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30/04/2009

vivre ensemble avec les barbares

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Dans le procès-verbal du 18 février 2006 de son interrogatoire par la Brigade criminelle de Paris, Samir Aït Abdelmalek, déclare: "j’ai sorti la lame du cutter et après qu’il a mangé et bu, j’ai cherché un endroit où lui mettre un coup de cutter pour que ça saigne sans lui faire trop mal. Je ne voulais pas toucher à l’adhésif qui l’empêchait de hurler. Sans prévenir Ilan pour qu’il ne stresse pas, je lui ai mis un coup de cutter sur cinq ou six centimètres sur la joue gauche. Malgré le sparadrap cela a saigné vite dans sa barbe qui n’avait pas été rasée.” Le policier qui interroge le jeune homme poursuit : "a ce moment, m’a-t-il expliqué, Ilan avait réussi à relever son bandage sur les yeux. Il l’avait donc vu le regarder droit dans les yeux. Du coup, Youssouf [Fofana] avec un couteau lui a mis un coup dans la gorge vers la carotide puis un coup de l’autre côté de la gorge. Ensuite il a essayé de lui couper le bas de la nuque. Puis il lui a mis un coup de couteau dans le flanc. Il avait sûrement dû revenir avec un bidon d’essence car il m’a dit qu’il avait utilisé un bidon pour asperger Ilan avec ce combustible et l’a incendié sur place. À ce moment il m’a dit "cela a fait une grande flamme et je suis parti".

"La victime a sans doute fait du bruit ou gémi, et comme je fumais un joint, j'ai appuyé un court instant ma cigarette au milieu de son front. J'ai ensuite écrasé mon mégot au sol."

Bon, que dire de plus ? Ah oui, Monsieur Fofana a récusé trente sept (37) avocats fournis par l’aide juridictionnelle…et a contesté ses « conditions de détention » au palais de justice de Paris. Ite missa est.

J’eus préféré qu’on réservat à ce barbare le châtiment que Laurent de Médicis, dans la lutte de clans pour la conquête du pouvoir dans l’Italie de la fin du XVème siècle, réservait à ses ennemis : les pendre aux fenêtres du Palazzo Vecchio, son palais Florentin.

On me dira, c’est horrible ! Oui, c'est l’intérêt de la chose.

Ou bien crucifié sur la place de l'hotel de ville, avec ses comparses, pour l'édification des plus jeunes et jusqu'à ce que mort s'ensuive, comme la vision de Malaparte de cette allée de juifs crucifiés par les nazis en Ukraine. hmm, un peu excessif sans doute. quoique.

27/04/2009

UE: il existe des priorités

phoque_noyes1_grande_detail_popup.jpgAvortement en Europe : la principale cause de mortalité

Sur le continent européen, l’avortement est devenu la principale cause de mortalité, avant le cancer : un avortement a lieu toutes les 27 secondes.

Un enfant sur cinq (20%) « ne verra jamais la lumière et le sourire de sa mère », s’alarme Droit
de naître
. En 2006, sur 6 390 014 grossesses en Europe, 1 167 683 ont été interrompues. Soit, chaque année, l’élimination des populations de Malte, la Slovénie, Chypre et du Luxembourg. (…)

http://www.lepost.fr/article/2009/04/22/1506145_avortement-en-europe-la-principale-cause-de-mortalite.html


Les 27 pays de l'UE d'accord pour interdire la vente de produits du phoque

BRUXELLES (AFP) — Les vingt-sept pays
de l'Union européenne ont donné vendredi leur accord de principe pour interdire dans l'UE la vente de produits issus de la chasse commerciale au phoque, afin de protester contre les méthodes d'abattage, a indiqué une source diplomatique.

Un texte de compromis, conclu cette semaine avec le Parlement européen et la Commission européenne, a été avalisé vendredi après-midi par les ambassadeurs européens auprès de l'UE lors d'une
réunion à Bruxelles. Il devra encore être approuvé définitivement par les eurodéputés lors de leur séance plénière début mai à Strasbourg, soit au même moment qu'un sommet UE-Canada programmé à Prague le 6
mai. (…)
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i-z4yw...


Cherchez l’erreur…

26/04/2009

des sucettes et des hommes (hommage à san A)

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les femmes sont des sucettes et les hommes sont des mouches.

