11/03/2014
la gauche contre le socialisme
Dieu sait que Marchais n'a jamais figuré dans mon panthéon mais force est de reconnaitre que ce Marchais-là, et la gauche qui allait avec, c'est-à-dire (et au-delà du personnage de Marchais) une gauche enracinée dans les milieux populaires et ouvriers, dans des traditions, n'a plus plus strictement rien à voir avec la gauche d'aujourdhui (NPA, FDG, PC, PS confondus, tous ralliés à l'imaginaire de l'illimitation, de l'ouverture des frontières, de l'immigration de masse, du relativisme débridé, de l'ethno-masochisme (cf. la célèbre réplique de la salope Lauvergeon sur les "mâles blancs", débarquée d'Areva avec 1,5 million d’indemnités, plus d’un siècle de Smic...), bref de la globalisation marchande sous couvert de "lutte contre toutes les discriminations" et "d'ouverture au monde") ni avec les idiots utiles que le Spectacle met en avant quotidienement (du pauvre Besancenot au dérisoire Merluchon en passant par tous les cons-bandits du moment...).
Il faut revenir aux travaux récents du think tank Strausskahnien Terra-Nova sur la nécessité de substituer à l'électorat traditionnel de la gauche un "nouveau peuple de gauche" (les femmes, les jeunes et les immigrés, ce nouveau prolétariat corvéable à merci et le mieux susceptible de détruire un peu plus toutes les barrières syndicales, légales, morales, traditionnelles à la toute-puissance du marché, plutôt que les FDS des classes populaires/moyennes encore scandaleusement ancrées dans des traditions, des usages et des pratiques "nauséabonds" qu'il est urgent de "dépoussierer" ou de "déconstruire" selon la sociologie d'Etat du triste Fassin), pour comprendre la métamorphose sidérante d'une "gauche" qui a minutieusement trahi tous les idéaux du socialisme originel d'un Orwell ou d'un Sorel (critique sociale, refus du salariat généralisé, enracinement dans une culture, des traditions, codes d'honneur, "bon sens" ou "décence commune" dont parlait Orwell, etc.) pour en constituer aujourdhui le principal ennemi (la "droite" libérale jouant encore sur quelques thèmes/marroniers traditionnels (religion, sécurité, morale, etc.) persuadée qu'elle est que seul son électorat y serait encore sensible, ce qui est faux mais il ne faut pas compter sur Coppé ou Guéant pour comprendre cela).
Il suffit, pour s'en convaincre, de réaliser qu'un homme comme DSK (archétype de la gauche kérozène et de l'affairisme globalisé) ait pu incarner l'espoir de la gauche pour la présidentielle 2012 pour comprendre le chemin parcouru par le "camp du Progrès" ou de voir qu'un "socialiste" comme Lamy puisse passer du bureau politique du PS Français à la direction de la trés mondialiste et libérale OMC sans coup férir...On est loin de Rousseau.
Le discours du trés stalinien marchais (en passant la prise de contrôle du PCF par un trostkyste comme Merluchon a du faire grincer quelques dents dans la mouvance communiste..) est intéressant à un autre titre: il montre qu'à cette époque déjà, il était de bon ton de faire passer l'électorat populaire pour un conglomérat de demi-crétins alcooliques, consanguins, fascistes/pétainistes/nauséabonds/crispés/frileux/racistes, bref des hasbeen, des Deschiens, des Bidochons, des personnages grotesques de Cabu; la gauche moderne, dans son ralliement à l'imaginaire juridico-marchand (sponsorisé par EuroRSCG et Carglass) de nos élites soixante-huitardes faisait ainsi le deuil de son électorat traditionnel, pas assez nomade ni encore assez étranger à lui-même et toujours suspect de rester fidèle à un weltgeist par trop traditionnel, empreint de décence commune et de méfiance à l'égard du monde festif, bariolé et frelaté vendus par nos happyfews de "droite" comme de "gauche" du site France.
Happyfews blindés et donneurs de leçons, constitués en une hyperclasse cosmopolite et parisienne endogamique arrogante et toute-puissante, au discours de bois reconnaissable à mille miles (avec ses mots-clefs vomitifs tels "diversité", "métissage", "vivre-ensemble", "ouverture", "déconstruire", "résister", "nauséabond", "refus des extrêmes", etc.), aux pratiques se situant le plus souvent aux antipodes des vertueux principes qu'ils prônent (voir l'affairisme stratosphérique de la clique Sarko (affaire Karachi, affaire de la campagne Balladur, affaire Clearstream, affaire du financement de la campagne 2007 du même, affaire Bettancourt, affaire Lagarde/Tapie, affaire de l'espionnage de journalistes (Courroye), etc.), squattant les 5/6/7/8 et 16° arrondissement (quand ça n'est pas la Suisse ou LA) c'est-à-dire bien bien loin des réalités quotidiennes de leurs "compatriotes" (ces enculés n'ont pas de patrie, ce sont des crevures hors-sol à tablettes et à latter d'urgence) qu'ils méprisent tant. A cet égard, la récente sortie du courageux NDA lors du grand journal de C+ est symptomatique de la montée d'une détestation de ces pseudo-élites fleurant bon sa réunion des états-généraux...A quand sarko-l'américain devant une cour de justice? A quand les cuistres du "grand journal" (et l'horrible Massenet et ses 25 000 euros mensuels!) virés voire lynchés par leurs créatures golémiques (des "sans-papiers" "précaires" "sans domicile" et "sans scrupules")? mais je m'égare..
La parole aux "élites"...
