08/09/2009
eight years old, dude!
23:50 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : the big lebowski
Europe mon amour
L’ancien dissident soviétique Vladimir Boukowsky n’a pas hésité à comparer l’Union Européenne à l’ancienne URSS : « Comme l’Union soviétique, l’Union européenne porte en elle les germes de sa propre perte, déclarait-il récemment. Quand elle s’écroulera, elle laissera derrière elle une immense destruction ». (Alain de Benoist, Junge Freiheit, juin 2008)
C’est sans doute ce que démontre l’extraordinaire vote, passé inaperçu, qui s’est déroulé au parlement de Strasbourg le 21 février 2008, lorsqu’un amendement présenté par Ricard Corbett et Íñigo Méndez de Vigo, qui se bornait à proposer que l’Union européenne « s’engage à respecter le résultat du référendum irlandais », a été rejeté par 499 eurodéputés contre 129. Un Parlement s’engageant démocratiquement à ne pas respecter un vote démocratique, événement stupéfiant, encore jamais vu, qui pourrait d’ores et déjà constituer un bel objet d’étude pour les spécialistes de science politique!
Bon. On pouvait avoir de sérieux doute sur la légitimité démocratique de cette technocratie Bruxelloise, véritable Nouvelle classe politico médiatique, arrogante et toute puissante, mais le scénario Irlandais est définitivement éclairant sur le mépris total de nos élites à l’égard de toute manifestation populaire, fut-ce un vote démocratique, et sur le caractère despotique de cette Union Européenne.
L’Irlande est le seul pays de l’UE que sa constitution oblige à soumettre à référendum la ratification du traité de Lisbonne, adopté partout ailleurs en Europe à la seule initiative des gouvernements ou des parlements –souvent à rebours du verdict des peuples européens, théoriquement souverains. Les Irlandais ont voté NON le 12 juin 2008. Dans toute structure véritablement démocratique, ce seul vote aurait du bloquer le processus de ratification du traité de Lisbonne et entraîner une crise politique débouchant sur la réécriture d’un Traité de Constitution Européenne conforme aux attentes des peuples concernés.
Il n’en est rien.
Non content de mépriser le vote d’un peuple (et d’autres) européen, nos élites organisèrent dans un silence médiatique et politique ahurissant un second vote pour le peuple Irlandais, sommé de dire OUI, cette fois-ci. Finalement, il est assez extraordinaire que pareille forfaiture, illustrant parfaitement le caractère essentiellement anti-démocratique de cette entité supra nationale, ne fasse pas plus de bruit. Pour une raison simple : politiciens, journalistes, faiseurs et relais d’opinions, lobbys, partis politiques et parlementaires sont en grande majorité d’accord là-dessus : les peuples européens sont incapables de penser par eux-mêmes et la priorité des priorités reste d’éviter absolument –sauf, malheureusement en cas d’impératif constitutionnel- de lui donner la parole.
Durant l’année 2008, une étude de l’Observatoire de l’Europe a fait apparaître que le groupe PPE-DE, majoritaire, qui rassemble les partis de centre-droit en Europe (dont l’UMP pour la France) et le groupe PSE (socialistes) ont voté dans le même sens sur 97% des votes finaux par appel nominal (rapports, résolutions) examinés par le Parlement européen. La convergence des votes du PPE et du PSE exprimées en pourcentages était de 97%. Constatant déjà la convergence de leurs politiques au plan national, l’historien progressiste Max Gallo avait un jour résumé ceci en disant qu’ « ils se chamaillent sur le perron pour faire oublier qu’ils se partagent la maison ».
Pour qui veut bien ouvrir les yeux, l’Europe que l’on nous vend aujourd’hui se construit contre les peuples européens, pour le bénéfice d'une minorité et ne dispose d’aucune légitimité démocratique réelle. Une hyperclasse politico médiatique nomade et arrogante a pris le pouvoir et entend, avec la complicité de l’essentiel des relais d’opinions nationaux, le garder, par tous les moyens.
L'histoire n'est pas écrite. Les peuples européens, les européens conscients d'être les héritiers et les courriers d'une civilisation millénaire singulière et précieuse savent bien que celle-ci n'est en rien réductible à ce mall festif continental, ce barnum consumériste et multiculturel, cette Babel totalitaire qui se construit sous nos yeux.
