04/02/2014
Propagandaministerium
"Les temps sont malsains. À force de prétendre que nous sommes dans une situation comparable aux funestes « années 1930 », certains journalistes et hommes politiques sont en train de créer une atmosphère particulièrement délétère. Les insinuations, les amalgames et les mensonges tiennent lieu aujourd’hui d’arguments. On a franchi un nouveau cap avec l’article du sieur Colombani dans Direct Matin et avec les accusations proférées à mon endroit par Pierre Moscovici, Ministre de l’économie et des finances. Les deux m’apparaissent liés. On en voit l’origine : la volonté d’un pouvoir aux abois et d’une élite discréditée de sauver l’Euro à tout prix en qualifiant les adversaires de la monnaie unique d’extrémistes. C’est en soi un acte de déni de la démocratie.
Rassurons les; l’histoire ne repasse pas les plats. Ce n’est pas les “années trente” qui nous attendent, mais quelque chose de nouveau. Le raisonnement dans des cadres conceptuels dépassés ne sert qu’à masquer des problèmes d’aujourd’hui, qui eux sont bien réels. L’histoire s’écrit la première fois en drame et la seconde en farce. Reste que cette farce à sa raison d’être. Au mieux le refus d’admettre ses erreurs. Au pire, des intérêts particuliers qui aujourd’hui s’opposent à celui du plus grand nombre.
Une saloperie écrite.
Commençons par le sieur Colombani, ci-devant ancien directeur du Monde, directeur de Slate.fr, et qui devrait savoir, pourtant, que les mots ont un sens. Il écrit donc, dans le journal gratuit Direct Matin du lundi 3 février [1]:
« Une France du rejet de l’autre – aussi bien l’immigré que l’Européen, l’Arabe ou le Juif – est en train de s’affirmer. C’est la France du repli identitaire et du refus de l’euro. »
Venant après les diverses manifestations de ces dernières semaines, ces phrases procèdent à 2 amalgames. Le premier, assez ignoble, entre des expressions de l’antisémitisme (car Juifs ET Arabes sont des sémites…) et un sentiment anti-européen. Que des personnes aient manifestées leur haine des Juifs et des Arabes est une chose. C’est stupide, c’est immonde, mais c’est. Et nous savons que ces gens ne sont qu’une petite minorité. Mais, associer dans la même phrase un mouvement anti-Union Européenne et ces illuminés est un amalgame qui non seulement est ignoble, on l’a dit, mais de plus parfaitement irresponsable. Le sieur Colombani sait parfaitement, on n’occupe pas les responsabilités qui furent les siennes sans y acquérir quelques rudiments de sociologie, que cet amalgame entre deux mouvements parfaitement différents dont le but est de discréditer le mouvement anti-UE, va aboutir à légitimer la folie des antisémites de tout poil. Notons, d’ailleurs, qu’il y a un amalgame au sein de l’amalgame : c’est de traiter d’anti-Européens des gens qui contestent l’Union Européenne. Et je signale au sieur Colombani qu’un récent sondage réalisé aux Pays-Bas montre que 55% des personnes interrogées sont partisans d’un retrait de l’UE[2]. Or, l’Union Européenne n’est pas l’Europe. Une partie des pays européens ne sont pas dans l’UE, et l’on ne confond pas une réalité géographique avec une institution.
Le second amalgame est clairement insultant et encore plus ignoble que le premier. C’est l’assimilation du rejet de l’Euro (qui progresse à l’évidence dans notre pays et chez nos voisins[3]) aux groupuscules identitaires. Je signale au sieur Colombani que certains groupuscules de cette mouvance sont de plus favorables à l’Euro. Mais, ici encore, c’est bien la volonté de diffamer, de nuire, qui se manifeste. Il faut à tout prix montrer que seuls les « extrêmes » s’opposent à l’Euro. Alors, nous avons plus d’un tiers des Français qui sont extrémistes. Est-ce à cela que vous voulez aboutir sieur Colombani ? Non seulement vos propos sont ignobles et insultants, mais ils sont surtout parfaitement irresponsables. En fait, les positions anti-Euro rassemblent largement, à droite comme à gauche. L’appel du European Solidarity Manifesto prouve, s’il en était besoin, que cette opposition vient de tous les milieux, et que des économistes parfaitement connus et ayant exercé des responsabilités importantes les soutiennent[4]. Mais, l’ignoble est un registre qu’affectionne en réalité le sieur Colombani. Il avait tenu des propos similaires lors du référendum de 2005 sur le projet de traité constitutionnel. Quelle que soit la manière dont on les entend, ils constituent une saloperie au sens où l’entendait Jean-Paul Sartre[5].
