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04/11/2013

business as usual

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Ecotaxe.

"Sarkozy ou Hollande, peu importe, sachez seulement que la décision a été prise au pire de la crise économique et quand tout le monde connaissait le rôle néfaste de la Goldman Sachs. Cela n'a pas empêché les enarques de confier à la banque américaine Goldman Sachs le soin de gérer les rentrées de ces portiques!!! "Derrière cette taxe écologique se cache une autre question qui n'a jamais été soumise au débat public: c'est la première fois que la collecte de l'impôt est confiée à des entreprises privées. Un consortium emmené par Benetton, Goldman Sachs, Thalès et SFR empochera 20% des recettes de la taxe pour assurer son recouvrement ... Le produit de la perception de la taxe, estimée à 1200 millions d’euros par an, sera reversé à l’administration des douanes. Une première en matière de fiscalité! Un système choisi sous Sarkozy et mis en œuvre par un gouvernement socialiste et écologiste... L’écotaxe "s’appuie sur un mode de recouvrement entièrement nouveau et automatisé. A bien des égards, c’est une taxe du XXIe siècle !", s’enthousiasme la sénatrice UMP Marie-Hélène Des Esgaulx, dans un rapport remis à la Commission des finances en février dernier". Et comme le contrat va être rompu, les Français vont quand même payer 1 milliard à ces entreprises pour les dédommager!

Mais il ya mieux, lisez bien, c'est totalement fou, on retrouve la Steria, auteur du logiciel bâclé Louvois qui ne paye pas les militaires: "Qui va toucher ces 280 millions par an (desquels sont déduits 50 millions de TVA)? Un consortium d'entreprises baptisé Ecomouv, mené par le groupe italien Autostrade per l’Italia. Celui-ci est une filiale d'Atlantia, la société qui gère la plupart des autoroutes italiennes. Elle est détenue (à 48 %) par le fonds d’investissement Sintonia, propriété de la famille Benetton. La banque Goldman Sachs est entrée au capital de ce fonds en 2008. Autostrade, qui détient 70 % d’Ecomouv, s'est allié avec les groupes français Thales, SNCF, SFR et Steria ... Visiblement, personne ne s'est demandé comment la SNCF appréhendera d’éventuels conflits d’intérêt, alors que les 3300 camions de sa filiale Geodis, spécialisée dans le transport de marchandises, seront concernés par l’écotaxe ... Ecomouv prévoit des recettes de près de 2,8 milliards d'euros pour les 11,5 années d'exploitation du dispositif"... Lire ici bastamagazine, merci aux lecteurs."

 Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

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le top c'est que c'est l'UMP qui a signé le truc et qui appelle aujourdhuià manifester contre..lol! une fois de plus collusion systémique UMPS + corruption+ mensonge+ lâcheté...excellent!

17/04/2013

état profond

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"Figurant parmi les plus gros donateurs de Brack Obama et organisateur de dîners destinés à récupérer des fonds (1.7 million de $), Bruce Hyeman devrait être le prochain ambassadeur des Etats-Unis au Canada. Originaire de Chicago, comme le président américain, il est l'un des principaux dirigeants américains de la banque d'affaire Goldman-Sachs." Faits et Documents, 15-30/04/2013.

Goldman-Sachs, la machine à bulles?

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état profond?

"Réseau Voltaire : Professeur Scott, sachant que votre travail n’a pas encore la notoriété qu’il devrait avoir dans le monde francophone, pourriez-vous commencer par nous définir ce qu’est la « Politique profonde » (Deep Politics), et nous expliquer la distinction entre ce que vous appelez l’« État profond » et l’« État public » ?

Peter Dale Scott : L’expression « État profond » vient de la Turquie. Elle dut être inventée en 1996 après l’accident d’une Mercedes roulant à vive allure – voiture dont les occupants étaient un membre du parlement, une reine de beauté, un important capitaine local de la police, et le principal trafiquant de drogue de Turquie, qui était également le chef d’une organisation paramilitaire — les Loups Gris — qui assassinait des gens. Et il devint flagrant qu’il existait en Turquie une relation secrète entre la police — qui recherchait officiellement cet homme, bien qu’il soit alors dans la voiture avec un policier — et ces individus qui commettaient des crimes au nom de l’État. L’État pour lequel vous commettez des crimes n’est pas un État qui peut montrer sa main au public. C’est un État dissimulé, une structure secrète. En Turquie, ils l’ont appelé l’« État profond » [1], et j’avais depuis longtemps parlé de « Politique profonde », donc j’ai utilisé cette expression dans La Route vers le Nouveau Désordre Mondial.