Pour comprendre la politique du système islamiste qui essaie de s’étendre à l’Europe, la question du voile est essentielle. Pourquoi ce système défend-il, répand-il, promeut-il le voile ?Le voile est l’emblème du système islamiste, et c’est autour du voile qu’une société islamiste peut se créer. Autrement dit, l’islam peut exister sans le voile des femmes, mais le système islamiste ne peut exister sans le voile des femmes.” (Chahdortt Djavann)

25/04/2009

that includes blasphemy as well!

En passant

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Ici ou là, il devient commun de lire que nous connaîtrions une « situation prérévolutionnaire »…

Wilfredo Pareto, cet Italien génial, théoricien du Politique, avait expliqué que derrière tout pouvoir, quelles que soient les justifications qu’il se donne, il y a une minorité qui en tient les rênes, une minorité dominante, une oligarchie. Tant que cette oligarchie donne une image du monde compatible à la réalité visible et tant que cette élite est prête à la défendre, le pouvoir connaît une période de stabilité.

Dés l’instant où ces conditions font défaut, on est en situation prérévolutionnaire.

A chacun d’apprécier le moment présent…

la nuit européenne

europe_nuit.jpgL'Europe que je vois s'édifier depuis un demi siècle est un cauchemar bureaucratique, une entité (un "objet non identifié", disait Delors) fondée sur l'économie et la finance, de la quelle est exclue toute dimension politique et identitaire, sans légitimité démocratique, malgré les apparences, et aux frontières sans cesse mouvantes. Résultat, les européens s'en défient car ils ont compris que ce projet se construit sans eux, voire contre eux (refus des verdicts populaires au nom d'une pseudo rationalité qui exclue l'"irrationalité populiste"), et ne votent pas ou plus ou aux extrêmes pour montrer leur manque de confiance. Résultat aussi, des élites politiques qui ne se donnent même plus la peine de faire campagne, ayant intégré le désintérèt des peuples et leur désaffection.

L'Europe est pourtant une très ancienne réalité spirituelle et civilisationnelle provisoirement masquée et défigurée par un projet mercantile, certes utile mais insuffisant et inopérant, piloté par des bureaucrates et des politiciens  frileux écrasés par le poids de ce projet formidable et par celui de leur propre médiocrité.

Mais l'histoire n'est pas écrite et faire l'économie de cette dimension civilisationnelle au profit d'une vision étriquée marchande et morale (culte dérisoire des droits de l'homme et de l'antiracisme réflexe sorte de soupe universaliste et de religion humanitaire), faire allégeance à l'impérialisme Américain (celui qui bombarde un pays européen -la Serbie- en 1999) et à son bras armé l'OTAN (qui aurait du disparaitre en 1991 à l'effondrement de l'URSS) en oubliant cette réalité historique et géopolitique (qui s'identifie pour l'essentiel à l'ancien espace carolingien), c'est se préparer un réveil brutal dans un monde désormais multipolaire, dangereux, qui reste régi par des rapports de force, par un antagonisme identitaire séculaire.

Le parrallèle avec la Russie, certes autocratique, est édifiant en ce sens que malgré des années d'oppression totalitaire, ce pays a su garder une identité, orthodoxe et Slave, et une capacité à penser le monde dans sa globalité qui fait gravement défaut à nos commissaires politiques européens, dévoués, corps et âmes au culte de la croissance et à celui du "plus d'Europe". Aprés un siècle de guerres meurtrières, de désastres démographiques et totalitaires, l'Europe est entrée en dormition et semble ne plus pouvoir -ne plus vouloir?- se projeter en tant que puissance géopolitique portée par un dessein civilisationnel.

Quoi d'étonnant, finalement, à voir des bourgeois et des marchands ayant fait le choix d'une Europe-espace au détriment d'une Europe-puissance mener une politique continentale de marchands et dont le seul horizon est un vaste marché climatisé, ce cauchemar climatisé dont parlait H Miller (pour l'Amérique certes, mais le concept me parait adapté ici)?

"Tous ces hommes profonds et d'esprit large qu'a vu ce siècle ont tendu vers ce but le travail secret de leur pensée. Tous ont en commun la même aspiration, à savoir l'âme de l'Europe unie qui, sous la prodigieuse diversité des formules, fait effort vers autre chose, vers une chose d'avenir et plus élevée." Frederic Nietzsche.

"Nous avons besoin de vous, vous avez besoin de nous pour la grandeur de notre esprit et de nos races. Nous sommes les deux ailes de l'Occcident. Qui brise l'une, le vol de l'autre est brisé." Romain Rolland, écrivant aux Européens d'outre Rhin.