« On connaît la description par Jacques Attali de cette magnifique hyperclasse promise à la domination du nouveau monde sans frontières : « Ils ne posséderont ni entreprises ni terres, ni charges. Riches d’un actif nomade, ils l’utiliseront de façon nomade, pour eux-mêmes, mobilisant promptement du capital et des compétences en des ensembles changeants, pour des finalités éphémères dans lesquelles l’Etat n’aura pas de rôle. Ils n’aspireront pas à diriger les affaires publiques (la célébrité politique sera pour eux une malédiction). Ils aimeront créer, jouir, bouger. Connectés, informés, en réseau, ils ne se préoccuperont pas de léguer fortune ou pouvoir à leurs rares enfants : seulement une éducation. Riches de surcroît, ils vivront luxueusement en nomades de luxe, souvent sans payer ce qu’ils consomment. Ils porteront le meilleur et le pire d’une société volatile, insouciante égoïste et hédoniste, partagés entre le rêve et la violence. L’hyperclasse regroupera plusieurs dizaines de millions d’individus. Ils seront attachés à la liberté, aux droits des citoyens, à l’économie de marché, au libéralisme, à l’esprit démocratique. Ils voteront, créeront des associations de consommateurs, cultiveront et développeront une conscience aiguë des enjeux planétaires ; à terme ils s’intéresseront plus à la condition humaine qu’à l’avenir de leur propre progéniture. » (…)
« Il y a deux types de communautés, déclarait Bernard-Henri Lévy au Quotidien de Paris (16 janvier 1981). Les communautés de fait, d'abord. C'est-à-dire de « race », de »terre », de « terroir », de « région », de nation, que sais-je encore, toutes ces communautés incarnées (...) dont l'horizon me parait toujours être l'enfermement, la violence et finalement la barbarie. Et puis il y a les autres. Les communautés de verbe, de loi, de papier, d'idée, d'idéal. Des communautés sans ancrage, des rassemblements sans frontières, des identités cosmopolites et toujours transgressives ».
La parole au maître...
« Comme je l’écrivais dans Impasse Adam Smith, une vie moderne accomplie (c’est-à-dire conforme aux critères du capitalisme développé), doit, en toute logique, se réduire à une série de ruptures et de déménagements (dans la logique de Laurence Parisot, on dira que tout est précaire). C’est ce qui explique que le « migrant » soit progressivement devenu la figure rédemptrice centrale de toutes les constructions idéologiques de la nouvelle gauche libérale. Et ce, au lieu et place de l’archaïque prolétaire, toujours suspect de ne pas être assez indifférent à sa communauté d’origine, ou, à plus forte raison, du paysan que son lien constitutif à la terre destinait à devenir la figure la plus méprisée –et la plus moquée- de la culture capitaliste (les ploucs, les bouseux, les pequenods, les culs-terreux, les terroni, etc.). Sur le processus historique (dont Canal Plus est le symbole accompli) qui a ainsi conduit –en quelques décennies- à refouler le souvenir des luttes des ouvriers de Lip et des paysans du Larzac au profit de celles des clandestins de l’église Saint Bernard (et sur l’étrange pacte entre l’univers « associatif » et le monde du show-biz et des médias noué à cette occasion), on trouvera des aperçus particulièrement éclairants dans l’ouvrage de Thierry Blin, L’invention des sans-papiers (PUF, 2010). » Michéa, Le complexe d'Orphée, 2011.
18:43 | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : gauche, socialisme, attali, bhl, dsk, sorel, rousseau
04/03/2014
Zeitgeist
" UMPS. C'est le même Jean-François Copé, aujourd'hui vibrant sur les questions de "genre", qui, en 2011, avait organisé les Etats-généraux de l'UMP où figurait une séance sur l'égalité hommes-femmes où l'UMP proposait "d'introduire dés la maternelle des séances consacrées à la mixité et au respect hommes-femmes", "amener les enfants à se sentir autorisés à adopter des conduites non stéréotypées", "aider les filles et les garçons à percevoir positivement leur genre et celui du sexe opposé", "à aider les managers à remettre en cause les stéréotypes de genre", etc."
Faits et documents 1-15/03/2014.
"Arnaud Montebourg. Le ministre socialiste du Redressement productif a dévoilé son vrai visage ultra-immigrationniste après la votation des Suisses contre l'immigration de masse, parlant de "suicide collectif" alors même que ces derniers ne cherchent qu'à défendre leur identité" Ibid.
"Le Parlement européen larbin des Américains. Alors même qu'il avait révélé aux pays européens la surveillance poussée dont ils étaient l'objet de la part de la National Security Agency, l'agence mondiale des écoutes américaine, Edward Snowden a vu sa demande d'asile politique auprès de l'Union Européenne rejetée par les députés européens le 14 février (proposition des Verts). Même le groupe Gauche unitaire européenne, qui regroupe entre autres Die Linke en Allemagne, le Front de gauche en France et Syriza en Grèce, a préféré s'abstenir. Ce qui en dit long sur la vassalisation réelle d'un Jean-Luc Mélenchon ou d'un Patrick Le Hyaric." Ibid.
"Rumeurs de changement de gouvernement après les élections municipales. Même si le nom de Louis Gallois est encore cité, ayant su tisser ses réseaux depuis trente ans, c'est le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui est le plus cité comme favori à Matignon, un piste qu'il avait déjà occupé à partir de 1984 (avant d'être déconsidéré à la suite de l'affaire du sang contaminé). L'outsider est le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls mais François Hollande sait qu'avec une telle nomination, il ne pourrait se représenter en 2017. Ibid.