Ce genre de propos n’est d’ailleurs pas nouveau. Fin novembre 2013 on y avait été déjà confronté avec le crapuleux dossier du Point, dont il fut rendu compte dans la note « La Littérature à l’estomac »[6]."
NB: marrant comme nos folliculaires n'expliquent jamais comment le sinistre Goebbels s'inspira largement des théories d'Edward Bernays, véritable père de la propagande politique institutionnelle et de la manipulation industrielle de l'opinion publique (ancêtre du désormais fameux "story telling" ou "reality building"). Mais Bernays n'était pas nazi, sans doute un début d'explication...
21:56 | Lien permanent | Commentaires (15)
03/02/2014
whatsap gilad?
"Dieudonné vit en ce moment une période particulièrement tourmentée. Le pouvoir multiplie les attaques sournoises à l’encontre de l’humoriste. Il reçoit toutefois quelques soutiens et notamment d’outre-Manche en la personne de Gilad Atzmon, musicien de jazz et essayiste de grande renommée, édité par Kontre Kulture. Il se livre ici à une analyse particulièrement pertinente de la politique en France.
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Alimuddin Usmani : Pouvez-vous nous expliquer les raisons pour lesquelles vous avez décidé d’apporter votre soutien total à Dieudonné dans sa lutte avec le gouvernement français ?
Gilad Atzmon : Dieudonné incarne l’authentique résistance. En étant convaincant et cohérent, il a su exposer le lien destructeur qui existe entre le socialisme français sionisé et le pouvoir politique juif. Bon nombre d’entre nous étaient inspirés par la pensée politique de gauche des années 60-70 et embrouillés par le progressisme pendant un certain temps. Pour une raison quelconque, celle qu’on appelle « la nouvelle gauche » a très rapidement fait des compromis sur des sujets cruciaux que sont le travail ou la politique envers la classe ouvrière. Au lieu de se mettre du côté des travailleurs et des gens qui luttent pour améliorer leurs conditions sociales, la gauche post-soixante-huitarde a adopté le discours de la politique identitaire, destiné à diviser la société et à marginaliser la classe ouvrière. Cette approche a conduit à une paralysie politique qui a préparé les fondements d’une invasion de la finance, de la culture de l’hégémonie et de la globalisation. Dieudonné est parvenu à mettre en lumière cet esprit fallacieux. Il a également réussi à identifier le pouvoir de la religion de l’Holocauste et le pouvoir du lobby juif qui sont au cœur du pouvoir politique. En tant qu’auteur du livre Quel Juif errant ?, qui déconstruit l’identité politique juive, je vois Dieudonné comme une continuation de moi-même. Il est mon frère jumeau et je le soutiens, ainsi que son appel.
Les détracteurs de Dieudonné l’accusent d’antisémitisme. Ils argumentent que Dieudonné, dans son spectacle Le Mur, a tenu les propos suivants à l’égard du journaliste d’origine juive Patrick Cohen : « Tu vois, quand j’entends Patrick Cohen parler, je me dis : Les chambres à gaz....dommage. » Les partisans de Dieudonné expliquent que Dieudonné ne faisait que répondre à une provocation de Patrick Cohen qui l’avait inclus dans une liste noire et qui le traitait de « cerveau malade ». Pensez-vous que l’humoriste est allé trop loin ou bien qu’il a le droit de répondre à un type qui souhaite publiquement sa mort économique, sociale et professionnelle ?
Ces juifs qui insistent pour que l’Holocauste devienne notre nouvelle religion d’État doivent accepter que l’Identité possède un rôle dynamique réflexif. Quelqu’un qui souhaite s’identifier aux chambres à gaz, à Auschwitz et à la victimisation doit accepter que l’autre l’identifie en tant que tel. Je ne vois aucun problème dans la réaction de Dieudonné à l’égard de Cohen. Dieudonné est un artiste, son rôle est de refaçonner et de réviser notre vision du monde. En conséquence, mettre un miroir en face de Cohen était la chose la plus appropriée qui soit.