Du même homme de gauche: "Je trouve criminel de faire appel, pour cette guerre, à tous les Barbares de l'univers, Soudanais, Sénégalais, Marocains, Japonais, Cosaques, Indous, Sikhs, Cipayes...L'aspect d'un grand peuple d'Europe acculé, faisant tête à ces hordes sauvages, me serait impossible à supporter sans révolte. Tous les peuples d'Europe appartiennent à la même famille." Journal de Genève.

"Toute race et toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l'esprit, à la discipline des Grecs est absolument européenne." Paul Valéry.

"Pauvre Europe, déchirée, perdue? Tu as appelé les Américains d'un côté, les Russes de l'autre. Et maintenant tu es foulée, vouée aux pires destructions, aux pires arrachements irrémédiables. Europe= Grèce." Pierre Drieu la Rochelle, janvier 1945.

"Chaque geste que vous ferez vers une Europe unifiée protègera un peu plus le trésor du monde. Le trésor du monde, c'est une infante de Velasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C'est le sang de Budapest ou le quadrige orgueilleux de la porte de Brandebourg, devenu le poste frontière de l'Europe mutilée." Jean de Brem, 1964.

23/04/2009

nouvelle classe et populisme

daily-booty-46546645.jpg« Parallèlement au ralliement d’une grande partie de la gauche à l’économie de marché, sinon au réformisme libéral, la montée d’une culture de gauche d’inspiration hédoniste libertaire (dite bo-bo) est l’un des facteurs qui ont le plus contribué à couper les partis de gauche des couches populaires, lesquelles ont assisté avec stupéfaction à l’émergence puis à l’installation médiatique d’une gauche mondaine et arrogante plus portée à défendre l’  « homoparentalité », les « sans-papiers », l’art contemporain, les « droits des minorités », le discours sur les « genres », le « politiquement correct », les phobies corporelles et la surveillance permanente du comportement d’autrui, qu’à renouveler le langage de la classe ouvrière en se plongeant si nécéssaire les mains dans le cambouis. Ayant laissé aux libéraux le champ libre dans les domaines économique et social, la « gauche caviar », c’est-à-dire la grande bourgeoisie libérale de gauche, d’autant plus permissive en matière de mœurs qu’elle est indifférente en matière sociale, se tient à distance de milieux populaires dans lesquels elle ne se reconnaît plus. « La gauche caviar, géographiquement, vivait éloignée des classes pauvres, écrit Laurent Joffrin. Par un étrange processus, elle décida, de surcroît, de s’en couper politiquement. Et cela à travers une opération culturelle et idéologique d’une tragique frivolité : l’escamotage du peuple. »

Les « people » ont ainsi remplacé le peuple. Elue par la mondialisation, une Nouvelle Classe politique médiatique s’est mise en place, qui associe dans un même élitisme de la richesse et du paraître, dirigeants politiques, hommes d’affaires et représentants des médias, tous intimement liés les uns aux autres (hors caméra, ils se tutoient et s’appellent par leurs prénoms) tous convaincus de la « dangerosité » des aspirations populaires. Alexandre Zinoviev, pour désigner cette Nouvelle Classe parlait de « supra-société ». Confrontée à un peuple qu’elle redoute et qu’elle méprise à la fois, elle constitue une autorité oligarchique qui s’emploie avant tout à préserver ses privilèges et à réserver l’accès du pouvoir à ceux qui émanent de ses rangs.

Ce mépris du peuple s’alimente bien entendu de la critique d’un « populisme » assimilé désormais à n’importe quelle forme de démagogie ou d’  « irrationalisme » de masse. Qui parle aujourd’hui du peuple s’expose par là même au reproche de « populisme ». Devenu une injure politique, le populisme est présenté comme une sorte de perpétuelle « maladie infantile » de la démocratie, dans une perspective à la fois péjorative et disqualifiante. Le recours au « populisme » fournit ainsi à la mise à l’écart du peuple une justification théorique, sinon savante. »

(photo: populisme)

Alain de Benoist, Krisis 2008.

