26/03/2020
COVID
"Ce dont nous sommes en train de faire l’expérience, au prix d’une souffrance inouïe pour des pans significatifs de la population, c’est que l’Occident vit au Moyen Âge, et pas seulement sanitaire. Comment sortir du Moyen Âge sanitaire très vite et entrer au XXIe siècle? C’est cet apprentissage que les Occidentaux doivent faire, en quelques semaines. Voyons pourquoi et comment.
Il faut commencer par le redire, au risque de choquer aujourd’hui, la pandémie du Covid-19 aurait dû rester ce qu’elle est : une pandémie un peu plus virale et létale que la grippe saisonnière, dont les effets sont bénins sur une vaste majorité de la population mais très graves sur une petite fraction. Au lieu de cela, le démantèlement du système de santé européen et nord-américain commencé depuis plus de dix ans a transformé ce virus en catastrophe inédite de l’histoire de l’humanité qui menace l’entièreté de nos systèmes économiques.
Je ne suis pas épidémiologiste mais les communications des spécialistes du domaine (ici et là), aujourd’hui, sont concordantes : il aurait été relativement facile de juguler la pandémie en pratiquant un dépistage systématique des personnes infectées dès l’apparition des premiers cas, en traçant leurs déplacements et en plaçant en quarantaine ciblée le (tout petit) nombre de personnes concernées. Tout en distribuant massivement des masques à toute la population susceptible d’être contaminée afin de ralentir encore davantage les risques de dissémination. C’est ce qu’ont fait notamment la Corée du Sud et Taïwan avec succès, puisqu’elles ont enrayé le mal sans aucun confinement collectif.
Pourquoi ne l’avons-nous pas fait? Tout simplement parce que nous n’avons plus de système de santé publique digne de ce nom mais une industrie médicale en voie de privatisation. Ce qui n’empêche que des héros et des saints aient continué, et continuent, de travailler dans les services sanitaires publics : nous en avons l’illustration éclatante en ce moment même. La privatisation de la santé a conduit nos autorités à négliger les avertissements qui avaient été lancés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au sujet des marchés d’animaux sauvages à Wuhan.
Il ne s’agit pas de donner des leçons ex post à qui que ce soit mais de comprendre notre erreur pour agir le plus intelligemment possible dans les jours qui viennent. Prévenir des événements comme une pandémie n’est pas rentable à court terme. Nous ne nous sommes donc prémunis ni en masques ni en capacité de procéder à des tests massifs, là où Séoul et Taïpei l’on fait. Et nous avons réduit à l’étiage nos capacités hospitalières au nom d’une idéologie de destruction du service public qui montre, à présent, ce qu’elle est : une idéologie qui tue. Parce qu’ils n’ont jamais adhéré à cette idéologie, et parce qu’ils ont su tirer les leçons de l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (severe acute respiratory syndrome, Sars) de 2002, la Corée du Sud et Taïwan disposaient d’un système de prévention extrêmement efficace : dépistage systématique, traçage, mise en quarantaine ciblée et population éduquée au port du masque. Aucun confinement. Les dommages sur leurs économies sont négligeables. (...)" Gael Giraud.
********************************************************************************
Salut à tous, lisez tous cet article mémorable de Gael Giraud qu'on ne présente plus.
Suis de garde COVID tonight... stay safe!
18:55 | Lien permanent | Commentaires (159)
23/12/2019
joyeux Noël!
22:36 | Lien permanent | Commentaires (35)
22/08/2019
Lectures
« (...) À l’époque de la fin de la guerre froide, le nombre de civils innocents tués pendant la révolution bolchévique et les deux premières décennies du régime soviétique s’élevait généralement à plusieurs dizaines de millions lorsque l’on inclut les victimes de la guerre civile russe, les famines provoquées par le gouvernement, le Goulag et les exécutions. J’ai entendu dire que ces chiffres ont été considérablement revus à la baisse, à une vingtaine de millions peut-être, mais peu importe. Bien que les apologistes soviétiques déterminés puissent contester ces très grands nombres, ils ont toujours fait partie de l’histoire institutionnelle enseignée en Occident.
Parallèlement, tous les historiens savent parfaitement que les dirigeants bolchéviks étaient majoritairement juifs, trois des cinq révolutionnaires que Lénine a nommés comme ses successeurs plausibles venant de ce milieu. Bien qu’environ 4% seulement de la population russe ait été juive, Vladimir Poutine déclarait, il y a quelques années, que les juifs constituaient peut-être 80-85% du premier gouvernement soviétique, une estimation tout à fait cohérente avec les affirmations contemporaines de Winston Churchill, du correspondant du Times of London, Robert Wilton, et des officiers des services de renseignements militaires américains. Les livres récents d’Alexandre Soljenitsine, Yuri Slezkine et d’autres ont tous brossé un tableau très similaire. Et avant la Seconde Guerre mondiale, les juifs restaient énormément surreprésentés dans la direction communiste, en particulier dans l’administration du Goulag et dans les rangs supérieurs du redoutable NKVD.
