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30/03/2012

sécession

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"(...) Au Montana, l'écrivain Jim Harrison, l'auteur des Légendes d'automne, m'a dit: "La cupidité est devenue la première valeur américaine. L'avidité et l'agressivité aussi. Je sens aujourd'hui un degré d'hostilité incroyable, du jamais vu dans ce pays. Tout le monde se méfie de tout le monde et l'Amérique est devenue ingouvernable. Et pendant ce temps-là, la plupart des gens détestent leur boulot et mènent des vies dénuées de toute substance".

En Arizona, par une chaleur accablante, la romancière et militante écolo Lydia Millet était au bord des larmes en évoquant les ravages du changement climatique sur le sud-ouest des Etats-Unis. "Toute la région, jusqu'à Los Angeles, dépend du Colorado qu'on exploite excessivement. On épuise sa nappe phréatique. Si nous ne parvenons pas à maîtriser rapidement les techniques de désalinisation de l'océan, on court à la catastrophe. La couverture neigeuse des Rocheuses diminue d'année en année. Or c'est elle qui approvisionne en eau le fleuve dont le débit se réduit. Le lac Mead, qui alimente Las Vegas, a 50% de chances d'être à sec dès 2021; le lac Powell -le fournisseur de l'Arizona et de l'Utah- est à moitié vide. Les parcs nationaux sont menacés, les forêts et les poissons de rivière seront décimés, il n'y aura plus de tourisme. Ces vingt prochaines années, la région va connaître de terribles périodes de sécheresse. Les Etats se disputeront les ressources aquifères parce que le Colorado ne pourra plus tous les alimenter et que leurs populations vont encore augmenter".

En Arizona, état criblé de dettes depuis la chute du marché immobilier, l'air sent la poudre. A cause des migrants clandestins mexicains qui sont de plus en plus nombreux à transiter par les plaines arides du désert de Sonora, les tensions se multiplient sur fond de bouleversements démographiques et ethniques inédits : la population latino a triplé en Arizona ces vingt dernières années, elle est jeune et représente 57% des moins de 20 ans alors que les seniors sont blancs à 83%. D'ici 2020, elle sera majoritaire. Globalement, un Américain sur six est désormais d'origine hispanique et en 2042, la population sera majoritairement non blanche. "Beaucoup d'Américains ont le sentiment que leur monde est menacé. Ils ont peur, m'a dit Fareed Zakaria, l'éditorialiste vedette de Time Magazine. Cette nouvelle Amérique désarçonne l'Amérique rouge, les classes moyennes blanches du sud et de l'ouest du pays qui dominent la politique américaine depuis les années 1970 et l'effondrement des vieux bassins industriels du nord".

Il y a quelque chose de pourri et de brisé dans l'Amérique que j'ai sillonnée, une Amérique confuse, incohérente et angoissée dont le passé est trouble, l'avenir incertain et le présent fâcheux. Un grand malaise, un spleen américain."

Olivier GUEZ

05/05/2010

apaisement

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"Le parti de l'In-nocence se demande ce qu'il y a de plus stupéfiant à propos des événements de Tremblay-en-France : leur violence même, qui consacre l'abdication de l'État et de ses services face à la sécession violente de territoires toujours plus larges et sans cesse renouvelés, ou bien la discrétion médiatique qui les entoure. Ce quasi-silence face à des faits de la plus extrême gravité, qui montrent à nu l'impuissance de l'autorité publique sur des pans entiers du sol national, ne peuvent avoir que deux explications : ou bien les jeunes sécessionnistes font déjà si peur et maîtrisent déjà tant de pouvoir que toute publicité apportée à leurs menées pourrait déclencher une commotion où l'unité même de la nation serait mise en question ; ou bien les attaques et incendies de moyens de transports en commun, aboutissant de fait à la paralysie voire à la disparition de ce service public, sont désormais si fréquents et si coutumiers, si parfaitement entrés dans les mœurs de la France contre-colonisée, si bien connus de tous et si généralement considérés comme des éléments normaux et constitutifs de la société multiculturelle et pluriethnique, qu'ils ne constitueraient plus des événements, et qu'il n'y aurait pas lieu d'en informer le pays à chaque occurrence : pareil climat social serait désormais une donnée acquise.

