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15/06/2014

Goaaaaaaaaaaal!

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podcast

14/06/2014

réconciliation: "now, get in the truck!"

13/06/2014

operation run for your life:)

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"The U.S. Embassy in Baghdad is preparing contingency plans to evacuate its staff since ISIL has taken control over large swaths of Iraq, according to a U.S. State Department official.

The U.S. official also mentioned that the U.S. Embassy, United Nations and other foreign organizations with a presence in Iraq are “preparing contingency plans to evacuate employees.” ISIL has seized control of Mosul, Tikrit and Fallujah and intends to create an Islamic state across the Iraq-Syria border.

Mortar rounds and rockets have hit Baghdad International Airport and Mosul’s airport has been the target of assault. Iraqi Army forces are conducting military operations in Nineveh and Anbar provinces against the insurgent and terrorist organizations that have occupied those territories."

source via De Defensa

photo: Saïgon, 1975..

10/06/2014

clint's dead

06/06/2014

ciel de Corée

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"Fuck'n jews".

J’avais dix-neuf ans et je passais un été aux USA. Précisément à Hoboken, prés de NY, au bord de l'Hudson (Bardamu débarquant à Ellis Island…). Je vivais dans une famille juive non pratiquante dont une des premières interrogations fut : « Es-tu jamais allé à Yad Vashem ? » A l’époque, j’avais la conscience politique d’un bulot et je dus répondre –au hasard- mon dégoût du tourisme de masse. Tronche de la taulière qui a fait une croix sur moi le premier soir mais sourire du boss, Josh. Heureusement, l’incident fut vite oublié et mon hôte, fervent membre de l’Américan Légion, m’amenait régulièrement écluser quelques Coors light ou Buds à son rade habituel, à la grande fureur de la mère juive de la maison qui pensait que je n’avais rien à y faire…et que je ferais mieux d'aller visiter le parc Sinatra, haut lieu de la bourgade, et aller à la fac au lieu de disparaitre de façon récurrente avec la fille de la maison.

C'était l'été 88 ou 89, faisait chaud et humide dans le New Jersey, barbec tous les soirs chez mon hôte avec ses voisins et ses potes, Josh, la soixantaine bedonnante, des avant-bras comme mes cuisses et des tatouages à tête d'indien et d'autres plus mystérieux qu'il avait chopé en Corée avec son pote Mac Arthur. Miller's light, Bud ligt et pas light, ça picolait le soir chez Josh autour de la piscine ("Nice pool, Josh! que je lui ai dit le premier soir puis tous les soirs vu que c'était le seul truc que j'étais capable d'articuler au bout de 6 cannettes. "Damn pool, F..!" qu'il me disait.

Josh était un vétéran de la guerre de Corée et n'en parlait jamais sauf les soirs de beuverie avec ses potes de l'AL au 308 sd street, sous l'aigle américain. Autant de récits qui se mélangeaient dans mon esprit avec les aventures de Buck Danny, Sonny Tuckson et Tumbler chez les faces de citron. Il m’aimait bien, Josh. Parce que je l’écoutais, je crois. Faut dire, ses histoires de MIG ou de B29, de T34 ou de napalm, c'était un peu nouveau pour moi. Contrairement à sa meuf qui lui cachait ses packs de Coors et à ses potes qui connaissaient ses histoires par cœur. J’ai pensé à Josh dernièrement en lisant un interview de Barnavi et Debray à propos de la Palestine : « La shoah s’est hissée au rang de religion civile en Occident. » dit Barnavi. Comme à chaque fois que je lis Atzmon.

Pourquoi "Fuck'n jews"? Parce qu'un des jurons favoris de Josh était "Fuck'n jews". Josh, juif et fervent sioniste après guerre, avait lentement tourné le dos à Israel devant l'ineptie suicidaire des politiques de cette enclave juive proche-orientale notamment l'épuration ethnique qui suivit sa création et la violence meurtrière des milices juives. Josh avait compris que le projet sioniste kibboutznik socialiste était mort et que se mettait en place en Palestine tout autre chose qui avait beaucoup plus à voir avec la prédation des terres et la dépossession d'un peuple autochtone (peut-être finalement plus juif que les cohortes ashkénazes d'Europe centrale ou séfarades maghrébines importées) qu'avec l'établissement idyllique d'un foyer juif. Fuck'n jews. J'ai mis un peu de temps à comprendre.