Ces deux faits simples ont été largement acceptés en Amérique tout au long de ma vie. Mais combinez-les avec la taille relativement petite de la communauté juive mondiale, environ 16 millions avant la Seconde Guerre mondiale, et la conclusion inéluctable est que, ramené au nombre d’habitants, les Juifs formaient les plus grands assassins de masse du XXe siècle, méritant cette malheureuse distinction par une marge énorme et sans qu’aucune autre nationalité ne s’en approche, même de loin. Et pourtant, par l’étonnante alchimie d’Hollywood, les plus grands tueurs des cent dernières années ont en quelque sorte été transmutés pour être considérés comme les plus grandes victimes, une transformation si peu plausible que les générations futures en seront sûrement stupéfaites.
Les néocons américains d’aujourd’hui sont tout aussi juifs que l’étaient les bolcheviks d’il y a cent ans, et ils ont grandement bénéficié de l’immunité politique fournie par cette inversion totalement bizarre de la réalité historique. En partie à cause de leur statut de victimes fabriquées par les médias, ils ont réussi à prendre le contrôle d’une grande partie de notre système politique, en particulier de notre politique étrangère, et ils ont passé les dernières années à faire tout leur possible pour fomenter une guerre absolument insensée contre la Russie, pays doté de l’arme nucléaire. S’ils parviennent à atteindre ce but malheureux, ils surpasseront certainement le nombre impressionnant de corps humains accumulés par leurs ancêtres ethniques.(...) »
Ron Unz/ Saker
https://lesakerfrancophone.fr/la-pravda-americaine-le-deni-de-lholocauste
***************************************************************************************
« (...) Aucun autre pays au monde ne peut rivaliser avec le bilan d’Israël en matière d’assassinats de haut niveau et d’attaques sous faux drapeaux, terroristes ou autres, contre d’autres pays, y compris l’Amérique et ses forces militaires. De plus, l’énorme domination des éléments juifs et pro-israéliens dans les grands médias américains et, de plus en plus, dans ceux des autres grands pays occidentaux, a toujours fait en sorte que, même lorsque des preuves solides de telles attaques par Israël ont été découvertes, très peu d’Américains ordinaires en ont jamais entendu parler.
Le modèle (pattern) de comportement est vraiment remarquable. Avant même la création de l’État d’Israël, les différentes factions sionistes ont assassiné Lord Moyne, ministre britannique chargé du Moyen-Orient, et le comte Folke Bernadotte, négociateur de paix des Nations unies, et ont tenté en vain de tuer le président Harry S. Truman et le ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin, tout en discutant même du meurtre possible du Premier ministre Winston Churchill. Il semble y avoir de nombreuses preuves que le Mossad israélien a par la suite joué un rôle central dans l’assassinat du président John F. Kennedy en raison de l’énorme pression qu’il exerçait pour persuader Israël d’abandonner la mise au point de ses armes nucléaires. Le transfuge du Mossad Victor Ostrovsky a averti le gouvernement américain qu’Israël avait l’intention d’assassiner le président George H.W. Bush au début des années 1990 en raison de l’âpre conflit sur l’aide financière, et apparemment ces avertissements ont été pris au sérieux. Pas plus tard qu’en 2012, le rédacteur en chef du plus grand journal juif d’Atlanta a publiquement appelé à l’assassinat du président Barack Obama pour ses divergences politiques avec Israël.
L’histoire des attaques militaires et terroristes est encore plus frappante. L’un des attentats terroristes les plus importants de l’histoire avant le 11 septembre a été l’attentat à la bombe perpétré en 1946 contre l’hôtel King David à Jérusalem par des militants sionistes habillés en Arabes, qui a tué 91 personnes et détruit en grande partie l’édifice. Dans la célèbre affaire Lavon de 1954, des agents israéliens ont lancé une vague d’attaques terroristes contre des cibles occidentales en Égypte, dans l’intention d’imputer ces attaques à des groupes arabes anti-occidentaux. Il y a de allégations convaincantes selon lesquelles, en 1950, des agents du Mossad israélien ont lancé une vague d’attentats terroristes à la bombe sous de faux drapeaux contre des cibles juives à Bagdad, utilisant avec succès ces méthodes violentes pour persuader la communauté juive millénaire de l’Irak d’immigrer dans l’État juif. En 1967, Israël a lancé une attaque aérienne et maritime délibérée contre l’U.S.S. Liberty, avec l’intention de ne laisser aucun survivant, et tuant ou blessant plus de 200 soldats américains avant que la nouvelle de l’attaque n’atteigne notre sixième flotte.
