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30/12/2010

what else?

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Je rebondis sur le post du Pélicastre qui, tantôt, montrait bien la folie ordinaire, adoubée par le barnum médiatique, de nos peoples planétaires constituant leurs familles en adoptant, sans doute au gré de tournages ou de campagnes de propagandes, petits africains ou petits asiatiques…avec les prénoms toujours plus grotesques que l’on sait (se reporter au même post). Pas utile d’être grand clerc pour entrevoir les décennies de psychanalyse promises à ces pauvres gamins. Par ailleurs, seul un esprit retord comme le mien pourrait voir dans cette mode un refoulé de la culpabilité occidentale à l’égard de son histoire, notamment coloniale…manière de se racheter une conscience, sans doute. Une autre particularité est la singularité de cette attitude au regard de l’histoire millénaire de la geste esclavagiste et de la diversité des civilisations en cause : verra-t-on un jour des peoples Arabes adopter des petits noirs Maliens, Ghanées, Soudanais en repentance de la traite Orientale ? Ou de riches parents maghrébins adopter de jeunes Siciliens ou de jeunes Français en mémoire des Barbaresques, ou quelques célébrités Turques faire de même ? Sans doute jamais. Pourquoi ?

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Relu quelques pages du Noir sur noir de Sciascia à propos de la justice et relatant la sévérité de la justice Napolitaine d’alors à l’égard d’un noble espagnol coupable de meurtre et qui fut, alors qu’il participait à une expédition guerrière contre les Barbaresques, rattrapé et décapité (et non pendu, seule faveur de classe). Sciascia fait alors la comparaison avec la justice Italienne des années 70, pleine de mansuétude à l’égard des puissants du moment.

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« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. » écrit Rousseau dans son traité sur l’éducation. Le genre de chose qui surgit dans mon esprit lorsque je lis ce genre de nouvelle. Nul doute, il est vrai, qu’il n’y ait pas de devoir plus urgent à accomplir autour de cette ordure de caféinomane et de ses tristes acolytes friqués.

«Nous voulons que les auteurs potentiels de génocide ou d'autres crimes de guerre sachent que nous les voyons, que le monde les regarde», indique George Clooney dans un communiqué. « Le satellite pourra capturer, par exemple, des images de villages bombardés ou des mouvements de foule. (…) Avec ce projet, c'est comme si nous étions en 1943 et qu'il y avait une caméra à l'intérieur d'Auschwitz (...) Mais personne ne pourra dire que nous ne savions pas.»

Les millions d’américains survivant grâce à des bons alimentaires dans des conditions misérables apprécieront…Et vu l’évolution de la situation sociale aux USA, probable que le satellite pourra –aussi- servir à suivre les mouvements de foules à Shawnee, Lexington ou Cambridge. Comment ne pas faire le lien avec le premier paragraphe…

Et un point Godwin au passage.

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« Connu naguère pour sa circulaire ultra-libérale, l’ancien commissaire européen Néerlandais Fritz Bolkenstein est devenu la cible de la communauté juive depuis la parution d’un livre qu’il vient de consacrer au judaïsme néerlandais. Il recommande en effet aux juifs orthodoxes, qu’il qualifie de « juifs conscients », d’émigrer vers Israël ou les Etats-Unis car « ils doivent réaliser qu’il n’y a plus d’avenir pour eux ax Pays-Bas ». En réalité, Bolkenstein, qui a largement été à l’origine, comme dirigeant du parti libéral au début des années 90, de la déferlante immigrationniste et de la montée du multiculturalisme, reconnaît aujourd’hui qu’il s’agit d’un échec et que cet échec est irréversible. » (Faits et Documents, 1512/10-15/01/11)

Petit rappel au passage :

« Andrew Neather, qui rédigeait les discours de Tony Blair, Jack Straw et David Blunkett, a fait une révélation de taille, dans l’émission Question Time de la BBC. Il a en effet dévoilé que l’énorme augmentation de l’immigration durant la dernière décennie était une politique délibérée et organisée par les Travaillistes afin de modifier la constitution ethnique de la Grande Bretagne : « Outre les besoins du marché du travail, il y avait également une motivation « politique » derrière la politique d’immigration. [Les ministres entendaient] mettre le nez des conservateurs dans la diversité ». Cet apparatchik de premier rang a précisé que les dirigeants travaillistes avaient opéré secrètement, craignant que cette politique ne perturbe « la classe ouvrière qui est son vivier électoral ». Les vraies raisons, qui figuraient dans les premières versions du rapport Performance and Innovation Unit, rédigé par Downing street, ont été supprimées dans la version finale du document afin de ne pas révéler cette politique délibérée et organisée. Selon lui, « l’immigration de masse était pour le gouvernement le moyen de rendre le Royaume Uni totalement multiculturel. Cette politique délibérée a duré de 2000 au moins jusqu’au mois de mai 2008, date à laquelle on a mis en place le nouveau système de points.» Ce qui a entraîné l’arrivée, selon le think tank Migration Watch, de plus de trois millions de nouveaux immigrés. " (Faits et documents 15-30/11/09)

et :

« Au début des années 1990, les représentants du parti allemand « Bündnis90/Les Verts » (Coalition90/Greenpeace) pour une Europe franco-allemande et l’un de leurs politiciens vedettes, Daniel Cohn-Bendit, annonçait la couleur ainsi : « Nous, les Verts, devons lutter afin que le maximum d’étrangers viennent s’installer en Allemagne. Quand ils seront en Allemagne nous devrons lutter pour qu’ils obtiennent le droit de vote. Quand cet objectif sera atteint nous aurons alors le nombre suffisant d’électeurs pour changer cette république. » » (bivouac-ID)

...ça donne une meilleure idée d'ensemble.

(photo: Nespresso party at George's)

NB: pas la peine d'aller si loin pour trouver une bonne cause à défendre...quelle bande de clowns invertébrés.

28/12/2010

land of few

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"Christophe Barbier ne dirigera pas Le Monde

Depuis le départ annoncé d'Eric Fottorino, le journal Le Monde attend son nouveau pilote. Parmi les noms qui circulent depuis quelques jours, celui de Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de L'Express. Flatté mais catégorique: il dément. "

 

Ha, ha!

En passant, Christophe Barbier a la tronche de ce qu’il est, un loufiat obséquieux, un chef de rayon de Darty surpris en plein harcèlement sexuel sur une caissière, un sommelier de chez Tricatel, un VRP en sex-toys collectionneur d’Alix et secrètement amoureux d’Enak, un chef scout qui tape dans la caisse, un fayot d’internat, un conseiller bancaire qui fourgue des bons à  échéance décennale à une centenaire, un petit ramasseur de balles de Roland Garros  ayant subi une poussée de croissance cet été, un faux derche de chambrée, une balance d’infortune carcérale, un kidnappeur de caniches de beaux quartiers, un gigolo  à mémères cannoises, un infirmier à domicile couché sur testament, un croupier de casino de polder, le gars qui se fait porter malade à chaque corvée, le marié du jour qui prend pour témoins les amants de Madame, le gendre à la Feydeau, un démarcheur en assurances éphémères dont le siège est à Panama City, un entraîneur de patineuses.

