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28/05/2012

n'importe quoi

festival

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PREPAREZ VOS ABRIS...
du 21 au 25 mai 2012 : Cette fois, c'est terminé, le jeux sont faits. Il n'existe plus de solutions pour sauver le système bancaire. Depuis deux semaines, les Espagnols comme les Grecs ont retiré massivement leur argent des banques (700 millions d'euros en moyenne par jour en Grèce). Cela s'appelle un BANK RUN géant. Bien plus grand que celui de 2008 en Angleterre avec la Northern Rock. Cela n'avait concerné qu'une seule banque. L'Espagne ne pourra pas nationaliser toutes ses banques (16 ont été encore dégradées la semaine passée, 8 à venir et leur BdT sur 10 ans est maintenant à 6,27%) qui sont déjà mortes, pardon, en faillite. Ni l'Italie: "Moody's downgrades 26 italian banks". Ni le Portugal. Pire, en Italie les gens attaquent maintenant les centres des impôts... cliquez ici.

La ruée sur les banques va s'étendre progressivement aux autres pays. Les Espagnols ont même franchi les frontières pour se servir dans les DABs français avec plus ou moins de bonheur. Cette fois, la France sera touchée. Lire ici Romandie pour les retraits actuels. En 2008 les Anglais malins clients de la Northern Rock s'étaient rendus en France pour retirer ce qu'ils pouvaient dans nos distributeurs. Là aussi avec plus ou moins de chance. Mais ce n'était, à l'époque, qu'un épiphénomène.

Vous avez vu comment vous avez été désinformés par la presse aux ordres du système qui la possède. Cela ne peut plus durer. De plus le barrage est en train de craquer de toutes parts un peu plus chaque jour. Ce que les Argentins ont vécu nous allons le vivre, et sans doute avec une guerre à la clé pour brouiller les pistes et sauver la face des politiques, eux aussi, aux ordres indirects des banques. N'oubliez pas: Hollande s'est précipié à Londres pour dire à la City qu'il ne demandera pas plus de régulations bancaires, juste après qu'il ait dit aux Français que "son ennemi était la finance". Vous l'avez vu ça ... Si vous ne vous préparez pas dès maintenant au pire, vous serez comme ces femmes argentines laminées, ruinées, qui n'ont pu que taper, APRES, sur leurs casseroles devant les banques qui leur avaient interdit de retirer leurs avoirs dans l'intégralité.

La ligne Maginot a été contournée par la Krise et maintenant elle va se répandre partout. Lire aussi l'article "Multinationals sweep euros from accounts on daily basis When it comes to contingency planning for a eurozone break-up, it is typically a German company that has been ahead of the game" dans le Telegraph. Observez les événements, surveillez les taux des bons du trésor, l'arrivée de nouvelles planches à billets anglaises et américaines qui, selon Lenglet de France 2 et BFM Eco, N'ONT JAMAIS EXISTE (bravo Mr Lenglet, vous avez bien désinformé les Français avec vos propos mensongers sur les planches à billets). Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©

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Bankia s'écroule en Bourse, les clients retirent en masse leur argent

Madrid (awp/afp) - Bankia, quatrième banque cotée espagnole qui vient d'être nationalisée, s'effondrait jeudi à la Bourse de Madrid, alors que le journal El Mundo affirme que ses clients, inquiets, ont déjà retiré plus d'un milliard d'euros ces derniers jours.

A 10H09 GMT/12h09 HEC, l'action plongeait de 27,49% à 1,2 euro, dans un marché en baisse de 1,61%. Le titre vaut désormais moins du tiers par rapport au prix fixé en juillet dernier (3,75 euros), lors de son introduction en Bourse. La plus grande union de caisses d'épargne espagnole accumule les journées noires à la Bourse de Madrid depuis l'annonce de sa nationalisation partielle, le 9 mai. Le quotidien El Mundo affirmait jeudi matin que ses clients, effrayés par cette annonce, ont déjà retiré plus d'un milliard d'euros de leurs comptes ces derniers jours. Bankia croule sous 31,8 milliards d'euros d'actifs immobiliers risqués. C'est la banque qui devra fournir le plus gros effort de provisions, avec 4,722 milliards d'euros, après la réforme du secteur financier qui force les banques espagnoles à mettre de côté 30 milliards d'euros supplémentaires en 2012, pour se protéger de leur exposition au secteur immobilier sinistré. Le gouvernement a annoncé le 9 mai qu'il prendrait le contrôle de Bankia en transformant en participation la dette de 4,465 milliards d'euros contractée en décembre 2010 envers l'Etat à travers un prêt public. source

