la chimie, déteste tout ce qu’elle ne peut pas dominer ou contrôler, est capable d’utiliser les humains à ses propres fins, mais est tout à fait prête à les tuer quand ils ne sont plus nécessaires ou quand ils se mettent en travers de son chemin, ce qu’elle peut facilement faire parce que ses technologies les plus avancées et les plus efficaces sont ses technologies de mise à mort – armes conventionnelles, nucléaires et chimiques ; guerre bactériologique ; et technologies politiques qui envoient les gens au combat ».

« (...) Du point de vue de la technosphère, la biosphère est simplement là pour lui fournir des ressources et des services. Son point de vue sur la biosphère démontre le déficit mental frappant de la technosphère : elle est incapable de voir les limites. Tant qu’elle ne les rencontre pas, elle ne peut pas les voir, et suppose que les ressources naturelles sont infinies. Et lorsqu’elle se heurte à ces limites, elle traite invariablement le problème comme un problème financier. Par exemple, lorsque les prix du pétrole ont augmenté, on a automatiquement supposé que le problème n’avait rien à voir avec l’épuisement des ressources mais qu’il était entièrement dû au manque d’investissement dans l’industrie pétrolière. Certes, l’augmentation des investissements a finalement entraîné une augmentation de la production et un marché pétrolier saturé, mais le fait que l’augmentation des investissements soit devenue nécessaire avait tout à voir avec l’épuisement des ressources : les ressources qui pouvaient être produites le moins cher ont été les premières à s’épuiser. De plus, l’effet de l’augmentation des investissements est temporaire ; comme la rouille, l’épuisement des ressources ne dort jamais, et à un moment donné, le niveau des dépenses nécessaires pour maintenir la production devient incroyablement élevé »."

Orlov/Saker

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Bonus: qui finance l'OMS?

" (...) En 2016, ceux qui ont donné le plus à l'OMS sur une base volontaire sont les Etats-Unis (plus de 310 millions de francs), la fondation Bill & Melinda Gates (280 millions), puis la Grande-Bretagne (près de 140 millions de francs).

En quatrième position se trouve GAVI Alliance  (près de 55 millions de francs), dont le principal financeur est la Fondation Bill & Melinda Gates. Suivent avec plus de 50 millions de francs de dons: le Japon, le National philantropic trust et le Rotary International. Cette dernière association est également financée en partie par la Fondation Bill & Melinda Gates.

Sur les trois dernières marches du top 10 figurent, avec près de 50 millions de dons, la Commission européenne, le Fonds central d'intervention d'urgence et l'Allemagne."

https://images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/5eb6f78c3e4546373a25d655/large/image.jpg?v=1

Pic: agent de la technosphère..

wtf?


03/05/2020

anatomie du chaos n+1



01/05/2020

Anatomie du chaos n+1: extinction de gisements anthropologiques

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« (...) Castoriadis écrit en effet ceci : « Le capitalisme n’a pu fonctionner que parce qu’il a hérité d'une série de types anthropologiques qu’il n’a pu créer lui-même : des juges incorruptibles, des fonctionnaires intègres et weberiens, des éducateurs qui se consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont un minimum de conscience professionnelle, etc. Ces types ne surgissent pas et ne peuvent pas surgir d’eux-mêmes, ils ont été crées dans des périodes historiques antérieures, par référence à des valeurs alors consacrées et incontestables : l’honnêteté, le service de l’état, la transmission du savoir, la belle ouvrage, etc. Or nous vivons dans des sociétés où ces valeurs sont, de notoriété publique, devenues dérisoires, où seuls comptent la quantité d’argent que vous avez empoché, peu importe comment,  ou le nombre de fois où vous êtes apparu à la télévision. » D’où l’analyse de Michéa qui soutient que c’est parce que les conditions de l’égoïsme libéral n’étaient pas encore réalisées que le marché a pu conserver, un temps, équilibre et efficacité. Tout comme le mécanisme de la pendule est stabilisé par l’inertie du balancier, la dynamique du libéralisme fut longtemps canalisé par le stock de valeurs et d’habitus constitué dans les sociétés « disciplinaires » antérieures et que lui-même est par nature incapable d’édifier. Ce stock une fois épuisé, l’échange marchand ne connaît plus de frein et sombre dans l’hubris.

Le raisonnement de Castoriadis montre que le libéralisme n’est historiquement viable que si les communautés où son règne est expérimenté sont, sociétalement, suffisamment solides et vivantes pour en contenir les aspects dévastateurs. Cette solidité tient autant à l’enracinement des systèmes de limitations culturelles et symboliques depuis longtemps intériorisés qu’aux régulations politiques d’un Etat qui ne s’était pas encore résolu à n’être qu’une structure d’accompagnement « facilitatrice » des « lois du marché ». C’est ce qui explique, par exemple, que dans la France des années soixante (la France du Général De Gaulle) la « croissance » connaisse un rythme soutenu et génère une augmentation réelle et générale du bien-être, alors que, entre autres données sociologiques très parlantes, le taux de délinquance demeurait à son plancher. La prégnance des anciens modèles comportementaux était encore dominante, et c’est sur cette base qu’ont pu s’accomplir les « trente glorieuses ». Dans les années suivantes, quand s’estompe la préoccupation du collectif et que triomphent les « égos émancipés », promus tant par les doctrinaires libertaires que par les slogans publicitaires, tous ces anticorps commencent à se dissoudre.

La période actuelle constitue pour Michéa l’aboutissement ultime d’une logique libérale désormais sans ailleurs et donc livrée à sa propre démonie. D’un côté l’extension indéfinie de la sphère marchande et, de l’autre la multiplication des conflits nés du relativisme moral. Autant de luttes qui se traduisent par de nouvelles contraintes et l’établissement d’une société de surveillance aux mailles sans cesse plus serrées. »

Pierre Bérard, Eléments, Printemps 2008.

podcast

(photo: fonctionnaires weberiens, music:  Praise Ye Name The Lord - Kiev Seminary Choir)