Josh avait une nièce qui vivait à la maison, sorte de bombasse brune gothique de 17 ans, hailey, qui m'emmenait le matin à la fac locale dans son impala pourrie pour des cours de littérature anglaise avant de m'amener ailleurs vu ce qu'on avait envie de faire. ha ha. ben ouais.

Quant au parc Sinatra, bof, si, on voit bien le WTC, no more. Fuck'n jews. un parc Johnny Cash plutôt.

The danger of drinking too much.
podcast

05/06/2014

réussir son effondrement

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"Le .22 Long Rifle (.22LR) est le calibre le plus vendu et le plus répandu au monde, avec une production annuelle de 2 a 2,5 milliards de munitions. Développé par la "J. Stevens Arms and Tool Company" en 1887, le .22LR a vite obtenu une popularité énorme de part le fait que ce calibre est extrêmement performant et bon marché. La particularité de ce calibre est qu'il est a percussion annulaire ("rimfire" en Anglais), avec la composition d'amorçage se trouvant contenue dans le bourrelet de la cartouche. Il est utilisé indifféremment pour les armes de poing et les carabines, et pratiquement tous les fabricants d'armes ont au moins un modèle en .22LR dans leurs catalogues, ajoutant un choix énorme d'armes a la popularité déjà imposante de ce petit calibre économique.

Pour le survivaliste, le .22LR est sans aucun doute un des calibres les plus intéressant sur le marché, et son usage varié dans l'histoire de l'arme a feu le prouve. Aujourd'hui, le .22LR est principalement utilisé pour la chasse d'animaux de petite taille, pour le tir sportif, et pour un entraînement économique, mais il fait aussi toujours partit de l'armement de certaines branches de l'armée Américaine comme les Navy SEALs par exemple, qui utilisent ce calibre en conjonction avec le Ruger MK II. La place de ce calibre dans l'histoire du conflit est principalement du au fait que le .22LR est très discret quand a la projection sonore…surtout quand l'arme est utilisée avec un silencieux, comme par exemple le High Standard HDM de l'OSS (Office of Strategic Services, aujourd'hui devenu la CIA) pendant la deuxième guerre mondiale. La ou le .22LR a vraiment fait ses preuves dans le combat, est au travers du Mossad (Institut pour les renseignements et les affaires spéciales - ou plus simplement "l'institut"). Une des particularités du Mossad a aussi été dans l'emplois du calibre .22LR dans son programme de Sky Marshal par exemple, avec l'utilisation du Beretta modèle 70 et 71, notamment après le détournement d'un avion de la El AL en 1968.

Même si le .22LR n'est pas un calibre d'une prouesse balistique impressionnante, surtout  quand on le compare a un calibre plus important tel que le .357 Magnum ou le .308, il compense une certaine puissance de stoppage plutôt anémique par une multitude d'avantages tels que son prix (0.04$ par munition), son volume et son poids (environs 1 kilo pour 500 munitions), sa discrétion sonore, sa précision, sa valeur sur le marché du troc, son recul inconséquent et sa disponibilité dans le monde entier. Tous ces facteurs font du .22LR un calibre adapté a une situation de survie et au survivalisme. Le choix des armes est ici vaste, mais généralement l'arme en .22LR sera fiable, et devrait être un investissement sur, capable de s'adapter a des rôles variés allant de la chasse a l'instruction du tir, en passant par la protection personnelle. Même si celle-ci demande des méthodes et un entraînement un peu différent quand a l'engagement de la cible, sans un recul conséquent, le .22LR se prête aisément a un tir soutenu, rapide et précis.