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" (...) Dettes : dettes publiques difficilement maîtrisables et dettes privées destructrices… les créanciers s'approchent douloureusement de l'heure des comptes et les peuples d'une explosion de colère

LEAP/E2020 l'a annoncé dès 2008 et répété depuis à de nombreuses reprises. Il y avait environ 30 000 milliards USD d'actifs-fantômes dans le système financier mondial. Il en reste environ 15 000 milliards USD qui vont pour l'essentiel s'envoler d'ici la fin 2012. La bonne nouvelle c'est qu'à partir de ce moment-là, on pourra sérieusement envisager de reconstruire un système financier mondial sain. La mauvaise nouvelle, c'est que c'est au cours des trimestres à venir que ces 15 000 milliards USD vont s'envoler en fumée. Cela implique bien entendu, comme nous l'avons évoqué précédemment, la faillite (et/ou le sauvetage par les Etats) de 10% à 20% des banques occidentales. Et cette fois-ci, à la différence de 2008/2009, les actionnaires en seront les premières victimes (y compris aux Etats-Unis), quelle que soit la séniorité de leurs droits (5). Seuls les actionnaires possédant un poids géopolitique important seront traités avec égard (fonds souverain, Etats amis, …).

En matière de dettes privées, les ménages vont pour l'essentiel, notamment aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, devoir faire face seuls aux conséquences des hausses de taux et d'insolvabilité induites qui vont les toucher. Pris dans la nasse de l'austérité et de la récession, les Etats occidentaux n'ont plus les moyens de porter secours aux classes moyennes tant que la croissance n'a pas repris un tant soit peu. Et hélas, cela ne sera pas le cas d'ici la fin 2012. On voit d'ailleurs actuellement aux Etats-Unis la question de la dette étudiante est en train de se transformer en « subprime bis » (6). Hausse de taux du fait de la fin d'une politique de bonification par l'Etat fédéral et paralysie politique à Washington sur fond de tentatives de maîtrise du déficit fédéral sont en train de créer une situation désastreuse pour des millions de jeunes Américains et leurs parents.

En Europe, le Royaume-Uni a déjà décidé de laisser sa classe moyenne faire face seule à son endettement record. Cela revient à la faire chuter dans la classe défavorisée. Les prochains mois vont voir une nouvelle confrontation brutale entre cette classe moyenne britannique et ses dirigeants appartenant presque tous à l'upper-class.

Sur le continent, via les votes de rejet des dirigeants adeptes de l'austérité comme seule et unique solution à la crise de l'endettement public, les peuples ont ouvert une confrontation démocratique majeure avec les élites en place depuis près d'une vingtaine d'année, et au service des créanciers. La tentative qu'incarne le nouveau président français, François Hollande, d'ouvrir une voie moyenne entre austérité et relance keynésienne qui toutes deux ont échoué ou sont impossibles politiquement ou budgétairement, va aboutir (car elle est la seule politiquement et budgétairement viable désormais (7)) mais pas avant la fin de 2012 (8)." GEAB

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"Egon von Greyerz au cours d’un interview le 10 mai à KWN : 
“L’attention va éventuellement se détourner sur les États-Unis. Nous savons que les bons du trésor Américain ne pourront plus jamais être remboursés avec la monnaie actuelle. Donc, ce que nous avons vu sur le marché obligataire n’a pas été une fuite vers la sécurité parce que les obligations ne peuvent pas être remboursées. Et comme l’attention va se détourner sur les États-Unis, le marché obligataire sera testé. En Europe, nous avons vu la souffrance, mais il n’y a pas encore eu de véritable austérité. L’austérité signifierait un arrêt des avantages sociaux, une coupure radicale des pensions, mais cela ne se passe nulle part comme ça. Les gens ont été mécontents des réductions effectuées jusqu’à présent, mais ce n’est rien comparé aux réductions qu’ils vont devoir subir. Si nous avons un été chaud en Europe, je peux dire que des émeutes vont débuter très rapidement et se diffuser d’un pays à l’autre. C’est inquiétant, mais malheureusement, c’est là que nous en sommes et cela va s’aggraver. Franchement, les investisseurs doivent se positionner pour escompter plus de chaos." LIESI