Si les 9/11 truthers sincères se concentraient sur ces questions plus importantes du « Qui » et du « Pourquoi », ils verraient clairement que tout pointe dans une seule direction : Israël et son service de renseignement du Mossad. Israël avait le mobile, la capacité et les moyens d’une telle opération. Or accuser Israël et ses collaborateurs américains de la plus grande attaque jamais lancée contre les États-Unis sur notre propre sol comporte d’énormes risques sociaux et politiques pour l’accusateur.
Mais ces risques doivent être mis en balance avec la réalité des trois mille vies civiles américaines et les dix-sept années de nos guerres de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui ont fait des dizaines de milliers de morts et de blessés parmi les soldats américains et provoqué la mort ou le déplacement forcé de plusieurs millions de personnes innocentes au Moyen-Orient.(...) »
Ron Unz/ https://lesakerfrancophone.fr/la-pravda-americaine-theories-du-complot-sur-le-11-septembre
23:56 | Lien permanent | Commentaires (12)
15/08/2019
Vers l'infini et au-delà!
"Des populistes qui se réunissent sur Twitter", lol! De la part d'un bourgeois qui se réunit tous les mois Faubourg Saint Honoré avec ses potes happy fews surhumains au club du Siecle, comment dire... Allo, quoi?
Apologie du darwinisme social, mépris de classe évident, la barque est pleine.
Si tout ce fatras de connerie transhumaniste et new age ne venait pas d'un pitre spécialiste du toucher rectal, dandy futurologue à deux balles qui vient de commettre un ouvrage avec JF Coppé, on pourrait s'interroger 10 sec, là non, c'est mort. Coppé? Pourquoi pas Woerth, le glaciologue?
Millionnaire depuis le rachat de son site à deux balles de vulgarisation médicale Doctissimo, ancien suppôt du pauvre Alain Madelin (thuriféraire d'Ayn Rand et Guy Millière en France c'est dire) ce guignol tragique, exilé fiscal en Belgique, "est membre du club Le Siècle13 et proche de Jacques Attali11 ainsi que de Matthieu Pigasse1." source
la messe est dite..
bon j'ai creusé un peu par plaisir.
le mec est sincèrement persuadé que l'énergie sans limite que nécessitera son programme de Titans/winner à la Buzz l'éclair ("Vers l'infini et au delà!") viendra naturellement de Mars ou de divers astéroïdes que les hommes ne manqueront pas de coloniser rapidement (après le succès du programme minier d'Apollo, effectivement, on est rassuré)
"la crise des gilets jaunes, elle est là pour 100 ans"
bcp plus pour moi. la crise des GJ, c'est la nieme crise de tension énergétique systémique qui fait sortir la France périphérique de sa périphérie. et l'inutile n'est pas celui que l'on croit. Combien de temps tiendrait LA dans sa banlieue d'Uccle sans l'armée de loosers qui lui permet de déplacer, bouffer, se chauffer, se refroidir, se soigner, etc. 48h? j'ai bon?
"Il reconnaît cependant qu’il discute régulièrement avec Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État chargé du numérique. Il a tant de projets à mener avec la jeune génération. Grâce à sa holding domiciliée au Luxembourg, il investit aujourd’hui dans une quinzaine de start-ups : 750 000 euros pour Dreem, un bandeau censé nous aider à mieux dormir, un peu d’argent dans Plume, une application qui mesure à chaque instant le degré de pollution dans les grandes villes, sans oublier le quotidien économique La Tribune, dont il détient 28 % du capital. Il mélange mondes et générations, discute sur Whatsapp avec des entrepreneurs de moins de 30 ans, les présente parfois à Jacques Attali, son idole de jeunesse devenu un ami. Il multiplie aussi les interventions en entreprises qu’il facture jusqu’à 17 000 euros." source
Un mix des petits sous de Maurras et du trafiquant de Marc Aurèle... bref une synthèse comme disait Audiard.
« Considère, par exemple, les temps de Vespasien, tu y verras tout ceci : des gens qui se marient, élèvent des enfants, deviennent malades, meurent, font la guerre, célèbrent des fêtes, trafiquent, cultivent la terre, flattent se montrent arrogants, soupçonneux, conspirent, souhaitent que certains meurent, murmurent contre le présent, aiment thésaurisent, briguent les consulats, les souverains pouvoirs. Eh bien ! Toute la société de ces gens-là n'est plus ! Passe maintenant aux temps de Trajan : ce sont les mêmes occupations, et disparue aussi est cette société. Passe en outre en revue et semblablement les autres documents des temps et des nations entières, et vois combien d'hommes, après avoir tendu toutes leurs forces, sont tombés bien vite et se sont dissous dans les éléments. Surtout rappelle-toi ceux que tu as connus toi-même et qui, se tiraillant pour rien, négligeaient d'agir conformément à leur propre constitution, de s'y tenir et de s'en contenter. Mais il est nécessaire de se souvenir ici que le soin dont il faut entourer chaque action, doit avoir sa propre estimation et sa proportion. Car de cette façon, tu ne te décourageras point si tu n'as pas consacré aux choses inférieures plus de temps qu'il ne convenait. »
Marc-aurèle (121-180 ap JC), Pensées pour moi-même.