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Pendant, donc, que l’Express suit de prés (pas de sujet plus urgent, apparemment..) la marche du Monde (dont les réjouissants commentaires d’abonnés quasi-systématiquement hostiles à la ligne éditoriale bureaucratique bien-pensante du journal doivent commencer à donner quelques migraines à tous les cuistres du genre Marcelle ou Glucksman), voyons celle du monde, le vrai. Et "cessons de diaboliser les roulottes et les mosquées", bordel!

Chaque mois, aux Etats-Unis, ce sont toujours plus de « petits actionnaires » qui quittent les marchés financiers  laissant aujourd'hui plus de 70% des transactions aux mains des grandes institutions et autres high frequency traders (HFT ou logiciels d’achats et de vente d’actifs financiers intervenant à la moindre fluctuation de cours et sans le contrôle direct des opérateurs bancaires). La finance anglo-saxonne est moribonde et l’année qui vient va voir chuter l’empire Américain dans un chaos financier, politique, social, géostratégique inédit depuis les années trente (et 1492?) et, avec lui, la fin d’un monde occidentalo-centré et l’essor probable d'outsiders, les fameux BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), dans un plurivers qui aurait réjouit Carl Schmitt : un nouveau nomos de la Terre, rien que ça !

Saint Métis Barack Obama (SMBO), malgré toutes les mauvaises raisons qui l’ont conduites au pouvoir (malhonnêteté foncière de la mafia Bush et eugénisme racial métissolâtre) ne dit pas uniquement des conneries à usage interne : en Mars 2009, il assène aux banquiers américains (ce gang de requins) ceci:  « mon administration est la seule chose entre vous et les fourches ». Et, effectivement, il se pourrait bien que celle-ci fut le dernier obstacle entre la colère légitime de 60 millions d’américains (au minimum, les plus démunis, c’est-à-dire ceux qui survivent de bons alimentaires en vivant d’expédients et ne voyant plus aucun espoir dans l’Etat fédéral alors que 2009 fut une année record pour les bonus de traders...), les millions d’armes à feu que ce peuple, dans sa grande sagesse, a su conserver et le gang de requins en cols blancs qui croisent à Wall Street. 

Les américains vont connaître dans les années à venir (2011 et surtout 2012) une récession terrible, une paupérisation générale majeure, d’autant plus dramatique que nombre de ceux-ci croient encore vivre in the land of plenty…Nul doute que les tenants du pouvoir américain (classes favorisées qui ne paient quasiment plus d'impôt, banquiers hors-la-loi, lobbys industriels et militaires aux relations incestueuses avec le pouvoir fédéral) se prêtent docilement à un exercice de réduction des déficits qui se traduirait inmanquablement par une perte brutale de leur pouvoir et de leur richesse... On peut donc imaginer sans trop d’effort une succession de conflits sociaux violents et de crises sociales de grande ampleur dans un climat chaotique de paupérisation générale et drastique. Qui ne saurait, bien entendu rester confinée au continent américain, globalisation aidant, et ne pas diffuser à l’ensemble de la sphère d’influence de la finance anglo-saxonne, Europe en particulier.

L’Europe va donc avoir rapidement le choix entre couler avec l’« allié » atlantique en faillite ou repenser l’ensemble de ses politiques/ priorités géostratégiques, économiques, militaires et énergétiques en se tournant naturellement vers ces outsiders qui n’en sont plus…

Not « the land of plenty », but « the land of few »...

(photo: des revolvers confédérés...)

podcast

(musik: kiev seminary choir/ Praise the name of Lord)

anatomie du chaos

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Ceux qui fréquentent Hoplite depuis un moment connaissent mes idées sur la sécession ethnique/culturelle/religieuse/sociale qu’organisent méthodiquement nos modernes libéraux-libertaires par le biais d’un remplacement démographique de grande ampleur depuis plus de quarante ans, par la destruction des cadres sociaux, environnementaux, culturels, politiques, religieux ou philosophiques des peuples européens, par l’anomie galopante et la guerre de tous contre tous : les prémisses d'une guerre civile sous-tendue par les bouleversements induits par le capitalisme globalisé (ou néo-libéralisme).

Christopher Lasch ou JC Michéa qui, au-delà de la critique de la religion du Progrès™, décrivent une autre sécession à l’oeuvre, moins visible mais non moins dangereuse, qui est celle de nos « élites ». Par « élites », j’entends cette hyperclasse hédoniste et nomade, ces insiders, hommes politiques rafarinesques, sportifs thuramo-compatibles, journalistes jofrinesques, écrivains attalinoïdes, sociologues woltoneux, dont le point commun est de vivre bien en étant à l’abri des conséquences désastreuses des politiques qu’ils promeuvent et qui font le malheur de beaucoup d'autres (le peuple, volontiers "populiste"), ces outsiders silencieux, en panne d’éducation, d’instruction, de repères, d’argent, de savoir et de sens…et de traditions (horresco referens).

« Il fut un temps où ce qui était supposé menacer l'ordre social et les traditions civilisatrices de la culture occidentale, c'était la révolte des masses. De nos jours, cependant, il semble bien que la principale menace provienne non des masses, mais de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie. Dans une mesure inquiétante, les classes privilégiées -les 20% les plus riches de la population, pour prendre une définition large- ont su se rendre indépendantes non seulement des grandes villes industrielles en pleine déconfiture mais des services publics en général. Elles envoient leurs enfants dans des écoles privées, elles s'assurent contre les problèmes de santé en adhérant à des plans financés par les entreprises où elles travaillent et elles embauchent des vigiles privés pour se protéger contre la violence croissante qui s'en prend à elles. Elles se sont effectivement sorties de la vie commune. Les mêmes tendances sont à l'oeuvre dans le monde entier. En europe, les référendums qui se sont tenus sur la question de l'unification ont révélé une faille profonde et qui va en s'élargissant entre le monde politique et les membres plus humbles de la société qui redoutent que l'UE ne soit dominée par des bureaucrates et des techniciens dépourvus de tout sentiment d'identité ou d'appartenance nationale. Une Europe gouvernée de Bruxelles sera de leur point de vue de moins en moins sensible au contrôle des peuples. Le langage international de l'argent parlera plus fort que les dialectes locaux. Ce sont ces peurs qui sont sous-jacentes à la résurgence des particularités ethniques en Europe, tandis que le déclin de l'Etat-nation affaiblit la seule autorité capable de maintenir le couvercle sur les rivalités ethniques. Par réaction, la renaissance du tribalisme renforce le cosmopolitisme chez les élites. » (Christopher Lasch, La révolte des élites, 1996)