24/05/2012

europe

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« (...) A Janpol, sur le Dniester, en Ukraine, au mois de juillet 1941, il m'était arrivé de voir dans la poussière de la route, au beau milieu du village, un tapis en peau humaine. C'était un homme écrasé par les chenilles d'un char. Des bandes de juifs en caftan noir, armés de bêches et de pioches ramassaient ça et là les morts abandonnés par les Russes dans le village. [Quelques-uns] arrivèrent et se mirent à décoller de la poussière ce profil d'homme mort. Ils soulevèrent tout doucement avec la pointe de leur bêche les bords de ce dessin, comme on soulève les bords d'un tapis. (...) La scène était atroce, légère, délicate, lointaine. Les juifs parlaient entre eux et leurs voix me parvenaient douces et éteintes. Quand le tapis de peau humaine fut complètement détaché de la poussière, un de ces juifs piqua la pointe de sa bêche, du côté de la tête, et se mit en route avec ce  drapeau. Il marchait la tête haute (...) [avec] cette peau humaine qui pendait et se balançait dans le vent comme un véritable étendard. Et je dis à Lino Pellegrini qui était assis près de moi : ''Voilà le drapeau de l'Europe, voilà notre drapeau. (...) Un drapeau de peau humaine. Notre véritable patrie est notre peau.'' »

Malaparte, La Peau, 1949.

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« (...) Des femmes livides, défaites, aux lèvres peintes, aux joues décharnées, couvertes d'une croûte de fard, horribles et pitoyables, se tenaient au coin des rues, offrant aux passants leur misérable marchandise : des garçons et des petites filles de huit ou dix ans, que les soldats marocains, hindous, malgaches, palpaient en relevant les robes ou en glissant leur main entre les boutons des culottes. Les femmes criaient : « Two dollars the boys, three dollars the girls ! »

-Tu aimerais, dis, une petite fille à trois dollars, disais-je à Jack.

- Shut up, Malaparte.

- Ce n'est pas cher après tout, une petite fille pour trois dollars. Un kilo de viande d'agneau coûte bien plus cher. Je suis sûr qu'à Londres ou à New York une petite fille coûte plus cher qu'ici, n'est-ce pas, Jack ?

- Tu me dégoûtes, disait Jack.

- Trois dollars font à peine trois cent lires. Combien peut peser une fillette de huit à dix ans ? Vingt-cinq kilos ? Pense qu'un seul kilo d'agneau, au marché noir, coûte cinq cent lires, c'est-à-dire cinq dollars

- Shut up, criait Jack !

Les prix des fillettes et des petits garçons étaient tombés depuis quelques jours, et continuaient à baisser. Tandis que les prix du sucre, de l'huile, de la farine, de la viande, du pain, étaient montés, et continuaient à augmenter, le prix de la chair humaine baissait de jour en jour. Une fille de vingt à vingt-cinq ans, qui, une semaine avant coûtait jusqu'à dix dollars, ne valait désormais que quatre dollars, os compris. La raison d'une telle baisse de prix de la chair humaine sur le marché Napolitain dépendait peut-être du fait que, de toutes les régions de l'Italie méridionale, les femmes accouraient à Naples. Pendant les dernières semaines, les grossistes avaient jeté sur le marché d'importantes livraisons de femmes Siciliennes. Ce n'était pas que de la viande fraîche, mais les spéculateurs savaient que les soldats nègres ont des goûts raffinés, et préfèrent la viande pas trop fraîche. Toutefois, la viande Sicilienne n'était pas très demandée, et même les nègres finirent par la refuser. Les nègres n'aiment pas les femmes blanches trop noires. »

Malaparte, ibid.

