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31/01/2011

delenda est festivus

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« Il faut toujours rappeler qu’il y a peu de temps encore, le terme de « populisme » était employé de façon tout à fait positive pour désigner certains mouvements révolutionnaires issus des traditions russes et américaines de la deuxième moitié du XIXème siècle. Ce n’est que depuis quelques années que Le Monde et les autres médias officiels se sont employés, avec beaucoup de cynisme, à conférer à ce terme (en lui-même irréprochable pour un démocrate) le sens infâmant qui est maintenant le sien) ; cela à seule fin, bien sûr, de pouvoir diaboliser comme « fasciste » ou « réactionnaire » toute inquiétude ou perplexité du peuple à l’endroit des décisions qui modifient sa vie, et que prend l’oligarchie régnante dans le silence de ses bureaux, après consultation de ses prétendus « experts ».

Jean Claude Michéa, Les intellectuels, le peuple et le ballon rond, Climats 1998.



Le "populisme", voilà la nouveau danger...et de resortir l'attirail complet des HLPSDNH pour convaincre le naïf. Malheureusement, ce "krankenvolk" (Malaparte, Kaputt), censément malade de sa dérive poujadiste/réactionnaire/fasciste/nazie, n'a pas dit son dernier mot; c'est même certainement seulement le début, d'où la diarrhée verte de nos élites, subitement hostile à toute "démocratie participative", à toute irruption de l'audit civil dans le débat public, à tout authentique référendum d'initiative populaire...

Tout le barnum citoyen de ces démocrates en peau de lapin tombe le masque tel le village Potemkine lambda: une imposture impolitique (Freund) permettant de confisquer le pouvoir au plus grand nombre, nombre matraqué de tittytainment festif et labellisé "rebel" par l'industrie dun Spectacle et son personnel appointé de politiques apôtres de la "mondialisation heureuse qui protège les peuples", journalistes, sociologues, peoples en berne, intermittents du spectacle de rue à échasses-et permanents du Spectacle, cracheurs de feu citoyens, etc, etc.

Le populisme une idée neuve en Europe? Souhaitons-le.


podcast

rilance

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"Le patron de Goldman Sachs triple son salaire!
Lloyd C. Blankfein, directeur exécutif de Goldman Sachs, a vu son salaire triplé en 2010. Le conseil d'administration de la banque d'affaires américaine a décidé de verser 2 millions de dollars à Lloyd C. Blankfein. La firme a pourtant vu ses profits chuter en 2010. (...) " (Source)

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"Paniqués à l'idée qu'une révolution similaire à celle en Egypte et en Tunisie puissent se propager à leurs rives, les émirs du Koweit ont pris les devants et ont décidé de donner 5 milliards de dollars au peuple koweiti. Voir le site marocain AuFaitMaroc.com: "Les 53 membres du Parlement ont donné leur feu vert à une loi qui approuve une décision de l'émir Sabah al-Ahmad Al-Sabah ... En vertu de cette décision, chacun des 1,15 million de Koweïtiens de souche recevra le 24 février 1.000 dinars (3.580 dollars) en espèces et disposera gratuitement de denrées alimentaires de première nécessité jusqu'au 31 mars 2012." (source)

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and last but not least:

"Food prices to rocket by 50% as global hunger epidemic causes riots and famines!"

(Read more: http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-1350009/Fo...

 et oui, qu'en pense-t-on au NOUVEAU CENTRE?

27/01/2011

glücklich

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(…) C’est dans le sillage ouvert par Husserl, mais aussi par Heidegger, que le philosophe Tchèque Jan Patocka s’est à son tour penché sur l’« héritage européen », notamment dans son séminaire de l’été 1973 sur « Platon et l’Europe ». La naissance de l’Europe trouve selon lui son origine dans une conception de la vie comme « vie pour la liberté », et non comme vie bornée par l’horizon du bien-être et l’empire de la quotidienneté. Lui aussi affirme que c’est en Grèce qu’il faut rechercher la source aurorale de l’« humanité européenne », car la conception de la vie comme « vie pour la liberté » est liée tout à la fois à la philosophie, à la conscience historique et à l’émergence de la politique au sein de la cité, toutes trois se donnant à saisir d’emblée comme autant de remises en question.

La philosophie se distingue à la fois de la religion, dépositaire de réponses toutes faites aux questions ultimes, et de la simple accumulation des savoirs. Elle implique la prise de distance à l’égard de l’immédiateté quotidienne comme de la pure subjectivité, à l’égard de l’opinion reçue (doxa) comme de toute forme de sens donné par avance dans nos relations avec les choses et les êtres. Patocka affirme, lui aussi, que l’Europe est née d’un penser questionnant, seule forme authentique de la vie réfléchie, et non d’une pensée technicienne. Il conclut que l’humanité authentique ne s’institue que par une lutte (polemos) de chacun contre soi-même, un débat pour se déprendre de la seule sphère des intérêts, de la production, de l’utilité et des exigences vitales (la simple « vie » par opposition à la « vie bonne »), car cette déprise est la condition nécessaire du vivre-ensemble dans un espace public et un monde commun. Il y aurait là une grande leçon à saisir, mais les Européens sont-ils encore capables de l’entendre ? Dans un monde qui change comme rarement il a changé, dans une époque où se met en place un nouvel ordre de la Terre, l’Europe ne sait visiblement plus ce qu’elle est, ni surtout ce qu’elle pourrait être. Le vide symbolique des motifs figurant sur les billets libellés en euros est révélateur de cette Europe sans identité : on n’y voit ni visages identifiables, ni paysages singuliers, ni lieux de mémoire ni personnalités. Seulement des ponts et des constructions, surgis de n’importe où et qui ne mènent nulle part.

« Le plus grand péril qui menace l’Europe, disait encore Husserl, c’est la lassitude ». La perte d’énergie, la fatigue d’être soi. Le désir d’oubli de soi, non pour retrouver une innocence perdue, qui pourrait être la condition d’un nouveau départ, mais pour s’endormir plus aisément dans le nihilisme bruyant, le repli sur la sphère privée et le confort narcissique de la consommation. Pour Carl Schmitt, la figure de Hamlet représentait l’extrême difficulté qu’il y a à trancher, alors même que des questions existentielles sont en jeu. L’indécision résulte d’une inadéquation de la volonté à la réalité : lorsque la volonté est indécise, il n’y a plus avec le réel que la possibilité d’une rencontre. L’histoire, elle, continue à se déployer à l’échelle planétaire, de par son propre jeu ou sous l’effet de la volonté des autres. La politique, c’est l’histoire en action. Mais où est le grand dessein politique, qui pourrait réunir et donner des raisons d’espérer ?

Etre ou ne pas être ? L’Europe, aujourd’hui, c’est Hamlet.