19/04/2009

Christianisme et modernité

Chalinargues_croix_mons.jpg« Le christianisme a engendré tout ce qu’il pouvait engendrer, y compris, au travers du processus de sécularisation, les formes sociales et idéologiques qui ont pu contester son autorité sur les bases de sa propre inspiration. L’erreur serait donc d’interpréter la sécularisation comme une soustraction progressive de la sphère publique à l’emprise de la religion chrétienne. La sécularisation correspond bien à une émancipation vis-à-vis de l’Eglise, mais par le biais d’une transposition dans la sphère profane des thèmes caractéristiques de cette religion : « justice » au sens biblique du terme, pouvoir politique conçu sur le modèle du pouvoir divin, attente « eschatologique d’ « un avenir radieux », etc. René Rémond, dans son dernier livre reconnaît lui-même que « la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 constitue une version sécularisée des principes que le christianisme a contribué à introduire ou à légitimer ». Le fait générateur des sociétés modernes, ce n’est donc pas tant l’abandon de la perspective chrétienne que sa transposition profane –hérétique bien entendu du point de vue chrétien traditionnel- sous forme de toute une série de « grands récits » idéologiques où le « bonheur » a remplacé le salut, et l’avenir s’est substitué à l’au-delà. Pour le dire en d’autres termes, la sécularisation, c’est le passage de la croyance religieuse à la croyance politique, sans quitter le domaine de la croyance. On pourrait dire, de ce point de vue, que l’Eglise n’a plus été en mesure d’imposer ses vues au moment où la modernité s’achevait, non parce qu’elle avait échoué à transmettre ses valeurs , mais, au contraire, parce qu’elle avait réussi à les diffuser partout, dans un monde qui pouvait dès lors s’y référer sans elle, et même contre elle.

Il ne faut pas s’attendre aujourd’hui à une disparition du christianisme, mais à son « achèvement ». « Achèvement » signifie à la fois la fin (la phase finale) et le stade le plus achevé (la complétude). C’est en ce sens que l’on peut dire du christianisme qu’il « a fait son temps » au double sens de l’expression. Cela signifie d’une part que la foi chrétienne a aujourd’hui achevé son cycle historique, mais également que si le christianisme est appelé à s’ « achever », c’est d’abord qu’il a réussi. Marcel Gauchet, qui a bien analysé ce phénomène, a très justement décrit le christianisme comme « la religion de la sortie de la religion » -c’est-à-dire comme une religion qui portait en elle les germes de sa propre négativité, et donc de sa propre dissolution. »

Alain de Benoist, Terre et Peuple, septembre 2001.

En passant

"Les professeurs sont les courriers de l'essentiel."

George Steiner.

18/04/2009

sinon il y avait la Souffrière

1b4efdc0-2b77-11de-b79c-86f800246e2d.jpgQuand la mémoire de la France déménage (Figaro 18/04/09)

(…) La salle Napoléon III, à Paris, abrite les archives de la monarchie, celles du Parlement, le trésor des chartes, ainsi que la fameuse armoire de fer. Pour des raisons de sécurité et de prestige, ces pièces uniques resteront à Paris. Crédits photo : AFP

Il n'y a plus assez de place pour les Archives nationales. En 2011, un nouveau site ouvrira en Seine-Saint-Denis. Le changement de site, très sensible, se prépare déjà.

Le futur site de Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) fera justement la part belle à la sécurité. Conçu par l'architecte italien Massimiliano Fuksas, il sera un mélange de boîte noire et d'ouvertures. Situé dans une banlieue sensible - c'était un des paris de cette délocalisation décidée en 2004 par Jacques Chirac -, il sera soumis, bien sûr, au plan Vigipirate et sera fermé la nuit. Une caserne de pompiers sera construite à proximité, et un système de brumisation, moins dévastateur que l'eau en cas d'incendie, sera mis en place.

Les Archives ont organisé une série de communications à l'adresse des habitants de Pierrefitte, et tenté de les sensibiliser en recevant des scolaires de La Plaine-Saint-Denis dans les salles historiques de Paris. La RATP s'est par ailleurs engagée à réaménager la sortie de la station de métro, qui dessert pour l'instant le quartier et l'université Paris-VIII. Elle pourrait ouvrir un centre commercial à côté du nouveau bâtiment d'archives, afin de faire de ce quartier un véritable lieu de vie.

«Avec ce déménagement, le sanctuaire de la monarchie va se télescoper avec la France sensible, la France mélangée avec la France de la Basilique», s'est ainsi réjoui l'historien Pierre Nora. Du rôle du vieux papier comme pacificateur du 9-3 !

Source

Bon.