Le parti de l'In-nocence s'étonne au demeurant que soient si nombreux parmi les jeunes contre-colonisateurs, alors qu'ils se plaignent sans cesse de l'"amalgame" entre eux-mêmes et la délinquance organisée, à choisir précisément les opérations de police contre les divers trafics illicites dont leurs cités sont le théâtre comme prétexte aux manifestations extrêmes de leur nocence, comme s'ils tenaient à confirmer dans leurs actions les liens qu'ils démentent sans cesse en leurs discours ; et comme s'il était entendu une fois pour toutes que chaque opération de police contre les trafiquants présente un caractère de provocation à l'endroit de leur "communauté". Or la prétendue "provocation", autre nom du trop fameux "manque de respect", est justement ce que les différents pouvoirs politiques sont sommés d'éviter en permanence, la moindre manifestation qui pourrait lui être assimilée - et c'est tout acte d'autorité sans exception, tout vestige affiché de souveraineté - portant en elle en permanence la responsabilité promise de troubles toujours plus graves et d'atteintes toujours plus marquées au pacte fondamental d'in-nocence entre les citoyens."

Source

Renaud Camus voit juste, comme souvent.

Ce climat de sécession violente endémique est effectivement désormais une donnée, une constante de nos sociétés.

Mais ce qui fait défaut est sans doute à la fois l'intelligence de la situation (nos modernes pénétrés d'un vivre-ensemble imaginaire et d'un idéal de sociétés multi-ethniques et multiculturelles apaisées qui n'existent pas, refusent de voir les prémisses des guerres civiles qui vont ravager ce continent balkanisé) et le courage d'agir.

Voir cette réalité-là,ce serait nier la rationalité et l'efficacité de tout le barnum festif, vivrensemblesque et multiculturel célébré à jet continu par nos modernes vigies anti-racistes et de toutes les politiques d' « intégration », les politiques urbaines successives, les milliards d'euros dépensés en pure perte sur l'autel de la paix civile depuis quarante ans.

Y remédier, ce serait se priver d'un apport économique très significatif : tous ces actes de violences, de délinquance, toutes ces destructions de voitures, d'écoles, de bus, toute cette économie informelle, représentent des points précieux de PIB, hautement appréciables par gros temps de récession.

Ce serait, aussi , se priver d'un argumentaire électoral « sécuritaire » précieux dans tout Spectacle politique ...Plus cyniquement, entretenir ce lumpenprolétariat allogène responsable d'une guérilla de basse intensité et d'un chaos a minima prompts à tétaniser l'autochtone, permet sans doute de capitaliser sur la résurgence de mouvements identitaire autochtones -légitimes-  démonisés comme il se doit...

Mais reconnaître cette réalité sécessionniste se serait surtout passer du côté obscur et flinguer à jamais toute carrière politique au sein de l'establishment. La mort sociale. Il suffit de voir la pleutrerie de JF Kahn reconnaître off la transformation ethnique du paysage français alors même qu'il la nie à chaque page de son torchon progressiste pour en être convaincu. Les journalistes et politiciens, constitutifs de cette hyperclasse nomade donneuse de leçon et sectaire, sont grégaires et lâches. Ils changeront leur fusil d'épaule lorsque le vent aura déjà tourné. Ne pas compter sur eux, donc, pour affronter la réalité. JF Kahn est lâche mais connaît la réalité. Mais une grande majorité de décideurs politiques, sans doute aussi lâches, ne la voient pas, aveuglés par une propagande massive quasi-totalitaire consistant à :

-présenter l'immigration de masse -et les ravages qu'elle entraîne- comme une chance pour la France, tout au moins comme une nécessité. L'argumentaire (philosophique, historique, économique, social) est bien rôdé et récité comme une mantra de l'« extrême gauche anti-libérale » (passée de la défense du prolétariat européen à la défense des clandestins africains) au camp progressiste libéral-libertaire ; s'il est facile de saisir les ressorts du discours patronal sur la nécessité d'amplifier des flux migratoires (prompts à produire une déflation salariale et une désorganisation de toute lutte sociale et salariale), il faut saisir la complaisance de TF1 ou Canal Plus -organes de l'ANGSOC s'il en est- à médiatiser n'importe quel groupuscule sans-frontiériste ou n'importe quel people sauveur de « sans papiers » (non sans raison) -ces nouveaux justes- pour comprendre la connivence idéologique existant entre le lapin du CAC 40 et la carpe des « collectifs anti-libéraux »...