Robert de HERTE (Eléments, 2007)

L’autre matin, je lisais d’un œil l’édito d’Alain de Benoist en faisant ma consult pré-op à la clinique de la forêt noire, ébloui par la clairvoyance et la culture admirable de cet homme lorsque je tombais sur la date de naissance de mon patient : 1939. En Allemagne. Ne m’en faut pas plus. Je le fais causer. Ce gars était né prés de Berlin, père très tôt sur le front, campagne de France avec Guderian puis le front russe. Barbarossa. Porté disparu en octobre 1941. Quelque part en Ukraine, prés de Minsk. Plus de nouvelles, mort pour tout le monde; sa mère meurt peu après, en laissant quatre garçons presque seuls. Fin 41, à 6 ans, il est renversé par une voiture et fait 10 jours de coma. Il s’en sort, survit avec ses frères jusqu’à la fin du conflit. Etudes brillantes. Fin 1949, son père réapparaît ! Blessé, capturé par les Soviétiques, huit ans de camp de prisonniers, libéré, traverse l’Europe de l’Est. Bonheur des gamins, la vie continue. Travaille au CERN, à Genève pendant des années, me raconte la coopération internationale malgré la guerre froide (et mon scepticisme). Pacifiste dans l’âme, persuadé que la guerre peut être bannie par la fraternité et la paix entre les peuples. M’évoque immédiatement Jean Hyppolite, qui faillit être le directeur de thèse de Freund (ce fut R Aron, finalement) qui, pacifiste également (en bon progressiste), pense que la paix peut régner dés lors que l’on ne se désigne pas d’ennemi et auquel Freund répond que c’est l’ennemi qui vous désigne et porte –aussi- la responsabilité du conflit ; Freund soutenait qu’il n’y a de politique que là où il y a un ennemi.

Hyppolite : « Si vous avez vraiment raison, il ne me reste qu’à cultiver mon jardin ! » A quoi Freund répondit : « Comme tous les pacifistes, vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié, du moment qu’il veut que vous soyez l’ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin! »

…Me dis que ce serait une erreur de lui parler de Schmitt ou de Jünger, dommage…Je lui demande quel regard il porte sur sa vie : « J’ai eu de la chance ». Je crois aussi. Pas pour la même raison.

du phosphore

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« Les batteries s’endorment, le major Parker répond à des questionnaires de la brigade ; les ordonnances apportent le rhum, le sucre et l’eau bouillante ; le colonel met le gramophone à la vitesse 61 et le docteur O’Grady parle de la révolution Russe.

- Il est sans exemple, dit-il, qu’une révolution ait laissé au pouvoir après elle les hommes qui l’avaient faite. On trouve cependant encore des révolutionnaires : cela prouve combien l’histoire est mal enseignée.

- Parker, dit le colonel, faites passer le porto.

- L’ambition, dit Aurelle, n’est tout de même pas le seul mobile qui fasse agir les hommes ; on peut être révolutionnaire par haine du tyran, par jalousie et même par amour de l’humanité.

Le major Parker abandonna ses papiers.

- J’ai beaucoup d’admiration pour la France, Aurelle, surtout depuis cette guerre, mais une chose me choque dans votre pays, si vous me permettez de vous parler sincèrement, c’est votre jalousie égalitaire. Quand je lis l’histoire de votre révolution, je regrette de n’avoir pas été là pour boxer Robespierre et cet horrible fellow Hébert. Et vos sans-culottes…Well, cela me donne envie de m’habiller de satin pourpre brodé d’or et d’aller me promener sur la place de la Concorde.

Le docteur reprit :

- L’amour de l’humanité est un état pathologique d’origine sexuelle qui se produit fréquemment à l’époque de la puberté chez les intellectuels timides : le phosphore en excès dans l’organisme doit s’éliminer d’une façon quelconque. Quant à la haine du tyran, c’est un sentiment plus humain et qui a beau jeu en temps de guerre, alors que la force et la foule coïncident. Il faut que les empereurs soient fous furieux quand ils se décident à déclarer ces guerres qui substituent le peuple armé à leurs gardes prétoriennes. Cette sottise faite, le despotisme produit nécessairement la révolution jusqu’à ce que le terrorisme amène la réaction.

- Vous nous condamnez donc, docteur, à osciller sans cesse de l’émeute au coup d’état ?

-Non, dit le docteur, car le peuple anglais, qui avait déjà donné au monde le fromage de Stilton et des fauteuils confortables, a inventé pour notre salut à tous, la soupape parlementaire. Des champions élus font désormais pour nous émeutes et coups d’état en chambre, ce qui laisse au reste de la nation le loisir de jouer au cricket. La presse complète le système en nous permettant de jouir de ces tumultes par procuration. Tout cela fait partie du confort moderne et dans cent ans, tout homme blanc, jaune, rouge ou noir refusera d’habiter un appartement sans eau courante et un pays sans parlement. »

Les silences du colonel Bramble, André Maurois, 1917.

26/01/2011

Voir Sfax et mourir

 

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pour y voir plus clair sur ce bouillonement maghrébin, je vous conseille les deux lectures suivantes:

-bernard Lugan,

-thierry Meyssan.

Et bien sûr, l'édition du Monde, pour apprécier le décalage et la probité journalistique légendaires de nos amis bullots.


podcast

24/01/2011

lola

ahhh, lola..

Merline

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« L'après midi à l'Institut Allemand, rue Saint Dominique. Là, entre autres personnes, Merline [Céline], grand, osseux, robuste, un peu lourdaud, mais alerte dans la discussion ou plutôt dans le monologue ; Il y a, chez lui, ce regard des maniaques, tourné en dedans qui brille comme au fond d'un trou. Pour ce regard, aussi, plus rien n'existe ni à droite ni à gauche ; on a l'impression que l'homme fonce vers un but inconnu.  « J'ai constamment la mort à mes côtés »- et, disant cela, il semble montrer du doigt, à côté de son fauteuil, un petit chien qui serait couché là.

Il dit combien il est surpris, stupéfait, que nous, soldats, nous ne fusillions pas, ne pendions pas, n'exterminions pas les Juifs- il est stupéfait que quelqu'un disposant d'une baïonnette n'en fasse pas un usage illimité ; « Si les bolcheviques étaient à Paris, ils vous feraient voir comment on s'y prend ; ils vous montreraient comment on épure la population, quartier par quartier, maison par maison. Si je portais la baïonnette, je saurais ce que j'ai à faire. » J'ai appris quelque chose, à l'écouter parler ainsi deux heures durant, car il exprimait de toutes évidences la monstrueuse puissance du nihilisme. Ces hommes là n'entendent qu'une mélodie, mais singulièrement insistante ; Ils sont comme des machines de fer qui continuent leur chemin jusqu'à ce qu'on les brise.

Il est curieux d'entendre de tels esprits parler de la science, par exemple de la biologie. Ils utilisent tout cela comme auraient fait les hommes de l'âge de pierre ; c'est pour eux uniquement un moyen de tuer les autres. La joie de ces gens-là, aujourd'hui ne tient pas au fait qu'ils ont une idée. Des idées ils en avaient déjà beaucoup ; ce qu'ils désirent ardemment, c'est occuper des bastions d'où pouvoir ouvrir le feu sur de grandes masses d'hommes, et répandre la terreur. Qu'ils y parviennent et ils suspendent tout travail cérébral, qu'elles qu'aient été leurs théories au cours de leur ascension. Ils s'abandonnent alors au plaisir de tuer ; et c'était cela, cet instinct du massacre en masse qui, dés le début, les poussait en avant, de façon ténébreuse et confuse.