J’ai défini la politique profonde comme étant l’ensemble des pratiques et des dispositions politiques, intentionnelles ou non, qui sont habituellement critiquées ou tues dans le discours public plus qu’elles ne sont reconnues. Donc l’expression « État profond » – inventée en Turquie – ne vient pas de moi. Elle se réfère à un gouvernement parallèle secret organisé par les appareils militaires et de renseignement, financé par la drogue, qui s’engage dans des violences illicites afin de protéger le statut et les intérêts de l’armée contre les menaces qu’incarnent les intellectuels, les religieux et occasionnellement le gouvernement constitutionnel. Dans La Route vers le Nouveau Désordre Mondial, j’adapte quelque peu cette expression pour me référer à l’interface plus large, aux États-Unis, entre l’État public constitutionnellement établi d’une part, et les forces profondes en arrière plan de celui-ci : les forces de la richesse, du pouvoir et de la violence situées en dehors du gouvernement. Nous pourrions appeler cette interface la « porte de derrière » de l’État public, donnant accès à des forces obscures situées hors du cadre légal. L’analogie avec la Turquie n’est pas parfaite, car ce que nous pouvons observer aujourd’hui aux États-Unis est moins une structure parallèle qu’une vaste zone ou milieu d’interactions entre l’État public et des forces obscures invisibles. Mais cette interaction est considérable, et nous avons besoin d’une appellation telle qu’« État profond » pour la décrire.

Réseau Voltaire : Votre ouvrage, La Route vers le Nouveau Désordre Mondial, a été écrit lorsque le régime Bush était en place, puis réactualisé pour les besoins de la traduction française ; selon vous, l’État profond a-t-il été affaibli au profit de l’État public suite à l’élection de Barack Obama, ou au contraire s’est-il renforcé avec la crise et l’administration actuelle ?

Peter Dale Scott : Après deux années de présidence Obama, je dois conclure avec regret que l’influence de l’État profond, ou plus exactement de ce que j’appelle dans mon dernier livre « La Machine de guerre états-unienne » (American War Machine), a continué de s’étendre, comme elle l’a fait sous chaque président des États-Unis depuis Kennedy. Un signe important de cela est l’ampleur avec laquelle Obama, en dépit de sa rhétorique de campagne, a continué d’élargir le champ d’application du secret au sein du gouvernement US et de punir les lanceurs d’alertes : sa campagne contre Wikileaks et Julian Assange, qui n’a pas encore été inculpé d’un quelconque crime, est sans précédent dans l’Histoire des États-Unis. Je suspecte que la peur de la publicité qui est perceptible à Washington soit liée à la conscience que les politiques de guerre des États-Unis sont de plus en plus en décalage avec la réalité. En Afghanistan, Obama semble avoir capitulé face aux efforts du général Petraeus et d’autres généraux visant à s’assurer que les troupes US ne commenceraient pas à se retirer des zones de combat en 2011, tel qu’il avait été anticipé lorsqu’Obama autorisa une augmentation du nombre de soldats en 2009. Le dernier livre de Bob Woodward, intitulé Obama’s Wars, rapporte que durant ce long débat dans l’administration pour trancher s’il fallait décider d’une escalade militaire en Afghanistan, Leon Panetta, le directeur de la CIA, conseilla à Obama qu’« aucun président démocratique ne peut aller à l’encontre des conseils de l’armée... Donc faites-le. Faites ce qu’ils vous disent. » Obama a récemment dit à des soldats US en Afghanistan : « Vous accomplissez vos objectifs, vous réussirez votre mission ». Cet écho des témoignages antérieurs – sottement optimistes – de Petraeus illustre pourquoi il n’y a pas eu d’évaluation réaliste du déroulement de la guerre au sein de la Maison Blanche en décembre 2010, comme il avait été initialement mandaté.

