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31/08/2015

casapound

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"Alors que le déferlement migratoire continue dans une Italie de plusen plus exsangue économiquement, le préfet de la région de Rome et ses merdes de flicards n'ont pas d'autre priorité que d'investir "Area 19" afin de mettre un terme à l'occupation réalisée depuis plusieurs années par Casapound et ayant transformée cette ancienne station de métro totalement abandonnée de a banlieue de Rome en un lieu d'activités culturelles, politiques et sportives.

Aujourd'hui Il convient donc d'expulser des italiens qui squattent illégalement des bâtiments abandonnés par l'administration et y organisent, sans subsides ni subventions, diverses activités sociales, et parallèlement il faut réquisitionner des bâtiments publics pour y loger et y entretenir légalement, avec l'argent public, des immigrés clandestins. Bon courage à l'historien du futur qui se penchera sur cette époque de cinglés ethnomasochistes..."

Pour soutenir Casapound: http://www.casapounditalia.org/​

via amoyquechault

perfect day

Avant de me poser la question récurrente du "Que faire?",  j'aurais du commencer par essayer de synthétiser l'état des lieux et ce qui risque d'advenir à court et moyen terme dans ce pays...certes l'anatomie du chaos ambiant que j'essaie de comprendre sur ce blog depuis 9 ans se veut comme une longue tentative de faire cet état des lieux mais peut être pas de façon suffisamment synthétique.

Par ou commencer?

Par le nombre. Vous avez tous vu cet extrait du Déclin de l'empire américain de Denis Arcand ou ce professeur universitaire dit simplement à ses étudiants que c'est le nombre qui fait l'histoire. Le nombre. Pas les bons sentiments, pas les lois, pas le marché, pas la géographie. Le nombre. Chaque individu, qu'il le veuille ou non, qu'il le sache ou non, véhicule avec lui une sorte de verticalité civilisationnelle qui fait qu'un européen de souche voit le monde d'un façon bien différente d'un asiatique ou d'un maghrébin. Ou d'un européen.

 

Les marxistes et les libéraux ont cette chose en commun qu'ils nient cette dimension verticale/ culturelle/ civilisationnelle pour ne voir en l'homme qu'un individu pourvu de droits naturels ou positifs et acteur économique sans autre structure de sens intime que le Droit et le Marché. Conception moderne évidemment absurde et occidentale (historiquement centrée géographiquement en Europe et datée à partir des Lumières et l'hégémonie de la pensée libérale)  au regard de la longue durée historique et du simple paysage civilisationnel planétaire contemporain.

Le nombre c'est l'ethnique. Depuis les années 70 et le début du regroupement familial en France, l'essentiel de l'immigration dans ce pays est d'origine africaine, maghrébine et sub-saharienne. Par le jeu de cette immigration extra-européenne et des natalités comparées européenne et extra-européenne, il est fortement probable qu'à court-terme les immigrés extra-européens et leurs descendants constituent d'ici quelques générations seulement une forte minorité voire la majorité, pas seulement dans certaines villes ou agglomérations mais sur l'ensemble du territoire national.

L'ethnie ne résume pas l'identité civilisationnelle (et vice versa) mais force est de constater que la plupart de ces néo-français issus de communautés maghrébines ou sub-sahariennes, voire d'Europe centrale ou du proche-orient sont des musulmans (au sens large civilisationnel).  En tant que tels, ils véhiculent une vision du monde, des valeurs civilisationnelles respectables mais aux antipodes des valeurs civilisationnelles des autochtones européens, chrétiens et surtout post-chrétiens, désormais. Ce gap culturel naturellement difficile à franchir pour des individus étrangers sincèrement désireux de devenir des européens est simplement impossible pour des communautés entières allogènes au moment même ou tous les outils d'assimilation ont été méthodiquement détruits (consciemment ou pas) et ou, surtout, le paradigme dominant parmi les décideurs nationaux et européens n'est même plus l'intégration (version dégradée de l'assimilation, vécue comme oppressive et discriminatoire envers l'Autre) mais le multiculturalisme ou la "société inclusive" dans laquelle toutes les cultures se valent et ou celle des autochtones européens n'a pas plus de valeur que celle d'étrangers venant de débarquer en Europe, voire moins.

Il va de soi que ces flux migratoires majeurs sur le court terme et les politiques d'intégration (ou de non-intégration) des migrants extra-européens sont la résultante de choix politiques et non une quelconque fatalité. D'ou les discussions sur ce blog depuis des années sur la notion d'ennemi premier (les décideurs, trés peu musulmans) et secondaire (populations allogènes, massivement musulmanes). Sans doute pourra -t-on s'entendre sur le fait que nous sommes confrontés à des fronts distincts et que les priorités peuvent être variables en fonction de sa vision des choses et de son environnement immédiat...

La transformation ethnique donc civilisationnelle de ce pays (et de l'Europe entière à de rares exceptions)  sur une courte durée a déjà et aura des conséquences potentielles majeures et sans doute irréversibles. Chacun sait intuitivement et même sans avoir ouvert un livre d'histoire (c'est mieux quand même) que des peuples trop différents ne peuvent vivre sur le même territoire sans se combattre pour le contrôle du territoire, des ressources et des femmes:) L'avenir de ce pays comme de toutes les autres nations dont les décideurs ont fait le choix du multiculturalisme et de l'immigration de masse est donc naturellement l'éclatement ethnique, social, politique, géographique, la sécession violente et la guerre civile.

« L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. » (Aristote, Politique, Livre V)

L'affaire récente du blocage pendant 12 heures de l'autoroute A1 par un camp de gitans et la soumission de l'Etat illustre par ailleurs et s'il en était besoin la déliquescence de l'Etat et de la puissance publique dont le renoncement à faire appliquer la Loi dans l’intérêt du plus grand nombre devant la violence communautaire est chaque jour et depuis des années plus manifeste et lourd de menaces:

"(...)  Julien Freund: "Comme je l'ai souligné dans ma Sociologie du conflit, il y a deux conditions pour qu'une crise dégénère en conflit. D'abord que s'affirme une bipolarisation radicale ; enfin, que le tiers s'efface. Tant que le tiers subsiste et parvient à affirmer son autorité, il n'y a guère de risque que la crise ne débouche sur un affrontement. Dans la société, la crise est une occurrence banale tant qu'il y a inclusion du tiers ; le conflit n'intervient qu'avec son exclusion. C'est cette exclusion qui est polémogène. Dans la situation présente du pays, le tiers est constitué par l'Etat et les différentes institutions qu'il patronne, comme l'école par exemple dont nous avons parlé, or non seulement l'Etat est frappé par la déshérence du politique, ce qui signifie qu'il se déleste de sa fonction cardinale qui est de pourvoir à la sûreté de chacun, mais les institutions subissent une sorte de pourrissement qui les rend de plus en plus inaptes à manifester leur vocation spécifique... Une distance culturelle qu'on ne parvient pas à combler entre l'immigration musulmane et le milieu d'accueil avec un danger de surchauffe violente, et un tiers en voie de dissolution ; cela, voyez-vous, me fait craindre le pire pour les années à venir."

Résumons: des flux migratoires massifs, une puissance publique défaillante et en retrait systématique (dans la logique libérale du moindre état, l'"Etat veilleur de nuit") bien souvent hostile aux autochtones mais encourageant l'installation sur notre sol de populations allogènes inassimilables au mieux indifférentes aux européens de souche au pire et bien souvent sourdement hostiles et convaincues d'être démographiquement donc politiquement majoritaire sur le territoire à court terme, une situation économique et sociale dégradée avivant les antagonismes...

Qu'en est-il des "français de souche"?  

"C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très savants. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l'intégration, si tous les Arabes et Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées !" Conversation entre de Gaulle et Alain Peyrefitte le 5 mars 1959 suite aux événements d'Algérie

Voici ce qu'était la France il y a 55 ans, deux générations...Colombey-les-deux-mosquées, nous y sommes. Il est probable qu’aujourd’hui cet homme serait traîne devant les tribunaux par les lobbies communautaires, les ligues de vertu et même l'Etat pour dire ce genre de banalité. Voici ce que nous étions il y a si peu de temps: "un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne".

Combien de mes contemporains se reconnaîtraient encore dans ces quelques phrases de De Gaulle? Une minorité sans doute. Deux générations de déculturation, de lavage de cerveau, de lâcheté, de renoncement individuel et collectif, de couardise générale, d'accommodements raisonnables consentis, de peur, ont fait de ces fds un peuple de bourgeois hédonistes dépolitisés incultes et amorphes, souvent conscients de la situation désastreuse de leur pays mais capables de toutes les bassesses pour le dernier I-phone ou quelques billets d'entrée à Disneyland.

On en est là. Une minorité de mes contemporains ne se résignent pas à ce qui vient mais ils sont une armée mexicaine sans relais politique dans une arène politique verrouillée qui leur est hostile et si, par miracle, le pouvoir tombait dans les mains de français patriotes décidés à sortir de la dormition et reprendre en main leur destin, ils comprendraient vite que leur meilleur ennemi est le fds lui-même...et qu'il devait se battre sur plusieurs fronts dont un front intérieur autochtone en plus d'un front allogène et d'un front politique national et supra-national européen...

