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16/04/2015

Whatsap?

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" (...) Cette deuxième guerre mondiale  fit 50 millions de morts dont 17 millions de soviétiques et 9 millions d'allemands. la Pologne, les autres pays occupés d'Europe, et aussi les millions de soldats d'Afrique ou d'Asie mobilisés pour cette guerre qui, comme la première, était née de rivalités occidentales, payèrent un lourd tribut de morts. (...)

L'assassinat d'un seul innocent, qu'il soit juif ou qu'il ne le soit pas, constitue déjà un crime contre l'humanité. Mais si le nombre de victimes n'a, à cet égard, aucune importance, pourquoi s'accrocher depuis plus d'un demi-siècle, au chiffre fatidique de six millions, alors qu'on ne considère pas comme intouchable le nombre des victimes non-juives de Katyn, de Dresde, ou Hiroshima et de Nagasaki, pour lesquelles il n'a jamais existé de nombre d'or, alors que le chiffre de six millions a été sacralisé, bien qu'il ait constamment fallu réviser à la baisse ce nombre d'une seule catégorie de victimes dont les injustes souffrances ne sont pas contestables:

Pour le seul camp d'Auschwitz-Birkenau:

-9 millions, disait en 1955, le film d'Alain Resnais "Nuit et Brouillard" par ailleurs fort beau et profondément émouvant,

-8 millions selon les Documents pour servir à l'histoire de la guerre. Camps de concentration Offices français d'édition, 1945, p.7,

-4 millions d’après le rapport soviétique auquel le tribunal de Nuremberg a donné valeur de preuve authentique en vertu de l'article 21 de ses statuts qui stipulaient: "les documents et rapports officiels d'enquête des gouvernements allés ont valeur de preuve authentique". Ce même article 21 proclamait: "Ce tribunal n'exigera pas que la preuve de faits de notoriété publique soit rapportée. Il les tiendra pour acquis."

-2 millions selon l'historien Léon Poliakov dans son Bréviaire de la haine, Calman levy, p. 498,

-1 million deux cent cinquante mille, selon l'historien Raul Hillberg, La destruction des juifs d'Europe, Ed Holmes and Mayer, 1985, p.895,

-950000 à 1.2 million selon François Bedarida, directeur de l'Institut de temps présent au CNRS (source Le Monde 23/07/1990).

L'on en continue pas moins, après avoir officiellement réduit le nombre des victimes à Auschwitz-Birkenau de 4 à 1 million de répéter le chiffre global: 6 millions de juifs exterminés selon l'étrange arithmétique: 6-3=6."

Roger Garaudy, Les mythes fondateurs de la politique israélienne, 1998.

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"Ce livre est à la fois une anatomie et une mise en accusation de l'industrie de l'holocauste. Dans les pages qui suivent, je vais soutenir que "l'holocauste" est une représentation idéologique de l'holocauste nazi. Comme beaucoup d'idéologies, elle a un rapport, si étroit fût-il, avec la réalité. "L'holocauste" est une construction non pas arbitraire mais dotée d'une cohésion interne. Ses dogmes principaux soutiennent des intérêts politiques et sociaux significatifs. En fait, "l'holocauste" s'est avéré une arme idéologique indispensable. Grâce à son déploiement, l'une des puissances militaires les plus formidables du monde, dont les manquements aux droits de l'homme sont considérables, s'est posé en état-"victime" et le groupe ethnique le plus florissant des Etats-Unis a, lui aussi, acquis le statut de victime. Des bénéfices considérables découlent de ce statut injustifié de victime, en particulier, une immunité face à la critique, même la plus justifiée. Ceux qui jouissent de cette immunité, ajouterai-je, n'ont pas échappé à la corruption morale qui va de pair avec elle. De ce point de vue, le rôle d'Élie Wiesel, interprète officiel de l'holocauste, n'est pas un hasard. Il est évident qu'il n'est pas parvenu à cette position par son action humanitaire ou ses talents littéraires. Il joue le premier rôle plutôt parce qu'il articule sans la moindre fausse note les dogmes de l'holocauste, défendant par là même les intérêts qui le sous-tendent."

Norman Finkelstein, L'industrie de l'holocauste, 2000.