À l’image de Lyndon Johnson avant lui, le Président est à présent piégé dans un bourbier qu’il n’ose pas perdre, et qui menace de s’étendre au Pakistan autant qu’au Yémen, sinon au-delà. Je suspecte que les forces profondes qui dominent les deux partis politiques sont maintenant si puissantes, si affluentes, et par dessus tout si investies dans les profits générés par la guerre, qu’un président est plus loin que jamais de remettre en cause ce pouvoir, même s’il devient de plus en plus clair que l’ère de domination mondiale des États-Unis, comme celle de la Grande-Bretagne auparavant, est sur le point d’arriver à son terme." Voltairenet.org


09/02/2013

Bombing France

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"Depuis vendredi, une interview du Huffington Post fait le bad buzz. Un économiste de la banque américaine Goldman Sachs y est interrogé sur la crise financière, la zone euro et la situation en France. Sa « solution miracle » pour redresser l’économie française ? Abaisser tous les salaires d’un tiers.

L’information est relatée dans une interview du Huffington Post de vendredi dernier. Interrogé sur une éventuelle solution pour sortir la France de la crise financière, Huw Pill, économiste en chef de Goldman Sachs en Europe, répond qu’il faudrait baisser la « moyenne salariale d’environ un tiers », précisant toute de même que ce serait « politiquement impossible à imposer ».

De quoi faire grincer des dents. Si cette proposition est appliquée, le salaire minimum équivaudrait à un peu moins de 1 000 € par mois alors que l’on parle de centaines de millions de dollars de bonus chez les actionnaires de Goldman Sachs en 2012. Le PDG , lui, a vu sa propre rémunération augmenter de près de 15 % en 2011, atteignant la somme de 16,2 millions de dollars sur l’année.

Le deuxième volet de la politique miracle à appliquer, d’après l’économiste consiste à « déplacer l’emprise de l’Etat vers le secteur privé. » Car le problème « chronique » de la France serait « incarné par un secteur public bien trop important » ayant pour conséquence une faible exportation. Donc « un manque de compétitivité et des déséquilibres dans ses comptes ». Mais l’économiste se veut également rassurant, au niveau européen : grâce à ses plans d’économie, l’Union devrait voir « une porte de sortie » de la crise d’ici 2015." source

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On parlait, en commentaire en plus bas, de bombardement par l'hyperclasse...en voilà un.

 

29/09/2012

sopranos

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"Après que les USA et l’Union européenne aient révoqué l’embargo en 2004, des dizaines de banques et sociétés financières étasuniennes et européennes affluèrent en Libye. Parmi lesquelles Goldman Sachs, une des plus grandes banques d’investissement du monde, dont le siège principal est à New York. Dans la première moitié de l’année 2008, l’Autorité libyenne d’investissement lui confia 1 milliard et 300 millions de fonds souverains (capitaux de l’État investis à l’étranger). La banque Goldman Sachs les investit dans un panier de valeurs et en actions de six sociétés : l’étasunienne Citigroup Inc., la banque italienne Unicredit et l’espagnole Santander, la compagnie allemande d’assurances Allianz, la compagnie énergétique française Électricité de France et l’italienne Eni. 

Un an après, Goldman Sachs communiqua à l’Autorité libyenne qu’à cause de la crise financière, le fonds libyen avait perdu 98 % de sa valeur, les 1 milliard et 300 millions se réduisant à 25 millions de dollars. Les responsables de l’Autorité libyenne, furieux, convoquèrent à Tripoli le responsable de Goldman Sachs pour l’Afrique du Nord. 
La rencontre fut turbulente, si bien que Goldman Sachs évacua précipitamment ses employés de Tripoli, craignant qu’ils ne fussent arrêtés. Comme la Libye menaçait d’intenter un procès qui aurait compromis la réputation de la banque aux yeux d’autres investisseurs institutionnels, Goldman Sachs lui offrit en dédommagement des actions privilégiées de la banque elle-même. Mais les Libyens étant à juste titre soupçonneux, l’accord ne fut pas signé. 
Restait ainsi ouverte la possibilité, redoutée par Goldman Sachs, que l’Autorité libyenne n’entreprit un procès international. 
Des cas analogues de « mauvaise administration de l’argent libyen » sont rapportés par une enquête publiée par le New York Times . Par exemple, la société Permal —unité de Legg Mason, une des principales sociétés de gestion d’investissements, dont le siège est à Baltimore— a administré 300 millions de dollars de fonds souverains libyens, qui ont perdu 40 % de leur valeur entre janvier 2009 et septembre 2010. En compensation, Permal a perçu 27 millions de dollars pour ses prestations. 
Même chose pour d’autres banques et sociétés financières, comme la hollandaise Palladyne, la française BNP Paribas, la britannique HSBCet le Crédit Suisse. 