"D'ailleurs, j'ai bluffé, mais la première armée, c'étaient des nègres et des Africains [soldats de l'Armée d'Afrique]. La division Leclerc a eu deux mille cinq cents engagés volontaires à Paris. En réalité, j'ai sauvé la face, mais la France ne suivait pas... Je ne serai pas au pouvoir... Qu'ils crèvent ! C'est le fond de mon âme que je vous livre : tout est perdu. La France est finie, j'aurai écrit la dernière page."  Conversation entre de Gaulle et Pompidou le 11 juillet 1950 sur la 1re armée française de 1944–45

Le constat n'est pas neuf, De Gaulle, Céline, d'autres l'ont fait: il faudrait un sacré électrochoc pour que ça change. Il y a un espoir que le français ne soit pas complètement mort et que la situation sur le front migratoire et économique entraîne un réveil collectif à même d'infléchir le cours des choses.

Mais il y a de fortes probabilités, à mon sens, que ces tendances lourdes ne s'inversent pas, qu'il n'y ait pas de sursaut, que ce soit encore plus de chaos, d'ensauvagement, de barbarie (non gérée:)), d'anomie chez les céfrans et que notre horizon soit celui de la guerre civile, bref qu'il n'y ait pas de solution politique nationale ou continentale et qu'il faille envisager un avenir communautaire minoritaire sur notre propre territoire. Voir la logique fractionnaire d'un Michel Drac.: "Mon message général est simple : il n’y a rien à espérer à l’intérieur du système, donc s’il reste un espoir, c’est en dehors. Je suggère aux dissidents de s’organiser entre eux, pour incuber la matrice d’une contre-société libératrice."

"(...) C'est une personnalité des barreaux du Sud-Est, avocat depuis des décennies, il a consacré sa vie à la défense des plus défavorisés. D'une grande générosité, son engagement a parfois dépassé le strict cadre professionnel. Il me téléphone un soir de l'automne 2014, après une des émissions télévisées au cours desquelles j'évoquais l'imminence du risque de terrorisme intérieur, inéluctable conséquence des dérives liées au développement galopant d'un islam radical dans notre pays. Il souhait me raconter un incident effarant survenu à Lunel (qui n'avait pas encore acquis sa triste célébrité relative à sa contribution au djihad); alors qu'il venait de bousculer involontairement une femme en fin de grossesse à la sortie d'un commerce, celle-ci lui a éructé au visage derrière son voile et en lui montrant son ventre arrondi: "Dans vingt ans, tu t'agenouilleras devant lui!" T de Montbrial, Le sursaut ou le chaos, 2015.

"Autre anecdote racontée par un membre de la rédaction d'un grand quotidien national: le matin suivant l'une des deux victoires de l'Algérie pendant la coupe du monde 2014, il avait préparé un article relatif aux violences et aux exactions commises notamment à Paris et en proche banlieue après la rencontre. cet article était abondamment sourcé par ses nombreux contacts dans la police et au Parquet. Or sa rédaction lui a donné l'ordre de ne pas publier l'article en l'état, au prétexte que "l'AFP n'a pas décrit de telles scènes"! Après un vif échange de vues, l'article finit par être publié, mais significativement édulcoré: "Tu comprends, s'entendit dire ce jeune journaliste, il ne faut ni effrayer les gens ni faire le jeu de l'extrême droite." Ibid.

J'ai lu le livre de Montbrial, "Le sursaut ou la chaos", je crois qu'il est trop optimiste, il n'y aura pas de sursaut général, juste un glissement chaotique progressif et des frigos vides et rien d'autre.

 "Il faut toujours dire ce que l'on voit. Surtout, il faut toujours, ce qui est le plus difficile, voir ce que l'on voit." Charles Péguy, Pensées.

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PS1 : "(...) Vous, vous allez sur le marché, vous choisissez 2 légumes, vous faites la queue et on vous sert. Moi non. On prend toutes les femmes voilées qui se présentent, ma mère s'est vue attendre plus de 20minutes pour ne pas être servie du tout, elle est partie, au final. Même chose pour une dame que je connais, 80 ans passés, pas de voile sur ses cheveux blancs, pas de service sur le marché. 

J'ai 36 ans. Moi, qu'une femme revendique clairement son appartenance à l'Islam, très franchement, je m'en contre fiche. Par contre, que du fait que cette femme porte un voile on me méprise dangereusement parce que je n'en porte pas, je ne suis pas d'accord. Je croyais naïvement qu'en France, on était tous libre d'avoir ou non une religion.   J'ai voulu m'adapter à mon quartier, j'ai mis des djellabas. Le voile, non, je suis chrétienne. un homme d'une trentaine d'années m'a hurlé dessus "ouai c'est pas parce que tu portes une djellaba qu'on va te prendre pour une soeur" , à quoi j'ai répondu "quand tu vois une magrehbine en tailleur, tu lui craches qu'on va pas la prendre pour une européenne?!" . J'ai fait quelque chose de mal ? J'ai mérité ça, en France, au 21e siècle ?  

Du coup, vu que ça fait 12 ans que je ne vis pas tranquille, je vois, moi aussi, avec apréhension des milliers de femmes voilées qui m'agresseront sur le marché où je ne vais plus, et d'hommes tous près à me lancer des regards noirs quand l'Etat les logera dans ma ville-dortoire. Oui parce que bon, on ne les relogera pas dans Paris 16e, on les casera chez moi.   Et donc, si vous vous engagez sur le fait qu'ils viennent vivre chez nous comme chez nous, et pas chez nous comme chez eux, et que donc, ils vivent leur religion en me laisse avec respect vivre la mienne, je suis bien d'accord, il faut les héberger, il faut les sauver. Je suis toute prète à leur coiffer moi-même les cheveux. 

Sinon...c'est eux ou moi."  

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PS2: et le travail de sape ordinaire de notre nomenklatura, as usual.

28/08/2015

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"L'apocalypse prévue par Damian McBride

Celui-ci n'est pas n'importe qui (https://en.wikipedia.org/wiki/Damian_McBride ) Il a en effet été conseiller du Premier ministre Gordon Brown pendant la crise de 2008. Il abuse peut-être un peu des réseaux sociaux pour exprimer ses idées, au lieu de faire des articles solides et documentés. Cependant, on ne peut sauf erreur le soupçonner de dramatiser la crise actuelle pour se faire valoir. Or, dans une série de tweets il averti de la venue d'ici la fin de l'année d'un crash boursier et économique bien plus grand que celui en cours. Il conseille de mettre le cash dont disposent ses lecteurs en lieu sûr (sous quelle forme? De l'or), parce qu'il prévoit que les banques vont fermer, comme il y a quelques jours en Grèce. S'ensuivront des révoltes citoyennes et des répressions militaires. En conséquence, il recommande à chacun de stocker chez lui de l'eau en bouteille, des conserves et autres produits essentiels pour vivre en autonomie au moins un mois. Il prévoit aussi l'arrêt des transports et des communications.

Depuis plusieurs semaines, un certain nombre de conseillers financiers ont annoncé la survenue d'une méga-crise pour octobre ou novembre prochain. Les médias n'ont pas pris ces avertissements au sérieux, parlant de catastrophisme ou même de conspirationnisme. Cependant, de plus en plus aujourd'hui, ces mêmes médias s'inquiètent de l'aggravation du crash boursier chinois et du ralentissement générale de l'économie du pays. Ils évoquent aussi les conséquences qui en résultent déjà pour les pays exportateurs de matières premières vers la Chine, dont en premier lieu deux éminents membres du Brics, la Russie et le Brésil, ainsi que pour les pays développés vendeurs de produits manufacturés à la Chine, en premier lieu les Etats-Unis, l'Allemagne et même la France.

Les Bourses du monde entier, à commencer par celle des Etats-Unis, ont bien saisi cela. Il en est résulté des baisses importantes (6 à 8%) les affectant toutes. Mais les experts prévoient que, si le mouvement s'étendait, si les gouvernements se révèlaient incapables d'agir (la création de monnaie ou QE ne pouvant se substituer aux investissements publics que ces mêmes gouvernements par idéologie libérale se refusent à engager,), des effondrements, non seulement financiers mais économiques se généraliseront, avec une toute autre ampleur. qu'en 2008 ou actuellement en Chine

D'où les avertissements de Damian McBride. Celui-ci dit tout haut ce que beaucoup commencent à penser tout bas."

Références

* Concernant les tweets de Damian McBride, lire

http://metro.co.uk/2015/08/25/stock-up-on-tins-and-bottle...

 * Concernant la chute de la Bourse de New York et ses conséquences, lire un article du World Socialist Web Site, très scrupuleux à son habitude

 http://www.wsws.org/en/articles/2015/08/25/econ-a25.html

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via mediapart, hein..

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à la demande générale...


podcast

25/08/2015

let's get drunk, Gunga diouf!

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" (...) Que faire ?