Aux époques ou l'on pouvait encore mettre la croyance à l'épreuve, de telles natures étaient plus vite identifiées. De nos jours, elles vont de l'avant sous le capuchon des idées. Quant à celles-ci, elles sont ce qu'on voudra ; il suffit, pour s'en rendre compte, de voir comme on rejette ces guenilles, une fois le but atteint.

On a annoncé aujourd'hui l'entrée en guerre du Japon. Peut-être l'année 1942 verra-t-elle un nombre d'hommes plus élevé que jamais passer ensemble les portes de l'Hadès. »

Ernst Jünger, Premier journal parisien.

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"Après mûre réflexion, et non sous le coup de l'émotion, j'ai décidé de ne pas faire figurer Céline dans les célébrations nationales", a indiqué M. Mitterrand vendredi soir. "Ce n'est en aucun cas un désaveu à l'égard du Haut Comité [chargé d'établir la liste des personnalités] mais (…) une inflexion que j'assume pleinement", a-t-il ajouté. Auteur du Voyage au bout de la nuit ou encore de Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline a également rédigé plusieurs pamphlets violemment antisémites. Peu après cette annonce, M. Klarsfeld a exprimé son "très grand soulagement". "Oui, c'est un très grand soulagement", a-t-il commenté au micro de RTL. "Je félicite Frédéric Mitterrand d'avoir eu le courage de désavouer ceux qui, dans son ministère, ont accepté que Céline figure dans ce recueil", a-t-il déclaré. source

"A qui le tour ? [...] Nous avions déjà eu Marx pourvoyeur de goulags et séducteur de bonnes ; Heidegger nazi jusqu'au bout du Dasein ; Henri Miller érotomane et antisémite ; Picasso et ses épouses martyres ; Hemingway et son impuissance. [...] On n'étudie plus les génies d'autrefois. On ne les admire plus. On les débusque. On les capture. On les fourre à l'autoclave, et on voit ce que ça donne." (Philippe Muray, "La grande battue")

On savait que Klarsfeld était un mythomane, on sait désormais que c’est une ordure, lui et ses épigones du CRIF. Un taliban à kippa et à petite moustache casher.

Je ne parle même pas de l’obscur ministre de la Culture capitulant devant le premier lobby feuj venu. Un reste de charité chrétienne.

Voltaire méprisait les juifs et les nègres ?

"Il n'est permis qu'à un aveugle de douter que les blancs, les nègres, les albinos, les Hottentots, les Lapons, les Chinois, les Américains ne soient des races entièrement différentes. Comment se peut-il,  qu' Adam qui était roux et qui avait des cheveux, soit le père des nègres qui sont noirs comme de l'encre et qui ont de la laine noire sur la tête ? " Voltaire poursuit: "leur yeux ronds, leur nez épaté, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Vous ne trouverez en eux qu'un peuple ignorant, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent". (Essai sur les moeurs ed 1878, p. 5, cité par Jean de Viguerie in "Les lumières et les peuples"; Revue historique, juillet-septembre 1993)

Censurons Voltaire !

L'abbé Grégoire, illustre révolutionnaire, antisémite ?  "La plupart des physionomies juives sont rarement ornées des coloris de la santé et des traits de la beauté (...). Ils ont le visage blafard, le nez crochu, les yeux enfoncés, le menton proéminent; Ils sont cacochymes, et très sujets aux maladies, et exhalent constamment une mauvaise odeur". (ibid)

Victor Hugo phallocrate ! Proust? tenancier de boredl! Montesquieu? complice des esclavagistes! Sade? sadique! Aragon communiste! Mauriac! catholique, donc complice de Torquemada! Marc-Aurèle? un criminel! Schopenhauer, Wagner, Carl Schmitt et Freund, des nazis ! Etc., etc., etc., ad lib.

Epurons, épurons ! A vomir, cette soumission de clowns invertébrés à ces lobbys communautaires.

Le problème avec nos modernes festivocrates, tous de parfaits démocrates anti-racistes métissés et citoyens du monde arc-en-ciel, c’est que la littérature risque de se réduire à peu de chose : citons « Martine fait de la Wii », les œuvres complètes de Christine Angot dans la Pléiade, l’intégrale d’Anna Gavalda ou celle de BHL, ce titan de la pensée tiède, etc.

C’est minable. L’énorme avantage de ce cirque est que le roi est nu : toutes les postures morales avantageuses de ces cuistres, toute la bien-pensance émétique de ces lemmings tombent et révèlent leur vraie nature : des petits flics de la pensée à genoux devant les puissants du jour.

A flinguer. A crédit.

"Le nom de Céline appartient à la littérature,c-à-dire à l'histoire de la liberté.Parvenir à l'en expulser afin de le confondre avec l'histoire de l'antisémitisme est le travail de notre époque, tant il est vrai que celle-ci veut ignorer que l'Histoire était cette somme d'erreurs considérables qui s'appelle la vie, et se berce de l'illusion que l'on peut supprimer l'erreur sans supprimer la vie.Ce n'est pas seulement Céline qui sera liquidé mais aussi jusqu'au souvenir de la liberté". (Muray).

Ecoutons l'hymne de la LICRA, "Gustavo".


podcast

Finalement, sans doute le genre de truc qui aurait réjoui Louis-ferdinand Céline...le bal des cloportes.

22/01/2011

journalisme

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« Je dispose d’une des plus grandes expériences dans le blanchiment d’argent du terrorisme et de l’argent sale qui soit à la City. J’ai eu sous ma responsabilité des milliards de livres de l’argent du terrorisme. Mon plus gros client était l’IRA, et je suis heureux de dire que j’ai réussi à blanchir plus d’un milliard de son argent. J’ai eu également de nombreux contacts avec des terroristes d’Afrique du Nord, mais ceux-ci étaient d’une nature plus nauséabonde (sic), et je ne veux pas en parler parce que c’est toujours une question de sécurité nationale. (…) je m’empresse d’ajouter que ce ne serait pas une bonne idée de faire intervenir la police parce que j’appellerais immédiatement la Banque d’Angleterre en tant que témoin pour ma défense, étant donné que c’est elle qui m’a chargé de m’occuper de ces problèmes. »

Aucun média français n’a évoqué l’incroyable épisode qui s’est déroulé début novembre à la Chambre des Lords, à Londres. S’adressant à ses pairs, Lord James of Blackheath, un ancien banquier de renom membre des Conservateurs, a révélé qu’il avait été impliqué dans le blanchiment de milliards de livres provenant de l’argent du terrorisme, en accord et même à la demande de la Banque d’Angleterre.

Faits et documents, 15-31/01/2011.

21/01/2011

cols blancs

"Jusqu’en 1973, le droit régalien de création monétaire permet au Trésor Public français d’emprunter directement à la Banque de France sans intérêts.

La loi n°73-7 du 3 janvier 1973 dite « loi Pompidou-Giscard » (du nom du Président en fonction : Georges Pompidou qui fut par ailleurs le directeur général de la Banque Rothschild et de son ministre de l’économie et des finances Valery Giscard d’Estaing) interdit désormais à l’Etat français de s’endetter auprès de cette institution et l’oblige donc à emprunter à des taux d’intérêts plus élevés auprès d’organismes financiers privés.

