17/10/2009
privilèges
"Le soutien du Président de la République à la nomination de son fils, âgé de 23 ans et sans aucun diplôme ni véritable expérience professionnelle, va à l’encontre du principe d’Égalité républicaine, « principe de justice mais en même temps, principe d’efficacité car quel meilleur critère que celui du savoir et de la compétence pour désigner ceux qui doivent exercer des responsabilités », dixit le Président lui-même. Ce soutien fait apparaître au grand jour que Nicolas Sarkozy semble ignorer des pans essentiels de l’histoire de France, parmi lesquels figure l’attachement du peuple français à l’abolition des privilèges liés à la naissance ; abolition conquise dans la fureur de la Révolution française, et cela a une grande importance ! Dans Le puzzle de l’intégration, j’assimile les passe-droits accordés à des personnes issues de l’immigration (promotion de la diversité) à des privilèges liés à la naissance, puisque c’est bien en raison de la naissance dans une communauté précise que ces privilèges sont accordés. Aujourd’hui, la nomination de Jean Sarkozy attire, à juste titre, les foudres de l’opinion publique. J’espère qu’un jour prochain cette même foudre finira par s’abattre sur la discrimination positive ou “promotion de la diversité”, et plus généralement sur l’ensemble des attaques menées contre notre modèle de société."
Assez symptomatique le buzz que fait malika Sorel depuis son passage chez Finkielkraut. Pourquoi?
Parce que ce discours strictement républicain et assimilationniste a déserté le logos politique. Parce qu’il réjouit ceux qui, comme moi, croient encore à cet idéal républicain. Parce que l'heure n'est même plus à une quelconque intégration des néo français. Parce que cette notion d'intégration implique une certaine acculturation, une certaine allégeance aux codes culturels autochtones. Choses honnies, bien évidemment.
Parce que le mainstream aujourd’hui est : multiculturalisme™ et respect™ de la diversité™. Parce que l’heure est à l’enseignement, non plus de la culture indigène mais de la culture d’origine comme en témoignent ces magnifiques ELCO, fierté de l’Education Nationale. Parce que de nombreux enfants et parents d’origine étrangère refusent simplement cette culture autochtone, la nôtre. Parce que « l’assimilation est un crime contre l'humanité», comme l’a dit le gentil Erdogan alors en visite chez ses compatriotes Ottomans en Germanie.
Pourquoi pas ? Mais alors, si l’assimilation, l’intégration, l’adhésion à la culture autochtone est refusée ou impossible, il faut le dire et comprendre que le flux migratoires massifs que connaissent nombre de pays Européens depuis quelques décennies n’ont plus rien à voir avec les vagues d’immigration antérieures qui, via des politiques d’assimilation strictes (hormis le Royaume Uni dont la politique communautariste est plus ancienne) fabriquèrent, nolens volens, des générations d’Européens. Comprendre que l'abandon de ce modèle civilisationnel conduit naturellement à la constitution de communautés étrangères sur le sol Européen en sécession sociale, religieuse, culturelle, géographique, ethnique. A la guerre, quoi.
Le vrai problème, à mon humble avis, n’est pas dans le choix assumé d'un modèle de société, républicain ou communautariste, mais dans le double discours, la tartuferie indécrottable de nos « élites » politiques qui, d’un côté, prônent l’ « intégration » des migrants et, de l’autre, multiplient accommodements raisonnables et lex privata –privilèges- communautaires.
A mon avis, le choix est fait mais tu. Ce modèle républicain est mort mais il ne faut pas le dire. Dans ce monde globalisé où le libre échange –des capitaux, des marchandises et des hommes- est la règle première, où toute entrave à la circulation des mêmes est un crime, où les particularismes culturels sont considérés comme des entraves au doux marché et où toute idée de protectionnisme est ordurière, on ne voit pas très bien l’intérêt qu’il y aurait à refabriquer du particularisme culturel, une common decency, à éduquer des populations différenciées alors que des masses de consommateurs abrutis et interchangeables, suffisent…
L’avenir devrait donc raisonnablement ressembler à une sorte de Babel multiethnique et multiculturelle, sous la forme d’un gigantesque mall continental, climatisé et sous vidéo surveillance (le panopticon de Bentham en plus "festif" et moins carcéral, quoique), gangrené par la violence, la déculturation ou la décivilisation généralisée de foules incultes –voire largement analphabètes, aliénées et festives, parfaitement intolérantes, soumises à un tittytainment omniprésent garant d'un abrutissement collectif indispensable à l'obtention d'une rentabilité maximale. D'un essorage optimal de crétins heureux de payer eux-mêmes les barreaux de leur cage arc-en-ciel.
Et encore, dans le meilleur des cas.