-présenter toute mise en cause de cette doxa bien-pensante immigrationniste et sans-frontiériste comme raciste ou xénophobe,

-culpabiliser les européens de façon constante et violente en s'appuyant  notamment sur les Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire (les célèbres LHLPSDNH) que seraient l'histoire coloniale occidentale, l'affaire Dreyfus (emblématique d'un proto-fascisme français selon BHL ou Zeev Sternhell par exemple), la collaboration, etc. Reprendre sans relâche ce discours de la domination consistant à présenter tout européen comme un oppresseur repus et tout extra-européen comme un opprimé auquel doivent être rendus des comptes est ainsi devenu le fil conducteur de tout discours progressiste : « Tuer un européen, disait Sartre dans une préface à Frantz Fanon, c'est abattre un oppresseur et libérer un opprimé »,

-masquer le fait que les politiciens nationaux ne contrôlent plus en rien des politiques migratoires désormais régies par des instances européennes massivement soumise à une « expertocratie » parfaitement illégitime et le fait que les peuples européens ont perdu la maîtrise du peuplement de leurs territoires.

A moins d'évènements suffisamment puissants -donc tragiques (et dont nous vivons peut-être les prémisses)- pour faire dérailler cette utopie moderne de sociétés mosaïques apaisées, je crois bien que les Etats-Unis d'aujourd'hui nous offrent une perspective de ce que pourrait devenir notre continent dans quelques décennie (à la différence que l'Amérique continue sans doute à fabriquer des américains contrairement aux pays européens qui puent l'ethno-masochisme) ou le Brésil (à la différence que les Brésiliens sont massivement chrétiens et communient dans les stades...) : des sociétés éclatées, violentes, gangrenées par le communautarisme, les conflits interethniques ou interreligieux, l'anomie et la déréliction.

Finalement plutôt Sarajevo ou Johannesburg...mieux vaut le savoir, et anticiper.


podcast

cool!

24/09/2009

sécession ordinaire

« Outre Manche, les policiers doivent désormais suivre des « cours de conscience du ramadan » et éviter de procéder à des arrestations durant cette période. En Belgique, le bourgmestre « socialiste » de Mollenbeek, Philippe Moureaux, interdit aux flics en patrouille de manger ou boire du du lever au coucher du soleil afin de « respecter les sensibilités musulmanes » et de ne pas « les provoquer par des violations du ramadan en public. » (Rivarol 09/09)

« Des émeutes ont eu lieu les 26 et 27 août à Mollenbeek et Anderlecht. Seule la presse écrite en a parlé, pas un mot au JT. Le mercredi 26/08, des « jeunes » ont jeté divers projectiles sur des policiers devant la station de métro Aumale à Anderlecht. Voici déjà une semaine qu’ils tentaient d’attirer la police dans des guets-apens, après avoir inondé les rues d’huile ou d’essence. Le jeudi 27/08, des « jeunes » incendient des pneus au milieu de la rue de Riaucourt à Anderlecht. Arrivés sur les lieux, les pompiers sont lapidés. Sept patrouilles de police se rendent sur les lieux mais reculent devant une centaine de sauvages. Ceux-ci forcent les portes d’un immeuble résidentiel, se précipitent dans la cour intérieure et incendient ou démolissent six voitures. Les vandales sont encagoulés, armés de barres de fer et de cocktails molotov. Le journal La dernière heure révèle ensuite que la police a reçu des consignes : « Ne pas faire de vagues, ne pas contrôler, ne pas intervenir même s’ils sont des dizaines à se rassembler, ne pas dresser de PV pour outrage, ou même après avoir reçu un pavé. » Le quotidien précise encore : « Le 30/08, une patrouille a voulu contrôler le conducteur d’une moto qui roulait de manière dangereuse. Le motard a pris la fuite et s’est réfugié auprès de jeunes. Profitant du nombre, ils ont empêché le contrôle. Motif invoqué : on ne contrôle pas pendant le ramadan. » Le 08/09, malgré un black out médiatique systématique, les télévisions Belges ont bien du révéler que, depuis deux jours, des bandes ethniques s’affrontaient dans différentes rues « multiculturelles » de Bruxelles en tirant à la Kalachnikov. Des centaines de douilles retrouvées sur place. Le premier soir, la police s’est rendue sur les lieux, mais devant « l’hostilité » rencontrée, a abandonné l’endroit. Le second soir, elle a attendue que la zone de tirs retrouve son calme avant de s’y rendre… » (Rivarol 09/09)