La même année, afin de faire face à un contexte économique rendu délicat par l’émergence du premier choc pétrolier, l’Etat contracte l’emprunt « Giscard d’Estaing » d’une valeur de 7.5 milliards de francs au taux de 7% l’an qui lui en coûtera finalement, au bout de 15 ans, plus de 90 milliards !

Aujourd’hui remplacée par l’article 123 du traité de Lisbonne (anciennement article 104 du traité de Maastricht), cette loi coûte aujourd’hui à la France plus de 50 milliards d’€uros d’intérêts (on ne parle bien que des intérêts) par an soit 1 milliard par semaine, ce qui représente le second poste de dépenses de l’Etat derrière l’Education Nationale et devant le budget de la défense !!!

Selon André Jacques Holbecq*, la dette de la France s'élève, à la fin de l'année 2009 à environ 1 500 milliards d'€ dont 1 340 milliards d'intérêts ! Autrement dit, le poids de la dette française est constitué à 90% d'intérets !

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Cette loi, bientôt vieille de 40 ans et emblématique de la connivence des milieux politiques avec ceux de la finance, semble encore bien méconnue de la majorité des français ; elle est maintenant systématiquement dénoncée par Marine Le Pen ainsi qu’elle l’a été par Nicolas Dupont-Aignan et Jean Luc Mélenchon. Les extrêmes sont-ils les seuls à se soucier des intérêts de la France et des français ?

Déjà trahie par la loi de janvier 73, la France l’a encore été 30 ans plus tard, lorsqu’ayant rejeté le Traité de Rome en mai 2005 par voie référendaire, il lui a été imposé la version « pseudo-simplifiée » (comprendre : le français est un con !!!) dite de Lisbonne par voie parlementaire.

La France, berceau des droits de l’homme et de la liberté d’expression, n’a de démocratie plus que le nom."

source

19/01/2011

symptôme névrotique

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"Sur l'idée d'un musée de l'esclavage au Musée de la Marine

Le parti de l'In-nocence admire qu'avec le projet présenté par un certain nombre d'historiens, parmi lesquels Esther Benbassa, Pap Ndyae ou Benjamin Stora, et suggérant l'installation d'un musée de l'esclavage dans l'un des palais de Gabriel sur la place de la Concorde, en l'occurrence l'ancien ministère de la Marine, l'énormité du symptôme névrotique affectant notre malheureux pays s'étale avec une aussi éclatante évidence. Jamais la haine de soi des uns, à merveille combinée avec la haine de l'autre des autres, n'a trouvé à s'exprimer avec tant de concision, à la fois, et tant de sûreté : il ne s'agirait de rien de moins en effet, cette fois, que d'ériger l'un des plus prestigieux monuments du patrimoine français, le plus centralement situé au cœur de la capitale de la Nation, en sanctuaire de la Honte, en temple du crime français, de l'indignité française, du déshonneur français et de la moderne passion française pour implorer le dégoût du monde entier, et d'abord des néo-français. La même conception pourrait amener à faire du palais du Luxembourg un musée de la Saint-Barthélémy, du Grand Palais un dôme de la Terreur et des Invalides un mémorial de la Collaboration, les quatre institutions étant alors confiées à la Réunion des Heures les plus Sombres de notre Histoire (RHSH), siégeant aux Tuileries reconstruites...(...)"

source


16/01/2011

dominos

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Un des avantages précieux du bavardage journalistique est, en général, d’indiquer assez fidèlement le politiquement correct et donc la mauvaise direction. La fuite inattendue du président Tunisien est là pour rappeler à chacun combien l’imprévu est la règle en Histoire. C’est une bonne leçon pour les Européens, notamment ceux qui, parce qu’ils sont plus conscients que d’autres des forces hostiles à l’œuvre, sont tentés d’abandonner le combat. S’il y a un fatum, il n’est pas connu des hommes. En tout cas pas de ceux qui lisent le JDD ou écoutent le cuistre Levaï le dimanche matin sur Frnce-inter.

C’est la chaos dans l’ancienne Phénicie et rien ne dit que ce petit  pays urbanisé depuis l’Antiquité, au passé Carthaginois encore présent et au sentiment national affirmé, doivent –comme le célèbrent les journaleux- « se tourner vers la démocratie », ce graal moderne.

Comme d’autres pays du Maghreb, ce pays, essentiellement peuplé de berbères arabisés sous les califats arabes, est déchiré entre son orientation vers le monde occidental (la laïcité de Bourguiba et de Ben Ali, le combat contre les partis fondamentalistes musulmans) et sa solidarité avec le monde arabe (accueil de l’OLP, refus de cautionner la guerre US en Irak): d’où sa réticence forte au panarabisme des années 50-60 (et l’échec du projet de fusion Tunisio-Lybien proposé par Kadhafi) et au panislamisme contemporain.

Même dilemme qu’en Algérie : comment maintenir cette tradition –superficielle- de laïcité et de modernité à rebours d’une culture arabo-musulmane hostile à ce positionnement ? On se rappelle du scénario des élections Algériennes de 1991, remportées par le parti fondamentaliste musulman local (FIS), et annulées par le pouvoir préférant exclure l’islamisme du champ politique…Même dilemme que pour la Turquie Kémaliste, ce pays déchiré entre deux civilisations, en voie de ré-islamisation rapide, comme refusent de le voir nos vigies journalistiques.

Ce phénicisme, fait de ce passé Carthaginois, de christianisation puis d’islamisation, de soumission à l’empire Ottoman puis aux puissances européennes occidentales (disputée par la France et l’Italie à la fin du XIX ème siècle, protectorat français, occupé par l’armée Allemande, revendiquée par l'Italie, française en 45, indépendante en 1956…) avant de se coaguler dans le nationalisme arabe, est une singularité dans la région.

Les journalistes occidentaux les moins crétins comme GM Benamou (c’est dire…), pétris d’ethnocentrisme occidental et de fausse compassion tiers-mondiste, communient sagement depuis quelques jours dans l’espoir de voir ce pays adouber le barnum occidental (ce package fait de « démocratie libérale », d’intégration par le marché et le droit, de religion des droitsdelometdelashoah, de festipride et d’anomie violente). Rien ne dit pourtant, sur la longue durée, que ce chemin soit celui de cette partie de la rive orientale de la Méditerranée. Tout indique, au contraire, qu’il puisse renouer à terme avec son identité profonde (maghrébine et musulmane).

Bonne illustration également du rôle crucial de l'armée dans un pays à la dérive (sécurisation du territoire, contrôle des approvisionnements, justice militaire (hmmm)); nos bureaucrates européeistes et OTANistes (sans doute onanistes également, vu la tronche du pauvre Van Rompuy...) pourfendeurs de crédits militaires et intégrateurs de la "diversité",  seraient bien inspirés de ne pas trop l'oublier...