Christopher Lasch a théorisé cette sécession élitaire, cette trahison de la démocratie, en 1996, dans un livre cardinal, La révolte des élites, qui fut bien sûr ignoré par tout le ban et l’arrière-ban de l’intelligentsia progressiste, notamment en France. Certaines vérités, certaines analyses, trop dérangeantes et anti-conformistes s’enterrant beaucoup plus facilement en les ignorant délibérément qu’en les affrontant. Jean-claude Michéa, dans une courte préface à cet ouvrage, dit l’essentiel :

« Profondément enracinés dans l’économie planétaire et ses technologies sophistiquées, culturellement libérales, c’est-à-dire, « modernes », « ouvertes », voire « de gauche », les nouvelles élites du capitalisme avancé, celles qui contrôlent le flux international de l’argent et de l’information, manifestent en effet, à mesure que leur pouvoir s’accroît et se mondialise, un mépris grandissant pour les valeurs et les vertus qui fondaient autrefois l’idéal démocratique. Enclavées dans leurs multiples « réseaux », au sein desquels elles « nomadisent » perpétuellement, elles vivent leur enfermement dans le monde humainement rétréci de l’Economie comme une noble aventure « cosmopolite », alors que chaque jour devient plus manifeste leur incapacité dramatique à comprendre ceux qui ne leur ressemblent pas : en premier lieu, les gens ordinaires de leur propre pays (on sait par exemple, que dans le monde de l’élite, situé « nulle part ailleurs », l’homme ordinaire ne peut apparaître que sous la figure moquée des Deschiens). Christopher Lasch a tenu à placer sa critique des nouvelles élites du capitalisme avancé sous le signe du « populisme », c’est-à-dire conformément au sens historique du mot, d’un combat radical pour la liberté,  et l’égalité mené au nom des vertus populaires. On sait à quel point, depuis quelques années, les media officiels travaillent méthodiquement à effacer le sens originel du mot, à seule fin de pouvoir dénoncer comme « fascistes » ou « moralisateurs » (à notre époque, le crime de pensée suprême) tous les efforts des simples gens pour maintenir une civilité démocratique minimale et s’opposer à l’emprise croissante des « experts » que le système a préposé à la défense médiatique de ses nuisances, s’empresseront de faire courir le bruit –pour affecter de s’en réjouir ou pour s’en lamenter- que ce livre est « réactionnaire ». Il n’est cependant pas interdit d’espérer que le lecteur intelligent puisse encore se faire une opinion par lui-même. »

Une précision s’impose concernant le terme de « libéralisme » que j’utilise régulièrement bien souvent pour en montrer les aspects obscurs et destructeurs, bien que célébré par la quasi-totalité des media occidentaux mais pas seulement. Ce mot fait référence chez moi à ce « néo-libéralisme », sorte de capitalisme globalisé devenant, mondialisation oblige, l’alpha et l’oméga des élites globalisées, occidentales ou pas.

Or, l’imposture fondamentale des thuriféraire du néo-libéralisme est de se vendre (le mot est de rigueur) comme les héritiers du libéralisme politique et économique théorisé par les grandes figures de la philosophie des Lumières : cette aberration (cette imposture), en forme d’impasse intellectuelle, éthique et morale est pourtant monnaie courante aujourd’hui et permet à tous les criminels de guerre (économique) du genre de Madoff, Goldman, Sachs, Friedman, Lehman, Volker ou Greenspan (liste non limitative) de faire passer une société malade de son hyperconsommation rabique pour une geste libérale autrement complexe et nuancée des penseurs européens du libéralisme politique et économique des XVII et XVIIème siècles. Nul doute que Smith, Ricardo, Hume, Locke, Montesquieu et de quelques-uns de leurs –véritables- héritiers comme Constant ou Tocqueville ne pourraient reconnaître une seconde leur vision éclairée et subtile d’émancipation, de liberté et d’autonomie (dans un monde ou régnaient absolutisme et religion) dans l’hubris marchande et prédatrice d’un Bernanke ou d’un Friedman et de ses Chicago boys...

L’exploit de ces apprentis sorciers, outre le fait de pouvoir encore s’afficher comme les héritiers de penseurs authentiques de l’autonomie et de la raison, est d’avoir su imposer leur doctrine « néo-libérale » que décryptent Pierre Bérard, Castoriadis, Michéa ou Lasch, à la planète entière, malgré les ravages, les prédations, les bouleversements incroyables que celle-ci produit partout.

Or cette croyance (c’en est une, aucun fondement solide autre que la foi de ses fidèles) que l’homo oeconomicus serait une créature rationnelle qui ne court qu’après son meilleur intérêt au détriment de toute autre aspiration, que la cupidité de chacun fait la richesse des nations, que le bien-être social découle d’une moindre intervention étatique dans la marche du marché (sorte de veilleur de nuit..), que les marchés s’autorégulent sans nul besoin d’intervention extérieure –notamment étatique, que la spéculation est une activité naturelle et utile à la société, que les principes économiques sus-cités doivent s’appliquer à toutes les sphères des activités humaines, que le protectionnisme des marchés nationaux ou continentaux est une aberration dangereuse n’est que principes simplistes et hégémoniques érigés en dogme intouchable à travers l’enseignement économique, les media, les bureaucraties internationales et leurs relais utiles nationaux (les Sarkosy, Strauss Kahn, Con-Bandit, Barroso, etc.).

23/12/2010

Joyeux décembre à tous!

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"Le slogan "Joyeux décembre" sème la controverse!

Les habitants et les badauds du Plateau Mont-Royal à Montréal ont découvert avec surprise la nouvelle banderole de la Société des commerçants de l'avenue du Mont-Royal (SDAMR). Le slogan «Joyeux décembre» remplace le «Joyeux Noël» traditionnellement employé. La banderole sur laquelle est écrite l'expression «Joyeux décembre» sur le Plateau Mont-Royal a étonné plus d'un citoyen, selon le réseau TVA. Certains trouvent l'idée originale, d'autres n'apprécient guère ce changement.

La Société des commerçants de l'avenue du Mont-Royal (SDAMR) explique que cette nouvelle formule est notamment l'occasion d'inclure toutes les traditions et ainsi de souligner l'aspect communautaire. Dans certains magasins, les clients peuvent obtenir un sac réutilisable portant également ce nouveau slogan.

Les nouvelles cartes de vœux de «Joyeux décembre» sont disponibles gratuitement à la Maison de la Culture ainsi que dans les centres récréo-sportifs du Plateau. Voici la programmation complète jusqu'au 24 décembre de l'événement «Joyeux décembre»."

(sources: SDAMR et Journal de TVA)

21/12/2010

disarm

 

Finalement ce qui dérange le plus l’ordre (le désordre plutôt) établi, c’est deux choses :

-que les gens comprennent ou sachent ce qui se passe en coulisses,

-qu’ils comprennent qu’ils ont un pouvoir énorme, qu’ils peuvent changer l’ordre des choses.