20/05/2012

confession d'un assassin


what's up?

la suite

18/05/2012

in extremis

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"Il y a des projets importants qui doivent être mis en route comme si c'était pour hier, parce qu'ils sont la clef de la survie humaine. Malheureusement, ils ne peuvent être financés par les voies habituelles à cause de la nature tordue de l'économie de marché et de la finance globale, qui dicte que le seul but de l'investissement d'argent est de faire plus d'argent. Le projet d'éviter des conséquences désastreuses n'est pas une affaire lucrative, en soi, et ne se trouve pas financé. Mais importer de Chine des millions de citrouilles d'Halloween en plastique orange chaque année est un pari facile, et donc le marché donne priorité aux citrouilles en plastique orange sur ce qui est essentiel pour nous maintenir en vie. La main invisible du marché, il s'avère, est attachée à un invisible idiot.

(...) Enfin, nous avons les super-riches : ceux qui ont tout simplement trop d'argent. Des gens comme George Soros ou Bill Gates font grand cas de leur philanthropie, en promouvant la démocratie ou en combattant la malaria ; ne pourraient-ils pas aider ? Théoriquement ils pourraient (ils ont certainement l'argent pour) mais nous devons comprendre ce qu'ils sont. Ce sont des vampires. Ils ne sucent pas notre sang, littéralement, mais notre temps et notre labeur. Nous gagnons notre vie et une promesse de retraite de plus en plus vide (une fois que nous sommes trop vieux pour leur être utiles) sur une planète de plus en plus dévastée ; ils gagnent tous le reste. La façon dont ils confisquent notre richesse varie — Soros a volé les économies des gens en spéculant sur les marchés monétaires ; Gates a prélevé une taxe Microsoft en imposant au monde un système d'exploitation bogué, bouffi et branlant avec la complicité du gouvernement américain ; les Walton, qui possèdent Wal-Mart, l'ont fait en expédiant les emplois américains en Chine tout en mettant sur la paille les petits commerces aux États-Unis. Mais la façon dont ils distribuent leurs largesses ne varie pas : son but est de leur donner l'apparence d'hommes bons. Pour se donner un peu de perspective sur ce que cela signifie, voici un poème de Bertolt Brecht, traduit par Slavoj Žižek :

L'interrogatoire du Bon

Avancez : nous entendons
Que vous êtes un homme bon
Vous ne pouvez être acheté, mais la foudre
Qui frappe la maison, aussi
Ne peut être achetée.
Vous êtes fidèle à ce que vous dites.
Mais qu'avez-vous dit ?
Vous êtes honnête, vous dites votre opinion.
Quelle opinion ?
Vous êtes courageux.
Contre qui ?
Vous êtes sage.
Pour qui ?
Vous ne tenez pas compte de vos intérêts personnels.
De qui sont les intérêts dont vous tenez compte alors ?
Vous êtes un bon ami.
Êtes-vous aussi un bon ami des gens bien ?
Entendez-nous à présent : nous savons
Vous êtes notre ennemi.
C'est pourquoi nous allons
Maintenant vous mettre devant un mur.
Mais en considération de vos mérites et de vos bonnes qualités
Nous allons vous mettre devant un bon mur et vous abattre
Avec de bonnes balles d'un bon fusil et vous enterrer
Avec une bonne pelle dans la bonne terre.

Les super-riches ont donc deux fonctions dans la société. La principale fonction est d'aspirer la richesse de la Terre et de l'Humanité aussi efficacement que possible. La fonction ancillaire est d'en recracher un peu d'une façon qui les fasse passer pour les bienfaiteurs de la Terre et de l'Humanité. Mais il y a un problème avec cette balance des paiements : afin que la Terre et l'humanité puissent tirer un bénéfice net de leurs activités, il faudrait qu'ils en recrache autant, sinon plus, qu'ils en aspirent. Dans le processus, ils cesseraient d'être super-riches ; ils cesseraient effectivement d'exister.

Et nous voilà au point crucial de la discussion. La seule source de fonds possible pour notre projet de rendre la planète survivable pour les générations futures est les super-riches, mais dans le processus ils doivent cesser d'exister. L'approche de Brecht est à la fois simple et spectaculaire mais une option plus humaine peut être imaginée. Il y a un certain moment où les gens sont particulièrement malléables, lorsqu'il s'agit de se débarrasser de leur argent : sur leur lit de mort. À l'article de la mort, on médite inévitablement sur le fait que on ne peut l'emporter avec soi, la pensée d'un monde potentiellement déplaisant après la mort commence à tourmenter l'esprit... Avec la bonne sorte de persuasion, des résultat spectaculaires sont souvent obtenus par des prêtres, des dirigeants d'organisation non-lucratives et d'autres mendiants. C'est à ce moment qu'un boniment pour sauver ce qui reste de la planète peut réussir.