Enfin, dans un contexte mondial de remise en cause du leadership US/occidental au sens large, le basculement brutal d'un régime autoritaire soutenu, depuis plusieurs decennies, par des alliés occidentaux, est un symptôme, un signal d'un possible basculement d'autres régimes arabes pro-occidentaux: l'Algérie, la Jordanie, l'Egypte, le Liban connaissent aussi des troubles graves qui ne peuvent que s'accentuer avec la conscience de l'effondrement des US et du dieu Dollar...comme les dominos pro-russes en Europe de l'Est, les dominos pro-occidentaux arabes vont tomber avec la chute de l'Empire, en 2011. Sans parler d'Israël dont la situation à court terme semble de plus en plus critique (jusque boutisme du Likoud, fin du crédit militaire US, recomposition accélérée et hostile des états arabes environnants et fin de la mainmise occidentale sur les institutions internationales, entre autres). Probablement le début d'une vaste recomposition du Proche et du Moyen Orient. Mais pas celle qu'imaginaient les néo-cons! ha ha!

enfin, ne ratez pas l'excellente mise au point de Lugan sur son blog. ça change du filet d'eau tiède des africanistes en peau de lapin...

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ma contribution -décisive- au débat politique en Côte d'Ivoire:

UNE BONNE ADRESSE.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

pff, anti-soviétisme primaire! (merci carine)


podcast

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finalement une année qui commence bien, dirait-on.

(photo: ruines de la ville romaine de Sbeitla en Phénicie)

15/01/2011

ce moment "libéral"

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« (…) Julien Freund - Nous parlions du libéralisme.

Pierre Bérard - Pour ce qui concerne la critique du libéralisme, il y a des rapprochements terriblement éloquents. Au nom de la concurrence et de la rentabilité du capital, on exige une flexibilité toujours plus grande des acteurs économiques. La mobilité, le nomadisme sont devenus des facteurs déterminants de la réussite et du même coup des signes de la distinction dans les élites. Si je reprends l'exemple de la famille devenue cette institution fragile et mouvante dont nous parlions tout à l'heure, il est évident que sa forme classique marquée par la stabilité est aujourd'hui perçue comme une rigidité incompatible avec les nouvelles contraintes du salariat. La loi du capital mondialisé et de la compétition sans frontière, c'est l'entière disponibilité des agents aux exigences de l'entreprise. Il faut accepter la logique des flux ou périr. Le schéma idéologique qui justifie l'adaptabilité dans les relations de travail donne également raison à la mobilité affective qui déstructure la cellule familiale et sacrifie l'éducation des enfants. Plus s'affirme l'hégémonie libérale, plus ses valeurs tendent à instrumenter les individus et à irriguer le tissu social, et plus l'on voit les bases les plus élémentaires de " la vie bonne " se déliter.

J.F. - Il y a une confusion fallacieuse entre capitalisme et libéralisme. Une confusion récente, puisque à la fin du XIXème siècle encore, Leroy-Beaulieu s'élevait contre cet amalgame. Je réfléchis à cela pour mon prochain livre sur l'essence de l'économique.Je vous ai souvent cité ces passages de Marx dans lesquels il glorifie les capacités révolutionnaires du développement capitaliste...la profanation du vieux monde à laquelle il se livre. La logique du capitalisme est en effet destructrice et créatrice. Comme Marx le souligne toujours, il bouscule les structures sociales et les mentalités qui font obstacle à son déploiement. Marx se réjouissait de ce maelström continuel, car il y voyait les prémisses de la révolution à venir, mais il ne soupçonnait pas l'aptitude du système à triompher de ses contradictions en se renouvelant au gré des oppositions rencontrées. Cette aptitude à la régénération plaide d'ailleurs pour lui ; mieux que les systèmes rivaux, il a su capter certaines constantes de la nature humaine afin de s'en fortifier. Ceci étant dit, on voit bien que l'économie, aujourd'hui, excède sa vocation et tend à annexer ou à dissoudre des activités dont l'existence et l'autonomie sont nécessaires à l'équilibre de la cité. De toute évidence, les soubassements de la vie collective, à commencer par l'identité culturelle, sont mis en péril par les tourbillons que provoque son déchaînement contemporain. Il y a là une violence économique qui infirme le préjugé de Montesquieu et de sa descendance libérale sur les vertus pacifiantes du doux commerce.

P.B. - Les libéraux répondent à cela que l'abondance et la paix surviendront effectivement lorsque le marché aura triomphé des pesanteurs - traduire : les vestiges encore agissant de l'ancien monde - et des trop tenaces préjugés de ses adversaires. En clair, lorsqu'il sera venu à bout de la nature humaine. Ce plaidoyer est une théodicée. Comment en effet se persuader de l'excellence du système compte tenu des maux qui semblent la démentir ? En interprétant ces maux comme autant d'épreuves à surmonter avant la rédemption promise. C'est un discours comparable à celui des marxistes pur sucre selon lesquels le socialisme réellement existant n'est qu'une caricature de leur mirifique utopie. Jamais la vérité du dogme n'est mise en cause. En revanche, on invoque la figure perturbatrice du mal - par exemple, les structures agraires de la Russie de 1917, l'empreinte orthodoxe dans les mentalités, la paranoïa de Staline... Autant d'accidents historiques passibles d'une remédiation. N'oublions pas que pour les trotskistes, l'U.R.S.S. demeure, malgré tout, un Etat prolétarien. Ces modes de raisonnement sont caractéristiques d'une dérive magique de l'entendement. Une pensée close qui entend contraindre le réel par des formules rituelles. Le sorcier qui ne parvient pas à faire tomber la pluie a toujours une explication. Une formule, une incantation, une puissance, supérieures et contraires aux siennes, se sont interposées entre son savoir-faire et les phénomènes qu'il prétend régenter. Grâce au mauvais génie, la raison magique n'est jamais prise au dépourvu. Au contraire même, ses échecs la renforcent. L'implosion annoncée du communisme et le déclin, sinon la ruine, des espérances sécularisées, qui sont en soi une excellente nouvelle, livrent l'espace planétaire à un libéralisme de plus en plus débridé. Par défaut d'adversaire, le voilà abandonné à sa propre ivresse. Le monopole n'incite pas à la prudence. Face à son empire ne demeurent plus que des ethno-résistances désarticulées et qui, par définition, ne peuvent pas constituer un front commun.

J.F. - La France et l'Europe ne semblent pas devoir subir ce monopole impérieux. Les régimes mixtes qui combinent aspirations libérales et aspirations social-démocrates y sont solidement enracinés et le libéralisme, dont l'influence s'accroît effectivement, y paraît très édulcoré.

P.B. - Deux aspirations qui ont ceci en commun d'être issues de la matrice des Lumières et de surestimer le rôle de l'économie au point de toujours privilégier la croissance comme un sésame en dépit des ravages qu'elle exerce aussi bien sur la biosphère que dans la sociosphère. Il s'agit de deux inflexions d'un même système, comme vous l'avez d'ailleurs écrit à plusieurs reprises. A tour de rôle, chacun de ces deux sous-systèmes est mis en avant pour corriger les excès de l'autre, mais on ne met jamais en question la matrice commune et ses paradigmes. C'est pourquoi les frères ennemis jouissent d'un bail emphytéotique sur ce qui nous reste de vie politique.

J.F. - C'est ce qui conduit Alain de Benoist à relativiser la pertinence du clivage gauche-droite.