25/11/2013

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LA RELIGION DE L’HOLOCAUSTE

"Le professeur Yeshayahu Leibowitz, un philosophe né en Lettonie, de l’Université hébraïque, fut probablement le premier à suggérer que l’Holocauste était devenu la nouvelle religion juive. Le philosophe israélien Adi Ophir a aussi relevé que, loin d’être simplement un récit historique, « l’Holocauste » contient de nombreux éléments religieux fondamentaux. Il a des prêtres (par exemple Simon Wiesenthal, Elie Wiesel, Deborah Lipstadt) et des prophètes (Shimon Peres, Benyamin Netanyahu, ceux qui mettent en garde contre le judéocide iranien à venir).  Il a des commandements, des dogmes (par exemple « Plus jamais ça ») et des rituels (jours du souvenir, pèlerinage à Auschwitz, etc.). Il a un ordre symbolique et ésotérique établi (par exemple, kapos, chambres à gaz, cheminées, cendres, chaussures, la figure du Musselmann etc.). Il a également un temple, Yad Vashem, des autels (les musées de l’Holocauste) dans les grandes villes du monde entier. La religion de l’holocauste est aussi soutenue par un énorme réseau financier mondial, ce que Norman Finkelstein appelle « l’industrie de l’holocauste », de même que par des institutions comme le Holocaust Education Trust. Cette nouvelle religion est suffisamment cohérente pour définir ses « Antéchrists » (négationnistes de l’Holocauste), et suffisamment puissante pour les persécuter (par des lois sur la négation de l’Holocauste et sur l’incitation à la haine).

Il m’a fallu de nombreuses années pour comprendre que l’Holocauste, la croyance centrale de la foi contemporaine juive, n’était pas un récit historique, parce que les récits historiques n’ont pas besoin de la protection de la loi et des politiciens. A un certain moment, on a donné à un horrible chapitre de l’histoire de l’humanité, un statut exceptionnel  métahistorique.  Sa « factualité » a été scellée par des lois draconiennes, et son analyse sécurisée par des institutions sociales et politiques. La religion de l’Holocauste est, évidemment, judéo centrique jusqu’à la moelle. Elle définit la raison d’être juive. Pour les Juifs sionistes, elle signifie un dépérissement total de la diaspora, et elle considère le Goy comme un meurtrier potentiel irrationnel. Cette nouvelle religion juive prêche la revanche. Elle pourrait bien être la plus sinistre religion connue de l’homme : au nom de la souffrance juive , elle donne le permis de tuer, de raser, d’atomiser, d’annihiler, de piller, de procéder à des nettoyages ethniques. Elle a fait de la vengeance une valeur occidentale acceptable.

Ceux qui critiquent la notion de « religion de l’Holocauste » on fait remarquer que, bien que la vénération de l’holocauste ait beaucoup de traits caractéristiques d’une religion organisée, elle n’avait pas créé une divinité extérieure à adorer. Je suis tout à fait d’accord : la religion de l’Holocauste incarne l’essence de la vision du monde démocratique et libéral. Elle propose une nouvelle forme de culte, en ayant transformé l’amour de soi en une croyance dogmatique, dans laquelle le fidèle pratiquant s’adore lui-même ou elle-même. Dans la nouvelle religion, à la place du vieux Jéhovah, c’est  « le Juif » que les Juifs adorent : un courageux et spirituel survivant du génocide suprême, qui émergea des cendres et fit un pas en avant, prêt pour un nouveau départ.

Dans une certaine mesure, la religion de l’Holocauste est le signal de la sortie finale juive du monothéisme, car chaque Juif ou Juive est potentiellement un petit Dieu ou une Déesse. Abe Foxman est le Dieu de l’anti-diffamation, Alan Greenspan le Dieu de la « bonne économie », Milton Friedman est le Dieu des « libres marchés », Lord Goldsmith le Dieu du « feu vert », Lord Levy le Dieu de la collecte de fonds, Paul Wolfowitz le Dieu de l’ « interventionnisme moral » américain.

L’AIPAC est l’Olympe américain, où les mortels, élus aux USA, viennent demander  grâce, pardon pour être des Goyim, et un peu de cash.

