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29/04/2014

quelque chose de pourri

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"Les républicains vont-ils perdre leur Godfather ?

Il nous est déjà arrivé (voir le 12 avril 2012) de parler de Sheldon Adelson, milliardaire de double nationalité, israélienne et américaine, fervent partisan de tout ce qu’il y a d’extrémisme sioniste en Israël et soutien sonnant et trébuchant des républicains à condition qu’ils soutiennent inconditionnellement ce qu’il y a de plus extrémiste sioniste en Israël. Adelson soutient de plus en plus ouvertement et impunément le parti républicain à ses conditions, et il a été jusqu’à transformer la Republican Jewish Coalition qui s’est réuni les 27-29 mars à Las Vegas, en une sorte de “primaires“ où il aurait désigné son ou ses candidats républicains aux présidentielles, après avoir entendu leur serment d’allégeance. (Pour l’atmosphère de la chose, voir le Washington Post du 31 mars 2014.) Les caciques et apprentis-candidats républicains se sont précipités à Vegas, sauf quelques rares oiseaux rares, tel Rand Paul.... Vegas, bien entendu, parce que c’est le fief d’Adelson. Le milliardaire bienfaiteur des bonnes causes ultra-sionistes et républicaines est aussi le propriétaire de divers casinos, à Vegas et à Macao, et réputé comme étant un des godfathers du crime organisé dans le domaine des jeux, aussi bien aux USA que dans ses extensions internationales (vers la Chine, notamment). C’est là que l’histoire devient, espérons-le, piquante. Dans PressTV.ir, Gordon Duff, un vétéran du Corps des Marines et l’un des principaux collaborateurs du site Veterans Today représentant une association des vétérans des forces armées, développe une longue analyse sur la situation juridique actuelle d’Adelson, qui fait l’objet d’une enquête particulièrement attentive du FBI. (Adelson a eu plusieurs fois déjà affaire à la justice, et dans son cas qui implique le parti républicain, l'administration démocrate ne lui fait aucun cadeau parce qu'il est du côté républicain, même si cet acharnement porte sur une affaire qui, au bout du compte, discrédite tout le Système, – habituel dérive antiSystème d'un membre du Système, par intérêt propre.) Duff écrit dans un article du 26 avril 2014 sur PressTV.ir, qu’Adelson serait sur le point d’être inculpé par un grand jury, selon le témoignage d’un de des collaborateurs actuellement sous un régime de garde à vue qui s’apparenterait plutôt à une “protection” jusqu’au témoignage sous serment.

(...)Ces problèmes juridiques et judiciaires d’Adelson sont en général soigneusement passés sous silence par la presse-Système, qui évite comme la peste tout ce qui peut laisser penser que l’establishment politique washingtonien puisse être un tant soit peu soupçonné de corruption ; avec Adelson, la chose prend une telle allure gargantuesque que tout doit être fait pour dissimuler ses problèmes, alors que ses connections corruptrices avec Washington sont elles-mêmes bien connues. Le 31 mars 2014, dans MediaMatters.org, Hannah Groch-Begley observait à ce propos, – alors que les problèmes judiciaires d’Adelson, pour la phase actuelle, étaient déjà en cours :

«The Republican Jewish Coalition met March 27-29 in Las Vegas, and the event was dubbed the “Adelson Primary” as GOP presidential hopefuls used the meeting to fawn over magnate Sheldon Adelson. Adelson is the chairman and CEO of Las Vegas Sands Corp., a casino and resort operating firm, who reportedly spent nearly $150 million attempting to buy the 2012 election with donations to a super PAC aligned with Mitt Romney and other outside groups (including Karl Rove's American Crossroads). Before switching allegiance to Romney, Adelson had donated millions to Newt Gingrich. He has also given generously in the past to super PACs associated with a variety of Republican politicians, including Scott Walker, John McCain, Rudy Giuliani, George W. Bush, and Eric Cantor. [...] »While Republicans’ efforts to court Adelson made big news in print media over the past week, none of the articles mentioning Adelson in The New York Times, Washington Post, Politico, or The Wall Street Journal mentioned that he has come under investigation for illegal business practices, including bribery, or his history of extreme remarks. A search of the Nexis and Factiva databases from March 24 to March 31 turned up several articles in the papers ­mentioning the billionaire, none of which mentioned Adelson's checkered past. The New York Times called Adelson “one of the Republican Party's most coveted and fearsome moneymen” and detailed his current fight against online gambling, while The Washington Post's March 25 preview of the event simply reported that Adelson was “driven by what he has said he sees as Obama's socialist agenda. He is a fierce opponent of organized labor and is currently embroiled in a fight to ban online gambling.”»