L’actualité est frondeuse : à peine apprenait-on que ce département est un des plus violents et dangereux de l’hexagone que l’on nous annonce que c’est précisément en ce lieu éminemment incertain que nos têtes plates d’idéologues du vivre ensemble vont conserver le journal de Louis XVI ou les archives du Parlement ?

Je passe sur l’aveu idéologique de Pierre Nora et sur la vague de « communication » sensée « sensibiliser » les hordes de barbares qui occupent la Seine saint denis.

Ceux-ci ont du mal à « faire leur » cette culture millénaire ? A s’intégrer ? A s’acculturer ? Qu’à cela ne tienne ! Délocalisons d’urgence universités, opéras, archives, etc., chez eux.

Peu importe que nombre de ces barbares soient déjà de chevronnés incendiaires d’écoles et haïssent ce pays et sa culture…Ce qu’il faut c’est leur montrer qu’on les aime, en étant prêts à leur confier pareil trésor !

Quelle bande de cons ! Non seulement ils finiront par détruire cela comme le reste, mais en plus ils vous mépriseront encore plus pour cela ! Qui, en effet mettrait ce qu’il a de plus cher dans un endroit aussi peu sûr ? Qui confirait des archives millénaires à une population massivement hostile à la culture de ce pays ?

Des cons. Et des lâches.

bouc

le-coin-des-anes.jpgDialogue, rapporté par les vigilantes d’ILYS, entre deux animateurs, l’autre jour, sur France-Musique, au sujet d’une oeuvre de Prokofiev :

– C’est un thème un peu soviétique…

–  C’est quoi, ça, un thème “soviétique” ?

– C’est un thème à la limite du patriotisme…

– Vous m’inquiétez, là… C’est quoi, un thème “à la limite du patriotisme” ?

– C’est un thème populaire.

M’a rappelé le fameux adage du bouc, rapporté par Erasme :

"Lucien, dans la Vie de Démonax, parmi les propos plaisants de ce dernier, rapporte aussi celui-ci :

Comme il apercevait deux philosophes, tous deux également ignares, en train de débattre, l’un mettant sur le tapis quelques idées ridicules, tandis que l’autre donnait des réponses impropres et sans rapport avec le sujet, il dit : « Eh bien les amis ? L’un de vous ne semble-t-il pas traire un bouc tandis que l’autre tient le tamis ? »

Cela est commenté par Diogénien en ces termes :

« Lequel est le plus stupide des deux, celui qui trait le bouc ou celui qui tient le tamis ? »

Car l’un et l’autre agissent également de façon absurde.

De ce proverbe, ceux que voici ne diffèrent absolument pas : Les deux font la paire ou A chaque pot son couvercle."

Erasme, Adages, 1516.

 

PS: j'ai préféré une photo d'ânes, c'est plus joli.

Badiou

14b-2.jpg" (…) Badiou se rend-il compte à quel point le pathos de la rébellion à laquelle il s’abandonne est daté ? Aujourd’hui le monde de l’art est plein de « professionnels du subversif et du dérangeant ». La rébellion est devenue un positionnement rentable, comme l’a fait remarquer Guillaume Allary à propos d’un fait divers : « Brian Molko, chanteur rock, vient de porter plainte contre un hebdomadaire pour avoir publié une photo de lui en train de promener son bébé en poussette ; Motif. Atteinte de son image de marginal… » Il demande réparation parce qu’on a pas dit du mal de lui. Un artiste présenté comme sulfureux, androgyne et provocateur, bref comme un rebelle, reconnaît que ce portrait n’est qu’une construction médiatique et, qu’en plus, c’est son fond de commerce. »

Badiou affirme, non sans quelque naïveté, combattre pour un « universalisme politique, une politique faite par les gens qui sont ici, sans égard à leur provenance ». En réalité, dans leurs engagements, « les gens qui sont ici » tiennent le plus grand compte de leur provenance. Badiou ferait bien d’interroger sur ce point les Pakistanais, les Kurdes, les Turcs. Il s’apercevra que leurs intérêts et leurs passions politiques sont très différents de ceux qui motivent les Chinois ou les Portugais, pour ne rien dire des Français, auxquels Badiou s’intéresse peu.