P.B. - Oui, c'est un clivage obsolescent quant au fond, un simple label pour identifier des commissions de gestionnaires rivaux ; mais les élites dépensent des trésors de communication pour le maintenir sous perfusion. Il y va de leur intérêt.Cette hégémonie n'est même pas sérieusement contestée par les chapelles d'extrême-gauche dont la présence très active dans ce qu'un de vos collègues appelle les nouveaux mouvements sociaux, prend pour cible privilégiée la famille, l'armée, la religion, l'école autoritaire, etc... Autant de proies chétives, d'objectifs cacochymes, de leurres, que l'évaluation libérale-libertaire du capitalisme s'est depuis longtemps employée à déconsidérer et dont les vestiges, objets de railleries consensuelles, ne peuvent plus être considérés comme des forces agissantes et, à fortiori, comme des instruments d'oppression. En blasphémant des idoles déchues, ils participent de cette " insignifiance " dont parle Castoriadis pour qualifier ce présent où nous avons à vivre. »

 
Conversation avec Julien Freund, Pierre Bérard.

12/01/2011

imposture

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(...) Pierre Bérard - J'en reviens quand même à ce que je disais. Il y a donc l'obligation morale d'aimer l'Autre et de l'admettre dans la communauté politique comme un semblable. Par ailleurs, enfin adoubé comme alter ego, il conviendra sans doute de le pourvoir de privilèges compensatoires justifiés par les souffrances que la xénophobie et le racisme lui feraient endurer. C'est la querelle de la discrimination positive qui commence à poindre en plein pathos républicain...
Julien Freund - L'américanisation comme dit Alain de Benoist.
P.B. - Et, en même temps qu'il se voit invité à entrer dans la maison commune...
J.F. - C'est un spectre, un épouvantail que la gauche agite pour renforcer le vote protestataire.
P.B. - ...Sa promotion de commensal particulièrement choyé à la table citoyenne s'accompagne de la fabrication d'un Autre absolu qu'il est recommandé d'exclure, voire de haïr. Cet Autre brutalement retranché du genre humain, c'est, bien entendu le raciste, le xénophobe... ou, du moins, celui auquel il est avantageux de coller cette étiquette. Ainsi se vérifie cette constante sociologique qui exige que le Nous se construise sur l'exclusion d'un Autre. Et, le paradoxe, c'est que ceux qui font profession de pourfendre l'exclusion sont les premiers à illustrer la permanence de ce principe !
J.F. - Ah... Ce n'est pas un paradoxe, mais comme vous le dites, une vérification, une vérification ironique...
Julien Freund s'esclaffe, longuement, puis se racle la gorge avant de poursuivre.
- ...Ceux qui sont visés, ce sont évidemment les gens d'extrême droite dans la mesure où ils entendent s'affirmer comme des compétiteurs dans le jeu démocratique... mais il se pourrait qu'à l'avenir des strates entières du petit peuple autochtone soient pour ainsi dire la proie de cette exclusion rageuse. En attribuant le racisme aux seuls Européens, l'antiracisme donne de plus en plus l'impression de protéger unilatéralement une partie de la population contre l'autre. Or, en abdiquant le révolutionnarisme lyrique au profit du capitalisme libéral, Mitterrand sacrifie cette clientèle de petites gens bercée jusqu'ici par le discours égalitariste. Vous comprenez, ils ont été habitués à une vision irénique de l'avenir. Et justement, ce sont eux les plus concernés dans leur vie quotidienne, les plus exposés à la présence étrangère. On sait, depuis Aristote, que l'étranger a toujours été un élément conflictuel dans toutes les sociétés. L'harmonie dans une société... disons " multiraciale " est, plus que dans toute autre, une vue de l'esprit. Or, ces gens dont nous parlons, ceux du bistrot, ici, ceux que je rencontre tous les jours à Villé, ils ne participent pas de la civilité bourgeoise. Ils ne subliment pas leurs affects. Leurs réactions sont plus spontanées, leur jactance moins étudiée. Affranchis des règles de la bienséance hypocrite, ils seront les premières victimes des censeurs de cet antiracisme frelaté qui rêve de placer la société sous surveillance. Traquenards, chausse-trapes, procédés de basse police, délations... ce sont ces malheureux qui seront bientôt les victimes de ce climat d'intolérance. L'empire du Bien est un empire policier ou l'on traque le faux-pas, le lapsus, le non-dit et même l'humour...
P.B. - Ils apprendront à se taire, à dissimuler...
J.F. - Ah, mon cher, je suis fils d'ouvrier et je vis dans un village... Ils ne se tairont pas. Il se peut qu'à force on fasse de ces braves gens des bêtes fauves... C'est ma crainte, je l'avoue... D'autant que les soi-disantes autorités morales cherchent à expier notre passé colonial en accoutrant l'immigré africain de probité candide et de lin blanc...
P.B. - C'est la version post-moderne du bon sauvage... que la méchanceté de notre passé doterait d'une créance inépuisable.
J.F. - Ah oui, cette histoire de la dette... c'est un thème sartrien. Mais c'est d'abord une victime qui doit pouvoir bénéficier de certaines immunités. En effet. De pareils privilèges, même symboliques - mais dans une société matérialiste les privilèges ne se contentent pas de demeurer symboliques - ne peuvent que renforcer les antagonismes et puis, surtout, comprenez bien ça, cela heurte l'évangile égalitaire dont les Français ont la tête farcie. En jouant simultanément l'antiracisme et Le Pen contre la droite, Mitterrand va provoquer la sécession de la plèbe. Cela paraît habile... Mitterrand le Florentin et que sais-je encore... mais c'est impolitique. Car, le politique doit toujours envisager le pire pour tenter de le prévenir. J'insiste : si l'étranger est reconnu comme un élément de désorganisation du consensus, il éveille un sentiment d'hostilité et de rejet. Un brassage de population qui juxtapose des origines aussi hétérogènes ne peut que susciter des turbulences qu'il sera difficile de maîtriser.
P.B. - Les rédempteurs de l'humanité sont indécrottables ?
J.F. - Les sentinelles de l'antifascisme sont la maladie de l'Europe décadente. Ils me font penser à cette phrase de Rousseau persiflant les cosmopolites, ces amoureux du genre humain qui ignorent ou détestent leurs voisins de palier. La passion trépidante de l'humanité et le mépris des gens sont le terreau des persécutions à venir. Votre ami Alain de Benoist a commencé d'écrire de bonnes choses là-dessus. Dites-le-lui, il faut aller dans ce sens : la contrition pathologique de nos élites brouille ce qui fut la clé du génie européen ; cette capacité à se mettre toujours en question, à décentrer le jugement. Ceux qui nous fabriquent une mémoire d'oppresseurs sont en fait des narcissiques. Ils n'ont qu'un souci : fortifier leur image de pénitents sublimes et de justiciers infaillibles en badigeonnant l'histoire de l'Europe aux couleurs de l'abjection. Regardez ce qu'écrit Bernard-Henri Lévy sur Emmanuel Mounier... C'est un analphabète malfaisant. En 1942, j'étais avec Mounier à Lyon... en prison ! En épousant l'universel, ils s'exhaussent du lot commun ; ils se constituent en aristocratie du Bien... L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie !(...)