« Et puis, c'est une Europe de la sempiternelle discussion ... et toujours sur des bases économiques et juridiques, comme si l'économie et le droit pouvaient être fondateurs. Vous savez l'importance que j'accorde à la décision, or l'Europe est dirigée par une classe discutante qui sacrifie le destin à la procédure dans un interminable bavardage qui ne parvient guère à surmonter de légitimes différents. Ce refus de la décision est lié au mal qui frappe nos élites ; elles ne croient plus à la grandeur de notre continent ; elles sont gâtées jusqu'à la moelle par la culpabilité dont elles transmettent l'agent létal à l'ensemble des Européens. D'où cette dérive moralisatrice qui transforme l'Europe en tribunal, mais en tribunal impuissant.( …)... Impuissant, car nous prétendons régir la marche du monde vers l'équité, mais nous refusons d'armer le bras de cette prétendue justice. La culpabilité névrotique inhibe l'action. Le problème, c'est que l'Europe est construite par des libéraux et par des socio-démocrates, c'est à dire par des gens qui croient dans l'économie comme instance déterminante. C'est pourquoi la neutralisation du politique est pour ainsi dire inscrite dans son code génétique. » (Julien Freund)
21:54 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : despotisme, europe, irlande, tce
07/09/2009
crétins utiles: vivement l'épuration
Italie : baignade en burkinis pour un parti de gauche
Manifestation en faveur du burkini de la part de députés et sénateurs du PD (Partito Democratico) italien, le parti de la gauche unifiée. Pour protester contre l’arrêté municipal, voté à l’initiative du maire et député de la Lega Nord, Gianluca Buonamo, et interdisant aux femmes musulmanes de porter le burkini dans les piscines et sur les plages publiques de la petite commune de Varallo Sesia, au nord de l’Italie, Magda Negri, sénatrice italienne, ainsi que Sara Paladini, toutes deux vêtues d’un burkini, se sont baignées dans les eaux de la rivière Sesia sous le “Ponte Vecchio” à l’entrée de la ville en compagnie de plusieurs autres personnalités du PD dont, Roberto Tricarico, responsable des politiques environnementales de la ville de Turin.
Selon Roberto Tricarico : « Nous avons choisi cet endroit bien en vue pour contester cet arrêté ignoble, manifestement anticonstitutionel, et pour défendre les droits individuels de chacun.» Quant à la sénatrice Negri elle a l’audace d’ajouter : « J’espère que le maire Buonanno changera d’avis et qu’il annulera cette ordonnance qui va à l’encontre des droits et des libertés des femmes musulmanes.» (source)
21:22 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : dhimmitude en marche
combat des chefs
Un combat exceptionnel. Deux combattants doués, complets et respectueux. De l'usage ravageur du coup de coude en sortie de corps à corps ou en contre...dekkers n'a gagné qu'une fois contre ce boxeur exceptionnel qu'était Ballantines. C'est dire.
00:31 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ramon dekkers, ballantines
06/09/2009
Vivrensemble™
14:04 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : eurabia
oh oh oh!
(…) - Un monde merveilleux !
- Une zone pavillonnaire, les flots bleus, grande comme la ville de Tours ! Des travailleurs cambodgiens dans les cuisines ! Des maliens aux poubelles ! Des zaïrois au fond des parkings ! Des marocains à creuser les fondations de ce chantier permanent !
- La France des couleurs représentera les couleurs de la France.
- Des hélicoptères ! Un nouveau parc Disney ! Des scooters des mers ! Des clôtures électriques ! Des mercenaires ! Des clips de Mickael Jackson et de Britney Spears sur écrans géants ! Madonna en personne ! Des tireurs d'élite ! Un camp de travail ! Des latrines ! Florent Pagny ! Des baraquements et des pyjamas rayés !
- Paradisiaque !
- Des séances de scatophilie, des réunions Tupperware, un club de Yoga, des meurtres, du Redbull, des viols, des équipes d'M6, des limousines... Le marronnier de l'été pour Capital, Zone interdite et Envoyé spécial, c'est tout vu ! Des chars d'assaut, de l'eau Evian, Un centre Pimkie de remise en forme, du son, des moteurs, des scooters des mers... De la publicité en sous-cutané ! Du zyklon b, du carrelage blanc partout, des photos de Robert Doiseau, Plus belle la vie... LA BOMBE ATOMIQUE !
- Il n'y a pas à dire, ça va beaucoup changer, la Bretagne, ces cinq prochaines années. (…)
Allez faire un tour chez l'amiral Potiron, ça décoiffe sévère! (merci à monsieur Fromage, toujours inspiré..)
10:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modernité
05/09/2009
connard toxique
Christophe Barbier a la tronche de ce qu’il est, un loufiat obséquieux, un chef de rayon de Darty surpris en plein harcèlement sexuel sur une caissière, un sommelier de chez Tricatel, un VRP en sex-toys collectionneur d’Alix et secrètement amoureux d’Enak, un chef scout qui tape dans la caisse, un fayot d’internat, un conseiller bancaire qui fourgue des bons à échéance décennale à une centenaire, un petit ramasseur de balles de Roland Garros ayant subi une poussée de croissance cet été, un faux derche de chambrée, une balance d’infortune carcérale, un kidnappeur de caniches de beaux quartiers, un gigolo à mémères cannoises, un infirmier à domicile couché sur testament, un croupier de casino de polder, le gars qui se fait porter malade à chaque corvée, le marié du jour qui prend pour témoins les amants de Madame, le gendre à la Feydeau, un démarcheur en assurances éphémères dont le siège est à Panama City, un entraîneur de patineuses.