Supposons que toutes les communautés religieuses, nations et groupes divers s’appliquent vertueusement à développer le même (ce qu’ils ont en commun). Le résultat sera un métissage généralisé estompant ou même abolissant toutes les identités. C’est le paradis de l’indifférenciation prêché par la propagande libérale. Même les musulmans « modérés » n’en veulent pas. Il faut dire que leur « modération » religieuse a pour contre partie le nationalisme le plus chauvin, comme chez le premier ministre turc Erdogan qui déclarait fin 2008, en s’adressant à ses compatriotes installés en Allemagne, que « l’assimilation est un crime contre l’humanité » ! Il voudrait qu’une frontière étanche sépare les populations d’origine turque des autochtones allemands.

Son amour éperdu pour tout ce qui n’est pas français conduit Badiou à des accents d’un lyrisme quasi raciste : « la masse des ouvriers étrangers et de leurs enfants témoignent, dans nos vieux pays fatigués, de la jeunesse du monde ; qu’ils nous apprennent au moins à devenir étrangers à nous-mêmes, assez pour ne plus être captifs de cette longue histoire occidentale et blanche qui s’achève et dont nous n’avons plus rien à attendre que la stérilité et la guerre. »

Cela se passe de commentaires, mais j’en ferai quand même deux. Il y a moins de guerres et plus de créativité intellectuelle en Europe qu’en Afrique. Les immigrés savent ce qu’ils font quand ils affluent depuis un demi siècle, parfois au péril de leur vie, dans « de vieux pays fatigués » au lieu de rester dans de jeunes pays dynamiques »."

Kostas Mavrakis, De quoi Alain Badiou est-il le nom ? Eléments avril juin 2009.

15/04/2009

Ferguson

Jünger toujours, parmi d’autres lectures :

« Kirchhorst, 10 décembre 1944. (…) Lorsqu’ Arras tomba en 1493 entre les mains des Autrichiens, ceux-ci gravèrent ces mots au dessus de l’une des portes :

QUAND LES FRANCAIS PRENDRONT ARRAS, LES SOURIS MANGERONT LES CHATS.

Lorsque les Français prirent la ville, en 1640, ils se bornèrent à gratter le p de l’inscription. Cet exemple montre que la réplique peut agir plus sobrement, et en même temps avec plus d’esprit, qu’une provocation arrogante. Cela m’a frappé en France, tout récemment encore, à propos de la propagande. Par exemple sur les énormes affiches où l’on voyait un ouvrier français en Allemagne, devant une machine, l’air heureux de vivre. La contre-propagande nocturne s’est bornée à un simple anneau, tracé à la craie, et passé dans les narines de ce personnage. »

Et, plus loin, apprenant la mort de son fils, combattant en Italie, prés de Carrare :

« Ernstel est mort, tué à la guerre, mon brave enfant- mort déjà depuis le 29 novembre de l’an dernier ! La nouvelle nous est arrivée hier soir, 11 janvier 1945, peu après 7 heures. (…) Cher petit. Depuis l’enfance, il s’appliquait à suivre son père. Et voici que, du premier coup, il fait mieux que lui, le dépasse infiniment. La mort de mon fils constitue l’une des dates, l’un des pivots et des tournants de ma vie. Le choses, les pensées, les actions ne sont plus pareilles, avant et après»

Je ne peux que le rejoindre, sans savoir si perdre un fils adulte est plus difficile que perdre un enfant.

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Quelques jours dans ma retraite Quercynoise, sur les bords de la Dordogne. Indépendamment de la disparition de tout réseau téléphonique fiable, gage de tranquillité s’il en est, c’est le silence qui m’enchante. Tout semble hors du temps, immobile. Les paysages millénaires, les vieilles pierres rouges, les clochers sentinelles, les vieilles bastides au flanc des collines. Quelque bruit de tracteur au loin, le vent dans les arbres, le tonnerre avant l’orage…J’en viens à guetter les nouvelles du dehors en captant des bribes de France Inter en passant, quelques outils à la main : nouvelles invasions barbares gares de Lyon, nouvelles avancées décisives dans la lutte contre la discrimination, veulerie de nos modernes et ineptie et vulgarité sans bornes de notre époque, dés lors que l’on prend un minimum de recul.

« Ca va vite… » me suis-je dit ce matin avec deux gamins sur mon tracteur Harry Ferguson, sorti des usines de Coventry vers 1949…Je me revoyais, enfant, dans la même situation avec mes frères et cousins, mon grand-père au volant. Ouais…

Sourcillement suspicieux du bougnat à beret, couperose et clope au bec, quand je pose sur son comptoir de merde Rivarol, La france agricole et le monde diplomatique. Ah, ah, ah. (je sais, il m'en faut peu)

12/04/2009

another gun of Brixton: JAXX just take me home..