19:17 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : malika sorel
Des viols et du rock ™
« Les résultats d’un sondage anonyme effectué sous la direction de Rachel Jewkes, du Medical Research Council de Johannesburg, auprès de 1738 habitants du Natal et de la région du Cap, révèle que plus d’un quart des hommes de ce pays (28%) ont déjà commis un viol, la moitié d’entre eux admettant qu’ils en ont commis plusieurs. Les deux tiers des violeurs ont commis leur premier viol alors qu’ils étaient encore adolescents ; un sur vingt a reconnu avoir violé une femme ou un enfant au cours des 12 derniers mois. On estime en outre qu’un quart des victimes ont contracté le sida suite à l’agression sexuelle dont elles ont fait l’objet. Le nouveau président sud africain, Jacob Zuma, avait lui-même été poursuivi pour viol il y a quelques années, mais avait été acquitté. Au total, un enfant est violé en Afrique du sud toutes les trois minutes, 88% des viols ne font l’objet d’aucune plainte, 7% seulement des violeurs sont déférés en justice. Les cinq pays où l’on enregistre le taux de viols le plus élevé (par milliers d’habitants) sont l’Afrique du Sud, les Seychelles, l’Australie, la Jamaïque et le Canada. Les Etats-Unis viennent en 9ème position. Les taux les plus faibles sont enregistrés dans les pays arabes, ainsi qu’au Japon, en Inde, en Turquie, en Grèce et en Indonésie. »
Mail & Guardian on line 18/06/09 in Eléments oct-dec 2009.
« Le nombre des viols a explosé en Norvège. Le taux est six fois plus élevé qu’à New York et atteint des records jamais égalés. Deux viols sur trois sont commis par des immigrés d’origine extra-européenne, selon les sources policières. En 2001, un professeur d’anthropologie, Unni Wikan, avait déclaré que “les femmes norvégiennes devaient prendre leur part de responsabilité” car les musulmans les trouvaient habillées de manière provocante. La conclusion de ce “professeur” n’était pas que les musulmans devaient s’adapter aux normes occidentales, mais l’exact opposé : “les femmes norvégiennes doivent réaliser qu’elles vivent dans une société multiculturelle et adapter leur comportement”.
En Suède, selon le Conseil pour la prévention de la criminalité, il existe une probabilité 4 fois plus élevée que le violeur soit né à l’étanger plutôt qu’en Suède. Les personnes originaires d’Algérie, de Lybie, du Maroc et de Tunisie sont prédominants parmi les violeurs potentiels. Anne Christine Hjem, avocate, qui a enquêté sur les crimes violents pour le Tribunal de Svea, rapporte que 85% des violeurs condamnés étaient né à l’étranger ou de parents étrangers.
Certains immigrés musulmans l’admettent ouvertement : “Ca n’est pas aussi grave de violer une suédoise que de violer une fille arabe” déclare ouvertement Hamid, résident en Suède. “Elles ne sont probablement pas vierges de toute façon. Alors que la fille arabe aura des problèmes avec sa famille. Ce sera une source de honte pour elle. C’est important qu’elle reste vierge jusqu’au mariage. C’est presque trop facile de se taper une suédoise. Beaucoup de garçons immigrés ont des copines suédoises quand ils sont ados. Mais quand ils se marient, ils prennent une femme convenable, de leur culture, et qui est vierge. Et c’est ce que je vais faire. Je n’ai pas beaucoup de respect pour les suédoises. Elles se font sauter sans arrêt”.
Au Danemark, où la situation est également catastrophique, un Mufti de Copenhague avait déclenché l’indignation publique en déclarant publiquement que les femmes qui refusaient de porter le voile étaient “des candidates au viol”. »
« Il faut donc ici vivre en permanence dans l’urgence, la jouissance instantanée, maximiser le « délire » en un minimum de temps, sans bien sûr prendre conscience que les tabous d’hier sont devenus la norme en 2009. Le passé, l’éducation, et les gens ordinaire (quelle horreur) sont donc les principaux sujets de rébellion. Le sexe débridé, la drogue, la ville de nuit et la culture de la glande sont en revanche les sempiternels mythes. Le monde de l’underground avait pour règle, dans les décennies passées, de rester en marge de la société et de ses règles. Or, aujourd’hui, ceux qui sont censés animer cette marge et cet art indépendant sont congratulés à chaque note de guitare ou doigt d’honneur subventionné par Canal Plus, des organes de presse comme Les Inrockuptibles, Technikart ou, en Angleterre, le New Musical Express. Mais également par Jack Lang et tous les secteurs économiques du marché des jeunes et des adolescents, qu’ils soient vendeurs de gel capillaire ou de portables dernier cri. Si la dissidence est aujourd’hui synonyme de cela, il serait temps de se préoccuper des dangers révolutionnaires de « Question pour un champion ».