21:01 | Lien permanent | Commentaires (168) | Tags : umps, snowden, fabius, faits et documents
02/03/2014
stéréotypophobie
"MAUVAIS GENRE -
Je découvre avec stupéfaction les racines très concrètes de la fumeuse théorie du genre popularisée dans les années 90 aux Etats-Unis par la philosophe Judith Butler qui ne cache pas l’inscription de sa pensée dans la lignée déconstructiviste de Foucault, Deleuze-Guattari et Derrida.
En 1966, les époux Reimer consultent le docteur John Money (1921-2006), sexologue et psychologue néo-zélandais spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine Johns Hopkins. Cet homme affirme depuis 1955 que l’identité sexuelle biologique du mâle ou de la femelle ne suffit pas à constituer le genre sexuel du garçon ou de la fille – la thèse cardinale de la Théorie du Genre. Le problème des Reimer ? La circoncision de David pour des raisons médicales, un phimosis, l’un de leurs jumeaux, a raté : la cautérisation électrique a brûlé le pénis, la verge est calcinée.
Le Docteur Money saisit l’occasion pour prouver expérimentalement la validité de ses hypothèses théoriques. Il invite les parents à éduquer David comme une fille. David devient Brenda. Il subit un traitement hormonal. Quatorze mois plus tard, on lui retire les testicules. Elle est habillée en fille, traitée comme telle. A six ans, il semble devenu une fille. John Money publie des articles et des livres pour défendre la théorie du genre avec ce qui est devenu dans la littérature spécialisée « le cas John / Joan ».
Or David/Brenda grandit douloureusement. Sa voix mue à l’adolescence ; il est attiré par les filles. Le médecin veut lui imposer une vaginoplastie ; il refuse. Money contraint les deux jumeaux à simuler des relations sexuelles pour stimuler le désir de David. A treize ans, David menace de se suicider si ses parents continuent à lui imposer les visites à Money. A quinze ans, le jeune homme arrête son traitement hormonal et se fait prescrire de la testostérone. Il subit une mastectomie et deux opérations de phalloplastie. Ses problèmes identitaires le détruisent. Il boit. Il suit un traitement médical pour schizophrénie.
Devant sa détresse ses parents lui révèlent enfin la vérité. Brenda redevient ce qu’il était : David. Il épouse une femme. Mais ne trouve ni la paix, ni la sérénité. Il se suicide en 2002 par une overdose de médicaments. Son frère Brian met fin lui aussi à ses jours en 2004. Silence de Money qui avait publié Homme & Femme, Garçon & Fille en 1972 en racontant l’histoire qui prouvait selon lui la validité de ses hypothèses. Précisons qu’il défendait par ailleurs la pédophilie et stigmatisait l’hétérosexualité comme une convention à déconstruire…
En 1997, Milton Diamond, professeur d’anatomie et de biologie reproductrice de l’université de Hawaï, découvre la falsification et la dénonce. Money réplique et dénonce… une conspiration de l’extrême-droite et des mouvements anti-féministes ! Ses partisans épousent son délire : les vrais souvenirs de David sont présentés comme relevant du « syndrome des faux souvenirs »… Autrement dit : le menteur dit vrai ; l’homme qui dit vrai, ment – mais ne le sait pas ! Effet de l’inconscient… Dénégation du réel une fois de plus chez cet homme qui croyait plus juste ses délires que la réalité qui, si la raison ne l’avait pas déserté, lui prouvait pourtant la nature délirante de ses théories.
Judith Butler fait le tour du monde en défendant ces délires. La presse de la bienpensance française de gauche lui ouvre largement ses colonnes. De la même façon que le réel a montré les erreurs de Marx & de Lénine, de Freud & de Lacan, mais qu’il y a toujours des marxistes & des freudiens, le réel a montré en 2002 que la théorie du genre était une fiction dangereuse, mais quantité de gens souscrivent à cette nouvelle déraison – dont Najat Valaud-Belkacem. Un jour viendra où l’on fera le compte des ravages effectués par cette sidérante idéologie post-moderne. Quand ? Et après quels considérables dommages ?"
La chronique mensuelle de Michel Onfray | N° 106 – Mars 2014
Entretien avec Alain de Benoist sur la théorie... par kontrekulture
12:41 | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : genre, onfray, alain de benoist
27/02/2014
...
22:58 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : moby, ukraine
tu m'emmerdes avec ton mouss diouf
22:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/02/2014
lol
13:05 | Lien permanent | Commentaires (9)
23/02/2014
bfm-pride
21:59 | Lien permanent | Commentaires (20)
waits
16:46 | Lien permanent | Commentaires (1)
22/02/2014
11/09
"Les récentes révélations publiées sur le site Press TV, sur le New York Post et Veterans Today ont changé l’histoire.
Il s’agit d’une histoire simple : deux membres du Congrès ont eu l’autorisation de lire le rapport d’enquête du Congrès sur le 11 Septembre, et cette fois-ci en incluant les parties que le président Bush avait fait enlever. Les deux membres du Congrès ont explicitement déclaré que les pages censurées du rapport font porter l’entière responsabilité de l’organisation et de l’exécution des évènements du 11 Septembre sur un ou plusieurs services de renseignements étrangers, pas sur des « terroristes ».
Le rôle individuel du président Bush, en dissimulant certains passages du rapport, a clairement été de protéger les réels coupables du 11 Septembre et de pousser les États-Unis non seulement dans deux guerres folles mais aussi dans des agissements draconiens contre le gouvernement des États-Unis lui-même.