Pour une introduction au tir, le .22LR est idéal. Son recul inconséquent fait de ce calibre une  excellente plateforme pour le novice, ou l'individu qui aurait une appréhension de l'arme a feu. Pour la carabine, mon choix aura été une Ruger 10/22 semi-automatique. Cette carabine est une référence quand a la production d'une arme extrêmement fiable mais cependant bon marché. La 10/22 a d'ailleurs été adoptée par les forces de défense Israéliennes en 1987, et continue d'être en service aujourd'hui. A 2,4 kilos et avec un chargeur rotatif de 10 cartouches (les chargeurs de 25 cartouches sont aussi disponibles), elle a dépassée une production de 5 millions d'exemplaires en 2010, et continue d'être un pilier de l'armement civile aux USA. Généralement offerte aux enfants à Noël, elle reste cependant une arme populaire et prisée du milieu de l'entraînement au tir tactique et de la chasse d'animaux de petite taille.

Plusieurs variations existent, mais le prix de base pour une 10/22 est de 200$. Même si cette semi-automatique est sans aucun doute une référence et un plaisir de tirer, il y a une multitude d'options quand a l'arme longue, et toutes devraient être plus ou moins fiable. Il n'en est pas moins qu'une .22 est un de ces objets passé de génération en génération et qui représente souvent une histoire. Si je ne pouvais avoir qu'une seule arme a feu, ce serait sans aucune hésitation une .22LR, si bien sur ma femme ne me la vole pas avant.

Pour l'arme de poing, le Ruger Mark I, II et III est ce que la 10/22 est dans le monde de la carabine semi-automatique. D'une précision surprenante, ce pistolet semi-automatique offre une fiabilité a toute épreuve, et reste ma plateforme préférée pour l'introduction au tir de l'arme de poing. A 880 grammes, le Mk III a un recule inexistant, et tend naturellement au tir de précision. Les Navy SEALs utilisent toujours le Mk II pour entre autre, la résolution des conflits sur les navires.

Au final, le calibre .22LR est un calibre polyvalent et donc extrêmement intéressant pour ceux et celles qui tendent a la possession d'une arme a feu, que ce soit dans l'intention de faire du tir de précision, de chasser, ou une préparation en relation avec l'anticipation d'une situation de survie a court ou long terme. Le calibre se prête aussi parfaitement a la logistique du stockage et du transport, et son rapport énergie/rendement est dans l'ensemble des plus efficace." source/le survivaliste

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Bon, si on habite Pristina ou Bastia, le mieux est de demander à son pote Dragon ou Petru de vous trouver quelque chose pas cher sinon, partout ailleurs, il faudra vous inscrire dans un club de tir et, avec votre licence (2/3 mois), faire l'acquisition -dans un esprit confraternel- de l'arme de votre choix (licence tir/permis chasse + déclaration en préfecture). Au passage, jamais inutile de s'entrainer de temps à autre au tir à 50m. Le genre de sport assez prisé dans les repas de happyfews et les festiprides. Par ailleurs, des munitions en 22, en plus d'être universelles, sont peu onéreuses, facilement stockables (pour les prochaines générations si Dieu veut) et peuvent être une bonne base de troc en cas de succès des prochains QE...

Le hoplite moyen, quant à lui, trouve son bonheur dans le 22 mais aussi le 9 (Glock 19) et le 223 (SIG 550)..

photo: on commence par un et puis voilà.


podcast

NB: ce post est une réédition...je garde le fil de commentaire, bien instructif:)

   

03/06/2014

what else?