21:49 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jaxx

écoute-moi bien le cancer du foie!

What else in Frankistan?

TalibanShootWomenInKabul.jpgDISCRIMINATION

Refus de logement social pour cause de burka

NOUVELOBS.COM | 09.04.2009 | 14:04

Pour le maire communiste de Venissieux, André Gérin, la burka n'est "pas un critère d'attribution" des logements sociaux. La lettre de refus évoquait "une pratique radicale de la religion" incompatible avec les "valeurs essentielles" françaises. (…)

Source

Gérin, courageux maire communiste (oxymore), dans la ligne de mire des "collectifs anti discrimination" et autres "progressistes" de tous poils...

Ou comment se tirer une balle dans chaque pied chaque matin.

Bande de connards, vous les aurez vos stades, vous aussi.

 

« Par le triple jeu de l’immigration, de la démographie et des conversions, dans 100 ans l’occident est musulman. Vous vous réveillerez quand il sera trop tard. J’ai vécu toute ma vie en Egypte. L’islam a toujours lié le religieux au politique, le religieux au social. Religion et société sont devenus inséparables. Et ceci dure depuis 14 siècles. Toutes les sociétés musulmanes ont été des sociétés intégratives, globales, globalisantes, totales, totalisantes, pour ne pas dire totalitaires. Quand un musulman me dit ” l’islam est la religion de la tolérance”, je lui dis : “parmi les 57 pays musulmans de la planète,  cite m’en un seul où la liberté religieuse existe”. La liberté religieuse est un mythe. Elle n’existe pas dans les sociétés musulmanes.

Je ne tiens pas un discours de prêtre, de religieux, de chrétien ou d’homme d’église. Je tiens un discours… d’homme. »

Henri Boulad, jésuite au Caire

Source.

09/04/2009

Guns Of Brixton

foules

JeanSeberg.jpg« L’opinion des foules tend donc à devenir de plus en plus le régulateur suprême de la politique. Elle arrive aujourd’hui à imposer des alliances, comme nous l’avons vu pour l’alliance russe, presque exclusivement sortie d’un mouvement populaire.

C’est u symptôme bien curieux de voir de nos jours papes, rois et empereurs, se soumettre au mécanisme de l’interview, pour exposer leur pensée, sur un sujet donné, au jugement des foules. On a pu dire jadis que la politique n’était pas chose sentimentale. Pourrait-on le dire actuellement encore en la voyant prendre pour guide les impulsions de foules mobiles ignorant la raison, et dirigées seulement par le sentiment ?

Quant à la presse, autrefois directrice de l’opinion, elle a dû, comme les gouvernements, s’effacer devant le pouvoir des foules. Sa puissance certes est considérable, mais seulement parce qu’elle représente exclusivement le reflet des opinions populaires et leurs incessantes variations. Devenue simple agence d’information, elle renonce à imposer aucune idée, aucune doctrine. Elle suit tous les changements de la pensée publique, et les nécessités de la concurrence l’y obligent sous peine de perdre ses lecteurs. Les vieux organes solennels et influents d’autrefois, dont la précédente génération écoutait pieusement les oracles, ont disparu ou sont devenues feuilles d’informations encadrées de chroniques amusantes, de cancans mondains et de réclames financières. Quel serait aujourd’hui le journal assez riche pour permettre à ses rédacteurs des opinions personnelles, et quelle autorité ces opinions obtiendraient-elles prés de lecteurs demandant seulement à être renseignés ou amusés et qui, derrière chaque recommandation, entrevoient toujours le spéculateur ? La critique n’a même plus le pouvoir de lancer un livre ou une pièce de théâtre. Elle peut nuire mais non servir. Les journaux ont tellement conscience de l’inutilité de toute opinion personnelle, qu’ils ont généralement supprimé les critiques littéraires, se bornant à donner le titre du livre avec deux ou trois lignes de réclame, et dans vingt ans, il en sera probablement de même pour la critique théâtrale.

Epier l’opinion est devenue aujourd’hui la préoccupation essentielle de la presse et des gouvernements. Quel effet produira tel événement, tel projet législatif, tel discours, voilà ce qu’il faut savoir. ; Ce n’est pas facile car rien n’est plus mobile et plus changeant que la pensée des foules. On les voit accueillir avec des anathèmes ce qu’elles avaient acclamé la veille. »

 

Gustave Le Bon, Psychologie des foules, 1895.