Qu’y a-t-il à faire ? Nous sommes à un tournant de l’histoire. D’une part, le chemin de continuité lié à l’euro, c’est l’acceptation de la fin de la démocratie de la classe moyenne et de l’état-providence : un équilibre précaire de sous-emploi et de colère sociale, menacé par des risques très élevés de rupture nationaliste et xénophobe. De l’autre, une décision partagée, sans actes unilatéraux, à aller au-delà de la monnaie unique et du cadre institutionnel lié, surtout pour fixer la responsabilité démocratique de la politique monétaire : une solution mutuellement bénéfique, malgré un chemin difficile, incertain, avec des conséquences douloureuses au moins dans la période initiale.

L’Allemagne l’a bien compris et, toujours consciente de son histoire, indique une voie de sortie afin éviter une rupture chaotique de la zone euro et des dérives nationalistes incontrôlables (déjà inquiétantes à la fois chez les Allemands et à leur égard) : un accord multilatéral visant à aller au-delà de la monnaie unique, comme illustré dans la proposition de “Grexit assisté”, écrit par le Ministre des Finances Schäuble et approuvé par la Chancelière Merkel. Cela implique de ne pas abandonner la Grèce à elle-même, mais “une sortie accompagnée par la décote de la dette publique (ce qui est impossible dans le cadre actuel des Traités) et d’aide technique, financière et humanitaire.”

Le choix est un choix dramatique. La route de la continuité est l’option explicite des “grandes” coalitions conservatrices et des dirigeants “socialistes” (en France et en Italie, par exemple). La route de la discontinuité peut-être la seule pour tenter de sauver l’Union Européenne, de revitaliser les démocraties bourgeoises et d’inverser la tendance de la dévaluation du travail. Pour une désintégration gérée de la monnaie unique, nous devons construire une large alliance de fronts de libération nationale, à partir des zones euro de la périphérie méditerranéenne, composée de forces progressistes ouvertes à la coopération avec l’aile droite démocratique des partis souverainistes. Le temps disponible est de plus en plus court."

Stefano Fassina, 
Membre du Parlement, ancien vice-Ministre des Finances, Italie

Publié initialement sur le blogue de Yanis Varoufakis

source/Sapir

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quoique "revitaliser les démocraties bourgeoises" ne m'enchante guère en fait.

photo: on refuse du monde à la fête de la rose.

"La France hait d’instinct tout ce qui l’empêche de se livrer aux nègres. Elle les désire, elle les veut. Grand bien lui fasse ! qu’elle se donne ! par le Juif et le métis toute son histoire n’est au fond qu’une course vers Haïti. Quel ignoble chemin parcouru des Celtes à Zazou ! de Vercingétorix à Gunga Diouf ! Tout y est ! Tout est là ! Le reste n’est que farces et discours…"

Arnaud Montebourg, 2015.


podcast

15/08/2015

« l'état-major en premier, le kapo en second »

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"Nous sommes prisonniers. Pourquoi une telle affirmation, si définitive, si ferme, si cruelle ? Parce qu’elle part d'un constat lui-même définitif, ferme et cruel. En tout cas pour qui daigne constater la réalité des chaînes qui l’entravent. Pour que le prisonnier prenne conscience de son état, je vous propose d'explorer sa cellule, son camp, son gardien et, last but not least, le bénéficiaire de son travail forcé.

Nous vivons dans un camp sans murs ni barbelés. N'importe quel lecteur m'objectera que nous sommes dans une société libre, que dis-je, dans LE monde libre, rien que ça.

Un monde libre qui, naissepa, se bat continuellement contre l'intolérance et les discriminations – sauf celles qu'induisent mécaniquement l'argent, naissepa encore. Un monde libre qui possède une histoire officielle et légale, comme dans l’ex-Urss. Une monde libre tellement libre que le pouvoir y garantit la liberté d'expression et de pensée, mais sévèrement encadrée par des lois dites « antiracistes », naissepanaissepa. Un monde où l'homme est libre de fermer sa gueule, un monde où la famille est obligatoirement libre de mettre ses enfants à l'école dés l'âge de 2 ans, certainement pour y recevoir une éducation « citoyenne », naissepa, tout comme il existait une éducation « socialiste » chez qui vous savez, un monde où vous avez d’autant plus la liberté de voter NON à un référendum que de toute façon le OUI passera tout de même, un monde où le débat, démocratique donc libre naissepa, concernant l'entrée dans l'Otan, se déroule après la mesure effective, un monde où l'on affirme que la solidarité nationale déborde des frontières qui ne doivent plus exister, qui n’existent d’ailleurs déjà presque plus au fond, un monde libre où le métissage comme projet constitue une donne politique et obligatoire, puisqu’il est beau d’être libre de se métisser obligatoirement, naissepa ! toujours. Un monde libre où la liberté de circuler est entière, à condition de ne jamais foutre les pieds dans une des centaines de zones de « non-droits » qui léopardisent peu à peu les territoires jadis continus et ordonnés. Un monde où la femme aussi est libre, surtout d'être payée 1.000 euros par mois pour être caissière, conquête du féminisme

Il paraît que ce monde est menacé par on ne sait quels méchants, sans doute des ignorants qui n’ont pas remarqué que le monde libre était libre. Des méchants venus de l'extérieur parfois, plus souvent de l'intérieur. Eh bien, quitte à me retrouver dans le camp des bad guys, j’enfonce le clou : la vérité est que nous sommes dans un camp. Le monde libre est un immense camp de concentration.

Le travailleur, ce type qui est, depuis au moins 83, accusé de fascisme, de pétainisme, de « racisme », est le prisonnier de ce camp concentrationnaire sans barbelés. Un prisonnier possède inévitablement un gardien, bien sûr, et quoi de mieux que de recruter les gardiens parmi les prisonniers, en leur octroyant quelques privilèges ou impunités ? Parmi la populace, il se trouvera toujours des kapos.

Qui pourrait rentrer dans le costume du kapo aujourd'hui ? Allons, cherchons un peu.

Des mecs à qui l'on trouve toutes les excuses possibles et inimaginables dans les médias dominants par exemple ? Des mecs qui sont l'objet d'une véritable industrie sociologique d'Etat ?

Bingo. Le kapo, c’est le sous-prolétariat immigré.

Ce que le prolétaire, le vrai, appelle « la racaille », et qui n'a pour fonction que de jouer les auxiliaires des vrais bénéficiaires de ce système concentrationnaire. Oppression soft et festive, en général, mais bien réelle. Oppression d’ailleurs de moins en moins soft et de moins en moins festive, surtout pour les populations directement confrontées au phénomène.

Les vrais bénéficiaires, pendant ce temps, trustent les postes-clefs à l'état-major systémique, celui qui organise le camp-monde. Ils donnent son rôle à chacun, allouent les ressources aux sous-prolétariats, garantissent son impunité tout en ne pardonnant rien aux travailleurs. Ça ne vous rappelle rien ? Bah oui. Parcourez les récits des survivants des systèmes concentrationnaires du XX° siècle. Toujours le vrai patron paraît vachement plus sympa que la racaille, que le kapo. Primo Lévy, dans « Si c’est un homme », raconte son séjour forcé à Auschwitz. Force est de constater qu’il rencontre finalement peu les SS. Pour l’essentiel, son problème, c’est le kapo, c'est-à-dire un autre déporté. Soljenitsyne raconte, dans la première partie de l’« Archipel du Goulag », comment l’administration des camps soviétiques, dans une politique très consciente, utilisait les « droits communs » pour rendre la vie dure aux déportés politiques. Rencontrer un officier SS doté d’un vrai pouvoir décisionnel ? Jamais cela n’arriva à Primo Lévy. Rencontrer un officier du NKVD pourvu d’un pouvoir réel ? Fort rare dans la vie du zek ordinaire, si l’on en croit Soljenitsyne.

Et nous alors, les rencontrons-nous, les membres de l'état-major, ceux qui tirent une rente de notre situation ? Politiques, bureaucrates-fonctionnaires de haut rang, industriels des multinationales, artistes grassement sponsorisés, financiers pourris ou délirants, associatifs professionnels subventionnés, travailleurs sociaux grand luxe tendance sociologues d’Etat, à la rigueur aussi les classes moyennes supérieures, qui s'achètent une bonne conscience avec la sécurité des autres. Les rencontrons-nous ? Jamais. Et plus ils sont haut placés, plus leurs responsabilités sont réelles dans notre malheur, moins nous les rencontrons.

Ce camp-marchand possède donc 3 catégories :

1) l'état-major, que nous venons de voir. C’est la classe sociale qui paraît la plus propre sur elle, la plus innocente, et pourtant elle organise notre malheur pour en tirer bénéfice.

2) le sous-prolétariat, la racaille, vivant d'une rente criminelle ou, parfois, de situation sociale, via l'impôt collecté sur le travail du laborieux – une rente criminelle qui reste impunie par l'état-major, une rente sociale qu’il finance allègrement avec nos ressources. Ce sous-prolétariat bénéficie d'une impunité accordée par l'état-major, il peut voler, violer, agresser, vendre de la drogue, se comporter comme un animal à l'école, poignarder, tuer, tout cela lui sera pardonné, il sera même encouragé par l'état-major.