La NSA et le coup d’État du 11 Septembre orchestré par Bush
Le 11 Septembre fut un coup mené contre la Constitution américaine. Des rapports supplémentaires sortis cette semaine [23-28 décembre 2013, NDLR] éclairent les raisons pour lesquelles Bush a menti au peuple américain, au Congrès, à nos militaires et nos alliés.
« Le directeur du renseignement national d’Obama, James Clapper, a déclassifié de nouveaux documents qui révèlent comment on a d’abord donné le feu vert à la NSA pour commencer à accumuler le gros des données des communication dans la chasse aux terroristes d’Al-Qaïda après le 11 Septembre [1]. L’administration du président Barack Obama a pour la première fois confirmé publiquement “l’existence d’activités de rétention des communications autorisées par le président George W. Bush” comme celles, nombreuses, des métadonnées Internet et téléphone, au sein du programme TSP [Terrorist Surveillance Program – Programme de surveillance antiterroriste, NdT [2]].
Ces révélations font partie de la campagne que Washington mène auprès des médias au sujet des programmes tenus secrets pour justifier les activités de surveillance de la NSA [National Security Agency – Agence nationale de la Sécurité, NdT], qui font suite aux divulgations faites en masse par Edward Snowden, ancien consultant de la NSA. Clapper a expliqué samedi que le président George W. Bush a d’abord autorisé l’espionnage en octobre 2001, quelques semaines à peine après les attaques du 11 Septembre [3]. »
Nous pouvons prouver que Bush est coupable, entièrement, criminellement, parce qu’il a dissimulé les pistes menant aux responsables directs des attentats du 11 Septembre.
L’AIPAC derrière Bandar, Bush « jeté aux fauves »
Encore plus effrayant : les articles publiés cette semaine dans le New York Daily News de Rupert Murdoch, écrit par Paul Sperry, un membre de l’Institut Hoover (think tank, Ndt) et de l’AIPAC [American Israel Public Affairs Committee – Comité américain pour les affaires publiques israéliennes, NdT], accusent non seulement le prince Bandar d’Arabie Saoudite d’être le cerveau derrière le 11 Septembre, mais y associent également Bush [4].
En fait, tout le dispositif de l’AIPAC, la plus grande organisation de lobbying de de Washington, a permis de sortir « l’artillerie lourde » pour empêcher le Congrès de faire paraître le vrai rapport [5]. Serait-ce parce que le vrai rapport accuse Israël, et pas l’Arabie Saoudite, et que l’AIPAC veut que l’histoire Murdoch/Sperry reste d’actualité ?
Le mythe Ben Laden s’effondre
Le vrai rapport, qualifié de « choquant » par les législateurs, qui ont demandé au président Obama de le déclassifier dans son intégralité, prouve qu’il n’y a pas eu de participation d’Al-Qaïda, qu’il n’y a eu aucune raison d’envahir l’Afghanistan ou l’Irak, ni de poursuivre l’agent de la CIA, le colonel Tim Osman, également connu sous le nom d’« Oussama Ben Laden ».
En fait, l’ambassadeur Lee Wanta [6], ancien chef des services secrets de la Maison Blanche et inspecteur général du département de la Défense sous Reagan, a mentionné des réunions auxquelles il a assisté entre des hauts responsables, des personnages clefs du gouvernement, et « Ben Laden ». Réunions tenues à Los Angeles comme à Washington DC, alors que les États-Unis étaient censés le rechercher.
Pour Wanta, qui était présent lors de ces réunions :
« Dès le début des années 90, Ben Laden, qui souffrait d’une maladie des reins à un stade avancé, a été envoyé par avion dans un établissement américain du golfe persique. De là, Ben Laden s’envola pour Los Angeles, atterrit à l’aéroport de l’Ontario, fut reçu par Albert Hakim, le représentant de Bush, Ollie North (libéré sous caution en appel), l’amiral William Dickie, l’avocat Glen Peglau et le général Jack Singlaub, un des créateurs de la CIA. Hakim était le représentant personnel de Bush et responsable de l’ensemble du projet. “Bud” McFarlane, une personnalité liée au scandale de l’Irangate, gracié par le président Bush en 1992, faisait aussi partie du groupe.
Ben Laden a ensuite quitté Los Angeles pour Washington DC. Là, il séjournait à l’hôtel Mayflower. Les réunions se déroulaient au Metropolitan Club de Washington. L’avocat Glenn Peglau logeait au Metropolitan. Alors qu’il y était, la chambre de Peglau a été cambriolée et des objets ont été subtilisés. À aucun moment n’a été enregistré, classifié ou pas, la dissolution de ce “groupe de travail” ni la fin du statut d’Oussama Ben Laden en tant qu’agent du gouvernement américain. En 2001, la dernière déclaration officielle d’Oussama Ben Laden niait une quelconque participation dans les attentats du 11 Septembre. Aucun document classifié ne fait le lien entre Ben Laden et le 11 Septembre ou ne le cite comme “espion détaché de la CIA” [7] ».
Quel est le vrai 11 Septembre ?
En 2007, le FBI envoya une équipe à Bangkok pour un entretien avec Dimitri Khalezov, un ancien Soviétique spécialiste des renseignements nucléaires. Khalezov informa le FBI que le matin du 12 septembre 2001, il avait assisté au petit déjeuner à un rassemblement avec Mike Harari, chef des opérations du Mossad, et son fils, ainsi que d’autres agents israéliens [8].
Khalezov rapporta au FBI que ce rassemblement avait eu lieu pour célébrer les attentats du 11 septembre, non pas comme Netanyahu l’avait dit, comme un « heureux hasard pour Israël » mais comme un attentat du Mossad contre les États-Unis. Lors de cette réunion, Harari revendiqua son rôle lors de l’attentat à la bombe d’Oklahoma City. Selon Khalezov, Harari cherchait à gagner ses faveurs afin qu’il rejoigne leur groupe pour une opération à venir, un attentat à Bali, programmé pour 2002.