Cette affaire avec ses diverses ramifications, cela sans préjuger d’une éventuelle inculpation d’Adelson, met en lumière les extraordinaires ramifications existantes entre le crime organisé aussi bien que quelques milliardaires des milieux extrémistes, et la direction politique washingtonienne. (Certes, la même situation existe du côté démocrate, selon d’autres filières, notamment Wall Street, qui entretient dans certaines de ses filiales des organisations qu’on peut effectivement qualifier de “crime organisé”.) Les habituels sceptiques diront “tout le monde le sait”, et ils auront tort, comme d’habitude. Une telle possible exposition, avec de possibles inculpations ou la fuite de l’un ou l’autre (Adelson) des USA, de ce que “tout le monde sait” dépasse d’une façon décisive en impact psychologique et intellectuel le “savoir” non substantivé de la chose. Le spectacle qui se forme peu à peu est bien, dans ce cas mais sans oublier que le parti démocrate recèle d’autres cas du même type, la situation d’un parti politique, et de l’une des deux branches du “parti unique”, complètement à la solde d’un homme, d’une fortune, d’une orientation politique, – mais surtout, finalement, complètement à la solde du crime organisé en tant que tel et sans réel intermédiaire pour atténuer l’infamie. Il s’agit du degré absolu, non seulement de la corruption, mais en plus de l’inversion totale de toutes les “valeurs” dont ce monde politique est comptable. Gordon Duff fait cette hypothèse, dans le cas où effectivement Adelson arriverait à concrétiser son “achat” du parti républicain et de ses candidats pour les présidentielles ; il s’agit d’une hypothèse déstructurante fondamentale des USA, qui fait l’hypothèse que certaines entités régionales US, au niveau des États ou groupes d’États de l’Union, ne pourraient accepter une telle corruption affichée, revenant à l’acquisition pure et simple par le crime organisé et l’extrémisme de l’appareil politique US, et s'orienterait vers un état de sécession :

«Critical is Adelson’s virtual control of America’s pro-Israel Republican Party. The GOP had hopes of using Adelson cash to gain control of the United States Senate. Analysts predict that were this to happen, America would not only move toward domestic collapse but there is a real possibility that regions of the US would seek to withdraw from the union, seeking an “autonomous zone.”»

D’autre part, si les sources de Duff sont bonnes et si, effectivement, Adelson est inculpé ou qu’il doit fuir, par conséquent si le parti républicain devait rembourser les sommes importantes qu’il a reçues (plusieurs centaines de $millions), ce parti se trouverait dans un état de banqueroute qui bouleverserait complètement la situation électorale. Dans ce cas, on se trouverait dans une situation politique complètement inédite, avec la porte ouverte à des mouvements et des candidats populistes. On peut même avancer que la remarque de Duff sur la cohésion interne US vaudrait également dans ce cas... Les révélations et les mises à jour des aspects divers, coutumiers et structurels, de la situation de la politique aux USA, – particulièrement aux USA où aucune règle régalienne ne prévaut, – contribuent à sans cesse fragiliser le Système exactement comme les poussées successives d’une marée en progression minent un château de sable. Avec des révélations et des mises à jour d’une telle puissance, la poussée de la marée est proche d’être irrésistible. Il est impossible de ne pas conclure qu’à un moment ou l’autre, le château cédera."

De Defensa/ Grasset

11/11/2013

entropie talmudique

 

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"Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est intervenu depuis Tel-Aviv pour condamner toute possibilité d’accord entre le groupe 5+1 et l’Iran. Pour saboter les négociations de Genève, son gouvernement a mobilisé ses puissants relais aux États-Unis, qui ont eux-mêmes mobilisé les parlementaires et les journalistes qu’ils ont corrompus. Le professeur James Petras décrit ici la manière dont Israël impose ses objectifs au Législatif et à l’Exécutif états-uniens depuis une cinquantaine d’années.