3) Le travailleur, celui qui se fait déposséder du fruit de son travail, soit par l'actionnariat, soit par l'imposition confiscatoire, quand ce n'est pas directement par le kapo-sous-prolétaire. C'est le vrai perdant de camp, celui que l'on peut impunément écraser et humilier, le vrai dominé c’est lui. C'est lui qu'on accuse de tous les maux quand il réclame une amélioration de son environnement. L'inversion des valeurs et des accusations est totale avec le kapo, et cette inversion est la clef de notre oppression.

Quelle stratégie pour libérer le prisonnier-travailleur ?

Commençons par dire qu’il n’y a rien à attendre du prisonnier lui-même, il ne comprend rien, le pauvre.

Ce prisonnier voit rarement l'état-major, peut-être à la télévision, mais c'est tout. Et quand le prisonnier pense aux membres de l'état-major, ils paraissent tellement plus sympathiques que le kapo… C’est pourquoi le prisonnier se laisse berner, il fait confiance au membre de l’état-major, régulièrement, lors de la mascarade « démocratique » par exemple.

Le travailleur croit que son premier problème, du moins celui qu'il vit le plus directement, est le kapo issu du sous prolétariat. Ce qui n'est d'ailleurs par totalement faux si par « premier », on entend « qui vient en premier dans l’ordre de l’expérience ». C’est pourquoi le travailleur prisonnier croit qu'il suffit « d'un coup de karcher » pour que son environnement s'améliore. Comme si l'état-major allait soudain se priver de son allié de revers, pour libérer enfin le prisonnier-travailleur.

Alors que faire ?

Il faut agir contre l’état-major, jusqu’au point où celui-ci sera obligé d’agir directement. C'est-à-dire qu’il faut obliger les SS à faire une descente dans le camp, il faut harceler l’adversaire jusqu’à ce que les kapos ne puissent plus faire tout seuls le sale boulot. Nous devons obliger le système à dévoiler sa nature, nous devons obliger l’état-major à matérialiser les barbelés. Cela ne nous libèrera pas, évidemment. Mais cela permettra aux prisonniers, aux millions de travailleurs-prisonniers, de développer la conscience politique nécessaire pour que, le jour venu, lorsque loin de nous, sur d’autres champs de bataille, l’état-major aura été défait, ces prisonniers trouvent la force et la capacité d’organisation de se révolter enfin, de la manière qu’il faut.

Que le travailleur prenne conscience qu'une racaille-kapo n'est que le produit de cet état-major qui mène la danse ! Que le travailleur commence donc à réclamer des comptes à qui peut en rendre ! Il est inutile de s’attaquer à la racaille tête baissée. L'auto-défense est légitime, évidemment. Mais il est naïf de croire qu’on pourra passer le karcher tant que l'état-major n’aura pas été défait et mis à terre.

Il faut attaquer, harceler, impitoyablement, infatigablement, l’état-major lorsqu’il passe à notre portée. Pas pour le détruire directement, nous en sommes incapables. Mais pour l’obliger à réagir, pour l’amener à se dévoiler, pour que le travailleur-prisonnier développe la conscience politique dont nous aurons besoin, le jour venu. Alors, si ce travail préparatoire est effectué, une fois que l’état-major aura trébuché sur un accident de l'histoire, le kapo ne représentera qu'un fétu de paille, qu'il suffira de balayer pour s'en débarrasser.

C’est la seule chose à faire. La différence notable d'avec les camps précédents, c’est qu'il n'est pas possible de s'évader, le camp recouvrant l'ensemble du monde. Les barbelés sont mentaux même si les kapos restent physique et le travail toujours aussi harassant.

Tant que l'état-major restera en place, le kapo sera là. Le travailleur doit en prendre conscience et réclamer des comptes à chaque élu, chaque bureaucrate, chaque artiste, chaque sociologue, chaque industriel qui défend corps et âme le kapo-sous-prolétariat.

Bien sûr, le processus démocratique tendance médiacratie n'est pas efficace dans ce genre de situation. On ne vote pas, dans le camp, pour la libération ou pour l'enfermement, mais pour la couleur des murs. La liberté sera conquise par le conflit direct, comme toujours. Sur ce point, nous avons une chance. Les conflits qui viennent seront métalocaux, il n’y aura nulle part de fronts continus. Les occasions d’aller demander des comptes ne manqueront pas, et la distance entre l’état-major et les prisonniers sera beaucoup plus faible que celle qui séparait la place d’arme d’Auschwitz de la Porte de Brandebourg. Le travailleur peut demander des comptes directement. On appellera cela « la démocratie directe », celle qui ne passe pas par les urnes. Utilisons l’expression sans vergogne, banalisons-la.

Un slogan résume ma pensée : « l'état-major en premier, le kapo en second ».

Tant qu'on en restera à la vision inverse, dans nos milieux, nous serons prisonniers, et nous n’irons nulle part."

 Scriptoblog

12/08/2015

OSS

11/08/2015

confins

+ le point de vue de Symmaque sur le conflit actuel

+ celui de Sapir

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"Il n'y a de Russie véritable que barrant l’isthme en son entier, de la Baltique aux mers du Sud, en contrôlant les liaisons. Pour cette raison et d'autres, il n'y a de Russie qu'à partir de la principauté kievienne (IX-XIIIeme siècle) (...)

"Cette première Russie (Kievienne), mélange de peuples venus d'Europe et d'Asie, est celle des Petits Russiens. Ce mélange, la prospérité des villes, toute cette poussée de vie entre Novgorod la Grande au nord et Kiev au sud, ne s'expliquerait pas sans le rôle décisif d'une voie de commerce prospère de la Baltique à la Mer Noire et, au delà,  poursuivant soit jusqu'à Bysance, la ville richissime dont les lumières éblouissent les Kiéviens et leu inspirent de folles expéditions, soit jusqu'à Bagdad dont les grandes heures commencent. Par ces routes, circulent du nord vers le sud, l'ambre, les fourrures, les esclaves, la cire; du sud au nord, les étoffes, les soies précieuses, les pièces d'or. Celles-ci ont été retrouvées par les archéologues tout au long de ces itinéraires; ce pointillé d'or en signale rétrospectivement la prospérité. Tout, en fait, aura dépendu de cette dernière. Elle soutient les villes trop lourdes pour les campagnes, encore "inexistantes", qui les entourent, ces villes qui se donnent la main, et de Novgorod à Kiev, échangent leurs marchandises, leurs querelles et leurs princes.

La Russie kiévienne a eu à se défendre sans fin, surtout du côté du Sud. Mais le haut Nord scandinave lui fournit à volonté les mercenaires utiles, serviteurs un jour, maîtres le lendemain, batailleurs toujours. Ces "Normands", ou mieux, ces "Varègues", issus d'une Suède paysanne et primitive encore, parfois du Danemark, se laissent attirer volontiers par la route du Dniepr qui lie les villes russes et mène "vers les Grecs" , par tout ce pays brillant auquel ils ont donné le nom caractéristique de Gardarikki, le "royaume des villes". (...)

La splendeur de cette première Russie s'explique dans un contexte d'histoire générale. La Méditerranée occidentale a été longtemps fermée par la conquête islamique des VII et VIIIème siècles; la route continentale de Novgorod à Kiev fut alors un chemin de remplacement entre pays du Nord et riches contrées du Sud. Le jour ou la Méditerranée occidentale s'ouvrira de nouveau, avec les XIème et XIIème siècles et la fin de la suprématie musulmane sur mer, l'intérêt de ce chemin interminable de routes fluviales et de portages diminuera. Il se rompt définitivement avec l'occupation de Constantinople, en 1204, par les Latins: le chemin maritime a tué la route continentale.

(...) Villes russes, villes d'Occident, la Russie kiévienne, des siècles durant, aura compté, par sa réussite matérielle, par l'éclat de ses villes, : alors nulle trace d'un retard, ni d'un décalage entre l'est et l'ouest de l'Europe.

(...) Par sa conversion au christianisme orthodoxe, la Russie kiévienne a engagé l'avenir russe pour des siècles; en effet, par les routes kiéviennes n'auront pas seulement circulé des marchandises, mais aussi la bonne parole des évangélisateurs: la généralisation du christianisme dans la principauté kiévienne est due à la politique du prince Vladimir le Saint, ou comme on l'appelle encore, Vladimir Beau Soleil. Il avait songé un instant à se convertir, lui et ses sujets, au judaïsme, puis s'est laissé éblouir par la beauté des rituels byzantins. Il procéda, vers 988, à la conversion officielle de tous ses sujets (le peuple de Kiev fut baptisé en bloc dans les eaux du Dniepr). (...) Il faudra donc un certain temps pour que la Petite Russie, puis la Grande, soient pénétrées par le christianisme: les succès éclatants tardent un peu: la cathédrale Sainte Sophie de Kiev sera construite entre 1025 à 1037; Sainte Sophie de Novgorod de 1045 à 1052; un des premiers monastères, celui des Cryptes, fondé à Kiev en 1051.