Ce gars là a dépassé les limites de ses compétences le jour de sa naissance. Il eut été parfait dans un rôle permanent de minus pour le cinéma français des années 60, prenant des claques de Lino Ventura. Jean Yanne étant malheureusement décédé il lui reste la possibilité de bosser avec Mocky il a exactement la gueule de l’emploi.
Le journalisme français regorge de ce genre de crétins falots en forme d’adolescents mal terminés le nez goutteux enseveli dans une écharpe rouge tricotée par maman. Le genre de gus qui attrapent un rhume à Saint Domingue à cause de la clim. Tout ce qu’on leur demande à ces spécialistes du bruit mou c’est de transformer le débat en partie de bridge entre retraités diabétiques. Ils ont la fonction de Tranxéniser l’opinion, de coaguler la polémique. Des coiffeurs pour dames de cet acabit, adorateurs du centrisme à tete de veau et coupeurs de cheveux longitudinaires il y en a des flopées, leur ancêtre est Duhamel et leur Saint Patron le ridicule Jean François Kahn, certains descendent d’ Arlette Chabot.
Barbier ce raseur insipide n’est qu’un échantillon moche de plus dans ce paysage terne et plat de débats avortés conduits par des faces de purges où l’on se passe le séné en échange de la rhubarbe, où le plus brillant est encore celui qui a le plus de pellicules sur son costard.
Ce banc de harengs, tous animés du même mouvement quand le courant change aura bien contribué à étouffer l’intelligence et la vérité sous l’édredon de leur conformisme opportun. Seul consolation pour nous, ils auront passé leur carrière à genoux, ces ronds de cuir, et fut-ce pour cirer les godasses des puissants, c’est tout de même une position inconfortable et qui prête à confusion.
20:19 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : cristophe barbier
une baudruche aux semelles de vent
(…) Julien Freund : « Je suis frappé par le caractère routinier du débat européen. L'Europe se construit d'une manière fonctionnaliste, par une suite d'enchaînements automatiques. Son fétichisme institutionnel permet de dissimuler notre maladie qui est l'absence d'objectifs affichés. Nous sommes par exemple impuissants à nous situer par rapport au monde. Etrange narcissisme ; on se congratule d'exister, mais on ne sait ni se définir, ni se circonscrire. L'Europe est-elle reliée à un héritage spécifique ou bien se conçoit-elle comme une pure idéalité universelle, un marchepied vers l'Etat mondial ? L'énigme demeure avec un penchant de plus en plus affirmé pour la seconde solution qui équivaudrait à une dissolution. Ce processus se nourrit par ailleurs, c'est transparent chez les Allemands, d'une propension à fuir le passé national et se racheter dans un sujet politique plus digne d'estime, une politie immaculée, sans contact avec les souillures de l'histoire. Cette quête de l'innocence, cet idéalisme pénitentiel qui caractérisent notre époque se renforcent au rythme que lui imposent les progrès de cette mémoire négative toute chargée des fautes du passé national. On veut lustrer une Europe nouvelle par les vertus de l'amnésie. Par le baptême du droit on veut faire un nouveau sujet. Mais ce sujet off-shore n'est ni historique, ni politique. Autant dire qu'il n'est rien d'autre qu'une dangereuse illusion. En soldant son passé, l'Europe s'adosse bien davantage à des négations qu'à des fondations. Conçue sur cette base, l'Europe ne peut avoir ni objectif, ni ambition et surtout elle ne peut plus rallier que des consentements velléitaires. Le nouvel Européen qu'on nous fabrique est une baudruche aux semelles de vent. Les identités fluides, éphémères qu'analyse Michel Maffesoli ne peuvent en aucun cas tenir le rôle des identités héritées. Elles n'agrègent que de manière ponctuelle et transitoire, en fonction de modes passagères. Oui, ce ne sont que des agrégats instables stimulés par le discours publicitaire. L'orgiasme n'est pas une réponse au retrait du politique, car il exclut la présence de l'ennemi. Quand il se manifeste, l'ennemi, lui, ne s'adonne pas au ludisme dionysiaque. Si le politique baisse la garde, il y aura toujours un ennemi pour troubler notre sommeil et déranger nos rêves. Il n'y a qu'un pas de la fête à la défaite. Ces tribus là ne sont pas un défi à l'individualisme, elles en sont l'accomplissement chamarré...