« Les groupes politiques pro-Israël tels que le AIPAC travaillent avec un financement illimité à détourner la politique américaine dans la région (du Proche-Orient). »
Jack Straw , membre (travailliste) du Parlement et ancien ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni.

« Les États- Unis devraient lancer une bombe atomique sur l’Iran pour inciter le pays à mettre fin à son programme nucléaire. »
Sheldon Adelson, le plus grand donateur du Parti républicain et un grand collecteur de fonds pour les comités d’action politique pro-israéliens, discours à l’Université Yeshiva à New York, le 22 Octobre 2013.

La question de la guerre ou de la paix avec l’Iran repose sur les politiques adoptées par la Maison-Blanche et le Congrès. Les ouvertures de paix de Rohani, le président iranien nouvellement élu, ont résonné favorablement dans le monde entier, sauf avec Israël et ses acolytes sionistes en Amérique du Nord et en Europe. La première séance de négociation s’est déroulée sans récrimination et a donné lieu à une évaluation optimiste des deux côtés. Précisément à cause de cette réponse initiale favorable, le gouvernement israélien a intensifié sa guerre de propagande contre l’Iran. Ses agents au Congrès, dans les médias et dans l’Exécutif sont mobilisés pour saper le processus de paix. Ce qui est en jeu, c’est la capacité d’Israël à mener des guerres par procuration à l’aide de l’armée des États-Unis et de ses alliés de l’Otan contre tout gouvernement contestant la suprématie militaire israélienne au Proche-Orient, l’annexion violente du territoire palestinien et sa capacité à attaquer n’importe quel adversaire en toute impunité. Pour comprendre ce qui est en jeu dans les négociations de paix en cours, il faut envisager les conséquences d’un échec : sous la pression d’Israël, Washington s’est déclaré prêt à activer ses armées —il s’agirait concrètement de frappes de missiles et d’une campagne de bombardement contre 76 millions d’Iraniens en vue de détruire leur gouvernement et leur l’économie—. Téhéran pourrait riposter contre une telle agression en ciblant les bases militaires US dans la région et les installations pétrolières du Golfe ce qui provoquerait une crise mondiale. C’est ce que veut Israël. Nous allons commencer par examiner le contexte de la suprématie militaire d’Israël au Proche-Orient. Nous allons ensuite procéder à l’analyse de l’incroyable pouvoir d’influence d’Israël sur le processus politique états-unien et comment il façonne le processus de négociation aujourd’hui, avec un accent particulier sur son pouvoir au Congrès.

(...)Les États-Unis et les 5 autres pays qui tentent de négocier avec l’Iran font face à d’énormes obstacles pour surmonter la puissance d’Israël sur le Congrès. Au cours des dernières décennies, les agents d’Israël ont acheté la loyauté de la grande majorité des membres du Congrès, les formant afin qu’ils reconnaissent et respectent les sifflets, les signaux et les scripts des fauteurs de guerre à Tel-Aviv.

Cette « Axe de la guerre » a infligé d’énormes dégâts au monde, a entraîné la mort de millions de victimes de guerres états-uniennes au Proche-Orient, en Asie du Sud et en Afrique du Nord. La corruption brute et la faillite largement reconnue du système législatif sont dues à sa servilité envers une puissance étrangère. Ce qui reste à Washington est un État vassal, dégradé, méprisé par ses propres citoyens. Si le Congrès contrôlé par la CPS réussit encore une fois à détruire les négociations entre les États-Unis et l’Iran via de nouvelles résolutions belliqueuses, nous, le peuple états-unien, devrons payer un prix énorme en vies et en argent.

Le temps est venu d’agir. Il est temps de se lever et d’exposer le rôle joué par les CAPs israéliens, les super CAPs et des 52 organisations juives US à corrompre le Congrès et à transformer nos représentants élus en larbins pour les guerres d’Israël. Il y a eu un silence assourdissant de nos critiques, y compris dans la presse alternative. La preuve est ouvertement disponible, les crimes sont indéniables. Le peuple états-unien a besoin de leaders politiques réels avec le courage d’extirper les corrompus et les corrupteurs et de forcer les parlementaires à représenter les intérêts du peuple états-unien."