02/06/2014

paradigme

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" (...) Pour qui veut imaginer ce que signifierait concrètement un monde centré sur les seules valeurs de l’économie et de la consommation, la République de Nauru offre un exemple privilégié. Cette petite île du Pacifique (21 kilomètres carrés et 4 000 habitants) contenait effectivement dans son sous-sol des gisements de phosphate d’une pureté extraordinaire que les puissances impérialistes (comme l’Angleterre ou l’Allemagne) s’empressèrent d’exploiter à leur profit dès le début du XXe siècle. Il faudra donc attendre 1968, date de son accession à l’indépendance, pour que l’île de Nauru puisse enfin obtenir le contrôle de ses ressources naturelles et bénéficier ainsi, pour la première fois de son histoire, des gigantesques retombées financières liées à l’exploitation de son minerai – devenu, entre-temps, indispensable à l’agriculture chimique et industrielle des pays occidentaux. Bien entendu, en décidant ainsi de poursuivre la politique d’extraction intensive du phosphate inaugurée par les puissances coloniales (et donc de soumettre le destin du pays aux aléas du marché capitaliste mondial), la jeune République se condamnait inévitablement à aggraver dans des proportions encore plus dramatiques la destruction écologique de l’île (disparition accélérée de la flore et des arbres, puis des terres cultivables et, au final, de toutes les activités d’autosubsistance traditionnelles). Mais, d’un autre côté, c’était une occasion unique, pour les habitants de Nauru, de découvrir l’univers enchanté de la consommation capitaliste et de commencer à imaginer – pour eux et pour leurs enfants – des formes de vie merveilleuses qui ressembleraient enfin aux images dont la télévision occidentale abreuve en continu les populations du « tiers-monde ».

L’exploitation et la vente du phosphate allaient, en somme, leur conférer le privilège rarissime de pouvoir émigrer sur place. De fait, la République de Nauru ne mit qu’un temps très court pour rejoindre le camp des pays les plus riches de la planète. Au bout de quelques années, le revenu par habitant y était devenu comparable à celui des Etats pétroliers de la péninsule arabique (et l’un des signes les plus spectaculaires de cette entrée dans le mode de vie capitaliste avait d’ailleurs été la progression foudroyante du taux d’obésité, à présent l’un des plus élevés au monde). Comme l’écrit Luc Folliet « dans les années 1970, Nauru est un paradis pour une population qui n’a pas besoin de se lever pour aller travailler [...]. Ils sont des rentiers et se comportent comme tels. Oisifs et consommateurs ».

Une telle success-story ne pouvait cependant pas durer éternellement dans la mesure où l’idée d’une croissance infinie dans un monde fini est taillée dans l’étoffe dont sont faits les rêves des économistes libéraux. Et ce qui est déjà devenu évident pour la planète l’était a fortiori pour une petite nation insulaire. C’est ainsi que les années 1990 vont sonner «comme le réveil brutal pour tout un pays». À cette époque, « 80 % de la surface de l’île a été creusée » et l’exploitation du phosphate commence à donner ses premiers signes de déclin. En quelques années seulement (sous le capitalisme global – où tout, par définition, est connecté avec tout — les moindres changements de situation peuvent naturellement induire des réactions en chaînes aussi soudaines que catastrophiques), ceux qui avaient cru pouvoir intégrer définitivement le cercle étroit des riches vont ainsi découvrir la réalité du mur écologique et devoir, peu à peu, faire l’apprentissage traumatisant de la véritable pauvreté. Car entre-temps, bien sûr, l’île a été presque entièrement détruite par les travaux de forage industriel : l’agriculture et les activités d’autosubsistance y ont devenues impossibles, les traditions morales et culturelles qui auraient pu donner un sens à une autre manière de vivre ont sombré dans l’oubli progressiste, et les citoyens-consommateurs, en perdant l’habitude de travailler (conformément aux mœurs des pays riches, ils avaient évidemment passé commande de centaines de travailleurs étrangers afin d’être déchargés de toutes les corvées quotidiennes), ont fini par désapprendre les gestes les plus élémentaires d’une vie adulte et autonome. A tel point que le gouvernement se voyait désormais réduit à envoyer les jeunes Nauruanes en « stages de reconditionnement » aux îles Fidji (situées à des centaines de kilomètres) afin qu’elles puissent « réapprendre à passer le balai, nettoyer la cuisine, changer des couches ».