Qu’est-ce que l’ordre établi ? Le pouvoir politique, économique et médiatique avec son personnel humain, le plus souvent médiocre et bien intentionné. Il n’y a pas ou peu de corruption : le pouvoir politique n’a nul besoin d’acheter ou de menacer ses relais médiatiques, ceux-ci n’étant à leur place que parce qu’ils partagent la même vision du monde que les premiers.

Si Joffrin, Marcelle, BHL, Prasquier, Bouchareb ou Bégaudeau peuvent dégoiser leur petite musique jour après jour, c’est parce que celle-ci est conforme à la doxa politiquement correcte.

Et inversement. Fabrice Le Quintrec, journaliste à France-Inter est limogé pour avoir cité le journal Présent dans sa revue de presse…Renaud Camus, pourtant homosexuel et amateur notoire d’art moderne (des gages pour nos modernes) , mis au pilori pour avoir noté une sur représentation juive dans une émission culturelle du même médium…Le pitre Bigard marqué au fer rouge pour avoir émis quelques doutes sur la version grotesque de l’administration américaine concernant le 11/09… Si le pitre Kouchner a pu faire rigoler le monde entier pendant trois ans, c’est parce que le lobby juif (qui n’existe pas mais qui a l’oreille du petit Nicolas) voyait d’un très mauvais œil l’arrivée au Quai d’Orsay de l’avisé Hubert Védrines…Si le perspicace géopoliticien Aymeric Chauprade s’est fait virer du Collège Inter-Armes par le ridicule ancien ministre de la Défense dont tout le monde a déjà oublié le nom, c’est -entre autres- parce qu’il émettait dans ses ouvrages quelques réserves salubres à l’égard de l’allié Américain…

Et tous, autant qu’ils sont (chacals et hyènes), sont sincères lorsqu’ils disent ne pas subir de pressions politiques : c’est vrai parce que ça n’est pas nécessaire. Ceux qui pensent en dehors des clous ne sont simplement pas là. Ou ne font pas long feu : ne restent que ceux qui pensent correctement. Beaucoup plus efficace que les systèmes totalitaires qui usaient de violence physique ou psychologique pour arriver à leurs fins ; en « démocratie », les journalistes, intellectuels, clercs, faiseurs d’opinions, relais médiatiques en tous genres, sont tous intimement persuadés d’appartenir au camp du Bien et de défendre la liberté, etc. Il n’ya pas de complot, d’officines occultes, juste un système qui coopte ceux qui le défendront et éloigne ceux qui peuvent le menacer.

Il n’y a pas ou peu de corruption du pouvoir politique par le pouvoir économique, pour la même raison, ie c’est parce que des personnages aussi médiocres et vulgaires que Sarkosy, Royal, Con-Bandit ou Merluchon sont consensuels et inoffensifs pour le système qu’ils arrivent au plus haut des partis politiques du « cercle de raison » et de l’Etat. Les global leaders qui régentent le paysage économique du site France ou du site Europe savent que le personnel politique qu’ils croisent aux réunions du Bilderberg, du Siècle ou de la Trilatérale, ne présente que très peu de risques de remettre leur pouvoir exorbitant en cause.

De même que pour le personnel journalistique, tous ceux qui ne partagent pas le credo bien-pensant (« démocratie libérale », libre échange,  « concurrence non faussée », etc.) sont exclus du jeu. Le seul prix Nobel français, Maurice Allais, dont on parlât quelques heures à  sa mort dernièrement, fut ignoré pendant des décennies parce qu’il avait émi des réserves sur l’autorégulation du marché, l’intérêt du libre échange et la disparition de barrières protectionnistes…

Ceci explique le gap phénoménal que chacun peut constater entre l’opinion de ces élites » et celle du peuple d’une part et, d’autre part, l’uniformité idéologique absolue des premières. Le débat sur le Traité de Constitution Européenne est exemplaire à cet égard : la quasi-totalité du milieu intellectuel, journalistique et politique fit campagne pour le oui et les « représentants de la nation » réunis en congrès à Versailles votèrent le oui à 92% alors que le peuple –censément souverain- avait voté non.

Tout ce personnel journalistique, médiatique, politique, tous ces relais de pouvoirs, tous intimement convaincus d’œuvrer pour le bien de tous, cette garde janissaire du Système, ne craint rien tant que de voir le peuple, les simples gens, se saisir d’une question politique d’une part et, d’autre part, de voir celui-ci comprendre qu’il dispose d’un pouvoir énorme, à son insu.

D’où la haine sans limites de cette garde à l’égard des sites de réinformation politique et du web en général car ce dernier est impossible à verrouiller. D’où leur défiance à l’égard des référendums Suisses, par trop directement démocratiques, d’où l’encadrement strict –le verrouillage- de toute possibilité de référendum d’initiative populaire en France.

Herman et Chomsky décrivirent avec justesse il y a quelques années la façon dont les médias dominants fabriquent la propagande destinée à circonscrire le « débat démocratique » dans des limites définies et strictement encadrées et permettant de relayer une mise en perspective, une grille idéologique du monde permettant de servir les intérêts de quelques-uns : la fabrique du consentement. Par exemple comment convaincre des millions de français que la non –alternance absolue entre deux partis libéraux-libertaires partageant l’essentiel ou que le fait d’aller voter ou non, de façon régulière, puisse infléchir dune quelconque manière les politiques menées par le même personnel politique endogamique et méprisant le peuple, malgré les ors du Spectacle électoral quinquennal…Ou comment convaincre la planète entière qu’existeraient en Mésopotamie des Armes de destructions Massives (ADM) que l’on recherche toujours…

Fabriquer le consentement c’est l’affaire des Colin Powell, des Roland Cayrol, des Serge July, des Minc, des Attali, des Duhamel, des Fassin, Colombani, Plenel, Copé, Hamon, Besancenot, Con-Bandit et cie, malgré les postures de rebelles en bois et de résistants en peau de lapin qu’ils affectent de se donner.

Fabriquer le consentement, c'est faire croire aux gens qu'ils sont seuls, qu'il n'y a pas d'alternative, que la politique est une chose trop complexe pour ne pas être confiée qu'à des experts, c'est leur masquer la réalité du monde et le pouvoir extraordinaire que nous avons de changer l'ordre des choses.

« En septembre 1995, 500 hommes politiques et dirigeants économiques de premier plan s’étaient réunis à San Francisco sous l’égide de la Fondation Gorbatchev pour confronter leurs vues sur le monde futur. La plupart tombèrent d’accord pour affirmer que les sociétés occidentales étaient en passe de devenir ingérables et qu’il fallait trouver un moyen de maintenir par des procédés nouveaux leur sujétion à la domination du Capital. La solution retenue fut celle proposée par Zbigniew Brzezinski sous le nom de tittytainment. Par ce terme plaisant, il fallait entendre un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. » Alain de Benoist

black flag

20/12/2010

cohérence

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"Après avoir subi menaces et agressions, le fils du grand rabbin d'Amsterdam veut quitter la Hollande

Benzion Evers estime qu’Amsterdam n'est pas un lieu sûr pour les Juifs. Le fils du grand rabbin de la capitale néerlandaise dit en effet qu'il envisage de quitter le pays l'année prochaine avec sa femme et son fils. Bien qu’étant une destination de voyage populaire pour les israéliens, et bien que comptant une communauté juive importante, Amsterdam est, selon Benzion Evers, « de moins en moins sûr pour les Juifs ».