James Petras/Voltairenet

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NB: je ne vais pas m’étendre à nouveau sur cette "question juive" (dont j'ai déjà parlé ici et dont Marx a presque tout dit) mais juste un mot quand même. Alain Soral en parle largement dans son dernier livre avec Naulleau (à lire) et dit assez justement que jusqu'à il y a quelques années, cette question lui était parfaitement étrangère en tant que français savoyard et qu'il fut contraint d'y venir non par antijudaïsme ontologique mais sous le poids des évidences. C'est mon sentiment également. Comme européen de souche, cette question ne m'a jamais intéressé (et j'ai même écrit il y quelques années un post plutôt philosémite à l'occasion de l'anniversaire de la guerre des six jours...c'est assez dire à quel point mon opinion actuelle sur la nature criminelle de l'état-profond israélien est réfléchie et non pas de circonstance) et j'y suis venu tardivement également, malgré moi à la limite. Voilà, article à lire en entier+++

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illustration..

14/09/2013

Quid des armes chimiques israéliennes?

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"Les Etats-Unis et la Russie sont parvenus à un accord samedi sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien. Les chefs des deux diplomaties, John Kerry et Sergueï Lavrov, étaient réunis à Genève depuis jeudi. Leurs échanges avaient repris samedi matin après une seconde journée infructueuse.

Samedi, Washington et Moscou se sont donc entendus sur le nombre et le type d'armes chimiques pour lesquelles la Syrie doit fournir une liste précise d'ici une semaine, a déclaré le secrétaire d'Etat américain. Les deux pays sont d'accord sur «la méthode à appliquer pour l'élimination des armes chimiques» et appellent Damas à autoriser les experts de l'ONU à inspecter tous les sites de stockage, a-t-il ajouté." source/ Figaro

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(...) Ce rapport montre donc qu’en 1983, la CIA disposait de preuves concrètes de la possession par Israël d’un stock d’armes chimiques d’une taille indéterminée dont, comme le précise le rapport, des «gaz neurotoxiques persistants et non persistants». Le gaz persistant mentionné dans le rapport est inconnu, mais le gaz non persistant est très probablement du sarin, celui même que l’on présente aujourd’hui comme l’arme de prédilection du régime Assad –et c’est en tout cas cet agent neurotoxique qui a été utilisé au matin du 21 août 2013 pour frapper les zones contrôlées par les rebelles et les secteurs contestés de la banlieue est de Damas. L’administration Obama a déclaré que cette attaque avait tué plus de 1.400 civils innocents, pour la plupart des femmes et des enfants. Dimanche dernier, le ministre de la Défense israélien, Moshe Ya’alon, a dénoncé Assad, coupable d’avoir «utilisé froidement des armes chimiques contre ses propres citoyens».

Le rapport de la CIA reste vague sur les raisons qui auraient poussé Israël à constituer, dans le plus grand secret, son stock d’armes chimiques, car à l’époque, presque tout le monde était persuadé qu’Israël disposait d’un arsenal, petit mais potentiellement mortel ,d’armes nucléaires. L’historien israélien Avner Cohen, dans son livre Israel and the Bomb, paru en 1988, écrivait que le Premier ministre israélien David Ben Gourion avait ordonné la constitution d’un stock secret d’armes chimiques au moment de la guerre de 1956 entre l’Egypte et Israël (l’affaire de Suez).  La CIA considérait, dans les années 1980, qu’Israël n’avait pas commencé à travailler sur les armes chimiques avant la fin des années 1960 ou le début des années 1970. A en croire le rapport de 1983:

«Israël, se trouvant entourée de puissances arabes disposant de capacités de production d’armes chimiques (CW), est devenu de plus en plus conscient de sa vulnérabilité face à ces attaques. Sa sensibilité sur ce point a été encore aiguisée par la prise d’importantes quantités d’armes chimiques de fabrication soviétique au cours de la guerre israélo-arabe de 1967 et au cours de la guerre du Kippour de 1973. Aussi, Israël s’est-il lancé dans la fabrication d’armes chimiques utilisables tant de manière offensive que défensive.» (...)

source/Slate.fr

27/10/2010

l'ombre du Tea Party

"Israël, annexe du Pentagone

Une des probabilités attendues d’une nouvelle Chambre des Représentants à majorité républicaine (éventualité tenue quasiment pour acquise avec les élections du 2 novembre), c’est une attaque violente contre l’aide US à l’étranger. Tout le poids de Tea Party se fera sentir dans ce sens. Si c’est le cas, qu’adviendrait-il de l’aide à Israël (autour de $3-$4 milliards par an), dont dépend presque à 100% la puissance militaire d'Israël et sa sécurité nationale ? Les partisans d’Israël sont inquiets.