Aujourd’hui, la brève parenthèse consumériste s’étant refermée, l’île apparaît donc comme une « immense casse à ciel ouvert. Il n’y a pas un endroit sans une voiture abandonnée. Des cimetières de ferraille et d’acier sont disposés çà et là dans tous les districts de Nauru : voitures, camions, pneus, matériel électroménager défectueux. Des centaines de magnétoscopes, téléviseurs, chaînes hi-fi s’y entassent aussi. Les vestiges d’un passé prospère forment désormais des monticules de rouille ». En un mot, Nauru est désormais un pays ruiné et sans âme, que seule l’aide internationale contribue encore à maintenir à flot.

L’histoire de cette petite île du Pacifique – autrefois paradisiaque — a évidemment valeur de fable pour l’humanité tout entière. Elle offre un concentré spectaculaire de tous les méfaits engendrés par les politiques de « croissance » (ou, plus exactement, d’accumulation du capital) – telles qu’elles ont été définies par les idéologues arrogants et bornés de la Banque mondiale, de l’OMC ou du FMI, et appliquées sans réfléchir par presque tous les politiciens de la planète (si l’on met à part quelques dirigeants de certains pays du tiers-monde, comme l’Equateur, la Bolivie ou le Venezuela). Elle nous confirme en même temps — à travers l’étrange folie passagère qui s’est emparée de son peuple – que l’imaginaire hypnotisant de la consommation moderne n’est rien d’autre que « le soleil illusoire qui se meut autour de l’homme, tant que l’homme ne se meut pas autour de lui-même » (Marx, Critique de la philosophie du droit de Hegel), et que sans une critique radicale de cet imaginaire aucune émancipation humaine ne saurait être envisagée.

Si la morale de cette histoire devait nous rester étrangère, il se pourrait donc que nous découvrions un jour que le destin de cette petite île des mers du Sud n’était, au fond, que la bande-annonce de celui qui attend l’humanité tout entière. Un simple modèle réduit, en somme, de ce futur Nauru planétaire qui est l’horizon inévitable de toutes les politiques de croissance". JC Michéa, Le complexe d'Orphée.


podcast

anarchist tory

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"Avant d’être une idéologie, l’écologie est d’abord une science, fondée en 1859 par le naturaliste allemand Ernst Haeckel pour étudier les relations entre les êtres vivants et leur milieu naturel. La notion d’« écosystème » a été créée en 1935 par l’Anglais Arthur Tansley. En tant que préoccupation politique, l’apparition de l’écologisme est beaucoup plus tardive. Il a d’abord fleuri à droite, car la droite n’a jamais été fâchée avec la notion de « nature ». Laquelle ne s’est développée à gauche qu’à partir d’une mise en cause de l’idéal productiviste héritée de la pensée des Lumières. Aujourd’hui, on peut dire que l’écologie est à la fois conservatrice et révolutionnaire : conservatrice parce qu’elle vise à préserver des équilibres naturels menacés, révolutionnaire parce que cette préservation implique une rupture radicale avec le modèle de « développement » dominant.

L’ampleur du problème peut être difficilement contestée. Au-delà des polémiques stériles sur les causes, anthropiques ou non, du réchauffement climatique, la réalité est là : pollutions systématiques des paysages et des nappes phréatiques, fonte des banquises, déforestation de l’Amazonie, continents de déchets dérivant sur des océans de plus en plus acides, poissons nourris aux œstrogènes et aux matières plastiques, extinction des espèces, destruction de la chaîne alimentaire, etc. Il faut être d’une extraordinaire inconscience pour ne pas voir que la Terre devient une immense poubelle, et que c’est là une menace gravissime pour l’avenir.