Et puis, c'est une Europe de la sempiternelle discussion ... et toujours sur des bases économiques et juridiques, comme si l'économie et le droit pouvaient être fondateurs. Vous savez l'importance que j'accorde à la décision, or l'Europe est dirigée par une classe discutante qui sacrifie le destin à la procédure dans un interminable bavardage qui ne parvient guère à surmonter de légitimes différents. Ce refus de la décision est lié au mal qui frappe nos élites ; elles ne croient plus à la grandeur de notre continent ; elles sont gâtées jusqu'à la moelle par la culpabilité dont elles transmettent l'agent létal à l'ensemble des Européens. D'où cette dérive moralisatrice qui transforme l'Europe en tribunal, mais en tribunal impuissant. »
Pierre Bérard : « Il n'est pas toujours impuissant à l'égard des autochtones... »
J.F. : « Ca, c'est une autre affaire... Impuissant, car nous prétendons régir la marche du monde vers l'équité, mais nous refusons d'armer le bras de cette prétendue justice. La culpabilité névrotique inhibe l'action. Le problème, c'est que l'Europe est construite par des libéraux et par des socio-démocrates, c'est à dire par des gens qui croient dans l'économie comme instance déterminante. C'est pourquoi la neutralisation du politique est pour ainsi dire inscrite dans son code génétique. » Suite
17:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : julien freund, pierre bérard
xénophilie
C’est toujours pareil. Je voyageais paisiblement entre la Citadelle intérieure de Marc Aurèle, d’un grand secours cet homme, et les récits de la Kolyma de Chalamov en écoutant d’une oreille distraite le concerto n°1 de Rachmaninov par V Ashkenazy (tu vois, je me cultive..), lorsque mon esprit fut envahi par cet article du monde, débile –au sens propre- et malhonnête. Et par ce concept de xénophilie.
Curieusement, l’Europe est sans doute une des aires civilisationnelles qui accueille le plus d’étrangers (« migrants » dans la novlangue moderne) sur son sol et qui se montre la plus accueillante et généreuse pour ceux qui choisissent d’y vivre, mais ça n’est pas le terme de xénophilie qui est sur toute les lèvres mais celui de xénophobie ! Comme un paradoxe, à mon avis. Nombre de contempteurs d’une europe occidentale soi disant xénophobe faisant d’ailleurs souvent référence au terme d’Europe citadelle, sous entendant une volonté et une politique (à mon avis imaginaire) de fermeture inconditionnelle de nos territoires aux étrangers. Qui nous ramène à ce grand empereur stoïcien…
J’aimerais être plus érudit pour voir les choses de plus haut mais j’ai l’impression, au contraire que, pour le meilleur comme pour le pire, les Européens et l’Europe –au sens culturel, civilisationnel- se distinguent au contraire par une ouverture, une curiosité sans pareille vis-à-vis de l’altérité ; d’Hérodote visitant le monde barbare, les Jardins de Babylone, à Neil Armstrong en passant par Marco Polo et Colomb. En bon lecteur de Jared Diamond, j’ai -aussi- tendance à considérer que plus une civilisation est riche et puissante, plus elle a tendance à produire des hommes aventureux, des bateaux pour naviguer loin et des armes pour asseoir leur domination…Il n’empêche, c’est le destin, le fatum, des occidentaux.
Je crois qu’il y a une spécificité, pour ne pas dire une pathologie, de l’Occident dans cette ouverture inconditionnelle à l’autre, dans cette fascination envers l’Autre. Pas besoin de lire Lévi-Strauss (c’est mieux quand même) pour comprendre que, pour survivre, c’est-à-dire se conserver dans le changement, une culture a toujours recours à une certaine xénophobie, tout au moins un certain ethnocentrisme.
« (…) Nulle inconséquence, pourtant, ne saurait être reprochée à Lévi-Strauss. On ne voit pas par quel enchantement des hommes enfoncés chacun dans sa culture seraient saisis d’une passion spontanée pour les genres de vie ou les formes de pensées éloignées de leur tradition. Si, d’autre part, la richesse de l’humanité réside exclusivement dans la multiplicité de ses modes d’existence, si l’honneur d’avoir crée les valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie, ainsi que l’écrit Lévi-Strauss et comme le disent en d’autres termes les grandes professions de foi de l’UNESCO, alors la mutuelle hostilité des cultures est non seulement normale mais indispensable. Elle représente le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leurs propres fonds, les ressources nécessaires à leur renouvellement. » (La défaite de la pensée, A Finkielkraut, 1987.). Comment les européens ont-ils oublié cela ? Mystère.