Vauréal (Val-d’Oise) – Une rixe impliquant une centaine de « jeunes » a éclaté mardi soir dans le quartier des Toupets, opposant deux bandes rivales, l’une de Vauréal et l’autre de Jouy-le-Moutier. Un jeune a été blessé par balle. Une enquête pour tentative d’homicide et attroupement armé a été ouverte par la gendarmerie du Val-d’Oise. Caillassés à leur arrivée sur les lieux, les pompiers n’ont pu secourir le blessé que sous la protection des forces de police et de gendarmerie, envoyées en nombre afin de rétablir l’ordre. Mais selon le Parisien, aucune interpellation n’aurait eu lieu. (source)

couv_nouveau_vivre_ensemble.jpgDôle- Un salon de coiffure et quatre voitures calcinés, plusieurs autres véhicules dégradés, des policiers et des pompiers attaqués à coups de pierres et de cocktails Molotov, des rues barrées par des poubelles enflammées… pendant quelques heures, dimanche soir, le quartier des Mesnils-Pasteur a renoué avec ses heures les plus sombres. Tout a commencé en tout début d'après-midi lorsque les policiers sont alertés par des habitants qu'un individu circule à tombeau ouvert en moto dans les rues du quartier. Les gardiens de la paix interviennent pour mettre fin à ce type de rodéo, malheureusement fréquent sur le quartier. Avenue de Verdun, le motard percute la fourgonnette d'un habitant. Lorsque les policiers arrivent sur place, le blessé a disparu et les forces de l'ordre sont accueillies par un groupe d'individus hostiles. Le blessé, un homme de 18 ans bien connu des services de police, sera interpellé à l'hôpital de… Besançon et placé en garde à vue au commissariat de Dole. Sur le quartier, tout va dégénérer quelques heures plus tard. Des poubelles sont incendiées et, vers 21 heures, un fourgon essuie un premier jet de pierres qui fait voler en éclats une vitre du véhicule. Vers 22 heures, ce sont cette fois des cocktails Molotov qui sont lancés en direction d'une patrouille. Deux voitures stationnées le long du salon de coiffure du centre commercial sont incendiées. Le feu se propage rapidement au bâtiment, qui sera entièrement détruit. Une partie des habitants de la tour toute proche est évacuée, les autres restant confinés dans leurs appartements. Deux autres véhicules seront incendiés au pied de l'autre tour, sur le parking de la rue du Maréchal-Leclerc, où plusieurs voitures seront dégradées. Les émeutiers, tous encagoulés et gantés, se dispersent ensuite rapidement. (source)

Emblématique de ces quartiers livrés aux mafias de dealers, la cité des Beaudottes à Sevran, en Seine-Saint-Denis, est tout entière dédiée au trafic : sur le parking, les voitures des consommateurs et des grossistes défilent, venues de toute la France. De nombreux appartements squattés font office de laboratoire de drogue. Des hommes armés sont postés aux fenêtres, tandis que des gamins arpentent les allées pour signaler toute arrivée suspecte. Une organisation sans faille, au service d’un marché juteux : chaque cage d’escalier rapporterait 3.000 euro net par jour. La police laisse-t-elle les trafics prospérer, totalement ou partiellement ? C’est ce qu’affirme un contributeur du Bondy Blog qui rapporte le témoignage d’un habitant de la Courneuve : « une policière m’a dit qu’on leur (les forces de l’ordre) demandait de laisser les mecs faire leur truc pour avoir la paix ».(Source)

Mollenbeek (Belgique) - Dans la rue Vanderstichelen, où ont éclaté les perturbations, personne ne parle. Le quartier est sensible et abrite plusieurs bandes. Un commerçant congolais ne cache pas sa peur et confirme le climat de haute tension. «Dès que j’ai vu les policiers en train de se bagarrer avec les jeunes, j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Depuis que le ramadan a commencé, il y a des bagarres presque tous les jours. J’ai pris la fuite». Au lendemain des événements, une réunion de crise a eu lieu. Policiers et animateurs de quartier étaient réunis autour du bourgmestre, le socialiste Philippe Moureaux. «Je sentais venir les événements depuis un certain temps. Beaucoup de quartiers bruxellois sont extrêmement nerveux depuis la fin août. Je n’ai pas d’explication précise, c’est juste un constat», a déclaré le bourgmestre. Plus inquiétant, les révélations du commandant des pompiers de Bruxelles, qui conseille de ne pas intervenir dans ce genre d’émeute. «Ce n’est malheureusement pas exceptionnel. Le mieux est d’essayer de partir et de ne pas intervenir», a-t-il indiqué. «Ces faits graves et répétés ces dernières semaines ne peuvent rester sans réaction au risque de voir bientôt des zones entières de la capitale incontrôlables par les forces de l’ordre. Il est absolument nécessaire que les policiers soient en mesure de maintenir la sécurité partout dans la capitale», a commenté le sénateur Alain Destexhe. De son côté, le Vlaams Belang a demandé, si nécessaire, l’intervention temporaire de l’armée. En moins de 4 ans, la population de Molenbeek a augmenté de 10%. (source)