(...) La seconde Russie, celle des forêts, la Grande Russie, n'atteint sa majorité que le jour oû, à son tour, elle barre l'ishtme russe quand Ivan le Terrible réussit à s'emparer de Kazan (1551) puis d'Astrakan (1556) et contrôle désormais l'énorme Volga, de ses sources à la Caspienne.

(...) La formation territoriale de la Russie: Au début du XIème siècle, Kiev, sur le Dniepr domine le sud de l'actuelle Russie -une soixantaine de principautés). Ses princes se convertissent à l'orthodoxie. Kiev est un relais important entre les pays slaves et Byzance, entre l'Occident et l'Extrême-Orient. A la fin du XIIeme siècle, Kiev perd son importance puis est ravagée par les Mongols. Au XIVème siècle, Moscou, à l'abri des forêts, échappe pendant un temps à l'invasion. Daniel, un fils d'Alexandre Newski (lequel était prince de Novgorod la Grande, ) guide les premiers pas de l'état moscovite. Ivan le Grand (1462-1505) est le plus grand rassembleur de la terre russe. Avec lui, les guerriers moscovites passent l'Oural et prennent pied en Sibérie. Pierre le Grand (1672-1725) est le légendaire fondateur de la puissance russe, vainqueur des Suédois, vainqueur des Turcs, grand réformateur et fondateur, en 1703, de Saint Petersbourg.

(...) Ainsi s'affirmait, triomphait une nouvelle Russie, lentement formée sous une autre latitude et dans des conditions difficiles, bien différentes de celles qui avaient présidé à la naissance, heureuse, somme toute, de la Russie Kievienne. Son premier lot fut l'indigence, la servitude, le morcellement féodal.

(..) C'est là (le Nord forestier) qu'avait grandi, au milieu d'un morcellement féodal très poussé et de luttes obscures, la principauté de Moscou, fondée au XIIIème siècle, et qui va, peu à peu, ramasser la terre russe  (comme les rois capétiens la terre française à partir de l’Île de France), puis s'affranchir de la tutelle Tatare [mongole] (1480). Au terme de cette émancipation, , le "tsar" de Moscou se substituera au khan de la Horde d'Or; les reste de celle-ci, avant tout les Tatars de Crimée, entre Volga et mer Noire, , subsisteront jusqu'au XVIIIèeme siècle, grâce à l'appui des Turcs Osmanlis dont ils furent les vassaux plus ou moins dociles.

Fernand Braudel, Grammaire des civilisations, 1963.

PS1: finalement j'ai relu tout le chapitre de cette Grammaire des civilisations consacré à cette "Autre Europe" et j'en ai extrait ce qui se rapporte à la formation de la Russie. Mon impression est plutôt que Braudel (à tort ou à raison) voit un continuum historique, géographique, religieux, ethnique, bref civilisationnel entre cette Russie Kiévienne et la Grande Russie moscovite.

PS2: sur cette question clivante (oh combien), j'essaie de ne pas avoir d'a priori...je n'ai pas de famille hors de la Tarentaise (!), je ne vois pas la nécessité de passer d'un impérialisme à l'autre sous couvert du graal multipolaire et la vassalité Otanienne de la plupart de nos élites actuelles me parait aussi foireuse que la vassalité russe d'une bonne partie de l'ED française et européenne. Bref, à chacun de se faire son idée.

l'europe meurt en burkini

La ville d'Oslo autorise le «burkini» dans ses piscines

La ville d'Oslo a décidé d'autoriser le port dans les piscines municipales du «burkini», maillot de bain islamique interdit ou critiqué dans plusieurs autres pays européens, a rapporté vendredi la radio NRK. «Certains expriment le besoin de se couvrir. Nous estimons qu'il est important que la majorité des gens qui vivent dans cette ville puissent se baigner et utiliser les piscines», a déclaré le responsable des questions sportives de la municipalité, Jan Zander, à NRK. Selon un nouveau règlement municipal cité par la radio, «les nageurs qui se couvrent le corps, pour des raisons religieuses ou culturelles, doivent se laver et utiliser des vêtements de bain propres avant d'utiliser saunas et piscines». (source)

Des piscines suédoises introduisent des horaires de baignade différents pour les hommes et les femmes.

La semaine dernière, dans la ville suédoise d’Östersund, une piscine municipale a commencé à mettre en vente des « burkinis » tandis que certaines piscines du pays ont instauré des horaires de baignades différents pour les hommes et les femmes. Sur le site internet de la télévision suédoise SVT, l’activiste irakienne des droits des femmes, Sara Mohammad, s’interroge sur la raison pour laquelle le gouvernement suédois cède face aux islamistes : « Nous sommes nombreuses (du Moyen-Orient) à avoir fui la répression culturelle et religieuse, le contrôle de la sexualité des femmes et le déni d’égalité entre hommes et femmes. Nous sommes arrivées ici en Suède avec des attentes élevées d’une société libre. Nous voulions faire partie d’un pays libre. Mais aujourd’hui, nous observons, inquiètes, la manière avec laquelle les forces religieuses accroissent leur influence en Suède. Nous en avons fait l’expérience auparavant, nous le reconnaissons et nous ne voulons pas le vivre à nouveau. La séparation entre hommes et femmes, en introduisant des horaires de baignades différents, est la preuve de la puissance des islamistes et de leur capacité à imposer d’anciennes règles dans un pays moderne. (…) Les femmes musulmanes n’ont pas toujours vécu comme aujourd’hui. Au contraire. Celui qui a vu les photos d’Iran, d’Afghanistan et d’Egypte dans les années 70 peut se rendre compte qu’il s’agit plutôt d’une tendance en sens inverse et d’un retour au Moyen-Age ». Source

Exemple même de l’accommodement raisonnable promu par nos élites progressistes continentales …

Comment dire?

-il est assez curieux de s’étonner de ce genre de revendications communautaires après plusieurs décennies d’immigration massive de groupes communautaires entiers pour l’essentiel africains ou asiatiques et massivement de confession et/ou de tradition musulmane. Ces communautés aux cultures étrangères et, bien souvent, antagonistes aux cultures autochtones européennes ont naturellement vocation à faire sécession et, démographies propres et flux migratoires aidant, à devenir hégémoniques sur ce continent. En ce sens, tous les pseudo débats sur l’identité nationale ou sur le port de la burka ne sont que l’arbre spectaculaire cachant la forêt de la substitution démographique organisée froidement par ces quelques « global leaders » occidentaux qui nous gouvernent, aidés de nombreux idiots utiles libéraux/libertaires, c’est-à-dire progressistes, pour lesquels le sens de l’histoire commande d’abolir toute frontières et toutes distinctions anthropologiques, sorte de Babel métissée et festive peuplée de lemmings décérébrés et se jetant en masse de la falaise (ou de la porte donnant sur la voie),

-sachant que nos sociétés occidentales libérales modernes ne s’organisent désormais plus qu’autour du marché et de droits individuels extensifs à l’infini, à l’exclusion de tout idéal philosophique ou moral partagé, on voit mal au nom de quelle weltanschauung (hormis celle du doux commerce), il pourrait être fait obstacle à la revendication dés lors évidement légitime de pratiques individuelles communautaires : de quel droit pourrait-on s’opposer au port du burkini et pas au port du béret ? Sachant que, multiculturalisme aidant, il n’est évidemment plus question d’imposer aux « nouveaux européens » une culture autochtone encore dominante (pas pour longtemps). En passant, il est étonnant de voir à quel point nos clercs progressistes (les pitres Marcelle et Joffrin, les rebelles en carton de Télérama ou les mutins de Panurge des Inrocks et autres sociologues d’Etat et doctorants en Sciences sociales, peoples aux lèvres gonflées, acteurs de merde en mal de médiatisation et Cali-noïdes, etc.) semblent aveugles et muets devant la convergence évidente (et nullement fortuite) entre les exigences du marché globalisé et la moindre des revendications citoyennes des partis dits « de gauche » appelant à la régularisation immédiate de tous les sans-papiers™ (ce nouveau prolétariat) et à la libre circulation des marchandises et des hommes au nom de la lutte contre toutes les formes de discrimination ™ (donc largement sponsorisée par Vivendi et Anal +). Sans doute un constat inconfortable.

-dés lors que nos états axiologiquement neutres ignorent toute structure morale ou philosophique (le Bien) partagée, seuls la pression démographique, le jeu des lobbys et le Droit sont désormais à même de dire le Juste. Et donc nécessairement à même d’entériner toute avancée, toute conquête –forcément louable car transgressive- de droits individuels, dont le port du burkini est un excellent exemple. De ce point de vue, il ne fait aucun doute que lorsque Amsterdam ou Bruxelles disposeront d’une majorité de citoyens de confession / de tradition musulmane, le port du burkini et la ségrégations des sexes dans les piscines seront une évidence, comme dans tout pays musulman.