Or cette xénophilie européenne alliée à un certain ethno masochisme, me parait, avant tout, être le propre d’un ethno centrisme dévoyé, d’une croyance irrationnelle en la singularité –la supériorité- de la culture occidentale Européenne; je m’explique : pétris d’universalisme, les européens sont sans doute les seuls au monde à considérer que mettre sa propre culture en retrait et survaloriser celle de l’étranger est la meilleur façon de transmettre (si cela est encore possible) et de faire vivre une tradition culturelle millénaire. Ils sont sans doute seuls au monde à considérer que faire venir sur leur sol des millions d’étrangers en leur enjoignant de ne point abandonner leur culture et de « vivre chez nous comme chez eux » et que, dans le même mouvement, stigmatiser toute manifestation d’une culture autochtone européenne, tout enracinement européen, puisse se terminer autrement qu’en nouvelle Babel. Mais peut-être est-ce une ruse de l'Histoire:
« C'est Nietzsche qui écrit dans La volonté de puissance que l'Europe malade trouve un soulagement dans la calomnie. Mais il se pourrait bien que le masochisme européen ne soit qu'une ruse de l'orgueil occidental. Blâmer sa propre histoire, fustiger son identité, c'est encore affirmer sa supériorité dans le Bien. Jadis l'occidental assurait sa superbe au nom de son dieu ou au nom du progrès. Aujourd'hui il veut faire honte aux autres de leur fermeture, de leur intégrisme, de leur enracinement coupable et il exhibe sa contrition insolente comme preuve de sa bonne foi. Ce ne serait pas seulement la fatigue d'être soi que trahirait ce nihilisme contempteur mais plus certainement la volonté de demeurer le précepteur de l'humanité en payant d'abord de sa personne. Demeurer toujours exemplaire, s'affirmer comme l'unique producteur des normes, tel est son atavisme. Cette mélodie du métissage qu'il entonne incessamment, ce ne serait pas tant une complainte exténuée qu'un péan héroïque. La preuve ultime de sa supériorité quand, en effet, partout ailleurs, les autres érigent des barrières et renforcent les clôtures. L'occidental, lui, s'ouvre, se mélange, s'hybride dans l'euphorie et en tire l'argument de son règne sur ceux qui restent rivés à l'idolâtrie des origines. Ce ne serait ni par abnégation, ni même par résignation qu'il précipiterait sa propre déchéance mais pour se confondre enfin intégralement avec ce concept d'humanité qui a toujours été le motif privilégié de sa domination... Il y a beaucoup de cabotinage dans cet altruisme dévergondé et dominateur et c'est pourquoi le monde du spectacle y tient le premier rôle... » (Pierre Bérard, entretien avec Julien Freund)
Pointons donc au passage la contradiction consistant à promouvoir un universalisme des droits de l’homme et du genre humain, cette idéologie du Même, et, dans le même temps, un droit à la différence et l’idéologie multiculturelle.
« Les sentinelles de l'antifascisme sont la maladie de l'Europe décadente. Ils me font penser à cette phrase de Rousseau persiflant les cosmopolites, ces amoureux du genre humain qui ignorent ou détestent leurs voisins de palier. La passion trépidante de l'humanité et le mépris des gens sont le terreau des persécutions à venir. Votre ami Alain de Benoist a commencé d'écrire de bonnes choses là-dessus. Dites-le-lui, il faut aller dans ce sens : la contrition pathologique de nos élites brouille ce qui fut la clé du génie européen ; cette capacité à se mettre toujours en question, à décentrer le jugement. Ceux qui nous fabriquent une mémoire d'oppresseurs sont en fait des narcissiques. Ils n'ont qu'un souci : fortifier leur image de pénitents sublimes et de justiciers infaillibles en badigeonnant l'histoire de l'Europe aux couleurs de l'abjection. Regardez ce qu'écrit Bernard-Henri Lévy sur Emmanuel Mounier... C'est un analphabète malfaisant. En 1942, j'étais avec Mounier à Lyon... en prison ! En épousant l'universel, ils s'exhaussent du lot commun ; ils se constituent en aristocratie du Bien... L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie ! » (Julien Freund, ibid)
Comme si cette dernière n’était que le masque d’une homogénéisation planétaire des peuples et des cultures que l’on retrouve dans l’apologie réflexe du métissage (de quoi ?) chez nos modernes clercs.