23:11 | Lien permanent | Commentaires (13)
12/08/2019
wtf?
"C’est le bon moment pour parler d’avenir. Et le choix est simple : ou bien nous démarrerons un plan de « décarbonisation » aussi massif que la conversion à l’économie de guerre des USA en 1942, et ça sera source de projets – changer la taille des villes et renforcer leurs ceintures maraîchères, rénover les bâtiments encore utiles, faire des voitures à 1 litre aux 100 et investir massivement dans le fret ferroviaire régional, lancer un plan solaire massif au Maghreb et du nucléaire de génération 4 en France… – qui peuvent être follement excitants, ou bien nous risquons le chômage de masse et le totalitarisme, ce qui le sera moins." Jean-Marc Jancovici
"Si vous n’avez pas assez de pétrole, vous n’avez pas assez de transports, et l’économie se contracte. Les premiers à perdre leur emploi sont en général les moins qualifiés, ceux qui gagnent le moins, et ils vivent là où le foncier est le moins cher, c’est-à-dire loin des villes, où ils sont dépendants de la voiture pour se déplacer. Si l’économie se contracte par manque de pétrole, ces gens-là sont soumis à une double peine, d’abord ils sont éjectés du monde du travail avant les autres et ensuite les déplacements leur deviennent moins accessibles. Le mouvement des gilets jaunes est parfaitement cohérent avec ce qu’il se passe de manière globale. À ce titre, dès 2011, j’écrivais une tribune publiée dans « Les Échos » et intitulée Marine Le Pen, enfant du carbone.
(...) Il est toujours temps pour mieux comprendre le problème, parce que moins on comprend le problème, et plus on ira vite dans le mur. Il est encore temps pour faire tout ce qu’on peut pour faire baisser les émissions de manière ordonnée le plus vite possible ; on a intérêt à s’en occuper pour rester un peu plus maître de notre destin. Il est encore temps de choisir entre deux, trois quatre ou cinq degrés, sachant que deux degrés c’est aujourd’hui entrer en économie de guerre, et 4°C c’est la guerre tout court. Il est plus que temps de s’adapter. Il est cependant clair qu’on ne peut plus éviter la totalité des claques." idem
photo: économie de guerre/ adriana Lima
17:11 | Lien permanent | Commentaires (23)
refugee pride! (carnaval des faux culs)
L’acteur et réalisateur Antonio Banderas, qui a eu 59 ans ce samedi, a déclaré dimanche à Marbella (Malaga) que c’était «une horreur» que le navire Open Arms de l’ONG espagnole Proactiva qui transporte des migrants sauvés dans la mer Méditerranée ne reçoive pas l’autorisation d’accoster dans un port sûr de l’Union européenne. D’un point de vue humanitaire, «il n’y a pas de droit» quant à la situation dans laquelle se trouve le navire. […] source
En 1987, il se marie avec Ana Leza puis, après avoir divorcé en 1996, il épouse l'actrice Melanie Griffith le , avec laquelle il a une fille prénommée Stella del Carmen en septembre de la même année. Le couple se sépare en juin 20153. Il a aujourd'hui 3 maisons, une à Los Angeles, une autre au centre-ville de Malaga, et une autre à Marbella. source
************************************************************************************
"Vendredi 9 août, l'acteur américain de 69 ans est monté à bord de l'Open Arms, refoulé de plusieurs ports européens avec 121 migrants à son bord. Il a demandé d'arrêter de “diaboliser” les migrants". source
Richard Gere et Alejandra Silva sont les fiers parents d'un petit garçon ! Le représentant de l'acteur de 69 ans a confirmé à E! News que lui et son épouse de 35 ans avaient eu un fils, il y a quelques jours, à New York. C'est le premier enfant du couple. Gere a également un fils de 18 ans, Homer, né de son mariage à la mannequin et actrice Casey Lowell. Silva, attachée de presse, a aussi un fils appelé Albert, né de son union à Govind Friedland. Gere et Silva se sont mariés en 2018. Les premières rumeurs d'une idylle ont commencé en juin 2015, peu après qu'ils ont été vus en train de s'embrasser sur un yacht sur la côte d'Aci Trezza, en Italie. source
Sans commentaire...