Le Représentant républicain, chef de la majorité républicaine au Congrès, Eric Cantor, seul juif du groupe républicain à la Chambre, a son idée. Il l’a confiée à JTA (Jewish Telegraphic Agency), le 24 octobre 2010. Il s’agirait de faire inclure cette aide dans le budget du Pentagone, la mettant ainsi à l’abri relatif des fluctuations parlementaires.

«A Republican Congress would seek to remove funding for Israel from the foreign operations budget, a GOP leader said. U.S. Rep. Eric Cantor, the Republican whip and the only Jewish Republican in the House of Representatives, told JTA that a GOP-led House would seek to defund nations that do not share U.S. interests, even if it meant rejecting the president's foreign operations budget.

»Cantor, of Virginia, said he wants to protect funding for Israel should that situation arise. “Part of the dilemma is that Israel has been put in the overall foreign aid looping,” he said when asked about the increasing tendency of Republicans in recent years to vote against foreign operations appropriations. “I'm hoping we can see some kind of separation in terms of tax dollars going to Israel.”

»Cantor's statement was a sign that the Republican leadership was ready to defer to the party's right wing on this matter. Some on the GOP right have suggested including Israel aid in the defense budget, and a number of Tea Party-backed candidates have said they would vote against what is known in Congress as “foreign ops.”»

Cette proposition radicale de faire passer l’aide à Israël dans le budget du Pentagone est une opération très sérieusement envisagée, qui dénote d’abord le climat d’urgence où se trouvent certaines situations tenues jusqu’ici pour acquises. La perspective d’une mise en question complète de l’aide à l’étranger par une Chambre sous influence de Tea Party montre bien qu’on se prépare à certaines décisions radicales. L’intégration de l’aide à Israël dans le budget du Pentagone aurait l’avantage d’assurer une certaine protection organique à cette aide, mais elle aurait également diverses conséquences dont on mesure encore mal les effets, dont certains d’entre eux pourraient s’avérer très ambigus, voire très dangereux pour Israël.

• Le premier effet, capital, est de dissiper toutes les fictions développées jusqu’ici. La situation apparaîtrait pour ce qu’elle est dans la réalité comptable, mais avec des liens institutionnels nouveaux et contraignants. Pour ce qui est des liens avec les USA, point d’équilibre, voire de survie fondamental pour Israël, le doute ne serait plus permis : Israël est une dépendance du Pentagone et du complexe militaro-industriel. On le savait déjà sur la situation réelle et concrète, depuis plusieurs décennies, depuis le début des années 1980 où l’influence du Pentagone sur Israël était devenue prépondérante (voir notre F&C du 17 juillet 2006). Avec la mesure envisagée, la chose apparaîtrait au grand jour, – ce qui est loin d’être confortable, pour Israël essentiellement.

• Sur le plan pratique, une telle décision constituerait la constitution d’un formidable moyen de pression, presque absolu, du Pentagone sur Israël. D’ores et déjà, le Pentagone dispose d’une puissance de pression extrême, comme l’a montré l’affaire de la commande de vingt F-35 (JSF), qui a été imposée à l’armée israélienne. Dans les nouvelles conditions envisagées, le Pentagone disposerait de tous les moyens de manipuler l’aide à Israël, non pas tant pour la restreindre, que pour la diriger, l’orienter, en fonction de ses intérêts dans lesquels Israël aurait un rôle assigné. Cela impliquerait la perte définitive de toute souveraineté nationale pour Israël, comme l’a toujours craint l’ancien ministre de la défense Moshe Arens.