L’Autorité libyenne menaçait d’entreprendre contre elles des actions judiciaires internationales, qui auraient endommagé l’image de ces « prestigieux » organismes financiers. Le tout s’est résolu de façon heureuse quand, en février dernier, États-Unis et Union européenne ont « gelé » les fonds souverains libyens. Leur « surveillance » a été confiée à ces mêmes banques et sociétés financières qui les avaient si bien gérés.
Et du vol on est passé à la rapine à main armée quand la guerre a commencé, en mars. À l’abri des chasseurs-bombardiers de l’OTAN, HSBC et d’autres banques d’investissement ont débarqué à Benghazi pour créer une nouvelle « Central Bank of Libya », qui leur permettra de gérer les fonds souverains libyens « gelés » et les nouveaux qu’ils tireront de l’exportation des hydrocarbures. Cette fois, sans aucun doute, en obtenant de forts rendements." (source/Wall Street Journal via LIESI)

20/02/2012

GS in Europe

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Encore un grand papier sur la pieuvre qui dévore le monde, et cette fois dans le Independant ici qui vous montre avec une très belle carte la progression fulgurante des banquiers GS au sein des gouvernements européens. Je pense que ce serait bien d'avoir un candidat Goldman aux présidentielles french. A moins que l'un des candidats nous le mette au Ministère des Finances après les élections.... Cliquez bien sur le lien, et ne ratez pas la carte... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

28/12/2010

land of few

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"Christophe Barbier ne dirigera pas Le Monde

Depuis le départ annoncé d'Eric Fottorino, le journal Le Monde attend son nouveau pilote. Parmi les noms qui circulent depuis quelques jours, celui de Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de L'Express. Flatté mais catégorique: il dément. "

 

Ha, ha!

En passant, Christophe Barbier a la tronche de ce qu’il est, un loufiat obséquieux, un chef de rayon de Darty surpris en plein harcèlement sexuel sur une caissière, un sommelier de chez Tricatel, un VRP en sex-toys collectionneur d’Alix et secrètement amoureux d’Enak, un chef scout qui tape dans la caisse, un fayot d’internat, un conseiller bancaire qui fourgue des bons à  échéance décennale à une centenaire, un petit ramasseur de balles de Roland Garros  ayant subi une poussée de croissance cet été, un faux derche de chambrée, une balance d’infortune carcérale, un kidnappeur de caniches de beaux quartiers, un gigolo  à mémères cannoises, un infirmier à domicile couché sur testament, un croupier de casino de polder, le gars qui se fait porter malade à chaque corvée, le marié du jour qui prend pour témoins les amants de Madame, le gendre à la Feydeau, un démarcheur en assurances éphémères dont le siège est à Panama City, un entraîneur de patineuses.

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Pendant, donc, que l’Express suit de prés (pas de sujet plus urgent, apparemment..) la marche du Monde (dont les réjouissants commentaires d’abonnés quasi-systématiquement hostiles à la ligne éditoriale bureaucratique bien-pensante du journal doivent commencer à donner quelques migraines à tous les cuistres du genre Marcelle ou Glucksman), voyons celle du monde, le vrai. Et "cessons de diaboliser les roulottes et les mosquées", bordel!

Chaque mois, aux Etats-Unis, ce sont toujours plus de « petits actionnaires » qui quittent les marchés financiers  laissant aujourd'hui plus de 70% des transactions aux mains des grandes institutions et autres high frequency traders (HFT ou logiciels d’achats et de vente d’actifs financiers intervenant à la moindre fluctuation de cours et sans le contrôle direct des opérateurs bancaires). La finance anglo-saxonne est moribonde et l’année qui vient va voir chuter l’empire Américain dans un chaos financier, politique, social, géostratégique inédit depuis les années trente (et 1492?) et, avec lui, la fin d’un monde occidentalo-centré et l’essor probable d'outsiders, les fameux BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), dans un plurivers qui aurait réjouit Carl Schmitt : un nouveau nomos de la Terre, rien que ça !