Sans doute peut-on retrouver dans cette idéologie égalitaire universaliste et cette xénophilie inconditionnelle la trace de l’eschatologie chrétienne sécularisée, devenue religion laïque. En ce sens nombreux sont ceux qui, « attachés dans leur Eglise à tout ce dont celle-ci ne veut plus entendre parler, auront du mal à faire croire que le meilleur moyen d’endiguer la « subversion » est de batailler dans une croyance qui les a déjà abandonnés pour passer à l’ennemi. ». (Alain de Benoist, Droite, l’ancienne et la nouvelle, 1979) Le christianisme en effet, « après avoir été, nolens volens, la religion de l’Occident, après avoir été portée par un esprit, une culture, un dynamisme européens, qui l’avaient précédé de quelques millénaires, le christianisme, opérant un retour aux sources, redécouvre aujourd’hui ses origines. Pour assumer sa vocation universaliste et devenir la religion du monde entier, il entend se « désoccidentaliser ». (…) Nulle idée n’est plus odieuse aux chrétiens que l’idée de patrie : comment pourrait-on servir à la fois la terre des pères et le Père des cieux ? Ce n’est pas de la naissance, ni de l’appartenance à la cité, ni de l’ancienneté de la lignée, que dépend le salut, mais de la seule conformité aux dogmes. Dés lors, il n’y a plus à distinguer que les croyants des incroyants, les autres frontières doivent disparaître. Hermas, qui jouit à Rome d’une grande autorité, condamne les convertis à être partout en exil : « Vous, les serviteurs de Dieu, vous habitez sur une terre étrangère. Votre cité est loin de cette cité. »» (ibid)
Le meilleur, c’est donc bien cette curiosité envers ce qui n’est pas nous, cette ouverture aux autres cultures, aux hommes comme aux idées, cette adaptation permanente qui est un enrichissement et un gage de la survie d’une civilisation.
Le pire c’est la disparition de toute conscience identitaire, sinon ethnique, la dissolution dans l’Autre ou le Même et la haine de soi.
Souhaitons que les européens puissent trouver en eux les ressources nécessaires à la survie de leur culture singulière.
« Et le lecteur méditatif songera que la tentation est forte, pour l’Européen lucide de se réfugier dans la posture de l’anarque. Ayant été privé de son rôle d’acteur historique, il s’est replié sur la position du spectateur froid et distancié. L’allégorie est limpide. L’immense catastrophe des deux guerres mondiales a rejeté les Européens hors de l’histoire pour plusieurs générations. Les excès de la brutalité les ont brisés pour longtemps. Comme les Achéens après la guerre de Troie, un certain nihilisme de la volonté, grandeur et malédiction des Européens, les a fait entrer en dormition. A la façon d’Ulysse, il leur faudra longtemps naviguer, souffrir et beaucoup apprendre avant de reconquérir leur patrie perdue, celle de leur âme et de leur tradition. » (Dominique Venner, Ernst Jünger, Un autre destin européen, 2009).
Bon WE !
12:50 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : alain de benoist, levi strauss, dominique venner, xenophilie, xenophobie, altérité, racismeeurope, occident
médiatrice chez Hoplite
00:28 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : adriana lima est jolie
le réveil va être dur, les biquets..
"Des lecteurs racistes, xénophobes ou haineux, nous en avons, même si nous ne publions pas leurs courriers - ils écrivent d'ailleurs peu, hors des lettres anonymes. Ce ne sont pas de ceux-là qu'il s'agit ici [pourquoi en parler ici, alors ?]. Mais de lecteurs ordinaires, aimables, ouverts, modérés, qui signent de leur nom et de leur adresse postale. Ceux-ci nous envoient, depuis quelque temps, des messages agacés et "politiquement incorrects", souvent assortis de témoignages et de justifications, comme s'ils étaient vaguement embarrassés des opinions qu'ils expriment [admirez le style, l’insinuation, genre : « attention, tout ce que vous allez lire est suspect].
(…) Des exactions commises à Royan par une bande venue de la banlieue parisienne : "Progressivement, les voyous ont été transformés en victimes de la société dans l'opinion publique, commente Jean-Marc Mercier (Paris). Le sentiment de culpabilité a ainsi été atténué. On ne vole plus, on choure. Incendier une voiture, un commerce ou des villas, est un acte traduisant une frustration sociale."
La suspension du préfet Paul Girot de Langlade, soupçonné de propos racistes, a nourri une nouvelle salve de remarques. "Raciste, le préfet ?, s'interroge Gérald Cursoux (Chambéry, Savoie). Il aurait pu dire "petit con", ça lui aurait évité de se faire traiter de raciste. Sans qu'il se soit expliqué, il est condamné. L'opinion est prise à témoin. A elle de dire le vrai." "En ce qui concerne les gens du voyage, M. Girot de Langlade n'a évoqué qu'une certaine réalité (...). J'ai le sentiment que vous souffrez vous-même, en refusant de regarder les choses en face, d'une maladie fort répandue, une légère schizophrénie", ajoute Alain Pierreville (Montpellier).