• L’un dans l’autre, une telle orientation, qui paraîtrait en termes de relations publiques un triomphe des relations privilégiées d’Israël avec les USA, voire de la prépondérance d’Israël dans la politique étrangère des USA, constituerait en réalité une perspective très différente. Israël serait définitivement liée, non pas au pouvoir US, non pas à la politique US, mais à un centre de pouvoir US, ce qui impliquerait qu’il serait entraîné dans un jeu extrêmement complexe, où aucune continuité de politique extérieure n’est assurée. (Par exemple, pour prendre un cas d’actualité, Israël, sous la coupe directe du Pentagone, serait quasiment complètement dépendant des décisions du Pentagone pour une attaque contre l’Iran, ou toute autre expédition de ce genre.) Qui plus est, Israël serait attaché à un centre de pouvoir extrêmement puissant, certes, mais qui est confronté à une crise ontologique. Dans ce cas, il n’est même pas dit que l’aide à Israël ne serait pas manipulée à l’intérieur du budget du DoD, selon les intérêts et les priorités du DoD.

…Dans tous les cas, il s’agit d’une bien étrange perspective. Il n'y a vraiment que dans une telle époque que la nôtre, en pleine crise déstructurante, qu'on puisse imaginer un montage pareil, et que des hommes politiques responsables puissent l'envisager à la fois comme viable et acceptable. Israël amarré à un énorme monstre (Moby Dick) en train de sombrer ?"

source

11/01/2009

Indifférent

Impossible d’y échapper, décidément…La terre des Philistins occupe le terrain médiatique.

Sur le fond, cela m'est indifférent. Pas mon problème.

Hors de question de prendre parti pour un bout de désert asiatique et sémitique.

Qu’ils s’étripent…peu me chaut. A la limite et quitte a être cynique, tout ce qui peut contrarier ce grand mouvement d'uniformisation globalisé, cette réification du monde par l'idéologie du Même est bon à prendre. Tout ce qui pousse à la différenciation des peuples et des cultures me parait utile...

Me demande-t-on de prendre parti entre chrétiens et musulmans aux Moluques ? Non ! Pourtant ce conflit inter ethnique et religieux a fait plusieurs dizaines de milliers de mort en 20 ans ? Qui s’en soucie en europe? Personne. Pas d’agence onusienne, pas d’UNRWA pour les Moluques, ou le Chiapas ! Pourquoi ? Plusieurs millions de morts au Soudan depuis quelques décades…Qui s’en soucie ? Personne.

Pourquoi l’européen que je suis devrait-il s’aligner, prendre parti pour la Palestine?

Pro palestiniens, pro israéliens…Y a-t-il un parti européen ?

Pourquoi devrais-je me sentir concerné par ce conflit sur ce territoire minuscule ?

Parce que nombreux sont ceux qui considèrent Israél comme une émanation de l’Occident ?

Parce que cette terre fut chrétienne, il y a longtemps?

Parce que l’europe subit aujourd’hui une colonisation arabo-musulmane sans précédent qui fait que des millions de maghrébins et de turcs vivent sur ce continent et y importent cet antagonisme ? (Et nulle stratégie du bouc émissaire ou xénophobie ici. Juste ma façon de pointer l’anomie galopante des européens, et leur grande envie de disparaître…Je crois plutôt que c’est parce que les européens ne se reconnaissent plus d’identité précise que cette immigration de masse existe et pose problème.)

Je suis européen, c’est-à-dire que je me sens partout chez moi en Europe. Et partout à l’étranger ailleurs, avec bonheur. Cela veut dire aussi que je défends un héritage culturel et une philosophie de la vie unique et singulière. Mais nullement supérieure à d’autres. Juste singulière, donc précieuse et irréductible.

Je crois aussi que les peuples qui ne veulent plus avoir d’histoire ou qui renoncent à la porter, se condamnent par avance à être l’objet de l’histoire des autres.

Cette histoire, ce conflit, ce combat ne sont pas les miens. C’est tout.

J’en entends déjà certains couiner:

« Oui mais on ne peut pas rester insensible, tout ce malheur, toute cette souffrance ! sob ! » Si, on peut.

« Oui mais c’est une posture égoïste, nous sommes tous frères et citoyens du monde…» Ben non, ce ne sont pas mes frères et nous ne sommes pas citoyens du monde (cette aporie).

« Et les droits de l’homme, alors, hein, salaud ? » Une fiction, pas plus. Si, une religion. Qui n’est pas la mienne.