Saint Métis Barack Obama (SMBO), malgré toutes les mauvaises raisons qui l’ont conduites au pouvoir (malhonnêteté foncière de la mafia Bush et eugénisme racial métissolâtre) ne dit pas uniquement des conneries à usage interne : en Mars 2009, il assène aux banquiers américains (ce gang de requins) ceci:  « mon administration est la seule chose entre vous et les fourches ». Et, effectivement, il se pourrait bien que celle-ci fut le dernier obstacle entre la colère légitime de 60 millions d’américains (au minimum, les plus démunis, c’est-à-dire ceux qui survivent de bons alimentaires en vivant d’expédients et ne voyant plus aucun espoir dans l’Etat fédéral alors que 2009 fut une année record pour les bonus de traders...), les millions d’armes à feu que ce peuple, dans sa grande sagesse, a su conserver et le gang de requins en cols blancs qui croisent à Wall Street. 

Les américains vont connaître dans les années à venir (2011 et surtout 2012) une récession terrible, une paupérisation générale majeure, d’autant plus dramatique que nombre de ceux-ci croient encore vivre in the land of plenty…Nul doute que les tenants du pouvoir américain (classes favorisées qui ne paient quasiment plus d'impôt, banquiers hors-la-loi, lobbys industriels et militaires aux relations incestueuses avec le pouvoir fédéral) se prêtent docilement à un exercice de réduction des déficits qui se traduirait inmanquablement par une perte brutale de leur pouvoir et de leur richesse... On peut donc imaginer sans trop d’effort une succession de conflits sociaux violents et de crises sociales de grande ampleur dans un climat chaotique de paupérisation générale et drastique. Qui ne saurait, bien entendu rester confinée au continent américain, globalisation aidant, et ne pas diffuser à l’ensemble de la sphère d’influence de la finance anglo-saxonne, Europe en particulier.

L’Europe va donc avoir rapidement le choix entre couler avec l’« allié » atlantique en faillite ou repenser l’ensemble de ses politiques/ priorités géostratégiques, économiques, militaires et énergétiques en se tournant naturellement vers ces outsiders qui n’en sont plus…

Not « the land of plenty », but « the land of few »...

(photo: des revolvers confédérés...)

podcast

(musik: kiev seminary choir/ Praise the name of Lord)

08/03/2010

la paix du Christ

soleil-vert.jpgTocqueville, on le sait eut l'intuition remarquable, lors de son séjour outre-atlantique de l'avènement d'un monde marqué par l'égalisation des conditions et l'irruption de l'opinion publique. Cet aristocrate ne voyait pas advenir ce monde avec angoisse, comme ce fut le cas de Chateaubriand parmi les troupes coalisées et voyant s'écrouler son monde, mais avec la sensation confiante de l'inéluctabilité des choses qu'il voyait s'accomplir. Pas non plus avec l'optimisme d'un Benjamin Constant pour autant.

Deux siècles plus tard, l'égalité des conditions s'accomplit dans la paupérisation des classes moyennes et la lutte de tous contre tous : Dans la dèche à Paris et à Londres, dirait Orwell. L'irruption de l'opinion publique dans le refus du peuple Islandais à payer pour quelques ordures en col blanc.

L'espoir de communautés débarrassées de l'arbitraire de la tyrannie, de l'hétéronomie religieuse ou sociale a sombré dans ces sociétés modernes composés de monades anomiques, en sécession vis-à-vis de l'état et de tout nomos communautaire, élevées dans le culte de la jouissance éffrénée, dans la recherche de leur meilleur intérêt et dans l'ensauvagement festif et « no border ».