Quoique...
"Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d’aimer ses voisins."
Jean-Jacques Rousseau, Émile, ou De l’éducation
Quelles vieilles pputes ces peoples, c'est vraiment plus fort qu'eux de se comporter comme des gros connards.
14:32 | Lien permanent | Commentaires (15)
09/08/2019
pas mieux..
""Le travail de l’économiste Gabriel Zucman a montré également que les 0,1% les plus riches possédaient autant que les 80% les plus pauvres."
Les 50 % les moins nantis, eux; sont dans le rouge. De - 200 milliards de $, contre + 700 en 1989.
Voilà pour le bas de l'échelle. Pour le haut, c'est un peu différent.
"L’une des raisons de la rupture prévisible de ce régime qui transfère de manière incessante l’Avoir vers une frange de plus en plus étroite du 1% et plus vraisemblablement du 0,1% de la population est constituée par le déclassement des 9% qui font tampon avec la masse des possédants en négatif. Ce troupeau où se recrutent les clercs qui produisent la justification idéologique du nécessaire appauvrissement de la majorité, écrivaillons, journalopes, universitaires et enseignants portant sébile, artisans de la publicité, administratifs de la grande distribution et des firmes, tout ce personnel subalterne utilisé comme gladiateurs, amuseurs et machinistes en cale, se rétrécit et s’appauvrit."
Le régime n'a plus d'autre choix que d'attaquer les suppôts de son activisme. C'était le transfert de la richesse vers le 1 %.
Comme je l'ai indiqué, il restait un halo plus important, de gens qui trouvaient sympa le système : fonctionnaires, retraités, qui arrivaient à surnager, disons, entre le 1 % et les 50 % les plus pauvres. Maintenant, c'est l'heure de leur glas, comme l'indiquent toutes les "réformes", voulues.
Bien sûr, l'os n'est pas atteint, mais il est clair aussi que les attentes des populations n'ont rien à voir avec celles des années 1920, qui étaient beaucoup plus restreintes."
***********************************************************************
Petite critique: Badia Benjelloun ne pipe mot du triple crunch énergétique alimentaire et démographique qui guette l'humanité à court terme et qui pourrait constituer un "accident" de premier plan mettant rapidement fin à la situation de prédation totale urbi et orbi décrite plus haut aux USA et ailleurs. Un point aveugle maybe, comme avec Emmanuel Todd qui dit lui même que ces questions "écologiques" l'emmerdent. Un produit de son époque (trente glorieuses), ça n'invalide bien sur pas tout son discours mais il passe à côté du fait que ce monde économique/culturel/sociologique qu'il analyse livre aprés livre est totalement asservi/piloté par l'énergie et le fait que chaque français contemporain (même mes potes gilets jaunes) a à sa disposition l'équivalent énergétique de 500 esclaves tous les jours (pour se nourrir, s'habiller, se déplacer, se loger, se chauffer, se refroidir, écrire des post sur Hautetfort, etc).
Comme dit Jancovici, "le seul truc qui marche, c'est d'apauvrir les riches"!
23:03 | Lien permanent | Commentaires (15)
29/07/2019
réussir son effondrement
source: rapport Meadows, scenario World 3
"(...) D’un point de vue énergétique, un baril de pétrole équivaut approximativement à 25 000 heures de travail humain, soit une personne travaillant 40 heures par semaines pendant 12,5 années.
Un plein d’essence équivaut donc environ à quatre ans de travail humain. Au vu de ces chiffres, et lorsqu’on connait les limites de la production d’énergies fossiles, on prend conscience de l’ampleur de la tâche qui nous attend."
Illustration parmi d'autres:
"'(...) Étape 2 – Effondrement commercial (Ve siècle après J.-C.). L’Empire romain n’avait jamais vraiment été un empire commercial ni une société manufacturière. Elle était spécialisée dans la conquête militaire et préférait importer des articles de luxe de l’étranger, certains, comme la soie, venant de l’autre côté de l’Eurasie, de Chine. En plus des légions, l’Empire ne produisait que deux marchandises en grandes quantités : du grain et de l’or. De ces produits, seul l’or pouvait être exporté sur de longues distances et il disparut rapidement en Chine pour payer les importations coûteuses que les Romains avaient l’habitude d’acheter. L’autre produit, le grain, ne pouvait pas être exporté et a continué à être commercialisé à l’intérieur des frontières de l’Empire pendant un certain temps – l’approvisionnement en grain venant des greniers d’Afrique et du Proche-Orient était ce qui maintenait en vie les villes romaines, Rome en particulier. Après l’effondrement financier, les lignes d’approvisionnement sont restées ouvertes parce que les producteurs de céréales n’avaient pas d’autre marché que les villes romaines. Mais, vers le milieu du Ve siècle, les choses sont devenues si mauvaises que Rome a été saccagée d’abord par les Wisigoths en 410, puis par les Vandales en 450. Elle s’est remise du 1er sac, mais le second était de trop. Les Romains n’avaient plus d’argent pour payer le grain dont ils avaient besoin, les voies maritimes commerciales se sont complètement effondrées et les Romains sont morts de faim. C’était la fin du système commercial romain."