Norvège - Des musulmans réclament la prohibition de l'alcool pour "faciliter leur intégration". Une façon de mener le djihad est de poser des bombes. Une autre façon est de constamment faire pression pour des accommodements islamiques. En Norvège, des musulmans font pression pour la prohibition de l'alcool car ça les rend mal à l’aise que les gens autour d'eux consomment. «Les musulmans veulent avoir des jours sans alcool dans les discothèques. Il devrait y avoir des jours où les gens peuvent se rendre aux restaurants et discothèques et où il y a une interdiction totale sur l'alcool», dit l'une des musulmanes qui milite pour une réforme politique. Jusqu'à présent, Hege Storhaug des Services des droits de la personne a rejeté une telle demande.« Ils ont tout le temps des règles spéciales», explique Storhaug, «et nous refusons les exigences particulières. Cela divise la société et l’islam obtient une plus grande visibilité dans l'espace public. Les gens imposent leurs opinions religieuses aux autres. La conséquence la plus extrême est que cela mène à l'islamisation de la société».

«Les musulmans arrivent toujours avec des demandes spéciales», dit-elle. «Nous n'entendons jamais parler des catholiques, des juifs, des hindous, etc.» (source)

à lire aussi.

sécession ordinaire

« Outre Manche, les policiers doivent désormais suivre des « cours de conscience du ramadan » et éviter de procéder à des arrestations durant cette période. En Belgique, le bourgmestre « socialiste » de Mollenbeek, Philippe Moureaux, interdit aux flics en patrouille de manger ou boire du du lever au coucher du soleil afin de « respecter les sensibilités musulmanes » et de ne pas « les provoquer par des violations du ramadan en public. » (Rivarol 09/09)

« Des émeutes ont eu lieu les 26 et 27 août à Mollenbeek et Anderlecht. Seule la presse écrite en a parlé, pas un mot au JT. Le mercredi 26/08, des « jeunes » ont jeté divers projectiles sur des policiers devant la station de métro Aumale à Anderlecht. Voici déjà une semaine qu’ils tentaient d’attirer la police dans des guets-apens, après avoir inondé les rues d’huile ou d’essence. Le jeudi 27/08, des « jeunes » incendient des pneus au milieu de la rue de Riaucourt à Anderlecht. Arrivés sur les lieux, les pompiers sont lapidés. Sept patrouilles de police se rendent sur les lieux mais reculent devant une centaine de sauvages. Ceux-ci forcent les portes d’un immeuble résidentiel, se précipitent dans la cour intérieure et incendient ou démolissent six voitures. Les vandales sont encagoulés, armés de barres de fer et de cocktails molotov. Le journal La dernière heure révèle ensuite que la police a reçu des consignes : « Ne pas faire de vagues, ne pas contrôler, ne pas intervenir même s’ils sont des dizaines à se rassembler, ne pas dresser de PV pour outrage, ou même après avoir reçu un pavé. » Le quotidien précise encore : « Le 30/08, une patrouille a voulu contrôler le conducteur d’une moto qui roulait de manière dangereuse. Le motard a pris la fuite et s’est réfugié auprès de jeunes. Profitant du nombre, ils ont empêché le contrôle. Motif invoqué : on ne contrôle pas pendant le ramadan. » Le 08/09, malgré un black out médiatique systématique, les télévisions Belges ont bien du révéler que, depuis deux jours, des bandes ethniques s’affrontaient dans différentes rues « multiculturelles » de Bruxelles en tirant à la Kalachnikov. Des centaines de douilles retrouvées sur place. Le premier soir, la police s’est rendue sur les lieux, mais devant « l’hostilité » rencontrée, a abandonné l’endroit. Le second soir, elle a attendue que la zone de tirs retrouve son calme avant de s’y rendre… » (Rivarol 09/09)