« A partir du moment où les individus sont assez nombreux pour constituer — ou pour reconstituer — un peuple, pour se constituer en fragment d’un vaste peuple qui ailleurs a son propre héritage, sa propre civilisation, sa propre langue, sa foi, il n’y a aucune raison pour ces individus, ou pour la majorité d’entre eux, de s’intégrer à la culture d’accueil et de s’assimiler en elle. » (Renaud Camus)

Or l’économie, le marché, ne fondent pas des sociétés (tout juste des malls climatisés cauchemardesques comme le notait déjà Miller lors de son périple US en 1940 –Le cauchemar climatisé). Nos modernes ilotes progressistes saisis d’effroi devant la moindre cassure des courbes de croissances (nouvel Être Suprême) ont oublié –ou n’ont jamais su, les pauvres- qu’une communauté humaine ne peut espérer survivre que lorsque ses membres partagent les mêmes valeurs et la même vision du monde (et, accessoirement, assurent le renouvellement des générations et disposent d’une xénophobie minimale lorsque l’Autre est perçu comme une menace et -éventuellement- de quelques manches de pioche…).

Comme chacun le sait depuis la nuit des temps à l'exception des lecteurs de Libération aisément reconnaissables à leurs yeux ronds de poissons des Alpes et leur jovialité festive de ballots du Danube:

« L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. » (Aristote, Politique, Livre V)

Tous les discours creux de nos élites progressistes (de droite comme de gauche), tous ces appels foireux et dérisoires au vivre ensemble™, au métissage™, à je ne sais quelle fraternité™ n’y changeront rien, l’avenir proche c’est la guerre civile, la révolte.

Celle des peuples, non pas celle des élites (qui ont déjà fait sécession).

NB1: le titre fait référence à un article de Philippe Muray paru dans ses Exorcismes spirituels intitulé: "L'occident meurt en bermuda"...

NB2: Claudia et Charles sont à l'Ouest et n'aiment pas les burkinis:) "et si quelqu'un te mets une tape sur les fesses , dis toi que ce n'est finalement pas bien grave ... ", une époque aimable..

NB3: cas pratique


podcast

07/08/2015

Camp des saints 2.0

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"2017: le Califat du Ponant, fédérant la Libye et l’Algérie, déclenche l'opération Prophète des mers

En 2017, la Libye et l'Algérie sont passées sous le contrôle de Daesh qui en a fait le Califat du Ponant. Profitant du désarmement moral des Européens, les islamistes décident de l'envoi, par vagues successives, de 4 millions de migrants vers l’Europe et plus spécifiquement vers la France, nouveau dâr al-harb[1]. A bord de certaines embarcations, ont pris place des kamikazes chargés de couler les navires portant secours aux forceurs de frontières et cela, afin de déstabiliser encore davantage l'ennemi. L'opération est baptisée Prophète des mers.
 
Face à cette guerre navale asymétrique, les rares frégates ultra-sophistiquées de la marine française, taillées pour la lutte de haute mer, sont débordées. A l’inverse les navires garde-côtes qui auraient dû être construits depuis longtemps afin de sécuriser les frontières maritimes, manquent cruellement. Faute de prise en compte par les autorités politiques des enjeux stratégiques vitaux que constitue la frontière maritime méditerranéenne, la marine française est impuissante.
 
Au sud, harcelé le long d'un front ouvert depuis la Mauritanie à l'ouest jusqu'au Soudan à l'est, le dispositif Barkhane s'est replié sur le Burkina Faso afin de protéger la Côte d'Ivoire. Quant aux dernières réserves opérationnelles françaises disponibles après des années de déflation des effectifs, elles ont été positionnées autour de N'Djamena afin de couvrir le Cameroun. Boko Haram, un moment affaibli, a en effet refait ses forces grâce à des cadres venus de Libye, d'Algérie mais aussi de Syrie.
 
En France même, alors que se déroule la campagne présidentielle, plusieurs banlieues se sont soulevées à la suite de contrôles d'identité ayant dégénéré. En raison de la dissolution de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles opérée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les forces de l'ordre qui n'ont pas les effectifs suffisants pour intervenir doivent se contenter de boucler les périmètres insurgés. Les associations d'aide aux migrants dénoncent l' "amalgame"  et leurs mots d'ordre sont abondamment relayés par les médias. Vingt cinq mille réservistes de la gendarmerie sont rappelés cependant qu’ un peu partout, face à la passivité de l'Etat, se constituent clandestinement des groupes de résistants prêts à passer à l'action. La France est au bord de la guerre civile.
 
Comment en est-on arrivé là ? Entre 2011 et 2017, conduite au chaos par l'intervention franco-otanienne, la Libye est passée de la plus totale anarchie au califat, Daesh ayant réussi à y engerber les milices. Quant au général Haftar, sur lequel la "communauté internationale" comptait pour constituer une troisième force, il n'a pas pesé lourd face aux jihadistes.  Impuissante, l'Egypte s'est illusoirement retranchée derrière un mur électronique cependant que, quotidiennement, des attentats y entretiennent un climat de guerre civile. Quant à la Tunisie, une artificielle quiétude y règne car les jihadistes qui ont besoin d'un pays-relais, se gardent de trop y tendre la situation, se contentant d'y maintenir une pression calculée. Après plus d'un demi-siècle de gabegie, de détournements de fonds publics, de népotisme et de récriminations à l'égard de l'ancienne puissance coloniale, l'Algérie, cible principale des islamistes de toutes obédiences depuis la décennie 1990, a, quant à elle, basculé dans l'islamisme à la suite d'émeutes urbaines déclenchées par l'effondrement de la rente pétrolière.
 
Tel est le scénario auquel nous pourrions nous attendre à la veille de l'élection présidentielle française. Avec une Marine sans moyens, mais en première ligne face à la déferlante venue du sud, une Armée de terre aux effectifs rognés et isolée sur le rideau défensif sahélien et une Gendarmerie démotivée en raison de son alignement sur le modèle policier."
 
 
07/08/2015 [1] Pays des infidèles contre lequel les musulmans  sont en guerre jusqu'à la conversion de ces derniers.

04/08/2015

welcome

 merci, Esther...(1)

"La mairie de Paris "n'envisage pas" l'expulsion de la centaine de migrants qui occupe depuis vendredi un lycée hôtelier désaffecté à Paris, a annoncé aujourd'hui le premier adjoint Bruno Julliard. "Nous n'envisageons pas d'expulsion, même si les locaux ne sont pas adaptés", a déclaré Bruno Julliard lors d'une conférence de presse. Il a précisé qu'une équipe technique de la ville allait se rendre sur place prochainement pour "vérifier la salubrité et la sécurité" du lieu. L'adjoint a cité l'attitude "constructive" des migrants lors d'une rencontre avec des élus vendredi et la politique municipale d'"accueil" et de "solidarité" pour justifier le refus de recourir aux forces de l'ordre, "même si cette occupation s'est faite dans l'illégalité". Après avoir occupé le local de l'association féministe Ni putes ni soumises (NPNS), les migrants ont investi vendredi en fin d'après-midi l'ancien lycée hôtelier désaffecté, situé rue Jean Quarré (XIXe arrondissement). Bruno Julliard a indiqué que le site, qui devait reconverti en médiathèque, ferait finalement partie d'une liste de "bâtiments intercalaires", dont est propriétaire la ville de Paris "qui ne seront pas occupés pendant un certain temps", et seront proposés à l'Etat pour l'hébergement d'urgence.

Près de 1.300 places d'hébergement d'urgence créées depuis début juin

Ces lieux constitueraient une alternative aux centres d'hébergement existants, occupés aujourd'hui à "100%". La mairie de Paris dit avoir créé un peu moins de 1.300 places d'hébergement d'urgence depuis début juin et ne pas disposer actuellement d'estimation du nombre de migrants présents dans la capitale." Figaro

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Finalement, tous ces crétins libéraux-libertaires sont sans doute une bénédiction. Je m'explique: depuis des décennies, des millions d'étrangers rentrent en Europe clandestinement ou pas contribuant, nolens volens, au chaos et à l'ensauvagement croissant de nos contrées et ce avec l'assentiment de la quasi-totalité des oligarchies politiques, économiques, médiatiques et cultureuses européennes qui ne cessent de nier ou de minorer les effets ravageurs de ces vagues migratoires successives (j'entendais ce matin encore sur Radiofrance un journaleux quelconque claironner que l'"Europe aurait besoin dans prochaines décennies de millions de migrants").

Rien de mieux que le silence des agneaux et quelques chefs d'œuvres genre "Welcome" ou "Samba" pour faire passer sans trop de dommage ces politiques désastreuses pensées dans le silence des cabinets ministériels (2) ou l'entre-soi des cénacles journalistiques (3)...

Rien de pire, en revanche, que le chaos migratoire contemporain incontrôlé, bruyant et violent qui s'étale à la une des tabloïds et qui oblige tous ces cafards à "prendre position", ie à dire clairement leur soutien inconditionnel (leur amour, même) à ces centaines de milliers de clandestins extra-européens alors même qu'ils ne montrent aucune considération à l'égard de leurs compatriotes français dans la merde ou des autres européens.