Le 12 octobre 2002, un énorme dispositif d’explosifs dévastait presque un kilomètre carré et demi de l’île et faisait 202 morts. On accusa un groupe islamiste, non seulement comme pour le 11 Septembre, mais également comme auparavant à Oklahoma City.
Khalezov raconta aux agents du FBI qu’Harari prétendait que des armes nucléaires avaient été utilisées pour faire tomber les tours jumelles le 11 septembre. Harari ajouta qu’il avait en sa possession un missile de type « missile de croisière », un « Granit » soviétique pour l’attentat sur le Pentagone, acheté grâce à Victor Bout [9], le « Lord of War » joué par Nicholas Cage dans le film du même nom.
Bout, qui habite à Bangkok avec Harari et Khalezov, fut extradé aux États-Unis sur inculpation classée top secret, accusé d’avoir fourni le missile téléguidé utilisé sur le Pentagone le 11 septembre. Bout fut arrêté à Bangkok en 2008, peu de temps après la visite du FBI. Il fut officiellement reconnu coupable de fournir des armes aux rebelles en Colombie, activité à laquelle il participait depuis longtemps pour la CIA, partenaire de son trafic d’armes depuis de nombreuses années.
Fuites
Jusqu’ici, le rapport initial adressé au Congrès à propos des falsifications de Bush ne répond pas aux critères correspondant à une fuite. Seul Bush est accusé, les coupables du 11 Septembre sont encore en sûreté, leurs identités toujours protégées par les protocoles de sécurité maintenus par le président Obama, malgré les demandes du Congrès.
Les prétendues fuites rapportées par Sperry au Washington Post accusent Bandar et les services secrets d’Arabie Saoudite pour le 11 Septembre. Sperry cite la CIA comme source mais cela est fortement suspect ; il semble essayer de détourner ainsi les retombées possibles contre Israël quand (ou si) le vrai rapport est rendu public. L’histoire de Sperry, coordonnée avec les efforts de l’AIPAC pour étouffer la demande du Congrès en vue de déclassifier le rapport, pourrait bien indiquer que les renseignements israéliens, comme le note Khalezov, ont travaillé avec Bush pour organiser et exécuter le 11 Septembre.
Selon l’article de Press TV [10] :
« Cette semaine, les représentants du Congrès Stephen Lynch (démocrate du Massachusetts) et Walter Jones (républicain de la Caroline du Nord) ont demandé officiellement une résolution du Congrès pour que le président Obama rende public le Rapport d’enquête du Congrès déjà bien censuré sur le 11 Septembre. On venait juste d’autoriser les deux représentants à lire sous la clause de secret défense les 28 pages censurées du rapport qui en compte 800, qui n’avait pas été vu. Ce qui devient clair, c’est que le président Bush savait parfaitement que ni l’Afghanistan ni l’Irak n’étaient impliqués dans les évènements du 11 Septembre et que l’action militaire contre ces deux nations fut entreprise pour cacher l’engagement de son administration, engagement soutenu par les services secrets étrangers. Les représentants, alors qu’ils examinaient le rapport, arrivèrent à une partie intitulée “Sources spécifiques du soutien étranger”.
Une section de 28 pages y a été “charcutée” par la Maison Blanche sous les ordres personnels du président Bush. On estime que 5 à 10 000 mots ont été supprimés de cette section avec des lignes de petits points qui remplacent le texte, de page en page, sur le rapport original du Congrès. »
Il s’agit seulement de la plus récente des révélations que l’AIPAC ait réussi à faire supprimer en faisant pression sur le Congrès et ses puissants soutiens dans la presse. Ce qui est de plus en plus clair, c’est que les alliés de l’AIPAC à Washington ont eu accès au rapport non-censuré. Une administration entière, des hommes influents au Congrès comme au Pentagone, à la CIA, à la NSA et dans une douzaine d’autres organisations, connaissaient tous la teneur de ce qu’il y avait dans ce rapport. Ils ont tous menti à la Commission du 11 Septembre. Ils ont tous donné l’ordre de prendre des mesures pour supprimer les libertés personnelles dans le pays et d’aller massacrer des centaines de milliers de personnes dans le monde, d’en kidnapper et d’en torturer d’autres encore, et tout cela sur la base des mensonges.
Des pays furent virtuellement effacés de la carte, arbitrairement. On entend souvent la question : « Comment des milliers de gens ont-ils pu être impliqués dans une conspiration aussi abominable ? » Nous sommes maintenant prêts à répondre. Le temps est venu de poser la question."
Gordon Duff, 28 décembre 2013 - source/ E et R
photo: YES WE CAN!
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whatsap?
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19/02/2014
pommes de terre, faux et armes à feu :D
"La chute de la production pétrolière des Majors, entraînant la chute de leurs bénéfices, est visible clairement et indubitablement désormais :
"Sources venant du Wall Street Journal (pro propagande libérale donc au dessus de tout soupçon...) :
Augmentation des investissements de CHEVRON depuis 4 ans : + 89%
Evolution de la production de CHEVRON durant cette même période : -3% ;
Augmentation des investissements de SHELL depuis 4 ans :+39%
Evolution de la production de SHELL durant cette même période :+ 1%".