 Il y a une semaine, le politicien néerlandais Frits Bolkestein déclarait au Monde « qu’il n’y avait bientôt plus d’avenir pour les Juifs aux Pays-Bas ainsi que dans d’autres pays européens », et que dès lors « les Juifs qui tenaient à leur identité devaient inciter leurs enfants à émigrer en Israël ou aux Etats-Unis s’ils voulaient assurer un futur à leurs familles »." (Source : Yedioth Aharonot)

 

Peut-être le fils du grand rabin d’Amsterdam devrait-il en causer avec Richard Prasquier, président du CRIF, qui, le 1er décembre 2009, "a souhaité au président du CFCM, Mohamed Moussaoui, ses meilleurs vœux à l’occasion de l’Aid El Adha.Au nom de la communauté juive de France, Richard Prasquier lui a dit sa forte désapprobation envers les réactions populistes qui avaient conduit, en Suisse, à une votation interdisant la construction des minarets. Il lui a fait part de son inquiétude par rapport à l’instrumentalisation possible d’un tel résultat."

Le même CRIF encore récemment prompt à condamner le vote Suisse à propos des minarets :

"Les Juifs de Suisse le disent: «Pas de lois d’exception ! Non à l’interdiction des minarets !» La Fédération suisse des communautés israélites (FSCI) et la Plateforme des Juifs Libéraux de Suisse (PJLS) confirment leur opposition à l’initiative visant à interdire la construction de minarets. Au nom de l’égalité de traitement et de la justice, elles s’opposent résolument à toute loi qui ne s’applique qu’à certaines communautés religieuses.

L’initiative porte atteinte à la liberté de religion ancrée dans la Constitution qui comprend également le droit, pour les communautés religieuses, de construire leurs lieux de culte dans le cadre des lois applicables sur les constructions.

L’initiative compromet par ailleurs la paix religieuse et nuit aux efforts d’intégration des musulmans en Suisse. (source)

Sachant que, par ailleurs, ce même 3 décembre, le site jssnews publie un article intitulé : "Israël aussi va légiférer sur les minarets"

"Unanimement, la presse arabe s’indigne, ce jeudi 3 décembre, et dénonce la tentative des autorités israéliennes d’interdire la prière de l’aube dans les mosquées de Jérusalem, sous prétexte que la diffusion des prières par les haut-parleurs des minarets dérange les habitants. Les médias arabes et islamiques soulignent en effet que la Knesset israélienne examine un projet de loi pour interdire la diffusion des prières, particulièrement à Jérusalem, mais également dans d’autres localités à forte densité de population arabe en Cisjordanie." (source)

On attend encore la réaction indignée du CRIF...

"Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà", disait Montaigne... qui ne manquait pas de cohérence, lui.

13:21 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : crif

vivre ensemble

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L’histoire a été publiée dans le journal “El Diario de Cádiz” : un élève musulman a dénoncé son professeur pour avoir parlé de “jambon” en classe. Et la famille a porté plainte, au motif que le jeune garçon aurait été offensé.

Le professeur faisait une leçon sur le climat et a illustré son cours d’une anecdote, en parlant des jambons du village de Trevelez, qui arrivent à maturation plus tôt, en raison du climat froid et sec.

Selon l’article de journal, l’élève aurait demandé au professeur de ne pas parler de jambon, car, étant musulman, il se sentait offensé. En apprenant les faits, la famille se serait rendue à la police nationale pour déposer plainte. Selon “El Diario de Cádiz”, le professeur serait accusé de mauvais traitements et de comportement raciste et xénophobe.

Source/bivouac-ID

Quelle bande de crétins ces espagnols. pas chez nous que ça arrivera.

19/12/2010

apologie citoyenne de la transgression

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"(...) Le mardi 21 décembre 2010 à partir de 17 h 30, Place Jean Jaurès à Tours, "le Réseau Education Sans Frontières d'Indre-et-Loire et le RESF-Joué, avec la participation solidaire de l'Association Chrétiens-Migrants, appellent toutes les Tourangelles et tous les Tourangeaux qui refusent cette politique du chiffre et son inhumanité, à manifester leur solidarité avec les parents, les enfants, les jeunes « sans-papiers » menacés. Lampions, bougies et torches symboliseront notre attachement à une France terre d'accueil que l'ombre de la xénophobie et du racisme ne doit pas effacer". (…)

"A l'issue de ce rassemblement, et sous la houlette du « Père Noël des sans-papiers », les participants [iront] remettre au Préfet les signatures aux pétitions exigeant la régularisation de Mme et M. Avramian et de leurs deux enfants étudiants, de Mme Minguerom et de son enfant de 4 ans, de Mme et M. Eremyan et de leurs deux jeunes enfants – sans oublier Christelle, étudiante en Master 1 d'AES, Nas, étudiant en L3 à l'IUT d'Orléans, Etienne, étudiant en BTS à Tours... Toutes ces pétitions sont le témoignage de la mobilisation des parents d'élèves, (...) de celle des enseignants et des personnels non enseignants, des camarades de classe, des étudiants, des citoyens".

Le mercredi 22 décembre 2010 à 17h30, le RESF d'Amiens invite à un rassemblement en soutien à la famille Natadze, durement malmenée depuis que la Géorgie et l’Abkhazie sont en conflit (1993). A cause de sa triple origine géorgienne, abkhaze et russe, elle ne peut espérer trouver la sérénité que sur notre territoire. "A l’occasion de ce rassemblement, plus de 1500 signatures de la pétition (…) seront remises au préfet (...) afin de l’éclairer en ce 21ème siècle, sur les Droits de l’Homme et d’Asile et lui rappeler que la France a [inventé] au 18ème siècle, le siècle des lumières"." source

 

Au-delà de la récupération évidente de ces abrutis décérébrés par l’industrie du Spectacle (Anal+, Vivendi et cie, peoples en manque de thunes)  labellisée « rebel/résistant attitude », il faut sans doute -et d'abord- voir dans ce barnum citoyen cet amour inconditionnel de la transgression, propre à toute la clique progressiste (de « droite » comme de « gauche »), et qui commande la destruction méthodique (la déscralisation) de toute valeur, tout ordre symbolique et de toute tradition établie, notamment de la Loi. (Au nom, bien sur de la lutte héroïque    contre l'oppression patriarcale, cléricale et militaire contemporaine, dont chacun peut mesurer les ravages quotidiens dans nos contrées...)