«  La botte souveraine de la réalité, disait le vieux Léon. Les censeurs, les idéologues, les inquisiteurs de la pensée libre travestissent la réalité, la badigeonnent de leurs mensonges, traînent en justice ceux qui osent égratigner les façades peinturlurées. Et puis un jour, on entend un bruit de plus en plus proche, un fracas puissant qu'on ne parvient plus à étouffer, géante, irrésistible, « la botte souveraine de la réalité » vient, s'impose. Le contreplaqué de mensonges s'écroule, le glapissement des folliculaires stipendiés s'étrangle, les mots prostitués retrouvent leur sens. La réalité se dresse devant nous, irréfutable. Bien vu, camarade Trotski ! » Andrei Makine, 2005.

Tous ces Samba:) sont ce "fracas puissant qu'on ne parvient plus à étouffer" et que prennent dans la gueule ces millions de moutons partout en Europe qui remettent en selle, septennat après septennat et quinquennat après quinquennat les mêmes classes politiques corrompues et traîtres à leur patrie.

Welcome, donc!

(1) En octobre 2013 commentant l'affaire Leonarda, elle déclare :« Moi qui pensais que la France n'avait pas perdu la mémoire de sa sombre histoire, j'étais loin d'imaginer qu'en 2013, en tant que parlementaire, élue du peuple, je serais témoin d'une rafle. Car oui, il faut bien le dire, c'est une rafle. »

(2)  "Andrew Neather, qui rédigeait les discours de Tony Blair, Jack Straw et David Blunkett, a fait une révélation de taille, dans l’émission Question Time de la BBC. Il a en effet dévoilé que l’énorme augmentation de l’immigration durant la dernière décennie était une politique délibérée et organisée par les Travaillistes afin de modifier la constitution ethnique de la Grande Bretagne : « Outre les besoins du marché du travail, il y avait également une motivation « politique » derrière la politique d’immigration. [Les ministres entendaient] mettre le nez des conservateurs dans la diversité ». Cet apparatchik de premier rang a précisé que les dirigeants travaillistes avaient opéré secrètement, craignant que cette politique ne perturbe « la classe ouvrière qui est son vivier électoral ». Les vraies raisons, qui figuraient dans les premières versions du rapport Performance and Innovation Unit, rédigé par Downing street, ont été supprimées dans la version finale du document afin de ne pas révéler cette politique délibérée et organisée. Selon lui, « l’immigration de masse était pour le gouvernement le moyen de rendre le Royaume Uni totalement multiculturel. Cette politique délibérée a duré de 2000 au moins jusqu’au mois de mai 2008, date à laquelle on a mis en place le nouveau système de points.» Ce qui a entraîné l’arrivée, selon le think tank Migration Watch, de plus de trois millions de nouveaux immigrés. " (Faits et documents 15-30/11/09)

(3) JK Kahn dans ses oeuvres

03/08/2015

que faire?

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"Je vous en ai parlé il y a 2 mois, eh bien ca y est, cette fois c'est le département du 93, le tristement célèbre 9-3, qui risque de ne pas payer le RSA a ces habitants... Une belle pagaille en vue. "Les bénéficiaires du RSA en Seine-Saint-Denis pourront-ils toucher leur allocation en 2016? À l’heure actuelle, rien n’est garanti, au regard des finances du conseil départemental, chargé de verser le RSA. Une situation délicate qui pousse Stéphane Troussel à tirer la sonnette d’alarme. Le président PS du conseil départemental doit envoyer en début de semaine une lettre au Premier ministre Manuel Valls, pour l’alerter sur le financement des dépenses sociales comme le RSA, mais aussi l’APA (allocation personnalisée d’autonomie, personnes âgées) et la PCH (prestation de compensation du handicap)" écrit le Parisien ici, merci aux lecteurs. Et tout cela parce qu'une dizaine de départements sont déjà en faillite si l'Etat ne met pas la main au portefeuille pour les sortir de là... "L’Etat n’a pas compensé l’intégralité des versements que nous faisons pour son compte aux prestataires sociaux. Nous avons calculé qu’à fin juillet, le reste à charge cumulé pour les départements est de 8 milliards d’euros. De 1 à 5 départements risquent de se déclarer en faillite d’ici à la fin de l’année si rien n’est fait. Le plus critique est le Nord, dont la précédente présidence n’avait budgété que 11 mois de RSA sur 12. Le cabinet Klopfer estime qu’une trentaine de départements pourraient être dans cette situation fin 2016. Nous souhaitons donc des mesures à court terme dans le projet de loi de finances 2016, mais aussi une refonte plus profonde du financement des aides sociales", lire ici les Echos, merci à Mr Morel."

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2015

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le frigo vide, c'est un trigger parmi d'autres...que faire, après? ou avant..

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 "Lors d'un débat organisé sur le thème "Juifs et chrétiens", Alain Finkielkraut, avec sa lucidité habituelle,  a résumé le sort fait aux Européens par cette formule lapidaire: "Nous ne sommes rien!" En effet, aux horreurs du XXieme siècle, a-t-il dit, "nos démocraties ont répondu par la religion de l'humanité, c'est-à-dire par l'universalisation de l'idée du semblable et la condamnation de tout ce qui sépare ou divise les hommes. (...) Cela signifiait que pour ne plus exclure qui que ce soit, , l'Europe devaitt se défaire d'elle-même, se "desoriginer", ne garder de son héritage que son universalisme des droits de l'homme. Tel est le secret de l'Europe, nous ne sommes rien." Tous les européens ne se résignent pas à n'être rien. Certains en viennent même à poser l'éternelle question: "Que faire?".

Parodiant une formule célèbre, "politique d'abord", aussi désuète désormais que la "ceinture de fer" de Vauban, je dirai pour ma part: "Mystique d'abord". Une action politique n'est pas concevable sans le préalable d'une mystique capable de la diriger et de riposter au "nous ne sommes rien". Quelle mystique? Celle du clan, bien sûr, des sources et de sorigines, autrement dit de notre tradition et de notre identité. On peut se reporter sur ce point aux paroles de Heidegger dans son fameux entretien au Spiegel en 1966: "D'après notre expérience et notre histoire humaine, je sais que toute chose essentielle et grande a pu naître seulement du fait que l'homme avait une patrie et était enraciné dans une tradition." On aura noté qu'à la différence de es confrères en abstractions, le philosophe a invoqué "notre expérience et notre histoire". (...)

Exister, c'est combattre ce qui me nie. Etre un insoumis ne consiste pas à collectionner des livres impies, à rêver de complots fantasmagoriques ou de maquis dans les Carpates. Cela signifie être à soi-même sa propre norme par fidélité à une norme supérieure. S'en tenir à soir devant le néant, veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse. Préférer se mettre le monde à dos que se mettre à plat ventre. Dans les revers, ne jamais se poser la question de l'inutilité de la lutte. On agit parcequ'il serait indigne de baisser les bras, et mieux vaut périr en combattant que se rendre. Le premier acte par lequel on refuse d'être soumis consiste toujours à se libérer de la peur ou de la fascination des mots. Les mots suscitent des images, toniques ou toxiques, troublantes ou enivrantes. C'ets par les mots, par leur pouvoir séducteur, perfide ou intimidant, qu'un système dominant enferme ceux qu'il veut neutraliser, bien avant de recourir à d'autres armes plus redoutables. Choisir le nom par lequel on désigne un adversaire, le nommer, c'est déjà s'imposer à lui, le faire entrer sans qu'il le sache dans son propre jeu, préparer son anéantissement ou, à l'inverse, se libérer de son emprise. Ainsi firent, pour être libres, l'empereur Julien, Machiavel, Voltaire, Nietzsche ou Soljenitsyne. Les mots sont des armes. Se donner à soi-même ses propres mots, et d'abord se donner un nom, c'est affirmer son existence, son autonomie, sa liberté. Ainsi pouvons nous assumer le nom d'insoumis.(...)

La culpabilisation des Européens a favorisé l'invasion masquée de leurs territoires, le "grand remmplacement" de leurs populations, comme jamais cela ne s'était vu dans le passé. Et si cette entreprise monstrueuse, dont les conséquences seront payées au prix fort sur le long terme, a pu s'imposer, c'est bien sûr en raison de la complicité d'élites perverses ou décadentes, mais surtout parceque les Européens, contrairement à d'autre speuples, sont dépourvus de mémoire identitaire et de la conscience de ce qu'ils sont. Un vieux fond très enraciné de culture universaliste, religieuse ou laïque, les prédisposait à subir l'invasion comme une chose normale que les oligarchies dirigeantes ont elles-mêmes proclamée désirable et bienfaisante.

L'etat de "dormition" fut la consequence des exces de fureur meurtrière et fratricide perpetres entre 1914 et 1945. Il fut aussi le cadeau fait aux européens par les états unis et'l'URSS, les deux puisssances hegemoniques issues de la seconde guerre mondiale. Ces puissances ont alors impose leurs modeles etrangers a nos traditions intellectuelles, sociales et politiques. Bien que l'une des deux puissances ait disparu entre temps, les effets veneneux se font toujours sentir, bous'plongeant de surcroit dans une culpabilite sans equivalent. Suivant le mot eloquent d'Elie Barnavi, "la shoah s'est hissee au rang de religion civile en Occident.""