Néanmoins, il existe une certaine élasticité-prix, la chute de la consommation des plus pauvres, et l'amélioration de l'efficacité, vite combattue par l'accroissement des parcs, automobiles, aériens, maritimes.De plus, la détente des prix, relance partiellement la consommation. En France, elle reprend des couleurs, un peu, en 2013, pas beaucoup, mais un peu. Jusqu'à la prochaine hausse...
Bien entendu, pour le vulgus pecuum, ou trou du cul d'électeur et de contribuable, le guignol de l'Elysée fait son show.
L'avenir est aisément prévisible. Votre futur profession sera celle que vous trouvez sur les actes d'état civil de la plupart de vos ancêtres : "cultivateurs", "fermiers", etc... Avec un zeste de second boulot.
Le leg de la révolution française, tient en trois mots : pommes de terre, faux et armes à feu. Le premier permet une culture intensive, la seconde égalise socialement la société (l'ancien régime voyait d'un très mauvais oeil cet instrument qui mis à l'horizontale, taillait en pièce n'importe quel chevalier).
Quand à l'arme à feu, contrairement aux populations de désaxés urbains, les ruraux savent très bien s'en servir, et peuvent être encore plus sauvage. Après tout, nourrir le cochon avec n'importe quoi, ça peut se faire...
Pour les majors, c'est simple. Le bénéfice est conditionné par le prix multiplié par la quantité. Si grand soit le prix, quand la quantité stagne ou baisse, et que les frais, eux, augmentent, ils se sentent mal.
Le World Energy Outlook prévoyait une production de 95 millions de barils en 2010 et 112 en 2020, et un prix 2015-2020, à 25 $, on était à 84 millions de barils, et le prix atteint désormais 100 $.
Rions, donc, des prévisions des experts... Ceux qui se trompent systématiquement, et que le pouvoir ferait bien de mettre aux poubelles de l'histoire."
09:44 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : reymond
17/02/2014
Grand Theft Citizen
ALERTE: PREPARATION D'UNE SAISIE GLOBALE DE L'EPARGNE DANS 28 PAYS EUROPEENS
du 17 au 21 février 2014 : C'est un article laconique qui est tombé sur le fil Reuters mais vous n'en avez pas entendu parler sur nos Merdias habituels. L'article technique du FMI et validé par la Bundesbank (voir plus bas) a cette fois été validée par les zombies de l'Union Européenne. Un rapport est en préparation pour saisir TOUTE L'EPARGNE des 500 millions d'Européens pour la mettre à disposition des banques (en faillite). Messieurs Barnier et Moscovici, vous n'êtes que des menteurs. Si la crise de la zone euro est "terminée" alors pourquoi ce projet de vol global directement sur le compte des Européens???Regardez ce qu'écrit Reuters: "the savings of the European Union's 500 million citizens could be used to fund long-term investments to boost the economy and help plug the gap left by banks since the financial crisis, an EU document says".
Difficile d'être plus clair et de voir que Mario Draghi, Mr Goldman Sachs, en est arrivé là pour sauver la Banque Centrale Européenne. Saisir l'épargne des gens. Cela revient à peu près à ce qu'avait fait Roosevelt qui avait forcé les Américains à lui vendre leur or à un prix très bas, payé par la planche à billets. Plus de 80 années plus tard, il suffit à Mr Draghi d'appuyer sur un bouton pour que tous les ordinateurs de banque, interconnectés dans tous les pays, opérent cette saisie un vendredi à 17 heures.
ZH écrit: "So as Europe finally admits that the ECB has failed to unclog its broken monetary pipelines for the past 5 years (...) Mobilize, once again, is a more palatable word than, say, confiscate."
Lire ici Reuters, ici ZH et ici la Libre.be pour un rappel sur la validation de la Buba qui demande à ce que toute saisie soit faite le week-end.
A nouveau, aux lecteurs concernés, prenez vos dispositions. Après ce sera trop tard. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014
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bonne nouvelle, finalement, quoi de mieux pour radicaliser un peu plus des européens atones?
08:59 | Lien permanent | Commentaires (60)
15/02/2014
7ème jour
« (...) Ce soir là, Lanza se trouvait chez Ridomi, et les deux amis, assis dans le noir, parlaient du massacre de Hambourg. Les rapports du Consul Royal d’Italie à Hambourg racontaient des faits terrifiants. Les bombes au phosphore avaient mis le feu à des quartiers entiers de cette ville, faisant un grand nombre de victimes. Jusque là, rien d’extraordinaire, même les Allemands sont mortels. Mais des milliers et des milliers de malheureux, ruisselant de phosphore ardent, dans l’espoir d’éteindre le feu qui les dévorait, s’étaient jetés dans les canaux qui traversent Hambourg en tous sens, dans le port, le fleuve, les étangs, dans les bassins des jardins publics ou s’étaient faits recouvrir de terre dans les tranchées creusées ça et là sur les places et dans les rues pour servir d’abri aux passants en cas de bombardement. Agrippés à la rive et aux barques, plongés dans l’eau jusqu’à la bouche, ou ensevelis dans la terre jusqu’au cou, ils attendaient que les autorités trouvassent un remède quelconque contre ce feu perfide. Car le phosphore est tel qu’il se colle à la peau tel une lèpre gluante, et ne brûle qu’au contact de l’air. Dès que ces malheureux sortaient un bras de la terre ou de l’eau, le bras s’enflammait comme une torche. Pour échapper au fléau, ces malheureux étaient contraints de rester immergés dans l’eau ou ensevelis dans la terre comme les damnés de Dante. Des équipes d’infirmiers allaient d’un damné à l’autre, distribuant boisson et nourriture, attachant avec des cordes les plus faibles au rivage, afin qu’ils ne s’abandonnent pas vaincus par la fatigue, et se noient ; ils essayaient tantôt un onguent, tantôt un autre, mais en vain, car tandis qu’ils enduisaient un bras, une jambe ou une épaule, tirés un instant hors de l’eau ou de la terre, les flammes, semblables à des serpents de feu se réveillaient aussitôt et rien ne parvenait à arrêter la morsure de cette lèpre ardente.