Iggy pop, leader des Stooges, a déclaré il y a quelques années, dans un éclair de lucidité, qu’être réellement rock, aujourd’hui, c’est d’être bien éduqué. En effet, la bohème larvée du cocaïnomane et idole de cette génération, Pete Doherty, dérange qui ?
Voici un exemple de la lutte anti fasciste de retard, concept décortiqué par Pier Paolo Pasolini dans ses savoureuses Lettres Luthériennes. »
Eléments, oct-dec 2009.
09:55 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : viols, éléments, muslims rapes, pete doherty, iggy pop
16/10/2009
"Do NOT knock him out!"
22:24 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : snatch
15/10/2009
pays réel et pays légal
C’est un très mauvais signe pour les démocraties quand l’opinion publique se met à prêter attention à des notions comme « pays réel » : cela signifie que le sentiment se répand que dans la communication officielle, la propagande l’emporte sur la diffusion de nouvelles authentiques, et qu’il existe au-delà des annonces, de réelles informations, mais qui demeurent cachées – d’intention délibérée.
Ce qui me fait penser à cette notion de « pays réel », utilisée par un politicien infréquentable, c’est le fait que dans les réunions auxquelles je participe ces jours-ci, organisées par diverses organisations sectorielles, on présente de tout autres informations financières et économiques que celles qui sont communiquées dans la presse, qu’on entend dire à la radio, ou que l’on voit présentées à la télévision. Il existe un fossé entre le réalisme sans concession des premières et l’optimisme béat des secondes.
Bien sûr la différence s’explique aisément : les informations dont je parle émanent de bureaux d’études qui réclament des organismes qui leur commandent ces rapports, des sommes considérables, reflétant le travail en profondeur qu’ils effectuent quand ils les produisent : où l’on va creuser dans des données financières et économiques d’accès souvent difficile. Ces bureaux d’études exigent la confidentialité de leur commanditaire qui, lui-même, n’est pas disposé à partager avec le reste du monde, une information qui lui a coûté très cher.
Mais le résultat, c’est – pour parler comme le font les économistes – une « asymétrie dans l’information » : d’une part, des professionnels à qui l’on explique la situation actuelle comme à des adultes. D’autre part, le grand public, à qui l’on ne communique que des informations qui sont précisément publiques, et que l’on traite du coup, comme un enfant.
21:07 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paul jorion, maurras
13/10/2009
safari
Après les terribles razzias opérées lors de la Technoparade™ par des hordes de jeunes Zoulous, les Experts s’interrogent…
-Gil, encore un coup de la féroce tribu des Niktamèr ? Ou alors, peut-être, une incursion punitive des redoutables Ziva ? A moins que ? Les Tarass, peut-être ? Pour sauver l’honneur ? Pas les Respê’Msieur, quand même…
-Al, de précieux indices, costumes et cris de guerre tels "9-3" ou "9-4", semblaient indiquer la présence des Sepamouam’siou ou des Kestatafas’dekré, voire des redoutables Onéchénouici…
-mmmh Gil, les pisteurs sont perplexes. D’aucuns auraient fait allusion à des lointains cousins des Sépamouam’siou, les redoutés Sépamouam’sioul’juj…D’autres, tout aussi circonspects, opteraient pour les Jlépaféessprêt de sinistre réputation…Quelques-uns, qui souhaitent garder l’anonymat, auraient même murmuré le nom honni des Salputt, voire des Cétépoursamusé…
-penses-tu, sara, qu'une scission ait pu intervenir chez les Jvétmaravélaggle qui ont pris pour certains le sentier de la guerre avec les Tépajouass-Keskilamonshit et une poignée de féroces Olbouffonlotla. On pourrait craindre que cette coalition s’oppose au Général Karcher au lieu-dit de la Petite Grande Corne.
-non, peu probable, les Jvétmaravélaggle, les Tépajouas-Keskilamonshit rechignent à combattre avec les féroces Olbouffonlotla, même pour un butin considérable. Nick?
-certains évoquent un retour des cruels Tapahuneclopbatar qui se seraient provisoirement alliés aux sanguinaires Vanikétasseur afin de s’opposer aux sadiques MongrandpèrassauvélaFronce récemment aperçus du côté de l’Isle de la Grandborne en compagnie de quelques guerriers Tamèrelachatt isolés.
-gosh!
L’inquiétude grandit.
21:59 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : tamèrelachatt
12/10/2009
pépite my ass!
Le site du magazine allemand Focus résume la situation à la manière d’une bande-annonce de film. «Un jeune homme de 23 ans va devenir le responsable d’un organisme qui gère des milliards. Son nom: Jean Sarkozy. Sa qualification: deux semestres de droit.»
PS: suite au commentaire du sieur Goux, je me demande si ce fait divers n'est pas symptomatique de notre époque post moderne spectaculaire.