Dominique Venner, Un samouraï d'Occident, 2013

01/08/2015

revolte des peuples

"De l'autre côté des alpes, l'exaspération de la population de souche face au flot toujours croissant d'immigrés clandestins africains et à leur prise en charge par l'état italien ne cesse de croître. Elle s'est traduite, vendredi et samedi derniers, notamment à Rome et à Trévise, par des heurts violents avec la police chargée d'accompagner, et d'imposer, l'arrivée des clandestins dans les structures d'accueil.

A Rome, c'est dans le quartier populaire de Casale San Nicola que des incidents ont éclaté après la décision du préfet de la région de faire forcer le barrage que les résidents maintenaient depuis plus de trois mois devant l'entrée de l'ancienne école où une centaine de clandestins devaient être logé. Les policiers ont bousculé et matraqué indistinctement femmes et personnes âgées avant que des échauffourées ne surviennent avec des militants de Casapound Italia venus soutenir et défendre la population locale. Quatorze policiers auraient été légèrement blessés et une dizaine d'arrestations ont été effectuées.

« La police frappe son propre peuple, des gens qui travaillent et payent des taxes, pour imposer la présence d'immigrés illégaux, c'est le monde à l'envers ! » s'est notamment exclamé Simone Di Stefano, vice-président de Casapound Italia, présent sur les lieux. Plus loin, une femme d'une quarantaine d'année, en pleurs, hurlait à l'intention des policiers : « Je ne suis pas une criminelle, je veux juste que mon quartier reste italien et que mes enfants ne grandissent pas dans un camp de réfugiés ! ». Lors de l'arrivée sous forte escorte du premier bus de clandestins, certains occupants ont adressé des « doigts d'honneur » aux manifestants en colère, les prenant même en photos avec leurs portables dernier cri.

Près de Trévise, à Quinto, ce sont des dizaines de matelas qui ont été incendiés au bas d'un immeuble pour tenter d'empêcher l'installation d'une autre centaine d'immigrés clandestins envoyés par la préfecture. « Nous ne rentrerons pas dans nos maisons tant qu'ils ne seront pas partis, c'est une invasion » a ainsi déclaré l'un des habitants ayant participé à l'opération.

Luca Zaia, gouverneur de la région de Vénétie et membre de la Ligue du Nord s'est montré solidaire des protestataires en affirmant: « Ils sont en train d'africaniser la Vénétie. C'est une déclaration de guerre faite aux italiens ! Le préfet n'a qu'à les prendre chez lui !».

Les tensions sont aujourd'hui exacerbées entre les communautés dans un pays déjà touché par d'importantes difficultés économiques. Les couches populaires italiennes, premières confrontées à l'arrivée massive d'immigrés clandestins, se sentent chaque jour un peu plus abandonnées par les pouvoirs publics, condamnées à devenir des citoyens de seconde zone dans leur propre pays."

Xavier Eman (in Présent, 21/07/15) via amoyquechault.over-blog.com

fatum

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« (...) Je suis chaque jour plus convaincu qu'en ce moment nous assistons à un changement dans l'histoire dont l'ampleur égale celle de la chute de Rome, l'avènement de l'Islam ou la découverte des Amériques. Quand les peuples d'Asie et d'Afrique envahirent l'Europe, ce n'était pas de l'impérialisme ; lorsque l'Europe attaqua l'Asie et l'Afrique, ce fut de l'impérialisme. Cette notion nouvelle eut un double usage -pour nourrir le ressentiment d'un côté, la culpabilité de l'autre. L'Occident, certainement à cause de son héritage judéo-chrétien, a une longue tradition de culpabilité et d'auto flagellation. Impérialisme, sexisme, racisme sont autant de termes forgés par l'Occident, non pas du fait que l'Occident aurait inventé ce que nous avons en commun d'héritage humain, et peut-être animal, mais parce que, le premier, il les a identifiés, nommés, condamnés et combattus avec un succès relatif.

Une approche frappante de l'approche contemporaine de cette guerre de quatorze siècles a été donnée le 8 octobre 2002, par le premier ministre français de l'époque, Jean-pierre Raffarin, dans son discours sur l'Irak à l'assemblée nationale. Evoquant devant les députés la figure de Saddam Hussein, il releva qu'un des personnages historiques favoris de Saddam Hussein était son compatriote Saladin, lui aussi originaire de la ville de Tikrit. Au cas ou les députés auraient ignoré qui était Saladin, Jean-pierre Raffarin tînt à préciser qu'il fut celui « qui défit les croisés et libéra Jérusalem ». Qu'un premier ministre catholique présente la prise de Jérusalem par Saladin comme une libération de la domination des croisés, français de surcroît pour la plupart, témoigne d'un cas extrême de nouvel alignement, sinon des loyautés, du moins des perceptions des choses.

Où en est l'Europe ? Aura-t-elle de la chance une troisième fois ? Les musulmans ont en apparence des avantages : ferveur, conviction, ce qui, dans la plupart des pays occidentaux, soit manque, soit est de faible intensité. Ils sont assurés de la certitude de leur cause, là ou les Occidentaux, la plupart du temps, se dénigrent ou s'abaissent. Les musulmans déploient loyauté et discipline, mais l'élément qui joue le plus en leur faveur est la démographie. L'accroissement naturel et les mouvements migratoires entraînent de profondes modifications des populations : il se pourrait que dans un avenir envisageable des musulmans soient majoritaires dans quelques villes européennes, du moins sinon dans quelques pays. Sadiq al-Azm, philosophe syrien, fait remarquer que la question pendante est celle de savoir si c'est l'Europe qui sera islamisée ou l'islam qui s'européanisera. La formulation est pertinente, et grandes sont les conséquences de la réponse qui sera apportée. » Bernard Lewis, L'Europe et l'Islam, Le débat, mai 2008.

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 « Mise au tombeau de notre destinée ? En dépit d’apparences sinistres, mon intime conviction me conduit à rectifier aussitôt cette pensée. Tout ce que l’étude historique m’a appris, ce que je sais aussi des trésors d’énergie masqués, m’incitent à penser que l’Europe, en tant que communauté millénaire de peuples, de culture et de civilisation, n’est pas morte, bien qu’elle ait semblé se suicider. Blessée au coeur entre 1914 et 1945 par les dévastations d’une nouvelle guerre de Trente Ans, puis par sa soumission aux utopies et aux systèmes des vainqueurs, elle est entrée en dormition. Bien des fois dans ses écrits, Jünger a fait allusion au destin comme à une évidence se passant d’explication, ainsi que d’autres évoquent Allah, Dieu, la Providence ou l’Histoire. (…)

Dans l’Iliade, Homère dit que les Dieux, eux-mêmes, sont soumis au Destin. L’épisode est conté au chant XXII lorsqu’il s’agit de trancher du sort d’Hector face au glaive d’Achille. Le Destin figure ici les forces mystérieuses qui s’imposent aux hommes et même aux dieux, sans que la raison humaine puisse les expliquer. Ce n’est pas la Providence des chrétiens, puisque celle-ci résulte d’un plan divin qui se veut intelligible, au moins pour l’Eglise. C’est en revanche, un autre nom pour la fatalité. Pour répondre à cette dernière, les stoïciens et, de façon différente Nietzsche, parlent d’amor fati, l’amour du destin, l’approbation de ce qui est, parce qu’on a pas le choix, rien d’autre en dehors du réel. Approbation contestée par toute une part de la tradition Européenne qui, depuis l’Iliade, a magnifié le refus de la fatalité. Citons le fragment du chant XXII qui suit la décision des Dieux. Poursuivi par Achille, Hector se sent soudain abandonné : « Hélas, point de doute, les Dieux m’appellent à la mort. Et voici maintenant le Destin qui me tient. Eh bien non, je n’entends pas mourir sans lutte ni gloire. Il dit et il tire le glaive aigu pendu à son flanc, le glaive grand et fort ; puis, se ramassant, il prend son élan tel l’aigle de haut vol qui s’en va vers la plaine. Tel s’élance Hector. »

L’essentiel est dit. Hector est l’incarnation du courage tragique, d’une insurrection contre l’arrêt du Destin qu’il sait pourtant inexorable. Tout est perdu mais au moins peut-il combattre et mourir en beauté. (…) Et le lecteur méditatif songera que la tentation est forte, pour l’Européen lucide de se réfugier dans la posture de l’anarque. Ayant été privé de son rôle d’acteur historique, il s’est replié sur la position du spectateur froid et distancié. L’allégorie est limpide. L’immense catastrophe des deux guerres mondiales a rejeté les Européens hors de l’histoire pour plusieurs générations. Les excès de la brutalité les ont brisés pour longtemps. Comme les Achéens après la guerre de Troie, un certain nihilisme de la volonté, grandeur et malédiction des Européens, les a fait entrer en dormition. A la façon d’Ulysse, il leur faudra longtemps naviguer, souffrir et beaucoup apprendre avant de reconquérir leur patrie perdue, celle de leur âme et de leur tradition. »

Dominique Venner, Ernst Jünger, Un autre destin européen, 2009.

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