Conversation avec Julien Freund, Pierre Bérard.

podcast

08/01/2011

carnage et culture

contre la pintade folle, un seul remède!

03/01/2011

liquidation

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« Contrairement aux idées développées par une Wendy Brown (qui croit encore, en bonne disciple américaine de Foucault, que les valeurs « néoconservatrices » sont le complément spirituel logique d’une société capitaliste moderne), il apparaît en effet évident que l’accumulation du Capital (ou « croissance ») ne pourrait se poursuivre très longtemps si elle devait s’accommoder en permanence de l’austérité religieuse, du culte des valeurs familiales, de l’indifférence à la mode ou de l’idéal patriotique. Il suffit d’ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure pour constater, au contraire,  que la « croissance » ne peut trouver ses bases psycho-idéologiques réelles que dans une culture de la consommation généralisée, c’est-à-dire dans cet imaginaire « permissif », « fashion » et « rebelle » dont l’apologie permanente est devenue la principale raison d’être de la nouvelle gauche (et qui constitue parallèlement le principe même de l’industrie du divertissement, , de la publicité et du mensonge médiatique). Comme le souligne ainsi Thomas Franck (Pourquoi les pauvres votent à droite, Agone 2008), " c’est le monde des affaires qui, depuis les plateaux de télévision, et toujours sur le ton hystérique de l’insurrection culturelle, s’adresse à nous, choquant les gens simples, humiliant les croyants, corrompant les traditions et fracassant le patriarcat. C’est à cause de la nouvelle économie et de son culte pour la nouveauté et la créativité que nos banquiers se gargarisent d’être des « révolutionnaires » et que nos courtiers en bourse prétendent que la détention d’actions est une arme anti-conformiste qui nous fait entrer dans le millénaire rock’n’ roll."  C’est donc parce qu’ « une économie de droite » ne peut fonctionner durablement qu’avec une « culture de gauche », que les dictatures libérales ne sauraient jamais avoir qu’une fonction historique limitée et provisoire : celle, en somme, de remettre l’économie sur ses rails, en noyant éventuellement dans le sang les différents obstacles politiques et syndicaux à l’accumulation du Capital. A terme, c’est cependant le régime représentatif (dont l’ingénieux système électoral fondé sur le principe de l’alternance unique, constitue l’un des verrous les plus efficaces contre la participation autonome des classes populaires au jeu politique) qui apparaît comme le cadre juridique et politique le plus approprié au développement intégral d’une société spectaculaire et marchande ; autrement dit d’une société en mouvement perpétuel dans laquelle, comme l’écrivait Marx, « tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée et tout ce qui était sacré est profané . »

Jean-claude Michéa, La double pensée.

(photo: les fameuses HLPSDNH)

 

02/01/2011

taqîyapride

"Attentat en Égypte : le CFCM "indigné"


01/01/2011 | Mise à jour : 20:05 Réactions (5)

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a condamné aujourd'hui "avec la plus grande vigueur" l'attentat "abject" contre une église copte à Alexandrie en Egypte, qui a fait 21 morts dans la nuit de la Saint-Sylvestre.

Le CFCM "exprime son indignation la plus vive face à la barbarie de ces actes criminels que rien ne saurait justifier", écrit son président, Mohammed Moussaoui, dans un communiqué.

Il "fait part de sa profonde inquiétude quant à la situation des Chrétiens d'Orient et leurs droits de pratiquer librement et en toute sécurité leur religion", ajoute-t-il, en appelant "toutes les personnes éprises de paix et de justice à unir leurs forces pour combattre cette haine et cette intolérance"."

Une courte vidéo de cette allocution:

 

Quelle bande de tartuffes, sans rire! taqîya, mon amour!

Attention, surtout padamalgam™, ne blessons pas ces millions de musulmans modérés™ invisibles et muets qui vivent en Europe...et qui, bien que soumis à cette idéologie totalitaire de haine et d'intolérance à l'égard de tout ce qui n'est pas elle, sont des hommes d'amour et de paix et de tolérance™.

 ha ha! autant il est facile de dissimuler le double discours de leaders musulmans (du CFCM, par exemple, à l'UOIF, ils y ont renoncé..), autant la haine pure -au nom de l'islam- qui émane de ce genre de boucherie est une triste bénédiction pour ouvrir les yeux des plus naïfs, notamment en Europe (les les lecteurs du JDD, par exemple, ou les auditeurs d'Yvan Levaï..).

une dernière pour la route:

"Au Liban, le parti islamiste chiite Hezbollah a dénoncé "un complot dangereux visant la diversité religieuse dans plus d'un pays arabe et musulman", de même que le Hamas palestinien pour qui "l'attentat est destiné à pousser à la confrontation entre musulmans et chrétiens"."

NB: sinon, une petite pépite ce matin: les voeux d'hervé Machin, dans sa cuisine...(ne ratez pas les commentaires hilarants)

01/01/2011

survie

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«  (…) 32% des étudiants musulmans britanniques admettent de tuer au nom de l'islam, et 40% veulent appliquer la charia. Selon un sondage effectué dans 30 universités en Grande-Bretagne, le corps étudiant des jeunes musulmans dans ce pays est extrêmement radicalisé. Le sondage a questionné  600 étudiants musulmans et 800 de leurs pairs non-musulmans sur des sujets politiquement délicats comme l'homicide au nom de l'islam et l'établissement de la charia,  et les résultats s'avèrent radicalement différents selon ces deux catégories. Alors que presque personne dans l'échantillon des non-musulmans accepte de tuer au nom de la religion, un tiers de tous les étudiants musulmans sondés a soutenu cette "proposition".

Cette confirmation de l'extrémisme et de la violence mortelle chez les jeunes musulmans de Grande-Bretagne est aussi une indication de l'échec total de la société britannique à la fois à intégrer ainsi qu'à  mieux contrôler ses communautés musulmanes. Le mot «Londonistan» souvent utilisé pour symboliser  l'extrémisme islamique présent dans la capitale,  parait déjà dépassé vu l'ampleur du phénomène qui touche l'ensemble du territoire.

Ce sondage terrifiant a été révélé par Wikileaks, issu d'un câble diplomatique du 6 janvier 2009 émanant de l'ambassade américaine à Londres. D'autres résultats  de l'enquête sont également inquiétants. Par exemple, plus de la moitié de tous les étudiants musulmans britanniques insistent pour être représentés par un parti politique fondé sur l'islam. » Source

Rien que l’on ne sâche déjà, en fait…

 

«  (…) Joachim Véliocas:  Cela doit être très beau [cette procession catholique à Nice]...Cependant tout ne s'est pas passé  comme prévu,  pouvez-vous nous raconter ?