La religion de l’Holocauste est l’étape concluante et finale de la dialectique juive ; c’est la fin de l’histoire juive, parce qu’elle est la plus profonde et la plus sincère forme d »amour de soi ». Plutôt que de faire appel à un Dieu abstrait pour désigner les Juifs comme étant le peuple élu, dans la religion de l’Holocauste les Juifs éliminent cet intermédiaire divin et , tout simplement, s’élisent eux-mêmes. La doctrine identitaire juive transcende la notion d’histoire- Dieu est le maître des cérémonies. Le nouveau Dieu juif – c’est-à-dire « le Juif » – ne peut être soumis à aucune occurrence contingente humaine. Ainsi la religion de l’Holocauste est protégée par des lois, alors que tous les autres récits historiques sont débattus ouvertement par des historiens, des intellectuels et des gens ordinaires. L’Holocauste s’établit comme une vérité éternelle qui transcende le discours critique.

Plusieurs intellectuels juifs, en Israël et à l’étranger, acceptent la remarque de Leibowitz. Parmi eux, on trouve Marc Ellis, un important théologien juif ayant un regard révélateur sur la dialectique de la nouvelle religion. « La théologie de l’Holocauste » a dit Ellis, « produit trois thèmes qui sont dans une tension dialectique : souffrance et autonomisation, innocence et rédemption, singularité et normalisation. » Bien que la religion de l’Holocauste n’ait pas remplacée le judaïsme, elle a donné à la « judéité » une nouvelle signification. Elle détermine un récit juif moderne, situant le sujet juif dans un projet juif. Elle donne aux Juifs un rôle central dans leur propre univers. Le « souffrant » et l’ »innocent » marchent ensemble vers la « rédemption ». Dieu est hors-jeu, Il a été renvoyé, ayant échoué dans sa mission historique. Après tout, Il n’a pas été là pour sauver les Juifs. Dans la nouvelle religion, « le Juif » comme nouveau Dieu juif, se protège lui-même, ou elle-même.

Les disciples juifs de la religion de l’Holocauste idéalisent les conditions de leurs existences. Ils érigent donc un cadre en vue de la lutte future pour la reconnaissance. Les trois « Eglises » suivantes de l’Holocauste donnent aux Juifs un rôle majeur ayant des implications planétaires. Pour les adeptes sionistes de la nouvelle religion, les implications semblent relativement durables. Ils servent à drainer la totalité de la communauté juive mondiale vers Sion, aux dépens du peuple indigène palestinien. Pour les marxistes juifs, le projet est un peu plus compliqué. Pour eux, la rédemption signifie construire un nouvel ordre mondial, c’est-à-dire un paradis socialiste, un monde dominé par une politique prolétarienne dogmatique, dans lequel les Juifs ne seraient qu’une minorité parmi beaucoup d’autres. Pour les Juifs humanistes, les Juifs doivent se situer à la pointe de lutte contre le racisme, l’oppression et le mal en général. (Bien que ce dernier point semble prometteur, il est en fait problématique. Dans notre ordre mondial actuel, il se trouve qu’Israël et les USA sont parmi les pires oppresseurs. Attendre des Juifs qu’ils soient à la pointe de la lutte humaniste, c’est les engager dans un combat contre leurs frères et la superpuissance qui les soutient.)

Comme on peut le voir, l’Holocauste fonctionne comme une interface idéologique. Il procure à ses disciples un logos. Au niveau de la conscience, il propose une vision purement analytique du passé et du présent, mais il ne s’arrête pas là – il définit aussi les luttes encore à venir, une vision du futur juif. Cependant , comme conséquence il nourrit l’inconscient du sujet juif de l’ultime angoisse : la destruction du « je ». Il va sans dire qu’un corpus d’idée qui stimule la conscience (idéologie) et pilote l’inconscient (esprit) fait une très bonne recette pour une religion triomphante. Le lien structurel entre l’idéologie et l’esprit est fondamental dans la tradition judaïque. La relation entre la précision juridique de la halakha (la loi religieuse, c’est-à-dire l’idéologie) et la nature mystérieuse de Jéhovah, ainsi que les enseignements de la Kabbale (c’est-à-dire l’esprit) font du judaïsme un tout, un univers en soi. Le bolchévisme –en tant que mouvement de masse plutôt que théorie politique- est construit sur une structure très similaire, alliant dans ce cas la lucidité du matérialisme pseudo-scientifique à la peur de l’appétit capitaliste. L’idéologie néoconservatrice est également en concordance avec la même structure fondamentale, enfermant le sujet dans une faille entre la prétendue évidence des armes de destruction massive et la peur indicible du « terrorisme à venir ».