L'avenir immédiat c'est la tiers-mondisation de l'Occident, c'est-à-dire l'avènement de sociétés fortement polarisées avec une élite (hyper classe nomade, cultivée, mobile, disposant de moyens considérables) restreinte et des masses appauvries, luttant pour survivre, pour éduquer leurs enfants, pour ne pas sombrer dans la vrais pauvreté (celle que connaissent les millions d'Américains insolvables chassés de leurs maisons par les philanthropes Goldman et Sachs, récemment sauvés de la faillite par Saint Obama et ses copains Bernanke et Geithner), accumulant jobs inutiles et formations bidons, violence, tittytainment. La misère d'une régression sociale lourde.

Evolution largement anticipée par le visionnaire Christopher Lasch qui décrypta, à la fin des années 90, cette trahison des élites et ce nouveau type anthropologique qu'est « l'homme psychologique, dernier avatar de l'individualisme bourgeois ».

Des foules abandonnées en colère, mal soignées, mal nourries, mal éduquées, violentes car réduites au silence (celui des agneaux qu'on égorge les matins d'élections), n'ayant que très peu à perdre.

Un peu comme dans soleil vert mais il faudra beaucoup de bulldozers...

Dans une ou deux générations, sur ce sol, des communautés extra-européennes en sécession vis-à-vis des communautés autochtones trop faibles pour imposer la Loi de Rome, et suffisamment fortes et violentes pour obtenir  privilèges (lex privata) et territoires, places fortes ; nul doute alors que trouver des hommes de la trempe de Louis XIII ou Richelieu devant La Rochelle sera difficile. N'est pas Ferdinand le catholique qui veut.

Sorte de Los Angeles continental, avatar violent et inhumain du projet sucré Babel de nos modernes bisounours anti-racistes, gangrené par l'ultra-violence, les mafias, les gangs, l'économie parallèle, les milices communautaires ou confessionnelles, la guerre sans doute, des factions rivales, des zones de non-droit absolu au regard desquelles le 9-3 d'aujourd'hui paraîtra idyllique.

Sinon, on peut voter Bayrou.

21/01/2010

arnaque, crime et titanic: caillera à cols blancs

GOLDMAN_SACHS_SHAKEUP.jpg"Goldman Sachs multiplie son bénéfice par 6 en 2009

La banque va distribuer plus de 16 milliards de dollars de rémunération et avantages.La banque fait état d'un bénéfice net de 13,3 milliards de dollars contre 2,32 milliards en 2008. Le groupe se dit confiant pour la suite.

Goldman Sachs explose tous les compteurs. La banque américaine, qui publie ce jeudi ses très attendus résultats, annonce un bénéfice net annuel en 2009 de 13,385 milliards de dollars contre 2,322 en 2008. Ramené en action, cela équivaut à un bénéfice par action (BPA) de 22,13 dollars contre 4,47 dollars un an auparavant. Sur l'année, le produit net bancaire (équivalent du chiffre d'affaires), s'établit à 45,17 milliards de dollars contre 22,22 en 2008.

L'activité au quatrième trimestre a été particulièrement soutenue. Sur cette période, le bénéfice net est de 4,78 milliards de dollars (à comparer aux 2,28 milliards de perte en 2008) et le produit net bancaire passe d'une perte de 1,57 milliard de dollars à un bénéfice de 9,61 milliards. Le BPA est donc de 8,20 dollars par action, largement au dessus des prévisions des analystes qui comptaient sur un BPA de 5,20 dollars. C'est toutefois moins bien qu'au troisième trimestre 2009 ou le produit net bancaire était de 12,37 milliards. Goldman Sachs impute cette contre performance au remboursement du programme d'aide gouvernemental TARP."

La première chose qu'il faut que vous sachiez sur Goldman Sachs, c'est qu'elle est partout. La banque d'investissement la plus puissante du monde est une formidable pieuvre vampire enroulée autour de l'humanité, enfonçant implacablement son suçoir partout où il y a de l'argent. En fait, l'histoire de la récente crise financière, qui est aussi l'histoire de la chute de l'Empire américain ruiné par des escrocs, se lit comme le Who's Who des diplômés de Goldman Sachs.

A lire absolument +++ fascinant et obscène à la fois, comprendre comment et par qui vous vous faites tondre...