Imaginons notre super-patriarche à l'agonie. Rangées devant lui se trouvent ses diverses (ex-)épouses (dans un harem occidental les épouses sont espacées dans le temps aussi bien que dans l'espace, pour respecter les lois locales sur la bigamie) et leurs divers enfants, tous attendant leur bout de l'héritage. Il y a la vieille harpie tannée qui est passée la première, la femme trophée à présent fanée qui tentait de se maintenir avec des liftings, des implants et du Botox, mais ressemble maintenant à un animal baudruche partiellement dégonflé, et la jeune nymphomane, jolie mais sociopathe, qui sur le tard lui tient compagnie (ainsi qu'à ses gardes du corps). Ils sont tous hideux dans leur préoccupation hypocrite pour son bien être, souhaitant sa mort rapide. Les enfants sont hideux à leur propre manière : tous rompus à la saine rivalité fraternelle sur qui fera l'absolu minimum pour apaiser le monstre-papa et éviter d'être déshérité. Que quelqu'un se mette à soupçonner que le vieil ogre laissera tout le butin à son favori, et le favori est retrouvé dans la cave à vin, étranglé avec une écharpe de soie. Il y a une raison pour que les auteurs anglophones huppés écrivent tant de polars meurtriers, et c'est pour la même que les peintres paysagistes peignent tant d'arbres : c'est ce qui pousse là.

Mais alors un groupe de gentlemen dignes et austères arrive et demande une audience. Ce sont tous les membres authentiques d'une société secrète que notre patriarche souffrant connaît bien, et ils exposent un plan : son héritage doit être ajouté à leur trésor de guerre, qui sera utilisé à mener une guerre totale pour gagner un avenir survivable. Il mourra pour que la Terre puisse vivre. Le notaire est convoqué, les Dernières volontés et le Testament sont hâtivement amendées et signées, et le patriarche expire dans la béatitude.

Et si ça ne marche pas, alors il y a ce que Brecht suggère."

Dmitry Orlov, 2012.

16/05/2012

in the dark

13/05/2012

types anthropologiques

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« On vient juste de heurter l'iceberg. Il n'y a pas assez de canots pour tout le monde...la musique va continuer à jouer...alors autant que vous repreniez du caviar et du champagne. » Confession de Jaime Dimon, président de la JP Morgan lors d'un dîner, le 13 septembre 2008 à New-York, la veille de la faillite officielle de Lehman Brothers. (Cité par Jovanovic, Blythe Masters, 2010)

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« La corruption généralisée que l'on observe dans le système politico-économique contemporain n'est pas périphérique ou anecdotique, elle est devenue un trait structurel, systémique de la société où nous vivons. En vérité, nous touchons là un facteur fondamental, que les grands penseurs politiques du passé connaissaient et que les prétendus « philosophes politiques » d'aujourd'hui, mauvais sociologues et piètres théoriciens, ignorent splendidement : l'intime solidarité entre un régime social et le type anthropologique (ou l'éventail de tels types) nécessaire pour le faire fonctionner. Ces types anthropologiques, pour la plupart, le capitalisme les a hérités des périodes historiques antérieures : le juge incorruptible, le fonctionnaire wébérien, l'enseignant dévoué à sa tâche, l'ouvrier pour qui son travail, malgré tout, était une source de fierté. De tels personnages deviennent inconcevables dans la période contemporaine : on ne voit pas pourquoi ils seraient reproduits, qui les reproduirait, au nom de quoi ils fonctionneraient.

Même le type anthropologique qui est une création propre du capitalisme, l'entrepreneur schumpétérien, combinant une inventivité technique, la capacité de réunir des capitaux, d'organiser une entreprise, d'explorer, de pénétrer, de créer des marchés, est en train de disparaître. Il est remplacé par des bureaucraties managériales et par des spéculateurs. Ici encore, tous les facteurs conspirent. Pourquoi s'escrimer pour faire produire et vendre, au moment où un coup réussi sur les taux de change à la bourse de New York ou d'ailleurs, peut vous rapporter en quelques minutes 500 millions de dollar ? Les sommes en jeu dans la spéculation de chaque semaine sont de l'ordre du PNB des Etats-Unis en un an. Il en résulte un « drainage » des éléments les plus entreprenants vers ce type d'activités qui sont tout à fait parasitaires du point de vue du système capitaliste lui-même. » (Cornélius Castoriadis, La montée de l'insignifiance, 1993)

pragmatisme

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Les Verts projettent l'ouverture de salles d'injection d'ici fin 2011. Pour faire bouger les lignes, ils entendent pousser à la mise en place d'au moins deux salles à Paris, à titre expérimental.