Louis: Arrivés rue Rossetti, point de rassemblement habituel de nombreux musulmans, nous avons été conspués par des passants et les consommateurs d'un bar. Ces personnes étaient toutes des musulmans. Les cris étaient des "Allah ouakbar" et des youyous. S'y ajoutaient des sifflets des mêmes personnes. L'un a vu mon regard désapprobateur et m'a lancé, à moi qui portais la statue de la Vierge, "qu'est-ce que t'as toi, t'as un problème?". Nous avons chanté plus fort pour couvrir les bruits sacrilèges. Rue Droite s'y sont ajoutés des youyous, sifflets et hurlements divers en provenance des étages, hurlés par des mères de familles musulmanes et leurs enfants. Au retour par le même chemin, nous avons entendu la même chose, en plus fort car ils nous attendaient cette fois. Celui qui m'avait apostrophé s'est alors levé pour aller cracher sur la procession, au niveau des femmes comme il se doit. Un autre s'est approché mais je n'ai pu voir s'il a craché ou non. Il est important de noter qu'il n'y a aucun aspect politique dans cette affaire. Les agresseurs ne font guère de distinction entre catholiques traditionalistes et modernistes. Aucune organisation, quelle qu'elle soit, n'a pu mobiliser car seuls nos fidèles savaient que la procession allait avoir lieu. Nulle affiche n'avait été collée. Notre occupation temporaire de la rue était légale, contrairement aux prières de rues musulmanes hebdomadaires. Les non-musulmans que nous avons croisé pendant la procession ont eu des réaction d'étonnement, prenant des photos de cet évènement qu'ils jugeaient folklorique, ou de satisfaction  de voir de nouveau des processions, c'est tout. Les musulmans, eux, se trouvaient là simplement parce qu'ils habitaient le Vieux Nice ou qu'ils y passaient. Il s'agit d'un échantillon aléatoire de musulmans moyens vivant en France dont une grande partie a spontanément manqué de respect à la religion catholique et aux chrétiens français. » (source)

 

Une société n'est pas faite d'idées abstraites ni de principes qu'il suffirait d'imposer pour qu'ils se retrouvent appliqués au sein des populations concernées (comme le croit festivus). Le marché ne suffit pas. Les sociétés sont faites d'habitudes, de coutumes, de relations individuelles et collectives entre les êtres qui ont pour origine l'histoire, la culture, l'inconscient collectif et la "psychologie de masse" des peuples en question.

Par conséquent, la démocratie et les libertés individuelles au sens occidental du terme ne sont pas forcément applicables aux populations n'ayant pas notre culture, nos valeurs: égale dignité de tous, justice et partage, non-violence, émancipation de l'individu à l'égard du groupe et de la femme à l'égard de l'homme, liberté de choix, séparation du politique et du religieux, fraternité humaine. Il faut que les peuples partagent ces valeurs (qu'elles viennent du christianisme ou d'autres cultures) pour qu'une société libre et démocratique soit possible. L'humanisme issu des Lumières n'était rien d'autre qu'une version laïcisée de ces principes.

A l'opposé, l'islam n'est pas compatible avec la démocratie : ce n'est pas une question d'individus, mais une question de système. Les valeurs fondamentales de l'islam sont à l'opposé de celles des sociétés occidentales : inégalité de l'homme et de la femme ainsi que du croyant et du non croyant, non séparation du politique et du religieux, refus de l'innovation et des influences extérieures, pression de la communauté sur l'individu, absence de liberté de conscience et de choix, soumission totale de l'Homme face à Dieu sans remise en cause possible, incitation au mépris, à la violence ou à la domination envers le monde non musulman. Quand les individus sont imprégnés de ces valeurs, la société ne peut que très difficilement être démocratique et libérale, d'autant plus que l'islam engendre une culture basée sur le narcissisme et le rapport de force, là où nos sociétés sont fondées sur le dialogue et le compromis.
Les sociétés de type africain semblent elles aussi avoir beaucoup de mal à être démocratiques, sans doute parce que la structures claniques encore très présentes dans les sociétés font que les individus ne peuvent pas s'émanciper du groupe, contrairement au sociétés occidentales dans lesquelles l'Homme est au centre du système.

Tous les quartiers, toutes les villes, toutes les régions à majorité islamique ou à forte minorité islamique connaissent le même phénomène de partition, de sécession, de rejet de toute acculturation, de toute intégration, de toute insertion : France, Espagne, Italie, Belgique, Suède, Danemark, Hollande, Suisse, partout. Un point commun : l’islam (et non pas l’islamisme)
La non-compréhension des principes énoncés ci-dessus aura des conséquences dramatiques. On en a eu un exemple avec la récente guerre d'Irak : il ne suffit pas de faire tomber un dictateur pour que la démocratie s'instaure, ce que montre bien la guerre civile irakienne. De même, les réponses de type "social" resteront totalement sans effet dans les banlieues islamisées, comme le montre l'échec de toutes les "plans banlieue" et autres politiques de la ville.

La question ne sera bientôt plus de savoir si la démocratie est exportable en dehors d'Occident mais de savoir si l'Europe, en maintenant la substitution démographique à l'œuvre actuellement et en renonçant à imposer ses valeurs, pourra rester libre et démocratique. Pour l'instant, rien n'incite à l'optimisme.

La solution ne viendra pas de dirigeants politiques occidentaux, massivement terrorisés, inconscients ou corrompus, mais des peuples. Les dernières affaires de votations populaires anti-islamiques en Suisse, la reductio ad hitlerum systématique de la vox populi montrent assez la détermination de nos dirigeants à poursuivre leurs politiques de remplacement démographique et d’islamisation de ce continent et à délégitimer toute prétention des européens à prendre en main leur destin.

La solution est dans la subversion du désordre établi, dans le dynamitage du consensus bien-pensant, dans la guérilla de la réinformation : il faut que de plus en plus de gens ouvrent les yeux sur la transformation à l’œuvre, comprennent que le temps joue contre eux et surtout qu’ils ont un pouvoir énorme : le politiciens changeront de doxa du jour au lendemain quand ils sentiront le vent tourner.

Si rien n’incite à l’optimisme, rien n’est perdu.

« Il n’existe aucune garantie que les protections qui prévalent dans les sociétés occidentales seront préservées dans celles qui deviennent non-occidentales. Aucune raison historique ne force à croire que des gouvernements basés sur les libertés individuelles survivront à la disparition des peuples occidentaux. L’Afrique post-coloniale est révélatrice. Dans sa plus grande partie, le continent Noir retourne à ses mœurs ancestrales, renforcées par une infusion d’armes occidentales modernes, comme cela a été montré par les carnages somalien et rwandais. Ce qui bouleverse notre très profond sens de la compassion est compréhensible. Mais le sentimentalisme ne devrait pas nous aveugler quant aux implications à long terme que cela aura sur notre propre survie. De même que de donner de la nourriture à des populations incapables de se nourrir ne fait que hâter l’inévitable catastrophe démographique, déverser en Occident des populations du Tiers Monde accélère simplement la transformation de l’Occident en une extension du Tiers Monde. »

Jane Jacobs, Dark Ages Ahead, 2004.

En cherchant un titre à ce post, je me suis demandé si "survie" n'était pas un peu dramatique...finalement, non. Des politiques migratoires, natalistes et culturelles en cours et à venir dépendent la survie de certaines des valeurs civilisationnelles les plus essentielles de la culture européenne.

pour finir, ne ratez pas ça! (piqué chez didier Goux haha!)