Lire la suite

04/01/2010

Hang 'Em High!

pendaison_1902.jpgDepuis bientôt deux ans que vous suivez ce blog, vous avez vu que les banquiers de la Goldman sont vraiment les banquiers aux ordres de Lucifer, exactement comme dans le film L'Associé du Diable avec Al Pacino. Il se trouve que le film est en dessous de la vérité, mais le journal Le Monde vient seulement de le découvrir!!! que les gens de la Goldman ont mis tous leurs emprunts pourris dans des CDO (collaterized debt obligations), CDO qu'ils ont ensuite vendu à leurs clients en qualité AAA, !!!, tout en pariant en bourse sur l'effondrement de leurs propres produits toxiques. C'est beau, c'est classe, c'est du Goldman Sachs. On est pas le banquier de Lucifer pour rien...

Et voyez, Le Monde, un journal sourd, aveugle et paralytique (je parle de leur rubrique éco qui n'a jamais vu la crise arriver), a envoyé à New York un "envoyé spécial" qui ose à peine dire ce que vous avez lu sur ce blog avec un an et demi d'avance, à savoir que les banquiers ont parié sur la ruine du marché immobilier, entre autres, pour récupérer un maximum de parcs immobiliers. Lisez ce qu'écrit avec des pincettes l'envoyé non pas du Monde mais du Voisin de Palier fin décembre 2009: "En 2005, deux traders stars de Goldman mettent au point un produit financier basé sur un portefeuille de titres de créances comprenant essentiellement des subprimes, des crédits hypothécaires à risque. Ces CDO, baptisés Abacus, sont vendus à des investisseurs institutionnels, fonds de pension et compagnies d'assurance à la recherche d'un placement jugé sûr en raison de l'expansion, à l'époque, du marché immobilier. Mais, en 2006, les analystes de Goldman concluent à la fin prochaine de la bulle immobilière. Dans la plus grande discrétion, la banque se débarrasse progressivement de son portefeuille de crédits à risque - tout en continuant à les vendre à ses clients. Lorsque la bulle éclate, Goldman peut se targuer de bénéfices substantiels. Mais les acheteurs de ses CDO y laissent leur chemise". Le journaliste n'ose pas poser un point sur les i plus haut que les autres... Ils ont été ruinés, oui, les clients de Goldman Sachs !! Il n'y pas que leur chemise qu'ils ont perdu... "L'affaire est suffisamment sérieuse pour que la commission américaine des opérations de Bourse (SEC) et le Congrès se soient emparés du dossier. La mission des enquêteurs est de déterminer si Goldman, mais aussi Morgan Stanley, Deutsche Bank et des hedge funds ont délibérément violé la réglementation sur le négoce des titres en alimentant par leurs opérations la baisse de leurs CDO". Appréciez le "délibérément violé"... Vous avez déjà violé quelqu'un, vous, sans le faire exprès? Lacan, reviens. Et le Monde cite le New York Times sans même préciser que l'article était signé par "la" Gretchen, Gretchen Morgenson ce qui veut dire que les coups contre Goldman Sachs vont commencer à tomber de plus en plus souvent. Vous comprenez aussi pourquoi Le Monde n'intéresse plus grand monde. Rendez visite à ce site, www.goldmansachs666.com vous en apprendrez plus sur Goldman Sachs en 5 minutes que l'envoyé spécial du Monde en un mois et bien sûr l'article du New York Times du 23 décembre qui a officialisé ce que Matt Taibi avait largement dénoncé dans Rolling Stone en juillet 2009.

Mais voici le résumé de la situation par le New York Times traduit par ContreInfo et signalé par Mr Arfeuille, un résumé bien mieux écrit que celui du Monde: "Comment une banque d’affaires peut-elle s’enrichir facilement ? Voici la recette:
- Créer un produit financier aussi risqué que fragile, mais suffisamment sophistiqué pour qu’il en devienne incompréhensible.
- Le vendre à des clients en affirmant que la note AAA (achetée auprès des agences de notation) est solide comme un roc.
- Prendre une assurance contre la faillite des clients et/ou de ces titres. (La magie financière de Wall Street permet d’assurer la valeur d’un bien que l’on ne possède pas).
- Attendre quelques mois, le temps que la déconfiture des titres entraîne celle des acheteurs crédules.
- Encaisser les bénéfices". source