09:09 | Lien permanent | Commentaires (67)
21/07/2019
apollo fake
"(...) Ainsi donc les pierres lunaires sont bien loin de représenter une preuve tangible des alunissages. De fait, aucune des soi-disantes pierres lunaires ne peuvent être prouvées en provenance de la lune et non pas de l’Antarctique ou quelque part d’autre sur terre. Mais il y a pire: quelques unes de ces soi-disantes pierres lunaires ont été prouvées fausses de manière conclusive. L’astro-biologiste britannique Andrew Steele reçut le rare privilège de voir de très près quelques uns des précieux échantillons fournis par la NASA dans une de ses places hautement sécurisées. Imaginez sa surprise lorsqu’il découvrit que ces échantillons contenaient des poils, des morceaux de plastique, de nylon et de téflon et de petits animaux terrestres (Wisnewski p.207). Une autre de ces pierres lunaires fit la une des journaux lorsque, 40 ans après avoir été personnellement donnée par Neil Armstrong et Buzz Aldrin au premier ministre hollandais, elle fut analysée et prouvée être du bois pétrifié. (...)
15:05 | Lien permanent | Commentaires (46)
07/06/2019
Through these fields of destruction
00:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2019
Achkhoi-Martan
"Achkhoi-Martan est un bourg pratiquement intact, la guerre ne l'a pratiquement pas touché, seules quelques portes d'immeubles ont été mitraillées. Nous zigzaguons dans les rues. Des yeux brûlant de haine nous scrutent des portes, des fenêtres, des cours. On ne voit aucun homme. Seuls des femmes, des vieillards, des enfants. Tous nous haïssent. A notre passage, tous s'arrêtent et nous regardent. A Dieu ne plaise que nous tombions en panne ici. Assis, les canons de nos P-M dressés, nous sommes prêts à ouvrir le feu au moindre mouvement. Au moindre caillou, à la moindre bouteille lancée sur nous, nous réduirons le bourg en charpie. Des gosses tchétchènes jouent dans les rues. A la vue de notre colonne, ils lèvent le poing en l'air en criant: "Allah akbar!" Les plus grands se passent le majeur sur le cou."
Arkadi Babchenko, La couleur de la guerre, 2009.
23:51 | Lien permanent | Commentaires (16)
22/04/2019
des trains qui circulent
« Quand le grand ethnologue allemand Kurt Unkel, mieux connu sous le nom de Nimuendaju que lui avaient conféré les Indiens du Brésil auxquels il a consacré sa vie, revenait dans les villages indigènes après un long séjour dans un centre civilisé, ses hôtes fondaient en larmes à la pensée des souffrances qu’il avait du encourir loin du seul endroit où, pensaient-ils, la vie valait la peine d’être vécue. Cette profonde indifférence aux cultures autres était, à sa manière, une garantie pour elles de pouvoir exister à leur guise et de leur côté. »
« En empruntant une autre image, on pourrait dire que les cultures ressemblent à des trains qui circulent plus ou moins vite, chacun sur sa voie propre et dans une direction différente. Ceux qui roulent de conserve avec le nôtre nous sont présents de la façon la plus durable ; nous pouvons à loisir observer le type des wagons, la physionomie et la mimique des voyageurs à travers les vitres de nos compartiments respectifs. Mais que, sur une autre voie oblique ou parallèle, un train passe dans l’autre sens et nous n’en apercevons qu’une image confuse et vite disparue, à peine identifiable pour ce qu’elle est, réduite le plus souvent à un brouillage momentané de notre champ visuel, qui ne nous livre aucune information sur l’évènement lui-même et nous irrite seulement parce qu’il interrompt la contemplation placide du paysage servant de toile de fond à notre rêverie. Or, tout membre d’une culture en est aussi étroitement solidaire que ce voyageur idéal l’est de son train. Dès la naissance, probablement même avant, les êtres et les choses qui nous entourent montent en chacun de nous un appareil de références complexes formant système : conduites, motivations, jugement implicites que, par la suite, l’éducation vient confirmer par la vue réflexive qu’elle nous propose du devenir historique de notre civilisation. Nous nous déplaçons littéralement avec ce système de référence, et les ensembles culturels qui se sont constitués en dehors de lui ne nous sont perceptibles qu’à travers les déformations qu’il leur imprime. Il peut même nous rendre incapable de les voir. »
« Sans doute nous berçons-nous du rêve que l’égalité et la fraternité règneront un jour entre les hommes sans que soit compromise leur diversité. Mais si l’humanité ne se résigne pas à devenir la consommatrice stérile des seules valeurs qu’elle a su créer dans le passé, capable seulement de donner le jour à des ouvrages bâtards, à des inventions grossières et puériles, elle devra réapprendre que toute création véritable implique une certaine surdité à l’appel d’autres valeurs, pouvant aller jusqu’à leur refus sinon même à leur négation. Car on ne peut, à la fois, se fondre dans la jouissance de l’autre, s’identifier à lui, et se maintenir différent. Pleinement réussie, la communication intégrale avec l’autre condamne, à plus ou moins brève échéance, l’originalité de sa et de ma création. »
Claude Lévi-Strauss, Race et culture, 1971.