Vauréal (Val-d’Oise) – Une rixe impliquant une centaine de « jeunes » a éclaté mardi soir dans le quartier des Toupets, opposant deux bandes rivales, l’une de Vauréal et l’autre de Jouy-le-Moutier. Un jeune a été blessé par balle. Une enquête pour tentative d’homicide et attroupement armé a été ouverte par la gendarmerie du Val-d’Oise. Caillassés à leur arrivée sur les lieux, les pompiers n’ont pu secourir le blessé que sous la protection des forces de police et de gendarmerie, envoyées en nombre afin de rétablir l’ordre. Mais selon le Parisien, aucune interpellation n’aurait eu lieu. (source)

couv_nouveau_vivre_ensemble.jpgDôle- Un salon de coiffure et quatre voitures calcinés, plusieurs autres véhicules dégradés, des policiers et des pompiers attaqués à coups de pierres et de cocktails Molotov, des rues barrées par des poubelles enflammées… pendant quelques heures, dimanche soir, le quartier des Mesnils-Pasteur a renoué avec ses heures les plus sombres. Tout a commencé en tout début d'après-midi lorsque les policiers sont alertés par des habitants qu'un individu circule à tombeau ouvert en moto dans les rues du quartier. Les gardiens de la paix interviennent pour mettre fin à ce type de rodéo, malheureusement fréquent sur le quartier. Avenue de Verdun, le motard percute la fourgonnette d'un habitant. Lorsque les policiers arrivent sur place, le blessé a disparu et les forces de l'ordre sont accueillies par un groupe d'individus hostiles. Le blessé, un homme de 18 ans bien connu des services de police, sera interpellé à l'hôpital de… Besançon et placé en garde à vue au commissariat de Dole. Sur le quartier, tout va dégénérer quelques heures plus tard. Des poubelles sont incendiées et, vers 21 heures, un fourgon essuie un premier jet de pierres qui fait voler en éclats une vitre du véhicule. Vers 22 heures, ce sont cette fois des cocktails Molotov qui sont lancés en direction d'une patrouille. Deux voitures stationnées le long du salon de coiffure du centre commercial sont incendiées. Le feu se propage rapidement au bâtiment, qui sera entièrement détruit. Une partie des habitants de la tour toute proche est évacuée, les autres restant confinés dans leurs appartements. Deux autres véhicules seront incendiés au pied de l'autre tour, sur le parking de la rue du Maréchal-Leclerc, où plusieurs voitures seront dégradées. Les émeutiers, tous encagoulés et gantés, se dispersent ensuite rapidement. (source)

Emblématique de ces quartiers livrés aux mafias de dealers, la cité des Beaudottes à Sevran, en Seine-Saint-Denis, est tout entière dédiée au trafic : sur le parking, les voitures des consommateurs et des grossistes défilent, venues de toute la France. De nombreux appartements squattés font office de laboratoire de drogue. Des hommes armés sont postés aux fenêtres, tandis que des gamins arpentent les allées pour signaler toute arrivée suspecte. Une organisation sans faille, au service d’un marché juteux : chaque cage d’escalier rapporterait 3.000 euro net par jour. La police laisse-t-elle les trafics prospérer, totalement ou partiellement ? C’est ce qu’affirme un contributeur du Bondy Blog qui rapporte le témoignage d’un habitant de la Courneuve : « une policière m’a dit qu’on leur (les forces de l’ordre) demandait de laisser les mecs faire leur truc pour avoir la paix ».(Source)

Mollenbeek (Belgique) - Dans la rue Vanderstichelen, où ont éclaté les perturbations, personne ne parle. Le quartier est sensible et abrite plusieurs bandes. Un commerçant congolais ne cache pas sa peur et confirme le climat de haute tension. «Dès que j’ai vu les policiers en train de se bagarrer avec les jeunes, j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Depuis que le ramadan a commencé, il y a des bagarres presque tous les jours. J’ai pris la fuite». Au lendemain des événements, une réunion de crise a eu lieu. Policiers et animateurs de quartier étaient réunis autour du bourgmestre, le socialiste Philippe Moureaux. «Je sentais venir les événements depuis un certain temps. Beaucoup de quartiers bruxellois sont extrêmement nerveux depuis la fin août. Je n’ai pas d’explication précise, c’est juste un constat», a déclaré le bourgmestre. Plus inquiétant, les révélations du commandant des pompiers de Bruxelles, qui conseille de ne pas intervenir dans ce genre d’émeute. «Ce n’est malheureusement pas exceptionnel. Le mieux est d’essayer de partir et de ne pas intervenir», a-t-il indiqué. «Ces faits graves et répétés ces dernières semaines ne peuvent rester sans réaction au risque de voir bientôt des zones entières de la capitale incontrôlables par les forces de l’ordre. Il est absolument nécessaire que les policiers soient en mesure de maintenir la sécurité partout dans la capitale», a commenté le sénateur Alain Destexhe. De son côté, le Vlaams Belang a demandé, si nécessaire, l’intervention temporaire de l’armée. En moins de 4 ans, la population de Molenbeek a augmenté de 10%. (source)