Ce lien entre le conscient et l’inconscient rappelle la notion lacanienne du « réel » ou ce qui ne peut être symbolisé (c’est-à-dire exprimé par des mots). Le réel est l’inexprimable, il est inaccessible. Comme le dit Zizek, « le réel est impossible », « le réel est le trauma ». Néanmoins, ce trauma façonne l’ordre symbolique et donne forme à notre réalité. La religion de l’Holocauste rentre bien dans le modèle lacanien. Son noyau spirituel est profondément enraciné dans le domaine de l’indicible. Ses prédications nous apprennent à voir une menace en toutes choses. Mais le noyau du récit, le trauma , est sacré. Il est protégé, il est intouchable, de façon très similaire au rêve. Vous pouvez vous rappeler votre rêve mais vous ne pouvez pas le changer.

Il est intéressant de noter que la religion de l’Holocauste va bien au-delà du discours interne juif. En fait elle fonctionne comme une mission, et pas seulement parce que ces lieux saints sont construits tous azimuts ; l’Holocauste est maintenant sollicité comme prétexte pour atomiser l’Iran. Les dirigeants israéliens comme les lobbyistes juifs partout dans le monde semblent interpréter le projet iranien d’énergie nucléaire comme un judéocide en cours d’élaboration. Il est évident que la religion de l’Holocauste fait l’affaire aussi bien du discours politique juif de droite que de gauche, mais elle attire aussi les Goyim, spécialement ceux qui prônent et recommandent de tuer au nom de la « liberté », de la « démocratie » et de l’ « interventionnisme moral ».

D’une certaine manière nous sommes tous soumis à cette religion ; certains d’entre nous sont des croyants, les autres sont juste soumis à son pouvoir. Ceux qui essayent de réviser l’Histoire de l’Holocauste doivent endurer les mauvais traitements des grands prêtres de cette religion. La religion de l’Holocauste constitue le « réel de l’Occident ». Nous ne sommes ni autorisé à la toucher, ni admis à faire des recherches à son sujet. Quasiment comme les anciens Israélites qui devaient obéir à leur Dieu sans jamais Le remettre en question, nous marchons dans le vide.

Les intellectuels qui étudient l’Holocauste comme une religion  (en termes de théologie, idéologie et historicité) s’intéressent principalement à ses formulations structurelles : sa signification, sa rhétorique, et son interprétation historique. Certains font de la recherche sur la dialectique théologique (Marc Ellis), d’autres édictent les commandements (Adi Ofir) ; certains examinent son évolution historique, d’autres révèlent son infrastructure financière (Norman Finkelstein). La plupart sont intéressés par une série d’évènements qui sont arrivés entre 1933 et 1945, mais aucun de ces érudits de la religion-Holocauste n’a dépensé d’énergie pour étudier le rôle de l’Holocauste dans le temps long du continuum juif.

Dorénavant, j’affirmerai que la religion de l’Holocauste était bien établie longtemps avant la Solution Finale (1942), bien avant la Nuit de Cristal (1938), les Lois de Nuremberg (1936) et même avant qu’Hitler soit né (1889). La religion de l’Holocauste est probablement aussi vieille que les Juifs eux-mêmes."

Extrait du livre de Gilad Atzmon « Quel Juif Errant ? (The Wandering Who) ed.KontreKulture

Photo«Tard, mais pas trop tard». En juillet dernier, le centre Simon-Wiesenthal avait lancé la campagne d'affichage «Opération dernière chance II» dans trois grandes villes allemandes, Berlin, Hambourg et Cologne, dans l'espoir de relancer la traque aux derniers criminels nazis. Ces quelque 2000 affiches incitaient le grand public à livrer toute information qui puisse aider la justice, avec une récompense de 25.000 euros si ces révélations mènent à l'arrestation et la condamnation d'un criminel.

10/02/2013

des escrocs


Auschwitz confirme qu'Elie Wiesel n'a pas le... par enquete-debat

Robin est un journaliste sans grand interet sinon qu'il a une dent contre Soral (sais plus pourquoi) et qu'il a un grand-père juif et semble se considérer comme juif. Soral dans un des ses interviews avait mis en cause la légitimité d'Elie Wiesel, célébré partout comme la conscience morale de l'holocauste, au motif qu'il n'aurait simplement jamais été déporté comme il le prétend et qu'il serait donc un escroc, abusant de la souffrance réelle et de la mémoire des juifs européens victimes des exactions nazies.