On a longtemps cru que les réserves naturelles étaient inépuisables et gratuites. Elles n’étaient ni l’un ni l’autre. Les combustibles fossiles représentent plus de 80 % de l’approvisionnement énergétique de l’humanité. Or, le pétrole est en passe d’atteindre le « pic » au-delà duquel il ne pourra plus être extrait qu’à rendement décroissant, tandis que la demande ne cesse d’augmenter (elle sera, en 2035, de cinq milliards de tonnes par jour). Autrement dit, il en faudra toujours plus et il y en aura toujours moins, ce qui se traduira par une explosion des prix. La moitié seulement du pétrole étant disponible à l’achat par les pays qui n’en ont pas, une baisse de 20 % de la production dans vingt ans, conjuguée avec l’augmentation de la consommation intérieure des pays producteurs, se traduira mécaniquement par une diminution de 50 % de la part disponible pour les pays non producteurs, à commencer par la France, dont la facture énergétique est déjà de l’ordre de grandeur du déficit de sa balance commerciale. Compte tenu de la relation étroite existant entre la consommation d’énergie fossile et l’activité économique, c’est là un redoutable défi. D’autant que le « développement durable » ne fait que reculer les échéances et que les énergies dites renouvelables (éolienne, photovoltaïque, etc.) sont absolument incapables de prendre le relais.

La vérité est que, la Terre étant un espace fini, elle ne peut être le théâtre d’une croissance matérielle infinie : les arbres ne montent pas jusqu’au ciel ! Et, n’en déplaise aux défenseurs de la « vie », il en va de même de la population, qui a déjà quadruplé au XXe siècle et augmente aujourd’hui d’un million d’habitants tous les quatre jours et demi, ce qui devrait nous faire passer de 7,2 milliards de bipèdes à plus de 11 milliards en 2100. Si l’on raisonne en termes d’« empreinte écologique », laquelle est égale au nombre d’habitants multiplié par la demande en ressources et en énergie, les États-Unis sont d’ailleurs actuellement le pays le plus peuplé de la planète…(...)" Alain de Benoist, 2014

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24/05/2014

le vent se lève

22/05/2014

le changement c'est now: jump around!

21/05/2014

Conarda, saison II: globalisation du capital et idiots utiles sans frontières (IUSF)

"L'expulsion de est insupportable. Pour elle, pour les Roms, pour l'Ecole de la République, pour les valeurs de notre pays."

depuis le 7 juillet 2012. Vous pouvez me retrouver aussi sur

"Depuis Guy Effeye, la n'a jamais arrêté son combat contre les expulsions. La place des lycéens est en...

Atzmon about Orwell and the jews

19/05/2014

Kurtz

17/05/2014

business as usual

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Grand majority of Parliament votes in favor of a regulation on investor-state lawsuits. Greens criticize the result sharply.

Investor-state dispute settlement ( ISDS ) has come into the focus of critics since the start of negotiations on a free trade agreement with the US (TTIP). ISDS means that foreign investors can sue the states hosting their investments in front of international courts when they see their rights and profit expectations violated. Often it is environmental or social legislation of a state which investors claim to be in violation of their investment expectations. Currently, for example, Vattenfall  is suing the German federal government for 3 billion euros because of the German nuclear phase-out. Since Lisbon, the EU has gained the competence on investment policy, and thus also on ISDS policy. This Regulation establishes rules on whether EU or Member States act as a defendant in ISDS proceedings and who pays in the case of successful investor claims.

Greens are against the inclusion of ISDS in trade agreements, as the EU is currently planning in the agreements with Singapore, Canada and the United States. We demand also a revision of the myriad of bilateral investment agreements between Member States and third countries which in many cases contain ISDS. However, we were defeated in the INTA Trade Committee on our proposal that the ECJ be assigned the function of a filter to decide on the admissibility of a claim before it can be taken up by an international arbitration tribunal. However, in the legally non-binding considerations of the Regulation, we were able to establish that foreign investors as a rule should not have any greater rights than domestic investors, which would indeed mean that ISDS is ruled out. This is a strong criticism of ISDS  but unfortunately will not have any legal consequences. source/suite

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Le 16 avril 2014, par 535 voix pour sur 766 eurodéputés et notamment grâce au votes quasi-unanimes conservateurs (230 PPE), libéraux (72 ADLE) et socialistes (155 S&D), a été adopté l'ISDS, cette fameuse clause que Washington impose aux européens dans le cadre de l'adoption du TTIP et qui consiste à à permettre aux "investisseurs" (multinationales et autres) d'attaquer les États (donc les contribuables) lorsque des changements législatifs pénalisent leurs activités économiques. En résumé, les citoyens contribuables devront payer des amendes à des entreprises étrangères si, par leurs votes, ils favorisent des régulations -environnementales, sanitaires ou autres- nuisibles au profits de ces dernières. Aucun média, hormis le site des Verts européens n'a rendu compte de ce vote. Via GEAB

16/05/2014

friday wear

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podcast
Natalia Vodianova+bashung...