Pendant quelques jours, Hambourg offrit l’aspect de Dité, la Cité infernale. Cà et là, sur les places, dans les rues, dans les canaux, dans l’Elbe, des milliers et des milliers de têtes émergeaient de l’eau et de la terre, et ces têtes, qui semblaient coupées à la hache, livides d’épouvante et de douleur, remuaient les yeux, ouvraient la bouche, parlaient. Autour des horribles têtes, enfoncées dans la chaussée des rues ou flottant à la surface des eaux, , les familiers des damnés allaient et venaient, nuit et jour, foule décharnée et déchirée, qui parlait à voix basse comme pour ne pas troubler cette déchirante agonie. L’un apportait de la nourriture, des boissons, des onguents, un autre un coussin pour placer sous la nuque d’un de ces malheureux, un autre encore, assis prés d’un enseveli, le soulageait de la chaleur du jour en lui faisant de l’air avec un éventail, un autre abritait du soleil une tête à l’aide d’une ombrelle, ou lui essuyait le front moite de sueur, ou lui humectait les lèvres avec un mouchoir mouillé, ou lui arrangeait les cheveux avec un peigne, ou, se penchant d’une barque, encourageait les damnés agrippés aux cordes et se balançant au fil de l’eau ; Des bandes de chiens couraient, ça et là aboyant, léchant le visage de leurs maîtres enterrés, ou se jetaient à l’eau pour leur porter secours. Parfois certains de ces damnés, gagnés par l’impatience ou par le désespoir, jetaient un grand cri, en essayant de sortir de l’eau ou de la terre pour mettre fin à la torture de cette attente inutile : mais aussitôt au contact de l’air, leurs membres flambaient, et des combats atroces s’engageaient entre ces désespérés et leurs familiers, qui à coups de poing, de pierre et de bâtons, ou de tout le poids de leur corps, s’efforçaient de replonger dans l’eau ou dans la terre ces horribles têtes. Les plus courageux et les plus patients étaient les enfants. Ils ne pleuraient pas, ne criaient pas, mais tournaient autour d’eux des yeux clairs pour regarder l’effroyable spectacle, et souriaient à leurs parents, avec cette merveilleuse résignation des enfants qui pardonnent à l’impuissance des grandes personnes et ont pitié d’elles qui ne peuvent pas les aider. Dès que la nuit tombait, un murmure s’élevait de partout, pareil au murmure du vent dans l’herbe : ces milliers de têtes guettaient le ciel avec des yeux flamboyant de terreur.
Le septième jour, ordre fut donné d’éloigner la population civile des lieux où les damnés étaient ensevelis dans la terre ou plongés dans l’eau. La foule des parents et des amis s’éloigna en silence, repoussée avec douceur par les soldats et par les infirmiers. Les damnés restèrent seuls. Des balbutiements apeurés, des claquements de dents, des plaintes étouffées sortaient de ces têtes affleurant à la surface de l’eau ou de la terre, le long des berges du fleuve ou des canaux, dans les rues et sur les places désertes. Pendant toute la journée, ces têtes parlèrent entre elles, pleurèrent, crièrent, la bouche à fleur de terre, grimaçant, tirant la langue aux SS de garde aux carrefours, et elles semblaient manger la terre et cracher les cailloux. Puis, la nuit descendit. Des ombres mystérieuses rodèrent au milieu des damnés, se penchèrent sur eux en silence. Des colonnes de camions arrivaient, les phares éteints, s’arrêtaient, repartaient. De toutes parts, on entendait un bruit de pioches et de pelles, des coups sourds de rames dans des barques, des cris aussitôt étouffés, des plaintes et des claquements secs de révolver. » La peau, Curzio Malaparte, 1949.
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« (...) A partir de 1943, l’aviation alliée entreprend la destruction systématique des villes moyennes sans le moindre intérêt stratégique qui entraîneront la mort de plus de 600 000 personnes (fourchette basse). L’histoire a retenu l’atroce destruction de Dresde en février 1945 : plus de 130 000 morts, femmes enfants, vieillards. Pas plus de justification pour Ulm, Bonn, Wurtzbourg, Hildesheim, Nuremberg, cités médiévales, joyaux artistiques du patrimoine européen. Toutes ces villes avec Hambourg et Cologne, disparaissent dans des typhons de feu au milieu d’atroces souffrances. » Jorg Friedrich, L’incendie.