Debord et Baudrillard avaient parfaitement démystifié le visage spectaculaire nos sociétés modernes : un monde d’apparences, de faux semblants, de virtualité généralisée, dans lequel l’information, les faits, la réalité deviennent secondaires ou accessoires par rapport à leur mise en scène. Combien, par exemple et concernant le traitement de l’information, le médium lui-même prend le pas sur le contenu informatif.
Récemment j’ai entendu lors d’une émission vespérale sur la cinq (C dans l'air, cf infra), un commissaire de police dire que son administration n’avait plus les moyens de protéger des gens ordinaires exilés dans quelques kartchiés livrés au lumpen prolétariat extra européen ; avec ce commentaire extraordinaire du même homme : « Il nous arrive régulièrement de conseiller à des gens exposés de déménager ! » Cet aveu m’a stupéfié.
Tout récemment encore, nos élites européennes ont imposé à un peuple souverain (plus guère désormais) de revoter sur un texte constitutionnel, le premier vote ayant eu le tort de n’être point conforme aux attentes des premières. Le jour du référendum Irlandais, je me plaisais à écouter les journalistes de radiofrance évoquer naturellement ce deuxième vote, éminemment illégitime.
Sarkosy senior propulse son cancre de fils à la tête d’un organisme Parisien clef alors qu’il est évident à tous que les seules compétences de ce cuistre sont son nom et son arrivisme atavique. Etc., ad libitum.
Que ce soit en matière de sécurité, de légitimité démocratique ou d’attribution de poste, il me semble que le spectacle ne marche plus, que les masques tombent, que nos élites politiques ressemblent de moins en moins à ce qu’elles sont : des hypocrites cyniques. Et de plus en plus à de simples valets arrogants d’une puissante oligarchie ou d'un fatum planétaire chaotique.
Wilfredo Pareto, cet Italien génial, théoricien du Politique, avait expliqué que derrière tout pouvoir, quelles que soient les justifications qu’il se donne, il y a une minorité qui en tient les rênes, une minorité dominante, une oligarchie. Tant que cette oligarchie donne une image du monde compatible à la réalité visible et tant que cette élite est prête à la défendre, le pouvoir connaît une période de stabilité. Dés l’instant où ces conditions font défaut, on est en situation prérévolutionnaire.
Or le gap entre la réalité ordinaire de la vie de millions de gens (déclassement, appauvrissement, violence quotidienne, chômage de masse), leur common decency radicale et respectable (on ne peut être ministre de la république lorsque l’on a violé des gamins, par exemple), d’une part et, d’autre part, le discours mensonger des dominants du moment (« Ensemble, tout est possible », « Une France métissée », « Vivre ensemble », etc.) me semble abyssal. Jamais l’image du monde promu par le pouvoir ne m’a paru aussi éloignée de la réalité. Jamais cette nomenklatura politico-médiatique, ces élites par défaut, ne m’ont paru aussi décalés par rapport au commun.
Et surtout, jamais les efforts pour dissimuler la réalité au commun ne m’ont paru aussi ténus. Comme si le pouvoir et ses clercs, cette oligarchie, pensaient pouvoir, désormais, se passer des artifices du spectacle, car suffisamment sûrs de leur inexpuniabilité pour renoncer à défendre une image du monde largement irénique.
En passant.
19:17 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jean sarkosy, népotisme, racaille d'en haut
europe frivole
(…) Caldwell rappelle qu'en 1950, il n'y avait pratiquement pas de musulmans en Europe à l'exception des Balkans. En l'an 2000, il y en avait entre 15 et 17 millions : 5 millions en France, 4 millions en Allemagne et 2 millions en Grande-Bretagne. Comme les immigrants aux États-Unis, ils sont jeunes, citadins, prolifiques et surreprésentés dans les prisons. 40% des enfants de Paris ont des parents immigrants, à Londres un huitième des habitants sont musulmans. 50% des prisonniers français sont musulmans. À Turin, les immigrants représentent 10% de la population mais seulement 0,2% des décès et 25% des naissances. Les musulmans qui arrivent en Europe font en moyenne plus d'enfants que ceux qui restent au pays, le même phénomène s'observe chez les Mexicains ayant émigrés aux États-Unis.
(…) Ainsi, nous le rappelle Caldwell, les Pays-Bas ont décidé "de proposer aux nouveaux immigrés les 'valeurs hollandaises' résumée dans une vidéo qu'ils doivent obligatoirement voir. On y voit, entre autre, deux homosexuels qui échangent des effusions en public et une baigneuse 'topless'. Il n'est pas certain que la majorité des Néerlandais se reconnaissent dans ces valeurs. Pour contre, il est très certain que la vidéo confirmera les immigrés musulmans dans leur sentiment de supériorité par rapport à l'Occident décadent."source
16:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : immigration, europe, musulmans