 

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France inter ce soir. Je coupe des ognons et de l'ail pour ma sauce tomate et j'écoute d'une oreille distraite une émission sur François Mauriac, l'animatrice toute émoustillée de révéler (quelle révélation...) son homosexualité. La voix éraillée de Mauriac, son enfance Bordelaise, son idéal chrétien socialisant, sa foi, sa femme Jeanne, ses passions homosexuelles supposées, sa culpabilité de la chair, ses confessions, etc…

Et je me demande, dans cette époque haïssable à bien des égards, quelle est la part du souci littéraire et celle de la récupération par nos modernes de la sexualité hors norme de cet homme...

Je me demande si l'intention n'est pas surtout de forcer Mauriac à faire, bien malgré lui, un outing posthume, comme une offrande aux nouveaux totems contemporains...

L’asservissement du passé, hommes compris, à la célébration inconditionnelle du présent, comme disait Gauchet.

Jdis ça, jdis rien, comme dit l’amiral.

A table, bordel !

07/04/2009

vivre ensemble

Ah! ah! ah! la vidéo (les heures sombres de notre histoire):

et la repentance de la victime: ici

chapeau! du beau travail et rapide, coco!

reprenons...

acte1, un jeune connard bcbg se fait lyncher gratuitement par 3 ou 4 chances pour la france qui viennent de lui voler son portefeuille: violence gratuite à 4 ou 5 contre un!! il faut voir la vidéo.
Ce genre de choses, aux dires des syndicalistes des transports parisiens arrive tous les jours dans l'omerta la plus complète des media...

acte 2, la vidéo est mise en ligne et fait un tabac: des centaines de milliers de visionnage d'ou censure du film sur youtube et dailymachin et hébergement sur un site russe ou le buzz s'amplifie...

acte 3, le buzz étant, impossible de dissimuler l'affaire qui éclate donc au grand jour: or ce n'est PAS la violence gratuite des ces enculés qui fait scandale, mais le fait que cette vidéo interne n'aurait pas du être diffusée et qu'elle le fut par un site identitaire! résultat des courses: un fonctionnaire suspendu et une victime qui s'excuse presque d'avoir été lattée...

les mêmes journalistes de merde qui auraient été les premiers à louer - à raison- l'homme qui a diffusé ces images si, par exemple, elles avaient montré un jeune maghrébin ou un jeune noir se faire latter la gueule par quelques skinheads ou un militant anti capitaliste se faire dessouder dans un commissariat, sont aujourdhui quasi unanimes à condamner la diffusion de ces images...
il y a donc des images de lynchage que l'on peut montrer, et d'autres qu'il ne FAUT pas monter: deux poids, deux mesures: un jeune blanc qui se fait massacrer, c'est pas grave, c'est dans l'odre des choses (un juste retour des choses, finalement) et il n'y aura aucune condamnation de sos racisme, licra, etc, les vigies citoyennes de l'anti racisme ferment leur gueule, un africain qui se fait massacrer aura droit, lui, à une couverture médiatique intense, de belles déclarations -style plus jamais ça- et quelques marches "blanches" à la gloire de l'antiracisme...

malheureusement pour lui, ce jeune homme n'appartenait pas à une minorité visible (ou pas encore) et n'était sans doute ni juif ni gay. Il n'y a a pas de croix gammée dans l'histoire, ni de "sale pédé", juste un "sale français de merde", il n'y aura donc pas de déclaration de ministre. dommage, biquet! t'es seul!

ce que ne veulent pas voir nos modernes anti racistes en peau de lapin, c'est la REALITE, cette chose ennuyeuse qui contrevient à l'idéal irénique du vivre ensemble et du métissage joyeux que nous vend la propagande étatique et la HALDE: merde ce sont des africains qui lattent un français de souche, vite ne disons rien, gardons notre indignation pour autre chose...quelle bande d'enculés!

étant entendu qu'il n'y a pas de racisme anti blanc ou anti européen (les africains étant ontologiquement tolérants et paisibles contrairement aux européens, naturellement crispés et peu ouverts)...ahhh les belles âmes! à faire gerber une blatte!

nombre de français ont donc compris en quelques jours, en dehors de la tartuferie misérable de nos élites politiques et journalistiques nationales, qu'il y avait des victimes acceptables et d'autres pas. carton

05/04/2009

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