Norvège - Des musulmans réclament la prohibition de l'alcool pour "faciliter leur intégration". Une façon de mener le djihad est de poser des bombes. Une autre façon est de constamment faire pression pour des accommodements islamiques. En Norvège, des musulmans font pression pour la prohibition de l'alcool car ça les rend mal à l’aise que les gens autour d'eux consomment. «Les musulmans veulent avoir des jours sans alcool dans les discothèques. Il devrait y avoir des jours où les gens peuvent se rendre aux restaurants et discothèques et où il y a une interdiction totale sur l'alcool», dit l'une des musulmanes qui milite pour une réforme politique. Jusqu'à présent, Hege Storhaug des Services des droits de la personne a rejeté une telle demande.« Ils ont tout le temps des règles spéciales», explique Storhaug, «et nous refusons les exigences particulières. Cela divise la société et l’islam obtient une plus grande visibilité dans l'espace public. Les gens imposent leurs opinions religieuses aux autres. La conséquence la plus extrême est que cela mène à l'islamisation de la société».

«Les musulmans arrivent toujours avec des demandes spéciales», dit-elle. «Nous n'entendons jamais parler des catholiques, des juifs, des hindous, etc.» (source)

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19/02/2008

acculturation

Je crois qu'il faut regarder les choses en face: l'acculturation, c'est-à-dire le changement d'identité culturelle ne peut se produire que lorsque la culture d'accueil est suffisament désirable ou puissante pour s'imposer. La plupart des nouveaux européens sont issus de la civilisation musulmane et s'ils adoptent certains traits de la modernité occidentale, ils restent profondément des musulmans. Je ne peux m'empecher de me mettre à leur place: l'occidental que je suis deviendrait-il un oriental si je devais vivre en terre d'islam? trés probablement non (je ne parle pas de religion ici, mais de façon de vivre, de culture). 
Je crois que de nombreux décideurs nationaux et européens, pétris de tiers-mondisme et de repentance, sous-estiment l'importance de l'enracinement culturel/ civilisationnel et continuent à considérer les hommes comme des variables d'ajustement démographique ou économique sans histoire ni attachement. Pour notre malheur. D'autres, décideurs, savent qu'un homme ne change pas ainsi d'identité (surtout lorsque celle-ci est l'islam) et envisagent donc plus ou moins paisiblement la perspective d'un séparatisme européen à grande échelle, sachant qu'imanquablement ces nouveaux européens resteront fidèles à leur culture première (leur statue intérieure comme disait François Jacob) et ferons donc sécession à un moment ou à un autre.
La diatribe récente d'Erdogan (totalement politiquement incorrecte au regard de la propagande irénique de l'assimilation sans douleur de Bruxelles) est intéressante dans ce contexte car elle montre sans fard l'attachement viscéral d'un homme à sa culture, et sa crainte de voir des Turcs devenir des européens, c'est-à-dire perdre leur identité Ottomane. Tout homme raisonnable devrait être d'accord avec la vision réaliste - la weltanschaung- d'Erdogan. 