Un cas d'école pour notre nouveau pouvoir..

Pour nos libéraux de gauche (ceux qui lisent les pages rebonds de Libé ou les éditos du pitre Marcelle), l'Etat et/ou la société se doivent d'être axiologiquement neutres, c'est-à-dire de nier toute dimension morale ou philosophique à l’ordre des choses. A partir de là, la doxa d’un Cohn-bandit ou d’un Hollande se résume au droit d’avoir toujours plus de droits, tant que ces derniers n’empiètent pas sur la liberté de l’autre (et en premier, le droit de ne pas être "stigmatisé" ou "discriminé"). Concept séduisant mais impossible car ces nouveaux droits merveilleux que produisent nos modernes pragmatiques à jet continu (le droit d’avoir accès à une salle de shoot équipée dans le respect de la déclaration des droits de l’homme ou celui de pouvoir réclamer un repas hallal à la cantine de ses enfants ou celui de se baigner à l'écart des hommes -ou des femmes) n’étant encadrés par aucune vision morale/ philosophique structurante et partagée de la société, ne sont plus que le produit des rapports de forces au sein de la société, c’est-à-dire du poids démographique des communautés, des lobbys/ minorités agissantes, des campagnes d’opinion appellant à toujours plus de pragmatisme, d’ouverture, de décloisonnement, d’émancipation, bref de déconstruction de tous les codes moraux hérités et transmis jusqu’alors, que l’on peut qualifier de common decency (Orwell), de décence ordinaire, et qui permettaient une vie en société relativement apaisée.

Mais nos libéraux de droite (ceux qui lisent les pages saumon du Figaro et Challenges), dont le credo réside dans le marché auto-régulé (ou la main invisible du marché d’Adam Smith), en charge d’une bonne partie d’un électorat encore massivement hostile au projet radieux Attalinoïde et Strausskhanien d’un monde fluide et sans frontières –hors-sol- où chaque monade humaine devrait pouvoir changer de place à chaque instant dans un mouvement brownien permanent pour satisfaire aux exigences du Capital globalisé, car encore enracinés dans une tradition, un territoire, une culture, ne peuvent opposer aux premiers que la même vision d’unification juridico-marchande de la planète et se voient naturellement qualifiés de « réactionnaires », « néo-conservateurs », « crispés », « frileux », « islamophobes », « homophobes », « modernophobes », dés lors qu’ils manifestent le désir de réintroduire une dimension morale ou philosophique –aussi minime soit-elle- dans le débat sociétal.

Jean-claude Michéa explique très bien comment cette double pensée libérale (économique/ « de droite » et culturelle/ « de gauche ») fonde l’essentiel de toute réflexion politique contemporaine et nous condamne à subir tantôt la face culturelle (une palanquée de droits nouveaux étiquetés avancées sociales versus la terrible réaction patriarcale cléricale et militaire), tantôt la face économique (turbo-capitalisme sans frontières sponsorisé par Bouygues et RESF) de la même vision du monde dans un Spectacle permanent de pseudo-alternance politique savamment verrouillée par une hyperclasse nomade et cool, prompte à évoquer la résurgence de « populismes » ou de « fascismes » (ce « ventre encore fécond, d'où a surgi la bête immonde» dont parlait Brecht mais pour stigmatiser la social-démocratie et non les fascismes comme le pense le pauvre Marcelle) à la moindre velléité de rebellion populaire (TCE, immigration, islamisation, destruction de l'environnement, etc).

Voilà.

pour aller plus loin, une conférence bien éclairante du sieur Michéa (merci Boreas)

10/05/2012

dissidons!