Robin fait finalement ce que tout journaliste aurait du simpelment faire depuis des lustres, ie appeler le responsable des archives du camp d'Auschwitz pour savoir si Wiesel y fut bien déporté, ce qui ne semble malheureusement être le cas...

Cette affaire fait écho en moi avec la lecture récente de l'ouvrage de Norman Finkelstein, fils de survivants du ghetto de Varsovie et des camps nazis, L’Industrie de l’Holocauste : réflexions sur l’exploitation de la souffrance des juifs, publié en 2000 et qui fit grand bruit, à la mesure sans doute de l'importance qu'a pris l'histoire de l'extermination des juifs d'Europe en occident.

Finkesltein déconstruit la "mémoire de la Shoah" et toute une industrie planétaire (organisée en particulier par la maçonnerie juive, le Bnai Brith, organisation mondiale surpuissante qui fut par exemple à l'origine dans les années 80 en France du concept d'"arc républicain" , ie de l'interdit fait à toute formation politique de frayer avec le FN et dont le bras armé, l'Anti Defamation League, se charge de de poursuivre et de persécuter tous ceux qui pourraient -d'une manière ou d'une autre- entraver ce business, mais aussi de promouvoir sans limites des escrocs de la Shoah, comme semble l'être ce Wiesel ou bien comme le fut sans doute Simon Wiesenthal, le célèbre chasseur de nazi...) qui en découle avec froideur et une efficacité clinique redoutable. Finkelstein montre à quel point le génocide juif a servi des intérêts politiques et sociaux considérables. Israël aurait ainsi fait de l’exploitation du malheur juif une arme idéologique puissante, en s’assignant le rôle d’État-victime. Inutile de préciser qu'aucun goyim (pour les raisons décrites plus haut) n'aurait pu écrire et surout vendre pareil livre sans se voir condamné à la mort sociale, voire à la mort tout court.

A lire, donc.

"Ce livre est à la fois une anatomie et une mise en accusation de l'industrie de l'holocauste. Dans les pages qui suivent, je vais soutenir que "l'holocauste" est une représentation idéologique de l'holocauste nazi 1. Comme beaucoup d'idéologies, elle a un rapport, si étroit fût-il, avec la réalité. "L'holocauste" est une construction non pas arbitraire mais dotée d'une cohésion interne. Ses dogmes principaux soutiennent des intérêts politiques et sociaux significatifs. En fait, "l'holocauste" s'est avéré une arme idéologique indispensable. Grâce à son déploiement, l'une des puissances militaires les plus formidables du monde, dont les manquements aux droits de l'homme sont considérables, s'est posé en état-"victime" et le groupe ethnique le plus florissant des Etats-Unis a, lui aussi, acquis le statut de victime. Des bénéfices considérables découlent de ce statut injustifié de victime, en particulier, une immunité face à la critique, même la plus justifiée. Ceux qui jouissent de cette immunité, ajouterai-je, n'ont pas échappé à la corruption morale qui va de pair avec elle. De ce point de vue, le rôle d'Élie Wiesel, interprète officiel de l'holocauste, n'est pas un hasard. Il est évident qu'il n'est pas parvenu à cette position par son action humanitaire ou ses talents littéraires. Il joue le premier rôle plutôt parce qu'il articule sans la moindre fausse note les dogmes de l'holocauste, défendant par là même les intérêts qui le sous-tendent."

Norman Finkelstein, L'industrie de l'holocauste, 2000.

02/01/2007

Communisme et lassitude.

Par hasard, j’ai écouté ce jour la fin d’une émission de France Culture, « Du grain à moudre », souvent intéressante d’ailleurs, et consacrée –oh miracle- à JF Revel récemment disparu, à travers le livre hommage qu’ a écrit Pierre Boncenne (Pour JF Revel, Plon. 2006).

J’ai suivi avec plaisir la discussion entre Besançon, Sirinelli et Boncenne, malheureusement parasitée par les péroraisons de Julliard. Revel, présenté à tort par la clique gauchiste médiatico-intellectuelle comme anticommuniste primaire, était un érudit et un intellectuel de premier plan dont la constance de l’engagement antitotalitaire, dans la lignée de Raymond Aron, mérite le respect.