23:27 | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : claude levi strauss, cultures, races, civilisations
07/04/2019
violence ordinaire
" (...) La mère de toutes les violences, celle qui doit cesser en premier, d’urgence, et contre laquelle le peuple se trouve contraint de se défendre – comme le lui suggère la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen en préambule de la Constitution française –, c’est celle que génère l’imposition de mesures néolibérales iniques, impitoyables, antisociales et antidémocratiques ; celle qui, dans le silence des ajustements de prix des marchés capitalistes, fait mourir de froid des sans domicile fixe, pousse au suicide des agriculteurs endettés, détruit des individus et leurs familles en les privant d’emplois, en leur coupant l’électricité, en les expulsant de leur foyer ; celle qui oblige, faute de moyens, des retraités à ne plus chauffer leur habitation ou des enfants à sauter un repas ; celle qui casse toutes les solidarités, ferme les écoles, les maternités ou les hôpitaux psychiatriques, plonge dans le désespoir petits commerçants et artisans croulant sous les charges, éreinte des salariés au travail sans qu’ils parviennent à boucler leur fin de mois… La vraie violence se tient là, dans ce système extraordinairement injuste, et au fond intenable. Si tout être sensé et raisonnable s’y oppose, les violences ne se valent pas toutes pour autant : vandaliser une vitrine de banque ou de supermarché est grave, mais réparable, à peu de frais ; ne pas permettre à des honnêtes gens de vivre dignement brise des vies, par millions, et à jamais."
Source : Le Grand Soir, Rémy Herrera 28-02-2019
Bon j'ai pas aimé le Begaudeau d'"Entre les murs", mais ce Begaudeau là est estimable dans sa critique de la bourgeoisie et de ses sbires. Un mauvais bourgeois, lui aussi (comme s'en réjouissait Junger).
20:48 | Lien permanent | Commentaires (74)
19/03/2019
moment révolutionnaire
"Les vieilles agressives qui veulent que la police casse la gueule des partageux qui pourraient prendre ce qu'elles ont, ne se rendent pas compte. Cela, c'est la boite de pandore, parce que la dernière commande des armées, 75 000 armes de poing et 51 millions de cartouches, ça fait vraiment, vraiment, petit bras.
En outre, si on casse la gueule des GJ, les vieilles qui applaudissent, ont 99 % de chances de se la faire démonter après. Cela s'appelle une guerre civile. (...)
Chavez, lui, avait commandé 2 millions de kalachs, et 5000 dragonovs. Sans compter les munitions, à foison, et sans doute, en dizaines de milliards. On est con, où on l'est pas. Chavez était intelligent. Une pétoire, même archaïque, qui continue à tirer, aura toujours l'avantage sur le truc dernier cri, qui manque de munitions. Ou qui ne peut plus tirer, parce qu'elle n'a pas l'endurance nécessaire pour durer plus de 3 mois."
14:19 | Lien permanent | Commentaires (49)
27/02/2019
its not enough
14:39 | Lien permanent | Commentaires (8)
en marche;)
14:15 | Lien permanent | Commentaires (12)
20/02/2019
false flags
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Top-10-des-fausses-agressions-antisemites-31321.html
***************************************************************************
« De tout ce que tu viens de lire tu pourras déduire que le mensonge est un péché pour les autres, et pour nous une vertu. Le mensonge ne fait qu’un avec notre métier : il convient que nous mentions par la parole, par les yeux, par le sourire, par l’habit. Non pas seulement pour tromper les patients ; tu le sais, notre propos est plus élevé, et le mensonge, et non le tour de poignet, fait notre véritable force. Avec le mensonge, patiemment appris et pieusement exercé, si Dieu nous assiste nous arriverons à dominer ce pays et peut-être le monde : mais cela ne pourra se faire qu’à la condition d’avoir su mentir mieux et plus longtemps que nos adversaires. Je ne le verrai pas, mais toi tu le verras : ce sera un nouvel âge d’or, où seules les dernières extrémités pourront nous mettre dans la triste nécessité d’arracher encore des dents, tandis qu’il nous suffira, pour gouverner l’État et administrer la chose publique, de prodiguer les pieux mensonges que nous aurons su, entre-temps, porter à la perfection. Si nous nous révélons capables de cela, l’empire des arracheurs de dents s’étendra de l’Orient à l’Occident jusqu’aux îles les plus lointaines, et n’aura pas de fin. »
Primo Levi - Lilith
https://www.legrandsoir.info/Lilith-extrait.html
10:11 | Lien permanent | Commentaires (18)
17/02/2019
Le discours de la haine. Que fait la DILCRAH?