Le seul parti politique d’importance qui ne s’est pas livré à un dénigrement de Dieudonné est le Front national, fondé par Jean-Marie Le Pen. Quelle est votre explication par rapport à cela ?
Cela veut manifestement dire qu’en termes de tolérance et d’ouverture ethnique et culturelle, vos nationalistes sont en avance sur les soi-disant progressistes et sur la gauche. Cela ne me surprend pas outre mesure. La gauche a toujours eu des difficultés à se lier avec les gens qui travaillent. L’entier de la philosophie progressiste est élitiste jusqu’à la moelle. Après tout, l’identification au progressisme signifie seulement que quelqu’un d’autre doit être réactionnaire. Cette interprétation pourrait expliquer pourquoi le progressisme est si attractif pour nombre de juifs – cela offre une alternative athée à la notion de peuple élu. En outre, cela explique également pourquoi les classes populaires se distancient de la gauche. Ils préfèrent s’identifier au tout, au grand collectif narratif du drapeau et du langage, ils choisissent le patriotisme et le nationalisme. L’aboutissement est clair. La gauche a dérivé vers un état de détachement total. C’est précisément l’état actuel du socialisme en France. Dieudonné a réussi à galvaniser tout cela. Un « Noir » jouit du soutien du Front national et il est acclamé par un front populaire uni composé d’immigrés et de « Blancs » de la classe laborieuse, ce qui aboutit au mûrissement d’une névrose collective de la gauche. Je trouve cela très amusant.
Grâce à Nicolas Anelka, les médias britanniques se sont intéressés à Dieudonné. D’après Alain Soral, son entretien accordé à la BBC était fait de manière plutôt correcte [1]. Comment expliquez-vous l’incapacité des médias institutionnels en France à traiter cette affaire de manière équitable ?
Pour commencer, il ne faut pas se leurrer. Il est facile pour les Britanniques de se moquer de ce totalitarisme casher français. Néanmoins, personne à la BBC n’ose évoquer le fait que 80 % de nos députés du Parti conservateur sont membres du groupe parlementaire « Amis conservateurs d’Israël ». Personne à la BBC n’a jamais été assez courageux pour souligner un fait embarrassant concernant Tony Blair. Ce dernier a embarqué le pays dans une guerre illégale contre l’Irak. Son collecteur de fonds n’était autre que Lord Lévy et le LFI (Amis travaillistes d’Israël). Laissez moi répondre à votre question de manière succincte : le pouvoir juif, c’est la capacité à réduire au silence la discussion sur le pouvoir juif ! Le CRIF et BHL ne représentent pas l’essence du pouvoir juif, ils sont juste les symptômes de ce pouvoir. Le vrai pouvoir juif réside dans la capacité de réduire au silence la discussion sur les lobbys, sur le CRIF et sur BHL. Alain Soral doit considérer que le boycott à son égard est une distinction honorifique. Cela n’est que la confirmation que les médias ne possèdent pas les capacités intellectuelles pour faire face à lui ainsi qu’à son travail. Cela n’est guère étonnant, je commence à comprendre que George Orwell doit être la dernière personne qui a eu une capacité de réflexion au sein de la gauche. La gauche contemporaine est semblable à un fragment de culture détaché de toute pensée dialectique ou de tout échange intellectuel. C’est vraiment tragique.
Dans notre dernier entretien vous nous indiquiez avoir appris que nombre d’ONG palestiniennes étaient financées par une fondation du « sioniste libéral » George Soros. Le caricaturiste français Joe le Corbeau, arrêté brièvement par la police pour une photo de quenelle, a suggéré dans un de ses dessins que les Femen étaient financées par Soros [2]. Est-ce tout cela qui peut expliquer le fait que les Femen s’attaquent à des églises et à des mosquées et jamais à des synagogues ?