J’ai repensé à ce petit livre indispensable retraçant la correspondance entre Furet et Nolte (Fascisme et communisme, Plon. 1997) au sujet de la proximité idéologique des deux phénomènes totalitaires. Cette proximité, défendue par Revel dans nombre de ses ouvrages, mais aussi par Alain Besançon (Le malheur du siècle, Fayard) constitue toujours un tabou en France et explique sans doute en partie la haine tenace et l’ostracisme dont il fut l’objet, sa vie durant et même après sa mort.

Et c’est sans doute parce qu’il existe un négationnisme procommuniste beaucoup plus hypocrite, plus efficace et plus diffus que le négationnisme pronazi, sommaire et groupusculaire, mais dont le comité de vigilance citoyen anti fasciste nous rebat les oreilles à longueur de journée, la danger étant bien sur majeur.

L’organisation de la non repentance à l’égard du communisme aura été la principale activité politique de l’ultime décennie du siècle, comme l’organisation de sa non connaissance aura été celle des sept décennies antérieures.

Le succès périodique du négationnisme procommuniste donne à tout nouveau livre rétablissant certaines vérités, et en particulier esquissant le parallèle sacrilège entre communisme et nazisme, l’apparence de la découverte (Qu’on se rappelle le tollé de la gauche, y compris la gauche non communiste, après la sortie du « Livre noir du Communisme » et la sortie grotesque de Jospin à l’Assemblée...). Or on n’en finirait pas d’aligner les citations dés 1918 pour l’appréciation exacte du bolchevisme, et dés 1933 pour la comparaison entre les totalitarismes, ou figurent déjà des constats et des arguments sans appels, mais aussi sans grands résultats sur la reconnaissance des crimes communistes.

Dans son « Passé d’une illusion » (Robert Laffon, 1995), François Furet (ancien communiste lui même) consacre un long passage à l’historien Allemand Ernst Nolte, qui avait fait l’objet avant lui d’une condamnation sommaire en Allemagne et en Occident pour avoir théorisé cette comparaison interdite.

On se rappelle pourtant d’André Gide, écrivant dans son retentissant « Retour de l’URSS » : « Je doute qu’en aucun autre pays aujourd’hui, fut-ce l’Allemagne de Hitler, l’esprit sois moins libre, plus courbé, plus craintif, terrorisé qu ‘en URSS». Et le doyen respecté des historiens du fascisme, Renzo de Felice (plutôt de sensibilité socialiste d’ailleurs), déclarant en 1988 comparant Hitlérisme et communisme : « La vérité en conclusion est qu’il s’agit de phénomènes identiques ; Le totalitarisme caractérise et définit le Nazisme comme le communisme, sans aucune différence réelle ; peut-être l’ais-je dis avec brutalité, mais j’estime que le moment est venu de s’en tenir aux faits et de briser les mythes faux et inutiles. » (Actes du colloque « Le stalinisme dans la gauche Italienne », mars 1988)

Furet et Nolte évoquaient à la fin de leur correspondance la thèse de « l’inutilité du vrai », dont s’était déjà emparé Revel dans « La connaissance inutile » (Grasset, 1988). Alain Besançon dans son « Malheur du siècle », en s’interrogeant à son tour sur les raisons de « l’amnésie du communisme et de l’hypermnésie du nazisme », et s’il reconnaissait le caractère unique et incomparable de la Shoah, concluait que les différences entre les deux totalitarismes sont dans la nature des motivations et non dans le degré du mal.

Pour Revel, « Ce qui distingue le communisme du Nazisme, ce n’est pas le système du pouvoir, il est identique dans les deux cas. C’est que le premier est une utopie et non le second ; Lorsqu’ Hitler supprime la démocratie et crée des camps d’extermination, il réalise ses idées et tient ses promesses. Lorsque c’est Lénine qui le fait, il réalise le contraire de ses idées et trahit ses promesses. Mais il le nie au nom de l’avenir qu’il prétend radieux. L’utopie rend légitime la déconnexion entre les intentions et les actes » (Fin du siècle des ombres, Fayard)

C’est la le paradoxe de l’après communisme : pourquoi y a-t-il encore tant de « compagnons de route », alors qu’il n’y a plus de route ?