Bernard-Henri LévyCompte certifié @BHL
En France, en 2019, des nazillons agressent un écrivain français aux cris de «Rentre à Tel Aviv» et de «Nous sommes le peuple». Puisse cette scène hallucinante pulvériser les derniers restes de l’impunité médiatique dont jouissaient les
#GiletsJaunes Soutien total à#Finkielkraut
L’affaire
#Chalençon le montre. Les#GiletsJaunes sont un mouvement social dont les factieux se font, comme d’habitude, un marchepied. Appel au chef. Haine de la Republique. Racisme soft. Le fascisme français dans sa forme pure. Celui de Rochefort, du boulangisme, du doriotisme
Que dire de plus? L’
#antisémitisme ne se cache plus. Il bafoue les martyrs et les héros.Tague les magasins avec les mots des nazis. Chagrin et pitié devant une époque où l’impudence, le sentiment d’impunité, presque l’évidence, semblent s’ajouter à l’ignominie et à la haine.
***********************************************************************************
On sentait bien que Botul rongeait son frein depuis le début et ne rêvait que de cracher sa haine des GJ et plus globalement de la France et du troupeau de goyims encore assez cons pour écouter encore l'égérie française du LIKOUD.
Mais là, ça y est, le barrage a cédé et la haine du gaulois Céfran peut se répandre urbi et orbi par tous les organes médiatiques tenus par quelques milliardaires et toute la galaxie d'assoces "anti racistes".
Il aura fallu que le pauvre Finkielkraut se fasse insulter ("sioniste de merde") dans une rue parisienne pour que le système sonne la charge. Insulter un vieil homme comme F., c'est moche mais bon, il n'y a pas mort d'homme, pas d'oeil arraché par un tir de LBD, pas de mutilation physique à vie comme pour des centaines de gj, pas de GAV, pas de tonfa dans la gueule, pas de lacrymo hebdomadaire...
Et on peut dire que ça tombe à pic décidément: en pleine offensive médiatique contre "ce nouvel anti sémitisme" (la même antienne depuis environ 3000 ans) et quelques mois avant une nouvelle loi annoncée pour juin 2019 et devant museler l'"internet de la haine", ie globalement tout ce qui n'est pas validé par les likoudnikis du CRIF et les politrouks de la DILCRAH, c'est La Repression En Marche...
Comme dit Jon, winter is coming.
14:41 | Lien permanent | Commentaires (14)
09/02/2019
what else in the realm?
Bizarre qu'on les ait pas vus en 2005 ces voltigeurs...
L'école républicaine, lol.
"Le ministère des Armées va octroyer de substantielles primes de « haute responsabilité » à certains généraux.
« C’est un sujet difficile à porter, car il n’est pas populaire », avait confié le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], lors de sa dernière au Sénat, à propos de la rémunération des officiers généraux. « Année après année, selon les rapports du Haut Comité d’évaluation de la condition militaire, les plus maltraités sont les têtes de pyramide des armées. Aujourd’hui, à niveau de qualification et de responsabilité identique, c’est parmi les cadres militaires, par rapport à la haute fonction publique, et non parmi les sous-officiers ou les militaires du rang, que l’on observe le plus fort décalage », avait précédemment fait valoir le général Lecointre, avant de souligner la nécessité de conserver « pour les armées un haut commandement de qualité. » Le sujet risque en effet de ne pas être populaire étant donné que le décret « portant création d’une indemnité spécifique de haute responsabilité » pour les officiers généraux ainsi que les arrêtés pris pour application de ce dernier ont été publiés le 10 novembre par le Journal Officiel, soit quelques jours après l’annonce de l’annulation de plus de 400 millions de crédits dans le budget des Armées pour prendre en charge les surcoûts des opérations extérieures qui n’étaient pas financés par l’enveloppe initialement prévue de 650 millions d’euros."
On est jamais trop prudent...
Sans commentaire.. (source Faits et documents)
12:34 | Lien permanent | Commentaires (33)
04/02/2019
Les derniers jours de Macaron euh Ceausescu.
12:13 | Lien permanent | Commentaires (6)