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«C'est exactement comme sur les photographies de Buchenwald et Dachau». (rapport du capitaine Julien, 3ème Régiment de tirailleurs algériens, juillet 1945)
«[J'étais] très étonné de voir que nos prisonniers étaient presque aussi faibles et émaciés que ceux que j'avais vus dans les camps de concentration nazis. Le jeune commandant nous dit calmement qu'il privait délibérément les prisonniers de nourriture, et déclara: 'Ces nazis ont enfin la monnaie de leur pièce'. Il était tellement convaincu de se comporter correctement que nous ne soulevâmes en sa présence aucune polémique». (Robert Murphy [conseiller politique civil du général Eisenhower], après une visite d'un camp de prisonniers pendant l'été 1945)
«La situation des prisonniers de guerre allemands en Europe est devenue désespérée et est en passe de faire l'objet d'un scandale déclaré. Au cours des semaines passées, plusieurs Français, anciens prisonniers des Allemands, m'ont adressé des protestations relatives au traitement que le gouvernement français fait subir aux prisonniers de guerre allemands (...) J'ai vu Pradervand [Délégué principal du Comité International de la Croix-Rouge en France] qui m'a affirmé que la situation des prisonniers allemands en France est, dans de nombreux cas, pire que celle des camps de concentration allemands. Il m'a montré des photographies de squelettes vivants et des lettres émanant de commandants de camps français, qui ont demandé à être déchargés de cette responsabilité parce qu'ils ne peuvent obtenir aucune aide de la part du gouvernement français et ne supportent pas de voir les prisonniers mourir d'inanition. Pradervand a frappé à toutes les portes au sein du gouvernement français, sans le moindre résultat». (lettre Henry W. Dunning [responsable de la Croix-Rouge américaine] adressée au Département d'Etat, 5 septembre 1945) (...) source/flawlesslogic.com more pics
photo: après les bombardements de Dresde du 13 au 15 février 1945 par la RAF et l'USAAF utilisant des bombes incendiaires et à fragmentation sur des populations civiles, des parents survivants recherchent leurs enfants disparus dans la tourmente ou les enfants perdus et sans parents.
(merci Boréas)
13:08 | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : malaparte, la peau
12/02/2014
Natalie sucks
22:14 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : natalie blair, ratatat loud pipes
Mickey sucks
21:23 | Lien permanent | Commentaires (2)
Renton sucks
21:08 | Lien permanent | Commentaires (2)
10/02/2014
BAO pride
Le petit télégraphiste de l'Empire, comme disait Chevènement.
22:14 | Lien permanent | Commentaires (97)
09/02/2014
des empires
juste passionnant.
22:28 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : asselineau
FUCK the people
« Fuck the EU (European Union) », lance la n°2 de la diplomatie américaine
« Que l’Europe aille se faire e… » a tout simplement déclaré Victoria Nuland, la secrétaire d’État adjointe des États-Unis, en charge des relations avec l’Europe, à son ambassadeur en Ukraine, lors d’une conversation téléphonique enregistrée à l’insu des deux protagonistes le jeudi 6 février. La prise est tellement explicite que la diplomate américaine n’a eu d’autre choix que de s’excuser auprès des diplomates européens. Mais qui a entendu un seul chef d’État, un seul ministre des affaires étrangères européen émettre une quelconque protestation ?
Très bon éclairage sur ce que pensent réellement les Américains de l’Union européenne : qu’elle n’est rien et qu’elle a vocation à rester une périphérie molle des États-Unis. Au passage la conversation est révélatrice, au-delà même de l’insulte faite à l’Union européenne. Elle en dit long aussi sur le rôle que joue l’ONU aux yeux des Américains. Jugez-en plutôt : « Ce type de l’ONU, Robert Serry » explique Victoria Nuland à son ambassadeur, « ce serait super pour aider à coller les choses, d’avoir cette colle ONU et, tu sais quoi, que l’UE aille se faire foutre ». L’ONU ce n’est donc qu’un pot de colle servant à fixer les morceaux du puzzle américain sur le grand tableau mondial.
Washington encourage la guerre civile en Ukraine, quand il ne la fabrique pas tout simplement et agite ensuite ses mécanos (l’Union européenne, l’ONU…) afin de tenir sa feuille de route. Quant aux gouvernements européens, ils ont pour seule mission, depuis 1945, que de maintenir les peuples européens dans la dormition en leur faisant croire que la construction européenne avance vers une Europe-puissance, alors même qu’elle ne fait, année après année, que consolider le bloc transatlantique dirigé par Washington autant que les oligarchies mondialistes.
Il n’y a désormais qu’une issue unique à l’indépendance de l’Europe : l’effondrement du Système de l’Union européenne au profit d’une authentique Europe des nations, condition sine qua none à la renaissance de la civilisation européenne et donc de la puissance française. Si nous ne sortons pas rapidement de cette trappe, la submersion extra-européenne et l’atlantisation auront raison de nos libertés et de notre identité. La ruine économique en résultera mécaniquement." Aymeric Chauprade
NB: mais qui est V Nuland?? "Victoria Nuland est issue d'une célèbre famille juive. Son père, Sherwin B. Nuland, est professeur de bioéthique à l'université Yale. Elle est mariée à l'historien néo-conservateur Robert Kagan." source wikipedia
pas de surprises..
14:09 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : nuland, chauprade, the kills, fuck the people
08/02/2014
anatomie du chaos, n+1
" (...) Ainsi aux États-Unis, on assiste à un film d’épouvante. On observe une réduction du revenu familial, on constate un abandon des services publics basiques comme l’éducation, une éducation publique qui fonctionne correctement, j’entends. On voit les classes populaires traquées en raison d’une supposée guerre contre les drogues dangereuses (war on dangerous drugs) qui n’est en fait qu’une guerre contre les pauvres, qui nous a fait devenir la plus grande prison de l’histoire de l’humanité, aussi bien du point de vue du nombre absolu de gens incarcérés dans des prisons américaines, qu’au niveau du pourcentage de détenus parmi la population. Aucun autre pays sur la surface du globe n’incarcère autant de gens, surtout au rythme où nous le faisons. Nous sommes devenus différents de l’idée que nous avions du rêve américain, tout cela à cause de notre incapacité à partager, à envisager ne serait-ce qu’une impulsion socialiste. (...)" David Simon, Ragemag.
10:02 | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : david simon, beranrd tapie, ragemag