Le même genre de reportage serait-il envisageable avec un agriculteur Corrézien réduit à la misère par quelque grande surface (appliquant les prescritions de l'OMC et de l'AMI) ou une salariée du Nord licenciée parce que son employeur, France Télécom, délocalise son centre d’appel à Casablanca pour être capable de s’aligner sur la stratégie agressive de Free, au nom du libre marché, de la libre concurrence non faussée ? Non, bien sûr. D’abord, ce sont des blancs pauvres, c’est pas très porteur, coco ! Fais moi plutôt un papier sur les Afghans de Calais (non plus les bourgeois...) ou sur ces Charters de la honte ou sur le Noël des sans-papiers (de vulgaire hors-la-loi ayant vocation à être catapultés manu militari dans leur pays d'origine); en passant, la honte fait désormais partie du jargon progressiste ordinaire (cette xyloglossie que tout bon dissident repère à l'instant), érigé en novlangue, que tout bon progressiste se doit de maitriser, au même titre que ces "heures les plus sombres de notre histoire", cette "réthorique nauséabonde" ou cette france "moisie", "crispée" voire "chafouine"!).

Mais de quoi pourraient parler RESF (crétins utiles) et l'Association Chrétiens-Migrants (chrétiens utiles et futurs coptes hexagonaux...) dés lors qu'ils ont abandonné toute critique de la globalisation marchande et de ses supers bulles?

Et bien, de ce qui ne mange pas de pain (droits de l’homme (pas ceux des Européens, ceux des Yanomamis), racisme (en précisant immédiatement que seuls les autochtones européens peuvent être racistes, les migrants, ce nouveau prolétariat, ne pouvant, par définition, l’être), antiracisme (en veillant à faire émerger quelques vigies métissées organisées en officines subventionnées par moi, bordel!), islamophobie (tout discours non laudateur à l'égard de la "religion d'amour, de paix et de tolérance), clandestins (rebaptisés "sans-papiers"...) ou d'ennemis imaginaires (fascisme à petite moustache, nouveaux réactionnaires introuvables, sauf chez le pauvre Lindenberg, ordre moral fantôme, patriarcat à férule moribond, etc...).

Enfin, une caractéristique notable de cette élite, spectaculaire, médiatique et si compassionnelle, est la double pensée : ces bulots sont en effet, de par leur situation professionnelle extrêmement bien renseignés sur l’état de notre société, donc sur ce lot quotidien de décivilisation, de barbarie, de violence, d’inhumanité, d’atomisation, de désespérance que produit cette globalisation des hommes, des capitaux et des marchandises que vantent nos élites politiques sans interruption …Mais, en même temps, par leur situation sociale, les moins cons se savent à l'abri de ces menus désagréments (les autres, ces idiots utiles, ben..sont des idiots utiles qui se font latter la gueule à chaque festipride par des hordes de barbares armés de machettes ou sont remplacés par du personnel humain délocalisé).

Tout en ayant conscience du désastre moderne, ils la célèbrent quand même quotidiennement au nom de la marche radieuse du Progrès : ce qu’il faut, de toute évidence, c’est plus de libre marché, plus de concurrence non faussée, plus de délocalisations, plus de désindustrialisation, plus d’immigration –clandestine ou pas- plus de déflation salariale, moins de protection sociale, plus de droits individuels mais moins de retraite, plus de transgression coco, ça fait chier le bourgeois ! (quelle erreur ! au contraire, la transgression est bourgeoise par essence), du nomadisme, à bas l’enracinement et la fermeture, moins de frontières, du métissage avant tout (ce projet Babel, je trouve ça joli, non ?), moins d’armée (yen a plus, c’est pas grave) mais plus de soldats en Afghanistan (pour quoi faire ?) , moins de curés (yen a plus non plus, c’est pas grave) mais plus d’imams, moins de patriarcat (il est mort aussi, pas grave, on fait comme si !) mais plus d’homoparentalité, plus de métissage mais moins de racisme ! ad lib. C’est ça la double pensée : j’ignore délibérément ce que je vois ou je soutiens deux thèses incompatibles, par idéologie. C’est tout.

« Manifestement, depuis une quinzaine d’années, l’orthodoxie dominante, notamment parmi les jeunes, est « de gauche ». Les mots-clefs sont « progressiste », « démocrate » et « révolutionnaire », alors que les étiquettes qu’il faut à tout prix éviter de se voir accoler sont celles de « bourgeois », de « réactionnaire » et de « fasciste ». De nos jours, presque tout le monde, y compris la plupart des catholiques et des conservateurs, est « progressiste », ou du moins souhaite être tenu pour tel. Personne, que je sache, ne se définit jamais comme « bourgeois », de même qu’aucun individu assez cultivé pour avoir entendu le terme ne se reconnaît jamais coupable d’antisémitisme. Nous sommes absolument tous de bons démocrates, anti-fascistes et anti-impérialistes, affranchis de tout respect pour la hiérarchie sociale comme de tout préjugé racial, et ainsi de suite. » (George Orwell, 1948)

quelle bande de connards! puisse leur compassion frelatée les étouffer.

et tant pis pour la famille Natadze-durement-malmenée, bordel. (on a pas souvenir d'avoir vu pareille empathie pour les serbes du Kosovo sous leur tapis de bombes humanitaires des clowns Holbrooke et Kouchner, curieux, hein?)


podcast

17/12/2010

câbles

Récemment, je m’interrogeais sur cette affaire Wikileaks et son étrange webmaster, Julian Assange, aujourd’hui entre les mains de la justice Britannique. La première hypothèse me paraissait –et me parait toujoyrs- être qu’il s’agisse d’une manipulation des services secrets US et/ou Israèliens dans le cadre de cette guerre de 4ème génération –cette guerre de l’information et de manipulation des opinions publiques- dont les principes furent édictés par les militaires US au début des années 90. La seconde est que l’administration US soit la victime bien réelle de fuites massives de documents confidentiels, orchestrées ou pas, tout cela illustrant avant tout la défaillance, la faillite, de l’administration US et des services de renseignements américains. Je pense que l’on ne mesure pas bien l’effet dévastateur de cette affaire sur l’image planétaire des USA et le coup d’accélérateur formidable à la dislocation géopolitique en cours, initiée par la faillite financière, économique mais aussi désormais politique, sociale et diplomatique de l’Empire néo-conservateur (je ne confonds pas l’administration néo-con US avec le peuple américain).

Il est piquant à lire certains câbles diplomatiques (http://www.drzz.info)  mis en ligne par Assange, de constater combien l’acharnement de l’administration US à promouvoir chez ses « alliés » un modèle « multiculturel », par le biais d’une sélection de jeunes futurs « leaders » systématiquement issus de l’immigration extra-européenne (maghrébins/ noirs/ turcs) –au détriments de jeunes européens de souche, au moment même ou ce paradigme multiculturel comme solution à l’immigration extra-européenne est rejeté partout sur le continent européen.