Étienne Chouard : la dette et la fin de... par cinequaprod

NB: bémol sur les gestes fasciste et nazie...(anti-libérales par essence)

NB: pas de confusion, rien à voir avec Branluchon et son FDG (qui a déjà choisi ses maîtres dans diverses loges nationales et internationales)

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"L’U.S. Army prête à “rééduquer” le dissident US en citoyen-Système

Le site Infowars.com a publié depuis trois jours plusieurs textes concernant un manuel de l’U.S. Army dont il vient d’obtenir une copie. Il s’agit d’un très copieux document de 300 pages, intitulé FM 3-39.40 Internment and Resettlement Operations datant du 12 février 2010 et dont il donne le lien d’accès.

Plusieurs textes sur ce document ont été publiés par Infowars.com, le 3 mai 2012, le 4 mai 2012 (vers une émission de Alex Jones, éditeur du site) et enfin, celui que nous citons ci-dessous, le 4 mai 2012.

Il s’agit d’un manuel décrivant la façon dont doivent être organisés des camps d’internement de personnes arrêtées pour activités politiques suspectes, pour soi-disant terrorisme, opposition à la “légalité”, résistance, etc. Le fait important est que ce programme implique essentiellement une “rééducation” des prisonniers, notamment à l’image de ce qui se faisait dans les camps soviétiques, chinois, nord-coréens, nord-vietnamiens puis vietnamiens, etc., c’est-à-dire tout l’appareil de concentration et d’endoctrinement forcé du système pénitentiaire idéologique communiste. Pour les Américains, la référence la plus fameuse concerne les camps nord-coréens pendant la guerre de Corée, pour les Français ce sont les camps vietminh ; dans les deux cas, des militaires US et français furent soumis à ces procédures de rééducation et d’endoctrinement.

Voici un long extrait du texte du 4 mai 2012, qui insiste surtout sur l’aspect de la détention de citoyens US sur le territoire national, aspect qui avait fait l’objet de polémique chez les lecteurs du premier texte. (Les soulignés en gras sont dans le texte publié par Infowars.com.) (...) source/DE DEFENSA


07/05/2012

kill the poor

je sais: ça n'est pas "kill the poor" des DK (ni l'original de Bobby Fuller, JÖ) mais je trouve que ça correspond bien à l'air du temps...(et à lafin du clip, on dirait sarko au Fouquet's! toute une époque..)

avant guerre

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Il y a des soirs comme hier où j'ai (encore plus que d'habitude) l'impression de vivre dans un autre monde que mes contemporains. Une fois n'est pas coutume, j'ai regardé la télé (Itélé) hier soir pour rire...et en fait j'ai pas ri: ces foules hilares hérissées de drapeaux maghrébins et de festivus ravis rejouant le 10 mai 81, toutes ces figures de fion de la nomenklatura progressiste pavoisant (Désir, Noah, ad lib), l'ogresse Aubry sur le toit de la termitière rose (j'ai caressé quelques secondes l'espoir qu'elle perde pied et s'écrase la gueule devant les cameras de Canal +) éructant sa joie mauvaise, Mamadou, premier (sur Itélé), après l'annonce des résultats, à jacter sur la "France généreuse", un symbole. J'ai regretté l'absence du couple DSK-Shwartz, ça aurait eu de la gueule. Sans parler de Mimolette 1er, pérorant sur une estrade Corrézienne de comice agricole (un édile de la 3ème république pour tenir le titanic, ça promet). petit réconfort dans ce barnum spectaculaire, la gueule ravagée de l'oligarchie sarkophile et des petites mains des colleurs d'affiche du conducator à talonnettes chialant leur détresse de pacotille. ça réconforte un peu quand même.

Vu la totale soumission du pauvre Hollande à Mammon et la situation économique et financière du pays, en fait de changement, c'est un chaos de première grandeur qu'ils vont se prendre dans la gueule, les pauvres. Allez jeter un coup d'oeil à la revue de presse du sieur Jovanovic et notamment à la déclaration de guerre du nouveau leader nationaliste grec de l'Aube Dorée qui dispose désormais de quelques dizaines de députés au parlement grec et a détruit toute possibilité de gouvernement de colaition ("the bail-out junta", joli) et ouvert la voie à un scenario islandais, voire à une agravation du chaos. Le visage de cet homme est impressionant de colère rentrée et de détermination; ça donne une petite idée de la somme de violence qui ne s'exprime pas encore. pour combien de temps?

06/05/2012

participer au Spectacle?