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Or l'identité européenne, qui devrait être défendue avec la même ardeur, la même foi, par nos "élites", et qui devrait se projeter dans un corpus de valeurs non négociables par les nouveaux migrants désireux de s'établir en Europe, semble ne plus exister. La dimension culturelle, historique, civilisationnelle de notre identité est constamment niée ou dépréciée par ceux-là mêmes qui devraient la promouvoir; pour de multiples raisons. N'importe quelle culture primitive ou seconde à droit de cité, notamment en France, mais curieusement notre culture occidentale, européenne, est seule méprisable et indigne d'être portée et enseignée avec fierté.
On me rétorquera que cet état de fait est conjoncturel, que notre histoire récente, à nous européens, est trop dramatique (guerres civiles européennes, décolonistion, génocides divers) pour que nos petits clercs pétris d'ethno-masochisme puissent apprécier son génie propre sur la longue durée. Certes, nous sommes d'accord la dessus. On me dira encore que l'histoire récente des pays de l'est européen recouvrant leur culture aprés un demi-siècle de colonialisme soviétique montre assez à quel point une civilisation ne se perd point facilement. D'autres encore évoquerons l'héroïque reconquista chrétienne de la péninsule Ibérique aprés sept siècles de colonisation arabo-musulmane...et nous sommes d'accord la dessus: notre identité européenne n'est pas prés de se perdre, même si elle n'est pas reconnue, même si elle est méprisée, par nos dirigeants.
Pour revenir aux mots du leader turc Erdogan, et considérant que cette acculturation n'est pas possible au plus grand nombre, la question clef, dans nos pays démocratiques soumis à la loi de la majorité, devient l'importance des populations non européennes au sein de notre continent. S'il est difficile aujourdhui de considérer comme le faisait le Général De Gaulle que les Européens sont un peuple de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne, c'est en raison de la rapidité et de l'importance des transformations démographiques et culturelles à l'échelle continentale... 

Sept siècles, c'est un peu long.

12/02/2008

Merci monsieur Erdogan

«Personne ne peut exiger de vous une attitude d’assimilation ou d’adaptation», a lancé le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à plus de vingt mille immigrés réunis dimanche au stade de Cologne http://www.liberation.fr/actualite/monde/309528.FR.php

M. Erdogan avait tenu dimanche un discours devant près de 20.000 immigrés turcs et allemands d'origine turque à Cologne (ouest), les mettant en garde contre l'assimilation en Allemagne, en affirmant que les Turcs devaient garder leur propre culture. "Apprenez l'allemand mais restez Turcs"; "Intégration oui, mais l'assimilation est un crime", a ajouté Erdogan. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/167740/2008/02/12/Erdogan-encourage-le-nationalisme-turc-en-Allemagne.dhtml

C’est ce qui s’appelle mettre les pieds dans le plat…même se vautrer dedans ! Et on comprend que notre presse nationale très politiquement correcte n’ait que peu relayé ces intéressants propos du sieur Erdogan leader de l’AKP (parti de la justice et du développement) et premier ministre "islamo-conservateur" Turc, champion de l’intégration de la Turquie à l’Union Européenne et dont le seul programme intérieur semble être la cloture de la parenthèse Kémaliste et la réislamisation de son pays. Sur le fond, la Turquie reste un grand pays profondément ancré dans la civilisation musulmane, malgré un siècle d'occidentalisation Kémaliste à marche forcée; donc déchiré (suivant le concept d'Huntington) entre sa nature profonde Ottomane et son apparence occidentalisée, ses institutions laïques et modernes au regard du reste du monde musulman.

Voici une vision très claire de sa conception de l’intégration des Turcs en Europe : ils restent des Turcs ! Pas plus compliqué que ça mais on avait déjà quelques soupçons sur la question…

Mais il va maintenant devenir beaucoup plus difficile de nous présenter cet homme comme garant des valeurs culturelles européennes.

Si les Turcs vivant en Europe restent des Turcs (et comment le leur reprocher ?), alors ce ne sont pas des européens mais des musulmans constituant une communauté distincte des européens de souche et rejetant les valeurs de ces derniers (laïcité, séparation du politique et du religieux, pluripartisme et liberté de culte, séparation des pouvoirs, égalité homme-femme, etc). Une enclave.

Dés lors cela devient une question de nombre : ces communautés distinctes, faisant sécession part rapport au reste de la communauté nationale et européenne, acquièrent logiquement, par le flux migratoire et leur surnatalité propre, une importance démographique relative suffisante pour imposer des politiques communautaires, des privilèges (lex privata/ loi particulière) au sens propre, débouchant sur une sécession politique, sociale, culturelle, religieuse et territoriale. Du Pakistan au Kosovo en passant par le Liban, l’histoire moderne illustre parfaitement cette tendance à la partition, à l’éclatement, d’états comprenant une forte minorité ou une majorité de musulmans.

 

Au moins les choses sont claires, maintenant. Merci monsieur Erdogan !

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 Bain turc, JD Ingres, 1862.