(…) Philippe Decup (Antibes, Aude) alimente le débat d'une anecdote personnelle : "Il y a quelques jours, à la poste, ma fille, infirmière, voit une personne (BCBG) injurier l'employée qui refusait de lui remettre une lettre recommandée car elle ne lui était pas destinée et ce sans procuration (...). Ma fille n'a pu s'empêcher de lui dire, de façon courtoise, que la postière n'y était pour rien. Folle de colère, cette dame l'a abreuvée d'injures et l'a traitée de "sale Blanche !" en crachant par terre. Ex-visiteur de prison bénévole, j'ai dialogué toutes les semaines avec des jeunes détenus issus de l'immigration, j'ai été confronté à toutes sortes de souffrances, mais je n'ai jamais perçu autant de haine."
(…) Effet pervers de la crise ? Il serait hâtif [mais pas infondé...] de conclure que nos lecteurs se sont massivement convertis aux antiennes du Front national - subtilement récupérées par le pouvoir. Ces messages n'expriment ni violence ni rejet. Tout au plus de l'irritation contre le "politiquement correct", dont Le Monde est depuis toujours le symbole - à tort ou à raison.
Tout se passe comme si l'affaire de la burqa avait libéré certains de nos lecteurs, les autorisant à exprimer un ras-le-bol longtemps celé, contre le communautarisme et ses excès. A les lire, l'humanisme, jugé naïf, n'est plus de saison. Faut-il pour autant renoncer à défendre ses valeurs ?"
Véronique Maurus (Médiatrice au Monde)
Ce qui est hallucinant de naïveté, jolie brebis, çe ne sont pas les prétendues valeurs humanistes des quelques pisse-copies bobos rive gauche, calfeutrés dans leur ghetto sécurisé et bien pensant qui t'entourent, c'est l'aveuglement stratosphérique de ceux qui, non content de ne pas voir la réalité, jettent l'opprobre sur les quelques derniers lecteurs lucides de ce torchon bien pensant qui ont le temps ou la motivation pour écrire à son médiateur. Déni du réel et réductio ad hitlerum as usual...
Le réveil sera rude, les biquets. C'est parfois le début de la sagesse.
00:07 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : le monde, journal de révérence
03/09/2009
co2 mon amour
23:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ah ah quel ordure ct'hoplite
02/09/2009
vu de droite
« J’appelle ici de droite, par pure convention, l’attitude consistant à considérer la diversité du monde et, par suite, les inégalités relatives qui en sont nécessairement le produit, comme un bien, et l’homogénéisation progressive du monde, prônée et réalisée par le discours bimillénaire de l’idéologie égalitaire, comme un mal. J’appelle de droite, les doctrines qui considèrent que les inégalités relatives de l’existence induisent des rapports de force dont le devenir historique est le produit –et qui estiment que l’histoire doit continuer- bref, que « la vie est la vie, c’est-à-dire un combat, pour une nation comme pour un homme » (Charles de Gaulle). C’est-à-dire qu’à mes yeux, l’ennemi n’est pas « la gauche » ou « le communisme » ou bien encore « la subversion », mais bel et bien cette idéologie égalitaire dont les formulations, religieuses ou laïques, métaphysiques ou prétendument « scientifiques », n’ont cessé de fleurir depuis deux mille ans, dont « les idées de 1789 » n’ont été qu’une étape, dont la subversion actuelle et le communisme sont le véritable aboutissement. On peut, bien entendu, discuter sur le détail. Je pense néanmoins qu’il n’y a pas de critère plus fondamental. Soit l’on se situe dans une perspective anti égalitaire, qui implique de juger des hommes, non sur le simple fait de leur présence au monde (politique ontologique), mais sur leur valeur, appréciée en fonction des critères propres à leur activité personnelle et des caractères spécifiques des communautés dans lesquelles ils s’inscrivent. Soit l’on se situe dans une perspective égalitaire, qui voit dans toute inégalité une manière d’injustice, qui prétend que la morale est l’essence de la politique, et qui implique le cosmopolitisme politique et l’universalisme philosophique.
Cela ne signifie pas, bien entendu, que toute inégalité soit, à mes yeux, nécessairement juste. Il y a, au contraire, de nombreuses inégalités parfaitement injustes ; ce sont souvent celles –généralement économiques- que notre société égalitaire laisse subsister. Je ne suis pas de ceux qui confortent le désordre établi. Je n’approuve aucun privilège de caste. Je fais de l’égalité des chances un réquisit de toute politique sociale. Aussi bien, professer une conception anti égalitaire de la vie, ce n’est pas vouloir accentuer les inégalités souvent détestables que nous voyons s’instituer autour de nous. Mais c’est estimer que la diversité est le fait-du-monde par excellence ; que cette diversité induit inéluctablement des inégalités de fait relatives ; que la société doit prendre en compte ces inégalités et admettre que la valeur des personnes diffère selon les multiples critères auxquels nous nous référons dans la vie quotidienne. C’est estimer que dans les rapports sociaux, cette valeur est essentiellement mesurée par les responsabilités que chacun assume, rapportées à ses aptitudes concrètes ; que la liberté réside dans la possibilité effective d’exercer ces responsabilités ; qu’à ces responsabilités correspondent des droits proportionnées, et qu’il en résulte une hiérarchie, basée sur le principe unicuique suum.[à chacun son dû]»
Alain de Benoit, Droite, l’ancienne et la nouvelle, 1979.