Je ne sais pas, de manière claire, si les Femen sont financées par Soros, mais cela ne me surprendrait pas si c’était le cas. La philosophie de Soros, pour autant que je la comprenne, est très simple. C’est un sioniste libéral qui finance des « bonnes causes » qui sont également très bonnes pour les juifs. Laissez moi maintenant mettre en lumière le choix des lieux de « production artistique » des Femen. Comme vous le savez probablement, le post-structuralisme est une école de la pensée philosophique française. Il faut la définir comme une tentative de déconstruction des textes littéraires, hormis ceux qui sont juifs. En accord avec l’esprit soixante-huitard et la yechiva de la communauté de Francfort, les Femen sont très satisfaites de mettre en pièce l’ensemble de l’héritage culturel français, à part celui qui est juif. Il faut remonter la trace financière de cette organisation et identifier les personnes qui facilitent leur venue en France, vous trouverez les réponses à vos questions en quelques minutes. J’ai également une anecdote intéressante qui pourrait éclairer le sujet. Des juifs radicaux (des juifs marxistes et bolcheviques) qui méprisaient le Talmud et la culture rabbinique ont, à travers l’histoire, brûlé de nombreuses congrégations religieuses, principalement des églises (notamment en Espagne et en Ukraine). Ils n’ont jamais brûlé une seule synagogue. D’après l’historien renommé Yuri Slezkine, qui a écrit Le Siècle juif, les juifs étaient les exécuteurs des basses œuvres de Staline. La révolution bolchevique, comme nous le savons, a impliqué un grand nombre d’églises brûlées. Lors de la guerre civile espagnole, les juifs constituaient le quart des forces combattantes des Brigades internationales. Le yiddish était un moyen de communication de la brigade. Ils se battaient contre les forces gouvernementales. Le gouvernement en place considérait qu’il s’agissait clairement d’une guerre menée contre les églises. Lorsque la guerre fut terminée, plus de mille églises avaient été brûlées…
Les gens qui soutiennent le droit au blasphème des Femen sont souvent les mêmes qui souhaitent interdire les spectacles de Dieudonné. Ce genre de « deux poids deux mesures » ne risque-t-il pas de provoquer une révolte populaire contre l’élite ?
Il n’y a aucun doute là dessus. D’ailleurs, comme nous pouvons le voir, c’est ce qui est en train de se passer. (...)" suite/ E et R
21:02 | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : gilad atzmon
02/02/2014
YO MAN!
21:18 | Lien permanent | Commentaires (4)
vers l'infini et au-delà!
Le point de vue de farida Belghoul est particulièrement intéressant comme celui d'une française d'origine maghrébine assimilée et fondatrice de la marche des beurs (récupérée comme on le sait par la section sioniste du PS ie Dray et Désir et leur petite main jaune à deux balles). (dans le genre, faut lire aussi Malika Sorel+++http://www.malikasorel.fr/ )
Où comment l'école républicaine à l'agonie est liquidée par les descendants historiques des hussards noirs de la république, désormais soumis intégralement aux lobbys en cour (LGBT/études du genre/judith buttler, CRIF/cf la déclaration hallucinante du président du sinistre CRIF, Cukierman, préconisant l'enseignement de la Shoah dés la maternelle ou le "parrainage" sarkosyste obscène d'un enfant juif déporté par un petit écolier français d’aujourd’hui, loges maçonniques/cf l'appel récent de Valls à ces mêmes loges)..on croit rêver!
Finalement au delà du délire émancipateur de nos modernes "exagérés/Hébertistes", il est rassurant de constater que des gens ordinaires (les "fascistes" de Fourest ou de BHL) puissent se révolter contre le grand n'importe quoi sociétal de nos oligarques bien en peine de répondre à la question sociale ou à la liquidation en règle des états-providences européens. Ironie du sort, ce sont ces français maghrébins qui votent massivement à gauche depuis des décennies d'instrumentalisation trotsko-sioniste qui se retrouvent en pointe contre le barnum libéral-libertaire de la gauche de Bergé, Dray ou Hollande...Quoi? une quenelle? Ferme-là!
09:00 | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : crif, école, lgbt, maçonnisme, minor threat
01/02/2014
TV logos
Conférence d’Alain Soral à Marseille : "Vers l... par ERTV
Il est fort ce Soral, comme fouteur de merde, ya pas mieux! longue vie à toi, camarade.
18:10 | Lien permanent | Commentaires (56)
best of
17:59 | Lien permanent | Commentaires (7)
thanks
"Quand ça devient grave, vous devez mentir."
Jean-Claude Junker, président de l'Eurogroupe, juin 2012 in L'Agéfi n°329, juin 2012. source LIESI.
15:31 | Lien permanent | Commentaires (2)