15/05/2014

c'est moche!

14/05/2014

arghh

A l'Est, rien de nouveau:)

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"Le fils de Joe Biden va travailler pour le plus grand producteur de gaz privé d’Ukraine: Burisma Holdings, le plus grand producteur de gaz privé de l’Ukraine, a élargi son conseil d’administration en nommant sur M. Robert Hunter Biden comme nouvel administrateur. Robert Hunter Biden, 44 ans, n’est autre que le fils cadet du vice-président américain Joe Biden (les deux hommes ci-contre). Avocat de formation, il sera chargé de la section juridique de la société et fera le lien avec l’international. Le fils Biden a précisé :

« Les objectifs de Burisma en termes d’innovation et de position dominante dans le domaine de l’industrie du gaz naturel feront d’elle le puissant moteur d’une économie forte en Ukraine. En tant que nouveau membre du Conseil, je crois que mes conseils à la société sur les questions de transparence, de gouvernance et de responsabilité et d’expansion internationale contribueront à l’économie et bénéficieront à la population ukrainienne. »

Le président du conseil d’administration de Burisma Holdings, M. Alan Apter, a déclaré :

« La stratégie de la société vise à la plus forte concentration de personnel professionnel et la mise en place des meilleures pratiques de l’entreprise, et nous sommes ravis que M. Biden se joigne à nous pour nous aider à atteindre ces objectifs. »

M. Biden est membre du barreau de l’État du Connecticut, du District de Columbia, de la Cour suprême des États-Unis et de la Cour fédérale des réclamations." suite/source E et R/ Business Insider/ Guardian
 
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"Pendant la crise ukrainienne, les affaires continuent. Le pétrolier français Total est en négociation avec le russe Lukoil pour développer les immenses ressources potentielles de pétrole de schiste de la Sibérie occidentale, a rapporté hier le Financial Times. Lukoil, première firme énergétique privée de Russie, envisage d'établir une joint-venture avec Total, selon des sources proches des négociations citées par le quotidien économique londonien. Lukoil et Total ont refusé de commenter. Total avait déjà été signalée parmi les compagnies occidentales candidates au développement de la très vaste formation géologique de Bajenov, censée receler peut-être davantage de pétrole "de schiste" (ou plus exactement de roche-mère) qu'il ne s'en trouve aux Etats-Unis, où l'exploitation par fracturation hydraulique de cette source non-conventionnelle d'hydrocarbure est toujours en plein boom.
 
(...) Pour Moscou, le développement du pétrole de roche-mère est une nécessité non moins pressante que pour Total. La Russie est confrontée au déclin de nombre de ses champs matures de pétrole conventionnel, au point que l'Agence internationale de l'énergie redoute une possible chute imminente des extractions du deuxième producteur mondial de brut derrière l'Arabie Saoudite. La fuite des capitaux que serait en passe d'entraîner le rattachement de la Crimée à la Russie ne paraît pas affecter le secteur du pétrole. En dépit de la fermeté affichée par Berlin à l'égard de Moscou, le directeur général du groupe allemand Siemens a rencontré Vladimir Poutine mercredi afin de lui promettre de ne pas interrompre ses investissements, ni sa coopération avec Gazprom, note le Financial Times. Il faut dire que les places sont chères : Moscou signale avoir également levé des fonds du côté de la Chine et du golfe Persique. (...)" suite/Oilman
 
Photo: et pendant ce temps à l'Ouest...

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13/05/2014

call me maybe

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