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01/09/2009
agora mon cul
MONTPELLIER : Aménagement d’une "agora". La Serm a imaginé la réalisation d'une sorte de forum rond entre la partie ludique et la commerciale. Les premiers travaux ont été lancés il y a quelques jours. Au courant de l'automne, sera érigée une agora, qui prendra toute sa dimension sur la place du XXI e siècle. Il s'agit d'une sorte de forum arrondi, qui n'est pas sans rappeler une arène, qui sera construit devant le mur d'escalade et le karting, à l'intersection entre la partie ludique d'Odysseum et sa partie commerciale. C'est la Serm (société d'équipement de la région montpelliéraine), en charge des parties communes, qui est à l'origine de ce nouvel aménagement structurant de la zone.
Hier en lisant distraitement ce court article dans le Midi Libre, phare de la pensée Occitane, je pensais, au delà du ridicule des noms choisis ("agora", "odysséum", "mare nostrum") pour quelques enceintes bétonnées qu’il faudra dynamiter dans trente ans, qu’il y avait contradiction entre les nouvelles tendances architecturales et la réalité urbaine contemporaine. Je m’explique.
Je constate autour de moi, en ville mais pas seulement, une transformation rapide et profonde des paysages urbains et péri urbains très souvent animée par le souci de créer du lien social et une vie urbaine agréable, apaisée. Cette "agora" Montpélliéraine grotesque qui servira sans doute essentiellement de piste d’entraînement à quelques mini motos, de scène de crime ou de QG à quelques dealers multirécidivistes en témoigne. Nombre de paysages urbains récents, par exemple à l’occasion de la construction d’un tram ou lors d’un projet architectural d’envergure, sont réellement beaux, arborés, équipés d’accessoires (bancs, bibliothèque, médiathèque, ludothèque, aire de jeux, malls commerciaux etc) que nos pères n'auraient pas seulement imaginé et sans doute pensés pour civiliser les comportements citoyens. Par ailleurs, il ne se passe pas un jour sans que quelque manifestation festive ou citoyenne ne soit célébrée à grands renforts de publicité locale ou régionale (fête du Travail, des associations, de la terre, de la montagne, de l'eau, du sport, des anciens, "la région travaille pour vous", "le conseil général avance", ad lib.)
Or il suffit d’ouvrir les yeux pour comprendre qu’à rebours des espérances de nos élites auto proclamées, la vie moderne est de plus en plus violente, marquée par l’irrespect, l’incivisme, l’intolérance, l'individualisme, bref par la disparition de toute common decency, celle là même qui garantissait, au moins dans les classes laborieuses mais pas seulement, une vie en communauté relativement apaisée.
Il y a même quelque chose de pathétique et de dérisoire à constater l’inanité des efforts titanesques de nos modernes cultureux au regard de l’ensauvagement croissant de nos sociétés. Comme si à ce dernier, et constatant la disparition progressive de toute civilité ordinaire dans la Cité, ne répondait désormais que cette célébration continue et vaine de vivre ensemble et de lien social.
Je me demandais ainsi, dans ma grande inculture, si le mal ne réside pas simplement dans cette modernité qui organise toute vie communautaire, non plus autour de références morales ou philosophiques plus ou moins communes, mais autour de l’échange marchand et du droit. A la disparition de toute hétéronomie religieuse ou séculière régissant la vie en communauté, se substituant un "vivre ensemble" qui, contrairement aux espérances de certains, reste avant tout basé sur la lutte de tous contre tous, le calcul glacé de son meilleur intérêt et le recours systématique aux tribunaux lorsque surgit un différent… A cette atomisation, cette fragmentation du corps social, cette anomie sociale, palpables dans les rapports humains violents et la solitude prégnante, ne peuvent sans doute répondre que des campagnes promotionnelles vides de sens aux yeux de l’homo œconomicus contemporain et des aménagements urbains désormais bien incapables de recréer un début de vie communautaire.
Comme si l'agora, autrefois centre de la vie sociale chez les Grecs, était désormais le symbole de cette désintégration sociale moderne.
En passant, sans plus.
22:42 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : agora, montpellier