Ceux qui, dans leur combat contre cette idéologie globalitaire du Même, pense pouvoir s’appuyer sur l’ « allié » américain ressemblent fort à ces chrétiens, catholiques ou pas, dont les églises communient chaque jour dans le « respect des cultures et des différences » et l'accueil inconditionnel de l’autre, au détriment de la survie des cultures, des identités et des peuples européens. Ne pas se tromper d’amis…

 

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On apprend en lisant le torchon progressiste du soir et concernant les Assisses internationales sur l’islamisation de nos pays que :

«  (…) la préfecture de police de Paris n’interdirait pas les Assises, mais ferait jouer un article rarement utilisé - l’article 9- de la loi de 1881 sur la liberté de réunion.  Cet article doit permettre  à des fonctionnaires de police assistant es qualité à la réunion d’intervenir “en cas de propos inacceptables”. »

Excellente illustration s’il en était besoin de la peur panique des autorités à l’idée que le peuple puisse s’emparer de la moindre question politique en marge du discours officiel et des zones de stabulation de la pensée unique.  Au fond, et encore une fois, ce genre de battage médiatique a l’énorme avantage de montrer à tous, notamment les moins vifs (ceux qui lisent les journaux du soir, les Inrocks et Télérama), les limites palpables de la liberté d’expression dans notre beau pays.

 

15/12/2010

journée des tuiles à Athènes

à quand la grève des impôts?

pendant ce temps, au château, Sarkozy "réfléchit" à 2012...

14/12/2010

diversité

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« On connaît la description par Jacques Attali de cette magnifique hyperclasse promise à la domination du nouveau monde sans frontières : « Ils ne posséderont ni entreprises ni terres, ni charges. Riches d’un actif nomade, ils l’utiliseront de façon nomade, pour eux-mêmes, mobilisant promptement du capital et des compétences en des ensembles changeants, pour des finalités éphémères dans lesquelles l’Etat n’aura pas de rôle. Ils n’aspireront pas à diriger les affaires publiques (la célébrité politique sera pour eux une malédiction). Ils aimeront créer, jouir, bouger. Connectés, informés, en réseau, ils ne se préoccuperont pas de léguer fortune ou pouvoir à leurs rares enfants : seulement une éducation. Riches de surcroît, ils vivront luxueusement en nomades de luxe, souvent sans payer ce qu’ils consomment. Ils porteront le meilleur et le pire d’une société volatile, insouciante égoïste et hédoniste, partagés entre le rêve et la violence. L’hyperclasse regroupera plusieurs dizaines de millions d’individus. Ils seront attachés à la liberté, aux droits des citoyens, à l’économie de marché, au libéralisme, à l’esprit démocratique. Ils voteront, créeront des associations de consommateurs, cultiveront et développeront une conscience aiguë des enjeux planétaires ; à terme ils s’intéresseront plus à la condition humaine qu’à l’avenir de leur propre progéniture. »  JC Michéa, La double pensée. 2008

« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions [groupe Bildeberg]et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » David Rockefeller (Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Président du CFR (Council on Foreign Relations). Propos tenus à la réunion du Groupe de Bilderberg à Baden Baden en 1991)

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« Nous, Malgaches nomades de la mer ou bergers des hauts plateaux, nous Mexicains qui réinventons l’ordre maya d’un monde qui fut le nôtre, nous Marocains qui nous savons à jamais membres du corps du roi et fils d’Islam, nous peuples des rizières, des dernières forêts qui survivent au grand massacre de l’Equateur, et des capitales de la poussière, comme nous Européens, qui ne savons plus dire qui sont les nôtres et ce que nous voulons être vraiment, nous savons qui sont nos ennemis. L’ordre ancien a vu les oppositions des religions les unes contre les autres, des nations les unes contre les autres, des peuples les uns contre les autres. Le système nouveau est celui de l’opposition des peuples, des nations et des religions, contre le mondialisme qui prétend les abolir, les réduire, les soumettre, et contre ceux qui prétendent diriger le monde vers son unité, au nom de leur élection prétendue ou de leur supériorité autoproclamée. Et le système nouveau est celui qui organisera la coopération de peuples souverains, distincts, unis et divers. Ceux qui organisent dans l’ombre la conspiration des sachants, des experts et des banquiers, ceux qui exposent en plein jour leurs projets de directoire mondial, planifient le chemin de la démocratie planétaire et se préparent au gouvernement universel, ceux-là sont les pires ennemis de tous les peuples, de tous les hommes de leur terre, de leur sang et de leur foi, de tous les rebelles, résistants et insurgés contre le bien unique, la conformité imposée et le métissage de rigueur. Ils savent que la frontière est la limite de l’autorité légitime et de l’action utile. Ils savent que la discrimination est la condition de tout projet de société consistant. Ils savent que la préférence des siens par rapport aux autres est le fondement de la liberté des uns et des autres à suivre leur voie et à approfondir leur unité interne. Ils savent par-dessus tout que la diversité des collectivités humaines est le seul véritable garant de la survie de l’humanité, et qu’elle résume à elle seule la condition politique. Ils connaissent leurs ennemis, et ils sauront sans trembler, sans frémir et sans remords le moment venu d’en finir. »

Hervé Juvin, Le renversement du monde. Politique de la crise, 2010.

 

12/12/2010

éloge du gourdin

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C’est finalement le buzz et le débat ouvert que craignent nos modernes ; rien de plus inquiétant pour eux que de voir le peuple s’emparer d’une question, d’un débat. D’où, d’emblée, l’utilité de media portant le buzz sur la place publique, comme F.Desouche, par exemple.

Rien à attendre, bien sûr, des media conventionnels massivement achetés ou peuplés de journalistes formatés à la doxa bien-pensante et bien incapables de penser par eux-mêmes (la mort sociale rôde pour qui pense en dehors des clous/ Fabrice Le Quintrec limogé de Radio-France pour avoir cité dans sa chronique un hebdomadaire nationaliste).

Comme beaucoup, je suis frappé par la très grande hostilité à la ligne journalistique bien-pensante d’une grande majorité de commentaires de lecteurs, notamment dans la presse libérale-libertaire de gauche (Libé et le Monde –ce dernier en particulier sachant que seuls les abonnés peuvent commenter un article…).

Le vent tourne parce qu’il ne peut pas en être autrement : les européens regardent avec leurs yeux et écoutent avec leurs oreilles sans le filtre idéologique des janissaires du nouvel ordre ; et ils voient s’édifier (ou s’effondrer) sous leurs yeux un projet sociétal largement inquiétant malgré les tonnes de propagande déversées à jet continu par l’establishment : l’Europe –selon Van Rompuy, M Aubry ou NS- n’apparaît en rien comme facteur de protection, de sens ou de fierté mais comme facteur de chaos social, d’anomie et de destruction de nos cadres environnementaux, politiques, sociaux et culturels.

 

“L’UMP, le PS, les Verts, ce sont eux qui montrent leur vrai visage, celui des fossoyeurs de la République française. Moi, je mets le doigt où ça fait mal. Et cette vérité renvoie la classe politique à ses renoncements, à son aveuglement, à sa lâcheté”, dit la fille du menhir…

 

En fait de buzz, Marine Le Pen est le gourdin de Muray ! Je m’explique : dans un de ses exorcismes spirituels, Murray dit très bien comment le FN est devenu le gourdin favori de nombreux français pour taper sans relâche sur les têtes multiples du système (la classe politique qui vote, réunie à Versailles, OUI à 92% alors que le peuple lui à donné mandat de voter NON à 54%). Murray continue en disant simplement qu’utiliser un gourdin tricolore ne fait pas de vous un thuriféraire du FN mais juste un gourdiniste !

Et, en l’occurrence, MLP (qui sera donc logiquement présente au second tour en 2012, devant l'UMP: on comprend un peu leur agitation, ya le feu au lac, pour de vrai. Vite, une union sacrée ou une cellule psychologique!) a raison quant elle pointe le renoncement et la trahison des élites politiques du « cercle de raison » : celles-ci ont parfaitement compris que les peuples européens sont devenus un problème et non plus les donneurs d’ordre. D’où l’édification d’un système qui tourne à l’écart de ceux-ci, en excluant toute irruption populaire dans le débat politique (délégitimée à l’instant comme « populiste » par la garde janissaire traître à la nation d’une clique de journaleux grégaires, politiciens corrompus, sociologues woltonneux, doctorants en sciences sociales stipeniés, experts multi-cartes dans leur cuisine, sondeurs de chiottes, etc.).

Mais la représentation du monde que donnent nos élites ne cadre plus DU TOUT avec le monde tel qu’il va. Et ça ne va pas s’arranger à cause de cette "botte souveraine de la réalité", bien ennuyeuse...Le monde anglo-saxon est en faillite –et nous avec, l’Occident perd son leadership, il y a de fortes chances pour que nous nous trouvions bientôt en périphérie du nouvel empire ou de ce plurivers que décrit C Schmitt : c’est-à-dire moins de lumière, de chaleur et de confort…une sorte de retournement, de catastrophe. Un nouveau nomos de la terre.

Que faire, alors ? D’abord penser par soi-même ! A l’écart du brouillage médiatique et idéologique ambiant. Le monde qui vient ne sera pas forcément meilleur ou pire que celui que nous connaissons, il sera celui que nous ferons, simplement. Aucune fatalité, rien n’est écrit et le genre de bouleversement que nous connaissons est aussi une chance d’infléchir la marche du monde dans un sens qui nous parait favorable.

Une chose est sûre : fermer les yeux ou suivre des élites largement incompétentes, achetées ou pleutres, c’est se soumettre au pire. Il est temps de reprendre la main. D’une manière ou d’une autre.

comme dit l'autre, Aime ton dieu et garde ta poudre au sec.

une petite idée du retournement

11/12/2010

Varennes

le tocsin sonne, dirait-on.

ne manquent que Drouet et Sauce..

03/12/2010

Der treue Husar

01/12/2010

PS/primaires: BHL voterait Royal

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« Aux États-Unis, il y a une industrie de commentateurs politiques et d'experts qui se consacre à enflammer les passions politiques le plus possible, particulièrement avant les élections. C'est similaire à ce que font les journalistes et les commentateurs sportifs pour attirer l'attention sur leur jeu. Il semble que la principale force derrière le discours politique aux États-Unis soit l'ennui : on peut parler du temps qu'il fait, de son boulot, de son crédit hypothécaire et de sa relation avec les cours de l'immobilier actuels et projetés, des voitures et de la situation de la circulation, du sport, et, loin derrière le sport, de la politique. Dans un effort pour faire en sorte que les gens y prêtent attention, la plupart des questions débitées devant l'électorat concernent la reproduction : l'avortement, le contrôle des naissances, la recherche sur les cellules souches, et des petits bouts de politique sociale similaires sont balancés plutôt que réglés, simplement parce qu'ils font un bon taux d'audience. Des questions stratégiques ennuyeuses mais vitalement importantes telles que le développement durable, la protection de l'environnement et la politique énergétique sont soigneusement évitées.

Bien que les gens se plaignent souvent de l'apathie politique comme si c'était une grave maladie sociale, il me semble que c'est juste comme cela doit être. Pourquoi des gens essentiellement impuissants voudraient-ils participer à une farce humiliante conçue pour démontrer la légitimité de ceux qui exercent le pouvoir ? Dans la Russie de l'ère soviétique, les gens intelligents faisaient de leur mieux pour ignorer les communistes : leur prêter attention, que ce soit par la critique ou par la louange, ne servirait qu'à les conforter et les encourager, leur donnant le sentiment d'importer. Pourquoi les Américains devraient-ils vouloir agir le moins du monde différemment en ce qui concerne les républicains et les démocrates ? Par amour des ânes et des éléphants* ?

(...) Les États-Unis sont bien plus comme les Balkans que comme la Russie, qui est habitée par une population eurasienne assez homogène. Les États-Unis sont très compartimentés, habituellement par race, souvent par ethnicité, et toujours par niveau de revenu. Durant les périodes prospères, ils restent relativement calmes en maintenant un pourcentage de gens en prison qui a établi un record mondial absolu. Durant les périodes moins prospères, ils sont en grand risque d'explosion politique. Les sociétés multi-ehtniques sont fragiles et instables ; lorsqu'elles se désagrègent, ou explosent, tout le monde perd.

(...) Une fois que les distributeurs d'argent n'auront plus d'argent, que les téléscripteurs boursiers cesseront de téléscripter, et que la chaîne de distribution se sera brisée, les gens auront toujours des besoins de base. Il y aura des marchés aux puces et des arrangements privés de troc pour alimenter ces besoins, utilisant n'importe quelle monnaie d'échange locale qui sera disponible : des rouleaux de billets de cent dollars, des bouts de chaînes en or, des paquets de cigarettes, ou n'importe quoi de ce genre. Ce n'est pas une mauvaise idée de posséder un peu de tout ce que vous aurez besoin, mais vous devriez investir dans des choses que vous pourrez échanger contre des choses dont vous aurez besoin. Pensez à des biens de consommation nécessaires qui requièrent une haute technologie et ont une longue durée de vie en réserve. Voici quelques suggestions pour commencer : des médicaments (sans et sur prescription), des lames de rasoir, des préservatifs. Les batteries rechargeables (et les chargeurs solaires) deviendront assurément des articles précieux (les NiMH sont les moins toxiques). Les articles de toilette, tels que du bon savon, seront des articles de luxe. Remplissez quelques cantines, emballez sous azote pour que rien ne rouille ou ne pourrisse, et entreposez quelque part.»

*L'âne est la mascotte du Parti démocrate, l'éléphant est celle du Parti républicain.

Dmitry Orlov, Juin 2005.

NB: le titre provient de cette réjouissante dépêche de l'AFP...


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